La propagande chinoise nous a eus une deuxième fois

Cenator: La nouvelle a fait le tour des médias, reprise sans nuances de la part de nos journaleux crétinisés par le marxisme.
Nous avons vu partout: Afflux massif pour visiter la ville de Wuhan, le berceau de la pandémie a repris une vie normale – nouvelle faisant totalement l'impasse sur le fait que les réalités de l'épidémie et les particularité du virus ont longtemps été cachés par le PCC. Tout le monde est tombé dans le panneau, comme si les Occidentaux étaient incapables de comprendre leurs crédulité.

Pendant ce temps, Orban préparait la Hongrie à une deuxième vague, même s'il a été finalement surpris par sa force. Nous pouvons dire que le gouvernement hongrois nous a donné jusqu'à maintenant les meilleures informations concernant l'épidémie. Actuellement, la Hongrie se positionne comme le troisième pays d'Europe en termes de places hospitalières pour les cas Covid et premier pour les appareils respiratoires, qi'elle s'est mise à fabriquer elle-même. Une nouvelle usine de vaccin est d'ailleurs en construction. En Hongrie, la réindustrialisation est déjà en marche.

Orban a dit que dès décembre-janvier, 3 sortes de vaccin seront à disposition de la population la plus vulnérable, les vieux et les personnes souffrant maladies chroniques. Ceci va décharger les hôpitaux et les soignants. Depuis avril, toute la population aura à disposition gratuitement les trois sortes de vaccins à choix, ce qui signifiera la fin de l'épidémie. Par contre, faute de recul, le gouvernement d'Orban n'a pas pu donner de détails sur l'efficacité des vaccins, leur durée d'immunisation, ni sur leurs effets secondaires.

Concernant la propagande chinoise, voici un dicton américain:

Si tu te fais avoir une fois, l'autre est un salaud, mais si tu te fais avoir deux fois, tu es un imbécile.

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RTS info: Publié le 25 septembre 2020  - La ville de Wuhan, berceau de la pandémie, a repris une vie normale.

Au moment où le spectre d’une deuxième vague épidémique plane sur le monde, la vie a repris ses aises en Chine. Premier foyer de la pandémie de Covid-19, la ville de Wuhan symbolise ce retour à la normale et à l'insouciance d'avant la pandémie.

C’est à Wuhan, ville de 11 millions d'habitants dans le centre de la Chine, qu’est apparu pour la première fois le Sars-Cov-2 en décembre 2019. Placée en quarantaine fin-janvier, la mégapole avait été coupée du monde durant 76 jours.

Mais les grincements de dents d’une partie de la population à l’encontre des autorités ont désormais fait place à la satisfaction générale. Wuhan semble maintenant avoir résolument tourné la page.

L'insouciance d'avant la pandémie

A deux pas des eaux grises du Yangtsé, les stands de nourriture se succèdent de part et d’autre de la ruelle de Hubu, au cœur du district de Hankou. Les touristes se pressent dans ce haut lieu gastronomique de Wuhan pour goûter le "doupi", une sorte de crêpe au soja farcie avec du riz et de la viande de bœuf.

Assis sur un vieux tabouret, Monsieur Li regarde déambuler les badauds dans un joyeux brouhaha rythmé par les cris des vendeurs. "La vie des gens est à nouveau normale. Le souvenir de la pandémie s’est presque complètement estompé", affirme-t-il vendredi dans La Matinale, le menton appuyé sur sa canne. "On le voit dans le regard et l’expression des gens: tous semblent avoir retrouvé l’insouciance d’avant la pandémie."

Monsieur Li attribue cette sérénité retrouvée à la réponse efficace du Parti communiste. Les autorités chinoises ont, selon lui, agi de manière beaucoup plus responsable que les gouvernements étrangers, à commencer par les Etats-Unis, où "la situation est hors de contrôle", déplore l’homme de 68 ans. "Je ne connais pas en détail la situation dans tous les pays étrangers, mais d’après les informations que je reçois sur mon téléphone portable, les mesures adoptées ici étaient bien meilleures."

Il n'y a plus de problème. Regardez, je ne porte plus de masque

Zhu Lexiong, commerçant à Wuhan

A quelques mètres de là, adossé à l’extérieur de sa petite échoppe, Zhu Lexiong affiche un large sourire. "Il n’y a plus de problème. Regardez, je ne porte plus de masque!" Les affaires vont bien, la fréquentation atteint 70 à 80% de celle de l’an dernier. Et il attend davantage de clients à l’occasion du congé national du 1er octobre, jour de la fête nationale chinoise.

Rien ne semble pouvoir entamer son optimisme, pas même la perspective d’une deuxième vague épidémique: "Je ne suis pas inquiet du tout, le gouvernement a montré qu’il sait gérer cela. Si des cas apparaissent, les autorités font vite: des quartiers peuvent être mis en quarantaine, les tests sont déployés massivement. Vous savez, en y mettant les moyens, le virus est facile à contrôler. Le parti est très efficace pour ça."

Les méthodes coup de poing des autorités

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Un traçage minutieux

Ces mesures chocs, couplées au traçage minutieux de la population par le biais d’applications installées sur les téléphones portables, sont la seule manière efficace de prévenir une nouvelle catastrophe, estime Zhang Menhong, l’un des responsables chinois pour la gestion du Covid. "Nous devons contrôler l’épidémie en fonction de nos ressources. Quelques centaines de cas aujourd’hui, dans un pays comme le nôtre, c’est plusieurs milliers de cas demain, et un million le mois prochain. Avec une telle population, nos moyens médicaux sont beaucoup plus limités que dans les pays européens."

Zhang Menhong pointe en outre la différence culturelle entre l’Asie et l’Occident: "L’Occident bénéficie, depuis longtemps, des meilleures technologies du monde. Mais en Asie, la technologie a fait défaut pendant des décennies. Historiquement, nous avons donc toujours été très vigilants par rapport aux épidémies du fait de l’état de nos infrastructures. Or celui qui s’inquiète plus réagit plus vite et de manière plus déterminée."

Un Parti communiste renforcé

[...]

