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Mariage en Afghanistan, 4 sept. 2020

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Afghanistan

En Afghanistan, le CICR visite les détenus et les aide à maintenir le contact avec leurs familles, observe la conduite des hostilités et prévient les violations du droit international humanitaire. Nous assistons aussi les blessés et les handicapés, soutenons les hôpitaux, améliorons l'accès à l'eau et à l'assainissement, promouvons le DIH et soutenons le Croissant-Rouge afghan.

En chiffres

En 2018 :

  • 93 000
    personnes déplacées par le conflit ont reçu de la nourriture et des articles de première nécessité durant un mois.
  • 140 000
    personnes ont reçu des soins de réadaptation physique dans l'un des sept centres orthopédiques du CICR.
  • 880 000
    consultations de patients ont été réalisées dans les 47 cliniques du Croissant-Rouge afghan, soutenus par le CICR.
  • 680
    détenus ont été visités afin de s'assurer qu'ils sont traités avec humanité et dignité.
  • 6 500
    familles ont pu rendre visite à leurs proches détenus à la prison de Parwan
  • 260 000
    personnes ont eu un accès à l'eau facilité après la réparation de 1 800 pompes manuelles dans 7 provinces du pays
  • 16 000
    personnes ont participé à des séances d’information sur le droit international humanitaire

Participez - Faites un don d'espoir

Rappel: Le CICR devrait annoncer dans les prochains jours un plan d’économies, faute de pouvoir boucler son budget prévisionnel de plus de 2 milliards.

Le CICR affirme que les pays d’Europe ont une responsabilité vis-à-vis de leurs djihadistes. Aucune remise en question de l’islam!

Le retour des jihadistes est une question de responsabilité des pays d'origine, affirme le président du CICR (Comité international de la Croix-Rouge), Peter Maurer. Et «si on veut juger les jihadistes dans d'autres pays, il faut mettre en place des systèmes qui permettent de le faire».

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Difficulté «d'obtenir les preuves»

Il y a un an, la ministre de la justice Karin Keller-Sutter s'était justement opposée au retour des jihadistes suisses pour des raisons de sécurité. La France a évoqué l'idée d'un rapatriement, un sujet abordé lors de la récente visite de la ministre de la défense Viola Amherd à Paris. «Probablement que la Suisse s'alignera sur certains pays de l'Union européenne», a indiqué la semaine dernière le patron du Service de renseignement de la Confédération (SRC) Jean-Philippe Gaudin.

Et, expliquait-il, les juger en Suisse pose aussi problème, car «c'est très compliqué d'obtenir des preuves de leurs véritables activités au sein du mouvement terroriste. Même une fois en prison ou après avoir purgé leur peine, ces personnes doivent être surveillées. Selon Jean-Philippe Gaudin la déradicalisation est quasi impossible.

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20min.ch

Nos remerciements à notre lectrice


Le CICR veut que la Suisse lui verse davantage d’argent : “150 millions ne suffisent pas.”

Rappel : Désormais, 70% des opérations du CICR se déroulent dans le monde musulman, le tout avec une photo larmoyante de palestiniens musulmans en première page de leur site... Les Suisses sont sommés de passer à la caisse pour les musulmans.

Pendant ce temps, nombre d'Helvètes se privent de soins sans que cela ne gêne le CICR.

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Le directeur du Comité international de la Croix-Rouge, Yves Daccord estime que les 150 millions versés chaque année par Berne ne suffisent pas.

Plus largement, le directeur général appelle à investir dans le contenu et pas seulement dans les infrastructures de la Genève internationale. Il appelle le Canton de Genève et les autorités fédérales à lancer un plan.

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20 Minutes.ch

Désormais, 70% des opérations du CICR se déroulent dans le monde musulman

Extraits de l’interview d’Yves Daccord, directeur général du CICR,
par Stéphane Benoit-Godet et Stéphane Bussard

Le Comité international de la Croix-Rouge vient d’adopter, à la fin juin, sa nouvelle stratégie 2019-2023. Son directeur général souligne l’importance du numérique et de trouver de nouveaux modèles de financement. Il relève aussi l’importance pour le président Peter Maurer d’être membre du Conseil de fondation du WEF.

