Est-il légitime pour la France de bombarder des djihadistes français en Syrie?

NDLR : Me Baudouin, président d’honneur de la Fédération Internationale de la  ligue des Droits de l’Homme, était hier soir invité à Forum (RTS).....écoutez, c'est édifiant :

 

Ci-dessous, l'article de Jacques Vinent à ce sujet :

L’avocat Baudouin s’oppose à ce que la France tue les Français de Daesh

Maître Patrick Baudouin (photo), avocat, président d’honneur de la Fédération Internationale de la  ligue des Droits de l’Homme (FIDH), s’interroge avec une très grande rigueur juridique sur l’opportunité par l’armée française de bombarder les positions tenues en Syrie par les islamistes de Daesh, lesquels hébergent quelques-uns de nos compatriotes, joyeux drilles partis en stage d’oxygénation loin des miasmes des grands ensembles urbains.

La question est d’importance, et le thème pointu : la France ne serait autorisée à agir que « en situation de légitime défense face à une agression armée ». Est-ce vraiment le cas ?

Mais laissons de côté les querelles de palais pour nous concentrer sur l’essentiel : des Français peuvent-ils tuer d’autres Français, même en cas de guerre ? Pour Me Baudouin, à l’évidence, la réponse est : NON. Certes, on est très vaguement intervenus en Afghanistan, Serbie ou Libye, lesquels ne nous avaient pas agressés. Mais face à nous, il n’y avait pas de « Français ». Vous saisissez la nuance ?

Donc selon Me Baudouin, les très rares bombinettes livrées avec la plus grande parcimonie par la France aux clients islamistes devraient penser au tri sélectif. Bref, la bombe qui, une fois sur sa trajectoire, débusque le passeport français, fait le lien entre la photo et un type à proximité éventuelle, et seulement à ce moment décide d’œuvrer ou rebrousser chemin.

Ce type de mécanisme n’étant pas encore tout-à-fait au point, il existe des alternatives, d’un niveau technologique inférieur mais néanmoins fiables.

Entre autres : établir un plan d’action à partir de méthodes, jeux d’arcade ou sports collectifs ayant fait leurs preuves, car établis sur des bases hautement scientifiques. Avec trois objectifs potentiels à ne surtout pas confondre :

– le Syrien estampillé jihadiste pur porc (a);

– l’Islamiste moyen-oriental (b);

– le Français (c).

1/Le jeu de l’oie : Tu élimines (a), tu passes de la case 6 à 12. Pour (b), tu joues deux fois, avec ©, case prison.

2/Le flipper : (a) vaut une partie gratuite à la loterie. (b) : same player shoots again. © : Tilt.

3/Le foot : (a) GOOOOOAAAAL ! ((b) corner en ta faveur ; © tu es signalé hors-jeu.

Ne riez pas de Me Baudouin, c’est un véritable homme de cœur, refusant la mort de qui ne la mérite pas. Une indiscrétion m’a fait savoir la chose suivante : sachant que seules les moustiques femelles piquent, avant d’écraser un de ces insectes supposés malfaisants, il vérifie toujours s’ils n’ont pas de couilles. La disparition d’un être inoffensif lui serait insupportable.

Jacques Vinent de Riposte Laïque

Qui se cache derrière le « Réseau Syrien des Droits de l’Homme » ?

« La première victime de la guerre, c’est la vérité », aurait affirmé Rudyard Kipling. Un constat particulièrement vrai dans le cas tragique de la Syrie. Je propose dans cet article de déconstruire la validité d’une série de graphiques abondamment relayés dans les médias occidentaux ces derniers jours et qui tendraient à prouver le caractère unilatéralement criminel de l’action de Bachar Al-Assad dans la guerre.

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Belgique : La Ligue des Droits de l’Homme réclame une enquête indépendante sur l’opération antiterroriste à Verviers”

L'opération antiterroriste du 15 janvier dernier à Verviers, qui s'est soldée par la mort de deux personnes, a-t-elle été menée dans les règles? La Ligue des Droits de l'Homme réclame une enquête indépendante.

"Si l’opération a bénéficié d’une approbation générale en raison de la menace terroriste, cette approbation ne dispense cependant pas de vérifier si le modus operandi de l’intervention policière est conforme aux exigences légales ainsi qu’à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme", explique le conseiller juridique de la Ligue des Droits de l'Homme, Manuel Lambert, dans un communiqué.

En effet, aux yeux de l'association belge, il s'agit d'une question de fond: des prescrits légaux internationaux rendent indispensable un regard critique sur les évènements qui ont conduit à l'arrestation de plusieurs membres présumés d'une filière djihadiste.

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L’Arabie saoudite convoite la présidence du Conseil des droits de l’homme

«L’Arabie saoudite est en train de faire le forcing auprès de ces autres pays pour être désignée. Si jamais elle y parvient, ce sera une catastrophe pour le Conseil des droits de l’homme. Cela risque de nous renvoyer aux pires heures de l’ancienne commission qui avait sombré dans le discrédit», confie un diplomate occidental sous couvert d’anonymat.

L’Arabie saoudite était l’un des huit pays à ne pas signer la Déclaration universelle des droits de l’homme lors de son adoption en 1948. Aujourd’hui, la monarchie saoudienne continue à pratiquer une justice expéditive très éloignée des standards démocratiques occidentaux. L’égalité entre hommes et femmes n’existe pas, les homosexuels sont condamnés à mort, aucune autre religion que l’islam n’a sa place, la liberté d’expression relève du fantasme.

Source

L’espoir fondé sur le Conseil des droits de l’homme ne fut qu’un rêve !

bachar elPar Dr. Bachar al-Jaafari, délégué permanent de la Syrie auprès des Nations Unies

La version française du point de presse quotidien n’étant pas un document officiel des Nations Unies, nous vous invitons à lire le document original du rapport de la « Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne » daté du 14 novembre 2014 et intitulé « Rule of Terror: Living under ISIS in Syria [1].

Un document à glacer l’âme et le sang sur les horreurs perpétrés par Daech qui se conclut par une première recommandation adressée au gouvernement de la République arabe syrienne, pour l’inviter « à honorer son obligation juridique contraignante afin de protéger ses citoyens des crimes contre l’humanité et autres graves violations des droits humains », [paragraphe 80].

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