Reportage radio: Michael Peuker (sur place en Chine),  Adaptation web: Frédéric Boillat

Article complet et audio: https://www.rts.ch/info/monde/11629351-la-ville-de-wuhan-berceau-de-la-pandemie-a-repris-une-vie-normale.html

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Voici ce que le Parti Communiste Chinois diffuse pour son image.

Le pool party de Wuhan montre la "victoire stratégique" de la Chine sur Covid-19, selon Pékin

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Voir aussi:

Voir aussi :

Trump reproche à la Chine d’avoir «infecté le monde»

22.09.2020 /

Le président américain a vivement attaqué Pékin pour sa gestion de la pandémie de Covid-19 ce mardi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. «Les Nations Unies doivent tenir la Chine pour [...]

Chine : Une virologue en exil assure que le Covid a été crée dans un labo

12.09.2020 /

Une virologue chinoise, qui clame depuis des mois que l’apparition du nouveau coronavirus a été cachée par la Chine, se dit convaincue que le SARS-CoV-2 aurait été fabriqué en laboratoire.  La Dre Li-Meng Yan, spécialisée en [...]

La Chine après le virus et l’économie mondiale

09.09.2020 /

Par Yves Montenay. La Chine a pris une place croissante dans l’économie mondiale de mille façons. Elle est notamment un des plus gros importateurs de matières premières. Elle est aussi un grand exportateur, notamment [...]

Chine. Coronavirus : des caméras désormais installées devant les maisons… et parfois à l’intérieur

19.05.2020 /

Le matin suivant le retour de Ian Lahiffe à Pékin, il a trouvé une caméra de surveillance fixée au mur devant la porte de son appartement. L’objectif pointait droit sur lui. Après un voyage dans [...]

La Chine va reconfiner 108 millions de personnes après de nouveaux cas de Covid-19

19.05.2020 /

De nouveaux cas ont été enregistrés dans la province de Jilin, à la frontière chinoise avec la Corée du Nord. Les autorités ont décidé d’instaurer une nouvelle mise en quarantaine pour des milliers de personnes [...]

six [...]

Une zone à haut risque pour le Covid-19 réapparaît en Chine

11.05.2020 /

La Chine a déclaré un comté de la province chinoise de Jilin zone à haut risque après qu’une dizaine de personnes y ont été testées positives au coronavirus, a annoncé l’administration de la province. [...]

Récession due au coronavirus : la Chine pourrait-elle acheter l’Occident ?

06.05.2020 /

Le confinement dû au coronavirus a porté préjudice aux entreprises du monde entier. Et elles pourraient se tourner vers la Chine pour retrouver des liquidités au cours de la récession mondiale qui s’annonce. Le plan [...]

Coronavirus : la Chine Continue d’Inonder le Monde de Fournitures Médicales Défectueuses

04.05.2020 /

Plus d’une douzaine de pays sur quatre continents ont récemment fait savoir qu’ils rencontraient des [...]

L’OMS aimerait enquêter en Chine sur l’origine du virus

02.05.2020 /

Les autorités sanitaires mondiales ont appelé Pékin à les inviter à participer aux enquêtes sur les origines animales du virus. L’OMS est accusée par les Etats-Unis de ne pas avoir immédiatement saisi la gravité du [...]

Coup dur pour la Chine : le Japon s’apprête à rapatrier massivement ses industries

01.05.2020 /

Le Japon s’apprête à frapper la Chine de plein fouet par un exode massif de ses industries manufacturières, suite à la pandémie de coronavirus qui a mis le monde à genoux. Le Premier ministre japonais [...]

L’OMS, otage de la Chine communiste

01.05.2020 /

Depuis le début de la crise du COVID-19 dont l’Organisation mondiale de la Santé a longtemps sous-estimé la gravité, à moins qu’elle n’ait voulu protéger le président chinois Xi-Jiping empêtré jusqu’au cou dans cette [...]

Chine : nous avons donné la corde qui sert à nous pendre

30.04.2020 /

Une vieille phrase de Lénine, le fondateur du régime totalitaire soviétique et le maître à penser de tant de gens qui rêvent de devenir dictateurs et criminels contre l’humanité, dit que les capitalistes seront [...]

La Chine aurait fait pression sur l’UE pour édulcorer un rapport sur la désinformation relative au Covid-19

26.04.2020 /

« Il y a manifestement des choses qui se sont passée qu’on ne sait pas. Il appartient à la Chine de les dire », a lancé le président Macron dans un entretien publié la semaine passée [...]

La Chine craint une deuxième vague encore plus contagieuse

25.04.2020 /

La ville d’Harbin au Nord-Est du pays a été mise en quarantaine alors qu’un nouveau foyer a été découvert dans deux hôpitaux de la ville. La Chine connaît de nouveau foyer de contamination, rapporte le [...]

Une université américaine a reçu de Chine des kits de test contaminés

23.04.2020 /

Jean-Patrick Grumberg  L’école de médecine de l’université de Washington (UW) a fait des efforts extraordinaires pour recevoir par avion des dizaines de milliers de kits de test de coronavirus chinois pendant [...]

Coronavirus : la Grande Dissimulation de la Chine

14.04.2020 /

Aucune chauve-souris n’a semble-t-il jamais été vendue au marché des animaux vivants de Wuhan. The Lancet a établi en janvier que [...]

Les États-Unis accusent Pékin de profiter de l’épidémie de Covid-19 pour pousser ses pions en mer de Chine

07.04.2020 /

En juillet 2016, la Cour permanente d’arbitrage [CPA] de La Haye a estimé que les revendications territoriales de Pékin en mer de Chine méridionale ne reposaient sur aucun « fondement juridique » et même jugé que [...]

Pékin a-t-il menti sur le nombre de morts ? Vidéos de ce qui se passait en Chine et que nos médias n’ont pas montrées.

31.03.2020 /

Nous en parlions déjà ici. Ceux qui ont suivi les lanceurs d’alerte chinois sur les réseaux sociaux savent que des témoignages émanant des crématoriums, des hôpitaux, des bâtiments locatifs mêmes font état d’un plus grand [...]