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Le Temps: La nouvelle stratégie 2019-2023 du CICR a été adoptée en juin. Quels en sont les points forts et les inflexions?

Yves Daccord: Le CICR va se concentrer encore davantage sur les conflits armés pour une raison simple. Depuis 2011, on est entré dans une période de grande instabilité. Le nombre de conflits armés dans le monde a augmenté. Ce qui change pour nous, ce sont les gens qu’on cherche à protéger et à assister. La position morale d’organisations comme la nôtre qui agissent sur le terrain est en train de changer. On ne nous perçoit plus automatiquement comme des «bons gars» dévoués à l’humanitaire. Les attentes envers nous ont changé. Partout, mais surtout au Moyen-Orient, les gens ont désormais des stratégies de survie très différentes. Ils sont malins et très mobiles. Ils souhaitent du wifi et une certaine protection de leurs données. Ils sont de plus en plus des agents de leur propre vie. C’est pourquoi nous devons aller plus loin dans notre interaction avec eux [...]

On assiste à un retour du souverainisme. Il devient très difficile de traiter avec certains Etats obsédés par les questions sécuritaires.

[...]

 

Image de la page principale du CICR : les palestiniens musulmans. Question : quand est-ce que les musulmans ont fait quelque chose pour les non musulmans ?

 

 

On vous accuse de vouloir trop faire de développement et d’éroder la spécificité du CICR…

L’assistance reste l’une de nos missions prioritaires, mais elle n’a rien à voir avec ce que font les acteurs du développement. Ces derniers poursuivent un agenda de changement social. Le CICR n’a pas l’ambition de changer la société. Il veut humblement faire en sorte que les systèmes vitaux en place ne s’effondrent pas. Nos 15 opérations les plus importantes durent depuis trente ans en moyenne. Pour avoir de l’impact, nous devons changer notre mode opérationnel. D’où la nécessité de mener des interventions de longue haleine pour réparer des infrastructures vitales.

La concurrence n’est-elle pas déjà très forte sur ce front?

Il faut savoir jusqu’où aller. La limite, c’est la compétence. Au Yémen, on peut s’occuper de problèmes liés à l’eau et au secteur sanitaire. Mais difficile d’aller plus loin. [...]

Ces activités ne se font-elles pas au détriment de la mission de base du CICR, la protection (des détenus)?

Si le CICR ne faisait que de la protection au sens strict du terme, il ne pèserait qu’un quart de ce qu’il pèse aujourd’hui. [...]

Par ailleurs, il devient extrêmement compliqué d’avoir une discussion sur la notion de protection avec les Etats, y compris européens.

Peter Maurer et moi pensons qu’il faut être au WEF pour influencer les discussions sur l’humanitaire, sans quoi on risque d’être marginalisé

Pour quelle raison?

On assiste à un retour du souverainisme. Il devient très difficile de traiter avec certains Etats obsédés par les questions sécuritaires. Et je ne vous parle pas des combattants étrangers qui se sont battus en Syrie ou en Irak. Ce sont les conversations les plus difficiles que j’aie jamais eues avec les Etats européens qui refusent d’accueillir les hommes et les femmes ex-combattants, mais qui se disent prêts à autoriser le retour des enfants pour autant qu’ils n’aient pas plus de 5 ans.

[...]

Vous êtes vous-même membre d’un conseil de fondation…

Je suis membre du Conseil de fondation de l’Overseas Development Institute, un puissant think tank lié au développement. Or, qu’on le veuille ou non, ce sont encore les Anglo-Saxons qui posent les principaux concepts du développement. Ma présence, c’est une manière de chercher à influencer la façon dont les Anglo-Saxons pensent l’humanitaire.

On vous dit préoccupé par la dépendance aux bailleurs de fonds étatiques comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

Ce qui importe, ce ne sont pas que les montants que nous touchons. C’est la qualité des contributions. [...]