Coronavirus : Comment la Chine fait sa Propagande en Europe

23.03.2020 /

Le public européen, frappé de plein fouet par l’épidémie, sera-t-il disposé à passer par pertes et profits les méfaits des autorités chinoises ? « Cette opération de propagande masque plusieurs vérités. La première et [...]

La Lombardie demande l’aide de la Chine, de Cuba et du Venezuela, l’armée russe va envoyer du matériel et des experts

22.03.2020 /

Le système sanitaire du nord de l’Italie n’arrive plus à faire face à l’afflux de patients. Les effectifs sont trop faibles et le personnel médical est épuisé. Des équipes cubaines et chinoises viennent prêter [...]

14.03.2020 /

La ville de Wuhan a été placée en quarantaine pour cause d’épidémie mais le gouvernement chinois affirme désormais que le coronavirus ne vient pas forcément de Chine et n’hésite plus à s’inspirer de théories du

Coronavirus : la Chine en guerre contre la vérité

11.03.2020 /

par Giulio Meotti -10 mars 2020 -Traduction du texte original: Coronavirus: China’s War on the Truth « L’épidémie a mis à nu la corruption, la bureaucratie, le contrôle de l’information et la censure qui sévissent [...]

Xi Jinping à Wuhan, hôpitaux temporaires fermés : le début de la fin du coronavirus en Chine ?

11.03.2020 /

Pour la première fois depuis les prémisses, au mois de janvier, d’une crise sanitaire devenue mondiale, le président chinois Xi Jinping était en déplacement ce 9 mars dans la ville de Wuhan, épicentre de l’épidémie de coronavirus [...]

La Chine « se prépare à la guerre » avec les États-Unis, et comment Tik Tok est exploité par la Chine

(vidéos en anglais, sous-titres à disposition)

China Uncensored 

La Chine se prépare à la guerre ! Le président chinois Xi Jinping a dit aux troupes de l'Armée Populaire de Libération de "se préparer à la guerre". Parallèlement, les villes de Chine sont invitées à préparer du matériel de secours. Xi Jinping a beaucoup parlé aussi de la "Guerre pour résister à l'agression américaine et sauver la Corée", aussi appelée "Guerre de Corée". Le message est clair : la Chine est prête et capable de combattre les États-Unis. Mais il ne s'agit pas seulement des relations avec les États-Unis. La Chine envoie également un message à Taïwan, à savoir qu'une guerre entre Taïwan et la Chine serait trop coûteuse, donc mieux vaut que Taïwan se rende tout de suite.

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Le leader chinois Xi Jinping se fait menaçant à l'encontre des États-Unis dans un discours anniversaire sur la guerre de Corée. Dans un documentaire diffusé par la télévision d'État, il accuse les États-Unis de crimes contre l'humanité.

Le nouvel iPhone est désormais en vente en Chine. Ce modèle 5G est un succès.

Toujours plus de grandes entreprises étrangères quittent la Chine. La dernière en date est le deuxième groupe français de vente au détail, Auchan. Après le détaillant français Carrefour et le britannique Tesco.

Des manifestants se sont rassemblés à Pékin. Une scène rare dans la capitale d'un pays totalitaire. Une école privée doit une énorme somme d'argent aux enseignants et aux parents.

Et deux autres pays disent non à la Chine. Le Brésil à un vaccin fabriqué en Chine. Et la Slovaquie à l'implication des entreprises chinoises dans les réseaux 5G.

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Les États-Unis peuvent-ils éviter une "guerre des grandes puissances" avec la Chine ?

China Uncensored

La relation entre les États-Unis et la Chine a toujours été vue par le Parti communiste chinois comme une compétition entre grandes puissances, alors que les États-Unis croyaient pouvoir établir une relation de coopération stratégique. Est-il possible d'éviter une guerre entre les États-Unis et la Chine ? Et comment comparer une guerre froide entre les États-Unis et la Chine à la guerre froide avec l'Union soviétique ?

Interview complète ici.

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Le message cryptique de Xi Jinping n'est pas ce que les grands médias vous ont fait croire

TFIglobal

Le discours de Xi Jinping est considéré maintenant comme une attaque à peine voilée contre les États-Unis. En réalité,ce n'était pas un message à l'intention des ennemis de la Chine, mais un message direct à la Corée du Nord. La vidéo vous en dit plus.

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TikTok peut-il être utilisé par la Chine contre les États-Unis ?

La République américaine contre le Parti communiste chinois – Documentaire

Crossroads with Joshua Philipp

TikTok est une application souvent utilisée pour le divertissement. Mais pourrait-elle être un outil pour le Parti communiste chinois ? Le PCC utilise-t-il même TikTok pour manipuler l'élection présidentielle tout en créant le chaos et la division aux États-Unis ?

La journaliste d'investigation Simone Gao explore le danger sans précédent que le PCC fait peser sur l'Amérique. Elle révèle comment les big data et l'intelligence artificielle sont utilisées pour pirater l'algorithme unique de TikTok afin de diffuser efficacement une propagande ciblée aux citoyens américains.

Grâce à des entretiens avec des spécialistes chinois de l'intelligence artificielle et des experts américains en matière militaire et technologique, ainsi qu'à des recherches approfondies sur l'efficacité des efforts de propagande du PCC par le passé, Simone Gao dévoile l'étendue du danger que représente TikTok.

Les États-Unis ont-ils un plan pour contrer le Parti communiste chinois? Et sera-t-il suffisant pour sauver la République ?

Trump reproche à la Chine d’avoir «infecté le monde»

Le président américain a vivement attaqué Pékin pour sa gestion de la pandémie de Covid-19 ce mardi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

«Les Nations Unies doivent tenir la Chine pour responsable de ses actes» au début du Covid-19 et pour avoir «lâché cette peste à travers le monde», a lancé le président des États-Unis, parmi les premiers à intervenir dans une vidéo enregistrée à l’ouverture de cette grand-messe diplomatique annuelle organisée de manière virtuelle en raison de la crise sanitaire.

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TdG


Note : Pendant ce temps, les socialistes suisses, loin d'accuser la Chine communiste, veulent faire payer les "riches". On le comprend bien, il s'agit ici de détourner l'attention de la responsabilité de l'idéologie de gauche tout en incriminant des personnes qui sont innocentes mais jugées "coupables" parce que riches, conformément au dogme gauchiste.

A relever également le long silence du Conseil fédéral sur la responsabilité de la Chine. A n'en pas douter, le même Conseil fédéral qui n'hésitera pas à faire pression sur le peuple pour "rembourser" la dette provoquée par cette pandémie.

 

Rappels :

Chine : Une virologue en exil assure que le Covid a été crée dans un labo

Coronavirus : De nombreuses protections en Suisse ne sont pas aux normes. La faute aux autorités.

Coronavirus : Berne n’a cessé de mentir sur le port des masques. « Lors de la crise, des fonctionnaires fédéraux conservaient une partie des stocks pour eux, tout en décourageant le port du masque à la population. »

Coronavirus : Après avoir martelé durant des mois que le port du masque ne servait à rien, Berset veut à présent le rendre obligatoire dans les transports publics

Daniel Koch de l’OFSP : « Il n’est actuellement pas faisable de rendre les masques obligatoires. Il faudrait 300 millions de masques pour cela. »

 

Chine: H5N1, Covid-19… voici la petite dernière: fuite de bactéries Brucella d’un labo

Une vague de brucellose s’est abattue dans la région de Lanzhou, la capitale de la province du Gansu en Chine, après une fuite de gaz qui a contaminé les airs.

Plus de 3000 personnes ont attrapé une maladie dans le nord-ouest de la Chine après la fuite en 2019 d’une bactérie depuis une usine biopharmaceutique produisant des vaccins pour animaux, ont indiqué les autorités.

La brucellose est une affection transmise par le bétail ou des produits animaux. Elle est en général non contagieuse entre humains. Mais elle peut provoquer des fièvres, des douleurs articulaires et des maux de tête.

Un total de 3245 personnes ont été testées positives à la bactérie

[...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/plus-de-3000-malades-apres-la-fuite-dune-bacterie-dun-labo-793652289338

La virologiste chinoise publie les preuves “irréfutables” de la création du COVID-19 en laboratoire

Samedi, nous avons rapporté que la Dre Li-Meng Yan – une virologiste chinoise (MD, PhD) qui a fui le pays, quittant son travail dans une prestigieuse université de Hong Kong – est apparue la semaine dernière à la télévision britannique où elle a affirmé que le SARS-CoV-2, le virus qui cause la maladie “COVID-19”, a été créé par des scientifiques chinois dans un laboratoire.

Dimanche, Li-Meng a rejoint Twitter – et lundi, il y a quelques heures à peine, elle a tweeté un lien vers un article qu’elle a co-écrit avec trois autres scientifiques chinois et qui s’intitule :

Caractéristiques inhabituelles du génome du SARS-CoV-2 suggérant une modification sophistiquée en laboratoire plutôt qu’une évolution naturelle et une délimitation de sa voie de synthèse probable.

 

Elle a également affiché un lien vers ses références sur ResearchGate, révélant son affiliation (antérieure ?) à l’Université de Hong Kong et 13 publications qui ont été citées 557 fois.

 

Sans perdre une minute :

“Les preuves montrent que le SARS-CoV-2 devrait être un produit de laboratoire créé en utilisant les coronavirus de chauve-souris ZC45 et/ou ZXC21 comme modèle et/ou épine dorsale. Sur la base de ces preuves, nous postulons en outre une voie synthétique pour le SARS-CoV-2, démontrant que la création en laboratoire de ce coronavirus est pratique et peut être réalisée en six mois environ.”

Voici la phrase clé :

Le motif de liaison au récepteur du spicule du SARS-CoV-2 ne peut pas être issu de la nature et aurait dû être créé par génie génétique.

Les protéines S (pour spicule) décorent l’extérieur des particules de coronavirus. Elles jouent un rôle important dans l’infection car elles servent de médiateur dans l’interaction avec les récepteurs des cellules hôtes et aident ainsi à déterminer la gamme d’hôtes et le tropisme tissulaire du virus. La protéine S est divisée en deux moitiés (graphique 3). La moitié avant ou N-terminale est appelée S1, qui est entièrement responsable de la liaison avec le récepteur de l’hôte. Dans les deux infections par le SARS-CoV et le SARS-CoV-2, le récepteur de la cellule hôte est le hACE2. Au sein de S1, un segment d’environ 70 acides aminés entre en contact direct avec le hACE2 et est appelé en conséquence le récepteur de liaison (RBM) (graphique 3C). Dans le cas du SARS-CoV et du SARS-CoV-2, le RBM détermine entièrement l’interaction avec le hACE2. La moitié C-terminale de la protéine Spike est appelée S2. La fonction principale de S2 est de maintenir la formation de trimère et, lors des clivages successifs de la protéase à la jonction S1/S2 et à une position S2′ en aval, de favoriser la fusion de la membrane pour permettre l’entrée cellulaire du virus.

 

 

 

Comme ce qui est observé pour d’autres protéines virales, le S2 du SARS-CoV-2 partage une identité de séquence élevée (95%) avec le S2 de ZC45/ZXC21. En revanche, entre le SARS-CoV-2 et ZC45/ZXC21, la protéine S1, qui dicte l’hôte (humain ou chauve-souris) que le virus peut infecter, est beaucoup moins conservée, l’identité de séquence des acides aminés n’étant que de 69%.

Le graphique 4 montre l’alignement de la séquence des protéines de spicule de six coronavirus Beta. Deux sont des virus isolés de la pandémie actuelle (Wuhan-Hu-1, 2019-nCoV_USA-AZ1) ; deux sont les virus modèles suspectés (Bat_CoV_ZC45, Bat_CoV_ZXC21) ; deux sont des coronavirus du SARS (SARS_GZ02, SARS). Le RBM est mis en évidence entre deux lignes orange. Il est clair que, malgré l’identité de séquence élevée pour l’ensemble des génomes, le RBM du SARS-CoV-2 diffère sensiblement de ceux du ZC45 et du ZXC21. Il est intrigant de constater que le RBM du CoV-2 ressemble beaucoup à celui du spicule du SARS. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un “copier-coller” exact, un examen attentif des structures du spicule-hACE237,38 révèle que tous les résidus essentiels à la liaison du hACE2 ou au pliage des protéines (bâtonnets orange dans le graphique 3C et ce qui est mis en évidence par des lignes courtes rouges dans le graphique 4) sont “conservés”.