Désormais, 70% de nos opérations se déroulent dans le monde musulman et il faut composer avec cette nouvelle réalité.

Collaborer avec Pékin, n’est-ce pas une manière de se «désoccidentaliser», un souhait cher au CICR?

Le symbole de la croix sur notre emblème a été parfois compliqué à gérer dans les années 1990. Nos équipes étaient ciblées pour cela. Désormais, 70% de nos opérations se déroulent dans le monde musulman et il faut composer avec cette nouvelle réalité. Nos équipes sont désormais vraiment globales. Nous comptons 140 nationalités dans nos rangs. En termes de perception, il est cependant important que nos interlocuteurs sur le terrain voient notre organisation non pas tant comme suisse, mais comme une organisation humanitaire basée à Genève. Cette ville a un statut particulier aux yeux du monde. Nous sommes d’ailleurs la seule organisation à avoir le mot «Genève» dans son logo et cela nous sert. Autre particularité, notre comité va rester à 100% composé de ressortissants suisses. Cela permet d’éviter une politisation excessive du comité et de garantir notre indépendance.

[...]

Craignez-vous un choc des cultures?

Nous ne sommes pas en train de transformer le CICR en organisation de culture anglo-saxonne. Mais nous avons volontairement gommé une perception ancienne au sein de la maison. Quand j’ai commencé, on montrait du doigt les collègues suisses alémaniques tant les Romands étaient nombreux. Depuis, nous avons internationalisé nos effectifs. Avant on entrait au CICR après ses études, on y passait quatre ans avant de poursuivre sa carrière ailleurs. Tout tournait autour des délégués et les autres fonctions avaient moins de poids, le tout dans un monde très francophone.

Qu’est-ce qui a changé?

Depuis quinze ans, notre action s’est professionnalisée. Le côté bricoleur de génie, cela ne fonctionne plus quand il faut amener des solutions pointues dans des domaines aussi variés que la santé, le sanitaire, la prévention ou les enquêtes forensiques. Le CICR doit amener de l’expertise. Nos nouveaux employés ont plutôt 40 ans, une carrière derrière eux et ils restent plus longtemps dans l’organisation. Pour trouver des talents, nous cherchons dans le monde entier. Notre problème principal tient aux langues. Des 100 postes nouveaux, 12% sont occupés par des gens qui parlent anglais et français, et 88% sont des gens avec des langues plus spécifiques. Nous avons un énorme besoin de gens qui parlent arabe, la plupart de nos interventions se faisant dans le monde musulman. Que ce soit pour un psy, un gynéco ou un ingénieur sanitaire, un candidat suisse ne fait pas toujours l’affaire. Etre Européen et avec la mauvaise nationalité peut vous empêcher d’agir sur certains terrains. A titre d’exemple, nous ne pouvons plus envoyer de Danois dans certains pays, après l’affaire des caricatures.

C’est une révolution culturelle!

Nous nous sommes globalisés, nous devons repenser le «nous». Je ne pense pas qu’à nos expatriés mais à tous nos 18 000 collègues. [...]

Les jeunes générations au CICR ont-elles le même engagement pour l’humanitaire?

Difficile de généraliser. Une chose nous distingue d’autres institutions comme l’Unicef ou le HCR. Ces dernières opèrent principalement à travers des partenaires sur le terrain. Nous, nous grandissons avec notre propre personnel. C’est notre assurance vie qui nous permet de rester connectés en permanence avec le terrain. Avant de vous recevoir, j’étais en conférence téléphonique avec des collègues au sujet d’une prise d’otage. Je peux vous assurer que cela vous ramène à des réalités qui sont de moins en moins comprises.

C’est-à-dire?

Depuis une dizaine d’années, les médias internationaux ont disparu des zones de front. On navigue dans des endroits où les opinions sont très tranchées et où la déshumanisation de personnes, de groupes est quotidienne. Aussi raconter des histoires aussi complexes que la Syrie ou la Palestine devient très compliqué. La désinformation est reine. Les gouvernements n’ont plus besoin de journalistes, même à leurs bottes, ils communiquent en direct. Idem avec les groupes terroristes. Al-Qaida avait besoin de la presse, pas l’Etat islamique.