La plupart de ces résidus essentiels sont précisément préservés, y compris ceux impliqués dans la formation des liaisons disulfure (C467, C474) et les interactions électrostatiques (R444, E452, R453, D454), qui sont essentielles pour l’intégrité structurelle du RBM (graphiques 3C et 4). Les quelques changements au sein du groupe de résidus essentiels sont presque exclusivement des “substitutions” hydrophobes (I428àL, L443àF, F460àY, L472àF, Y484àQ), qui ne devraient pas affecter le repliement des protéines ni l’interaction hACE2. Dans le même temps, la majorité des résidus d’acides aminés non essentiels ont “muté” (graphique 4, résidus RBM non marqués par de courtes lignes rouges). À en juger par cette seule analyse de séquence, nous avons été convaincus très tôt que non seulement la protéine de spicule du SARS-CoV-2 se lierait à l’hACE2, mais aussi que la liaison ressemblerait précisément à celle entre la protéine de spicule du SARS originale et l’hACE223. Des travaux structurels récents ont confirmé notre prévision.

[...]

Aubedigitale.com

Le document entier est téléchargeable ici en anglais.

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Chine : Une virologue en exil assure que le Covid a été crée dans un labo

Une virologue chinoise, qui clame depuis des mois que l’apparition du nouveau coronavirus a été cachée par la Chine, se dit convaincue que le SARS-CoV-2 aurait été fabriqué en laboratoire. 

La Dre Li-Meng Yan, spécialisée en virologie et en immunologie à la Hong Kong School of Public Health, a affirmé, dans une entrevue à un talk-show britannique, Loose Woman, que Pékin connaissait le coronavirus bien avant que les rapports ne commencent à émerger.

 

 

 

La spécialiste dit avoir été forcée de fuir Hong Kong, et se cacherait dans un endroit secret, craignant pour sa vie. Selon ses dires, le gouvernement chinois aurait «retiré toutes les informations incriminantes» des bases de données gouvernementales.

Selon ses dires, l’éclosion alléguée dans un marché de Wuhan n’est qu’un écran de fumée. Le virus aurait été fabriqué par l’homme.

[...]

Journaldemontreal.com

Pékin censure Thomas Piketty, trop à gauche pour la Chine communiste

Pékin interdit le dernier livre de l’économiste Thomas Piketty sur les inégalités globales

Le précédent ouvrage de Thomas Piketty, "Le Capital au XXIème siècle", avait été un véritable succès en Chine. Même le président Xi Jinping avait salué cette publication. Mais pour paraître, son dernier livre aurait dû être censuré. L'auteur a préféré renoncer.

Ce nouveau livre, "Capital et Idéologie", est consacré à la progression des inégalités sur la planète. Un thème qui était déjà apparu dans son précédent ouvrage, "Le Capital". Thomas Piketty y pointait la forte progression des inégalités aux Etats-Unis et en Europe résultant du modèle capitaliste. Des constats qui avaient beaucoup plu au président Xi Jinping, qui s'en était servi pour défendre la supériorité du modèle communiste chinois.

Censure

[...]

Une question très sensible en Chine

La question des inégalités est un sujet très délicat en Chine. Le Parti communiste n'est pas élu. Il tire sa légitimité du bien-être de la population. Concrètement, tant que les gens s'enrichissent, le contrat est rempli. Raison pour laquelle les autorités aiment rappeler qu'elles ont tiré des millions de Chinois de la pauvreté en 40 ans.

Mais les inégalités, elles, ont explosé. [...]

Michael Peuker/ddup

 

Exemple d'un passage dont Pékin demande la suppression

"A la fin des années 2010, (...) la Chine est à peine moins inégalitaire que les Etats-Unis, et elle l'est nettement plus que l'Europe, alors qu'elle était la plus égalitaire des trois régions-continents au début des années 80": Cette phrase figure parmi les 24 passages dont Citic Press a exigé la suppression, d'abord début juin dans l'édition française, puis début août dans l'édition anglaise.

 

article complet: https://www.rts.ch/info/monde/11574208-pekin-censure-thomas-piketty-qui-prefere-ne-pas-etre-publie.html

Endiguer la Chine

Deux agents de la DGSE arrêtés pour un projet de meurtre

Selon nos informations, deux militaires des renseignements extérieurs ont été mis en examen à Paris pour « tentative d’homicide volontaire » après avoir été arrêtés près de la capitale en possession d’armes.
3 août 2020

C'est une bien mystérieuse affaire sur laquelle enquêtent les policiers de la brigade criminelle de Paris. Dans la nuit du 23 au 24 juillet dernier, les enquêteurs interpellent deux hommes circulant à bord d'un véhicule volé à Créteil (Val-de-Marne). Sur eux, ils retrouvent plusieurs armes à feu. Les deux suspects de 28 et 25 ans préparaient semble-t-il un projet de meurtre.

En garde à vue, Pierre et Karl livrent leur identité : ils disent être tous deux affectés au « service action » de la très confidentielle Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Un service prestigieux rattaché au ministère des Armées, responsable notamment des opérations clandestines à l'étranger, immortalisé dans la série « Le Bureau des Légendes » . Selon nos informations, les deux hommes, militaires de statut, sont plus exactement rattachés au centre parachutiste d'entraînement spécialisé de Saran (Loiret) de la DGSE.

Un troisième suspect interpellé le 26 juillet

Le duo est soupçonné d'avoir voulu éliminer une cible mais pas dans le cadre de leurs fonctions. « C'est une tentative de règlement de comptes privée et ratée, sur une victime privée, par deux agents qui se sont lancés en solo », explique une source proche de l'enquête. Rien n'a filtré sur leur projet précis à ce stade. Mais les deux agents ont été mis en examen le 28 juillet pour « tentative d'homicide volontaire en bande organisée », « recel en bande organisée de vol, transport, acquisition, détention d'armes de catégorie B en réunion » et « association de malfaiteurs en vue de la commission de ces crimes et délits punis de 10 ans d'emprisonnement », ainsi que le confirme le parquet de Paris.