Comment jugez-vous l’action de la Suisse par rapport au CICR?

La Suisse fait un super-boulot, elle nous soutient et nous laisse une totale indépendance. Mais nous lui rapportons plus qu’elle ne nous donne. Entre les 150 millions que la Confédération nous verse chaque année et ce que nous payons en impôts ou en achats de médicaments ici, la différence se chiffre à 100 millions. Sans compter que nous apportons encore beaucoup à la Suisse en termes de renommée. Le financement de Berne est peut-être stable, mais à mon avis insuffisant. L’Allemagne (4e plus grand contributeur) par exemple a, elle, quadruplé sa contribution ces dernières années.

Et avec les Etats-Unis?

Nous avons des relations régulières et complexes avec eux depuis 2001, date de leur entrée en guerre dont ils ne sont plus sortis depuis. Les Etats-Unis ne sont pas monolithiques. Nous entretenons avec eux une relation sophistiquée à travers de nombreux points de contact. Le CICR ne les perçoit pas seulement à travers le prisme de leur président. Mais il est clair que sur certains dossiers les choses deviennent compliquées, comme sur la Palestine.

article complet:

 

La Confédération va verser 80 millions au CICR

Si le CICR est le premier partenaire de la Confédération dans le domaine humanitaire, la Suisse est de son côté la troisième plus grande pourvoyeuse de fonds.

Ces 80 millions viennent s'ajouter aux 55,3 millions destinés au financement d'opérations humanitaires spécifiques du CICR, ainsi qu'aux 18,2 millions sur quatre ans que la Suisse a versé en 2013 à l'institution pour ses 150 ans et pour lui permettre d'engager et de former 150 nouveaux délégués.

La Suisse est la troisième plus grande pourvoyeuse de fonds.

Source

La Croix-Rouge soutient l’afflux migratoire sur fonds publics

Le comité international de la Croix-Rouge (ou CICR) est une organisation internationale non gouvernementale. Les États ou encore l’Organisation des Nations Unies l’ont investie d’une mission humanitaire. Les conventions de Genève prévoient que le CICR puisse intervenir en cas de conflit armé, en particulier pour prodiguer des soins.

Le CICR s’est même attribué la mission de venir en aide aux supposés réfugiés

Suite

Immigration: “Il n’y a plus d’argent dans les caisses et la crise ne fait que commencer”

Avant de mettre sous tension l’Europe, la crise des migrants a asséché les finances des agences onusiennes et des ONG. Avec le conflit syrien, l’ONU et les organisations telles que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ont atteint les limites de ce que les humanitaires peuvent faire. Cet été, le programme alimentaire mondial (PAM) a dû réduire d’un tiers son programme d’aide aux réfugiés syriens installés en Jordanie, au Liban, en Turquie, en Irak et en Egypte, grossissant ainsi l’exode de populations qui n’ont plus de quoi se nourrir et tentent de gagner l’Europe.

«La crise ne fait que commencer»

Dans un entretien accordé à 24 heures, le directeur du CICR, Yves Daccord, confiait que «la crise des migrants en Europe ne fait que commencer». Pour le président de l’organisation, Peter Maurer, qui s’est exprimé, lui, dans la presse alémanique, il est clair que «la politique du plâtre posé sur une jambe de bois» ne fonctionne plus.

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Le CICR veut se mettre à table avec l’Etat islamique

Le directeur général du CICR prône une approche axée sur la confiance avec le groupe Etat islamique, souhaitant que les différentes parties se mettent «à la même table».

«Vous pouvez établir le plus beau et le plus intelligent plan de paix. Mais cela ne sert à rien si vous ne vous mettez pas à la même table avec les gens, cela même dans les cas de groupes tels que l’Etat islamique», déclare le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un entretien publié dans l’hebdomadaire alémanique «Ostschweiz am Sonntag».

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