Un troisième suspect a été interpellé le 26 juillet et a été mis en examen pour les mêmes chefs. [...]

Ce n'est pas la première fois que des espions de la DGSE se retrouvent mêlés à des affaires judiciaires. Le 10 juillet, Henri M. et Pierre-Marie H., deux retraités du service âgés de 73 et 69 ans, ont été condamnés à 8 et 12 ans de prison pour trahison au profit de la Chine.[...]

article complet: https://www.leparisien.fr/

La Chine dominera le monde. Entretien avec le Général Qiao Liang

De Laurent Gayard,7 mai 2020, 24 Minute de lecture

couter ce que dit la Chine pour comprendre ce pays, sa vision du monde et son système de pensée est une nécessité pour affronter le nouvel ordre mondial. La Chine souhaite envahir Taïwan et assurer son hégémonie sur le monde. C’est ce que dit le Général Qiao Liang, dans un entretien publié en chinois. Un document exceptionnel, à lire pour comprendre.  

Conflits vous propose ce texte pour comprendre la Chine et la vision des dirigeants chinois. Il est essentiel d’aller aux sources et d’écouter ce que disent les autres pour comprendre leur vision du monde. Sans complexe, ce général dit sa volonté d’envahir Taïwan et de développer l’hégémonie chinoise. C’est un document exceptionnel qui nous plonge au cœur du système chinois.

Nous remercions Laurent Gayard qui a assuré la traduction de ce texte et Waldemar Brun Theremin pour nous l’avoir signalé.

Les intertitres sont de Conflits. Ils permettent de suivre les thèmes de l’entretien.

L’auteur : Qiao Liang est un général de l’armée de l’air à la retraite. Il est professeur à l’Université et il a publié de nombreux ouvrages de stratégie, dont un a été traduit en français : La guerre hors limite. Il est directeur du Conseil pour les Recherches sur la Sécurité Nationale et membre de l’Association des Écrivains Chinois. Il s’exprime ici à titre privé et sa parole n’engage pas le gouvernement chinois. Toutefois, ce qu’il dit est dans la ligne de ce que pense les plus hautes autorités chinoises.

 Le Général Qiao Liang est interviewé par les reporters Wei Dongsheng et Zhuang Lei dans le numéro de mai 2020 du magazine Bauhinia (Zijing), revue chinoise publiée à Hong Kong.
Actuellement, la situation épidémique de la Nouvelle Pneumonie coronarienne a été essentiellement contrôlée en Chine. Mais ce que l’on ne peut ignorer, c’est que la propagation de l’épidémie mondiale et la réaction en chaîne qui en résulte pourraient provoquer une deuxième « onde de choc » énorme pour la Chine. Récemment, les États-Unis ont lancé des opérations d’évacuation dans de nombreux pays et ont appelé toutes les entreprises américaines en Chine à évacuer. M. Trump a signé le « Taipei Act »[1] lorsque la nouvelle épidémie de pneumonie américaine a fait rage. Comme le dit le proverbe, si quelque chose tourne mal, il doit y avoir un démon. Quelle conspiration se cache derrière ces comportements anormaux aux États-Unis ? Quel impact majeur l’épidémie aura-t-elle sur le schéma mondial ? Y aura-t-il des conflits entre la Chine et les États-Unis et entre les deux parties ? Dans le contexte actuel, comment la Chine devrait-elle réagir ? Notre reporter a récemment interviewé le général Qiao Liang, professeur à l’université de la défense nationale et célèbre expert militaire, sur ces questions brûlantes.

Les États-Unis face à la Chine

Journaliste : Récemment, les États-Unis ont commencé à évacuer les Chinois d’outre-mer dans de nombreux pays. De plus, l’armée américaine a également mobilisé la base militaire de Cheyenne Mountain, a fait appel à des millions de forces de réserve et a mis en garde les citoyens et les soldats américains à l’étranger. La réalité est que les États-Unis sont devenus le pays le plus sévère du monde, et il est évidemment plus sûr pour les Américains de rester dans des pays étrangers que dans leur propre pays. Pourquoi est-il nécessaire de déclencher l’évacuation des Chinois à l’étranger dans de telles circonstances ? Ces circonstances indiquent-elles que la « guerre mondiale est sur le point d’éclater », ce que certains médias estiment non sans fondement ?

Qiao Liang : Mon opinion est exactement l’inverse sur cette question. Les États-Unis ont pris ces mesures alors que l’épidémie se contracte complètement. Les États-Unis sont un pays très vigilant, et je pense que ces pratiques sont des mesures de précaution opportunes, visant à empêcher les gens de profiter de l’occasion pour « conspirer » contre les États-Unis. Cela semble un peu ridicule, car aucun pays ne prend prétexte actuellement du danger que représentent les États-Unis pour les inquiéter. Bien sûr, on ne peut pas exclure que des organisations terroristes puissent faire quelque chose, mais il est peu probable que la plupart des pays aient la capacité de viser les États-Unis. Bien qu’il soit certain que personne n’attaquera les États-Unis, ces derniers doivent cependant prendre des précautions.

Les États-Unis sont actuellement dans un moment d’épidémie, et non de crise économique ou autre crise intérieure. La guerre extérieure ne peut pas résoudre le problème de l’épidémie ni détourner l’attention de la crise intérieure. Qui plus est, les États-Unis mobilisent actuellement les quatre principaux secteurs économiques, plus de 150 bases sont infectées, et quatre porte-avions et un sous-marin nucléaire se trouvent à quai. Certains disent qu’il faut empêcher une montée aux extrêmes. Mais le problème est-il vraiment qu’il soit possible de monter ? Quelle montée ? Cela peut-il atténuer l’épidémie aux États-Unis ?

Certains disent que la guerre d’aujourd’hui est une question de haute technologie. Les États-Unis ont une avance incontestable en matière de haute technologie. Il n’est donc pas exclu qu’ils puissent encore mener une guerre de haute technologie face à l’épidémie. Cela semble tout à fait raisonnable, et même irréfutable. Mais la haute technologie dépend de l’industrie manufacturière. Avoir des capacités de R&D ne se traduit par automatiquement par des capacités high-tech, et la transformation de capacités de R&D en moyens high-tech est indispensable et dépend de l’un des facteurs les plus importants qui sont les capacités de fabrication. En d’autres termes, la bataille finale reste la fabrication. À en juger par la situation actuelle de l’industrie manufacturière américaine, qui est en déclin, si elle veut aujourd’hui faire la guerre à un pays quelconque, elle est en train de manger son stock d’armes et d’équipements. Si les États-Unis veulent se battre contre le plus grand pays manufacturier alors que l’industrie manufacturière s’est vidée, comment vont-ils combattre ? Ils épuisent leurs stocks, et comment faire s’il n’y a pas d’augmentation ultérieure ? C’est ce dont les Américains, y compris ceux qui sont optimistes à l’égard des États-Unis, doivent vraiment s’inquiéter aujourd’hui.

 

Beaucoup de gens ne le voient pas, pensant que la force de la science et de la technologie américaines peuvent leur permettre de tout faire. La puissance scientifique et technologique des États-Unis est effectivement importante, mais si la recherche et le développement ne peuvent pas être convertis en produits à grande échelle, cela équivaut en fait à se décerner un diplôme de puissance technologique et scientifique sans résoudre le problème. Par exemple, aux États-Unis, la détection des acides nucléiques du nouveau coronavirus permettrait de moderniser six générations d’équipement médical, et d’instruments qui sont plus perfectionnés de génération en génération. On peut donc constater que la puissance scientifique et technologique des États-Unis est effectivement avancée, mais combien de ces appareils peuvent-ils produire ? Cet équipement peut-il être utilisé par les Américains ? Même si le matériel de test est très avancé, qu’en est-il du système médical ? Pour détecter ces patients, s’il n’y a pas assez de matériel médical et pas assez de ventilateurs, le problème ne peut être résolu et des milliers de personnes devront mourir.

À cette occasion, la société américaine Medtronic a complètement violé ses droits de propriété intellectuelle pour leur respirateur et a laissé d’autres pays le produire, notamment la Chine. Pourquoi ? Est-ce parce que les considérations humaines et morales ont prévalu dans ce cas ? Je ne nie pas qu’il y ait une telle possibilité, mais ce qui est plus important c’est que les Américains n’ont pas la capacité de produire de respirateurs dont ils possèdent les brevets. Sur 1 400 pièces du ventilateur, plus de 1 100 doivent être produites en Chine, y compris l’assemblage final. C’est le problème des États-Unis aujourd’hui. Ils disposent d’une technologie de pointe, mais n’ont pas de méthodes et de capacité de production, ils doivent donc s’appuyer sur la production chinoise.

Il en va de même pour la guerre. Aujourd’hui, la guerre est toujours une industrie manufacturière. Certains disent que la guerre aujourd’hui est une confrontation de réseaux, la puce est reine. Oui, les puces jouent un rôle irremplaçable dans les guerres modernes de haute technologie. Mais la puce elle-même ne peut pas combattre, la puce doit être installée sur diverses armes et équipements, et toutes sortes d’armes et d’équipements doivent d’abord être produits par une industrie manufacturière forte. On admet que les États-Unis se sont appuyés sur une industrie manufacturière forte pour gagner la Première et la Seconde Guerre mondiale.

Il n’y a rien de mal à cela. Mais les États-Unis disposent-ils encore d’une industrie manufacturière assez forte pour gagner la Première et la Seconde Guerre mondiale ? Depuis un demi-siècle, après que le dollar se soit séparé de l’or, les États-Unis ont progressivement utilisé le dollar pour profiter du monde. De fait, ils ont abandonné leur industrie manufacturière bas de gamme et se sont progressivement transformés en un pays d’industries fantômes. Si le monde est en paix et que tout le monde est en paix avec les autres, il n’y a pas de problème. Les États-Unis impriment des dollars américains pour acheter des produits du monde entier, et le monde entier travaille pour les États-Unis. Tout cela est très bien. Mais en cas d’épidémie ou de guerre, un pays sans industrie manufacturière peut-il être considéré comme un pays puissant ? Même si les États-Unis continuent à disposer de la haute technologie, à avoir des dollars et à avoir des troupes américaines, tous ces éléments ont besoin d’un soutien manufacturier. Sans industrie manufacturière, qui soutient votre haute technologie ? Qui soutient votre dollar ? Qui soutient votre armée américaine ?

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Pour parer à cela, la réponse de la Chine est de continuer à maintenir, développer et améliorer son industrie manufacturière, non seulement pour améliorer, mais aussi pour maintenir la fabrication traditionnelle. Il est impossible de moderniser toutes ces capacités de production. Si toutes devaient être mises à niveau et remplacées, l’industrie manufacturière traditionnelle serait abandonnée. Lorsque les États-Unis ont besoin d’un grand nombre de masques comme aujourd’hui, le pays tout entier ne dispose même pas d’une chaîne de production complète. Dans de telles circonstances, ils ne peuvent pas réagir à l’épidémie aussi rapidement et avec autant de force que la Chine. Par conséquent, ne sous-estimez pas l’industrie manufacturière bas de gamme, et ne considérez pas l’industrie manufacturière haut de gamme comme le seul objectif du développement manufacturier de la Chine. Vous ne pouvez pas vous passer des compétences en matière d’entretien et de gestion ménagère.

En outre, nous devons également voir que l’efficace campagne antiépidémique de la Chine, en plus des mesures introduites par le gouvernement, donne à voir que les mesures correctives furent très opportunes et que les gens ont été très coopératifs, et qu’une chose venue des États-Unis a été bénéfique, c’est l’Internet. Des choses comme le paiement en ligne, la livraison du commerce électronique et les services de courrier sont toutes originaires des États-Unis, mais où ces inventions américaines ont-elles finalement prospéré ? En Chine. La Chine a adopté l’Internet, et l’Internet des Objets, mettant l’Internet, en particulier le cloud pour l’e-commerce, au service de la production et de la vie dans la société moderne et on peut dire qu’elle est en tête dans ce domaine. Bien que la propriété intellectuelle ne soit pas entre nos mains et que le serveur racine ne soit pas entre nos mains, cela ne nous empêche pas de l’utiliser au mieux.

 

Il y a de nombreuses raisons à cela, qui sont complexes. Cependant, on peut effectivement constater que nous sommes meilleurs que d’autres pays dans l’utilisation de la haute technologie et des nouvelles technologies, ce qui est dû aux forte capacités d’apprentissage des Chinois. Nous devrions continuer à cultiver notre avance à cet égard. En plus des qualités du système national, nous devons également apprendre des autres puis appliquer ce que nous avons appris pour en tirer avantage. C’est là notre force face à un avenir imprévisible si une nouvelle épidémie se déclare. Nous devons la maintenir.

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Industrie et délocalisation

Journaliste : Certains médias ont rapporté que M. Kudlow, président de la Conférence économique nationale de la Maison-Blanche, a appelé au retrait de toutes les entreprises américaines en Chine, et a déclaré que le gouvernement américain rembourserait à 100 % les frais de retour de Chine. Cela signifie-t-il que les États-Unis se préparent à se « découpler » de la Chine et à accélérer progressivement le rythme ? Les États-Unis joueront-ils un rôle positif dans la mise à niveau de l’industrie manufacturière locale ? Quel est l’objectif réel derrière le fait d’encourager les entreprises nationales à quitter la Chine ?

Qiao Liang : À mon avis, il n’est pas si facile pour les pays développés de se « découpler » de la Chine et de reprendre la fabrication locale. Le dilemme est que si vous voulez reprendre la fabrication, vous devez être mentalement préparé, ou partager les mêmes difficultés et douleurs avec la Chine, et recevoir un salaire égal pour un travail égal, afin que les produits et la main-d’œuvre soient au même prix que la Chine (sinon les produits ne seront pas plus compétitifs que la fabrication chinoise). Cela équivaut à renoncer à l’hégémonie de la monnaie et au pouvoir de fixer les prix des produits et à descendre du sommet de la chaîne alimentaire ; ou à continuer à être au sommet de la chaîne alimentaire, de sorte que le revenu des employés continue à être plus de 7 fois supérieur à celui de la Chine, ce qui rend le produit non compétitif et les entreprises peu rentables. Si le premier objectif est recherché, les États-Unis et l’Occident devront revenir au niveau des pays ordinaires, en particulier les États-Unis. Si cela n’est pas possible, le retour des industries manufacturières aux États-Unis et en Occident ne sera qu’une vue de l’esprit.

L’argument selon lequel le Vietnam, les Philippines, le Bangladesh, l’Inde et d’autres pays sont susceptibles de devenir des substituts à la main-d’œuvre bon marché en Chine ne consiste en fait qu’à compter la population, mais réfléchissez au fait de savoir lequel des pays susmentionnés compte plus de travailleurs formés que la Chine ? Même avec l’augmentation des revenus des Chinois d’année en année, le dividende du travail est épuisé, mais combien de ressources humaines de milieu et de haut de gamme ont été produites en Chine au cours des 30 dernières années ? Qui a formé plus de 100 millions d’étudiants de premier cycle et de niveau universitaire ? L’énergie de cet ensemble de personnes est encore loin d’être libérée dans le développement économique de la Chine. Par conséquent, laisser la main-d’œuvre bon marché d’autres pays se substituer au made in China est un vœu pieux.

Quant à ceux qui disent que l’Occident peut utiliser beaucoup de robots pour compléter la localisation de la fabrication, on ne peut pas dire que cette possibilité est inexistante, mais si les robots sont vraiment utilisés pour restaurer la fabrication locale des États-Unis ou d’autres pays occidentaux, y compris le Japon, comment résoudre le problème du taux d’emploi ? L’utilisation d’un grand nombre de robots signifie qu’une plus grande partie de la main-d’œuvre est au chômage. La population active a diminué. Que devrait faire le gouvernement américain ? Qu’en est-il des gouvernements des pays occidentaux ? Ont-ils vraiment les moyens financiers de nourrir en vain l’armée de chômeurs de ces différents pays ? Mais si vous ne les soutenez pas, qui votera pour votre arrivée au pouvoir ? De toute évidence, Trump et Abe n’ont pas bien réfléchi à la question en soutenant le retour de leurs entreprises respectives en Chine sur le marché local.

Les Occidentaux sont tous conscients de l’importance de restaurer l’industrie manufacturière et sont conscients de l’état de détresse dans lequel se trouve leur économie réelle. Que cette prise de conscience soit réelle c’est une autre question. Ce qui importe c’est de se demander : lorsqu’un pays comme les États-Unis se rend compte que l’industrie manufacturière doit reprendre, peut-il réellement reprendre la fabrication ? C’est en fait très difficile.

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En fait, après la crise financière internationale de 2008, les États-Unis ont déjà pris conscience des conséquences de l’effondrement de l’industrie. L’épidémie actuelle n’a pas plus mis en lumière l’absence douloureuse d’industries manufacturières qui manquent plus cruellement aux moyens de subsistance des gens, mais dans quelle mesure est-il facile de reprendre la fabrication ? Où sont les entrepreneurs, les ingénieurs et les travailleurs qualifiés ? Le coût de la main-d’œuvre aux États-Unis est 7 fois plus élevé qu’en Chine. Comment les bénéfices des entreprises peuvent-ils être créés ? Même si le gouvernement réduit les impôts et que les employés diminuent automatiquement leurs salaires de moitié, ce sont autant de mesures d’urgence à court terme. Parce que les taxes seront réduites, les recettes fiscales américaines le seront aussi. Comment maintenir une puissance nationale et militaire forte ? Les salaires bas, c’est possible en période extraordinaire, est-ce que ça l’est en temps normal ? De plus, les revenus des particuliers seront réduits de moitié, et la consommation sera également réduite de moitié. Comment stimuler la production ? Si la production n’augmente pas, le PIB diminuera, les États-Unis peuvent-ils alors conserver leur position de leader mondial ? Ces questions, M. Trump n’a pas dû y penser lorsqu’il a fait les promesses évoquées ci-dessus. De plus, si l’industrie manufacturière repart, les produits doivent être vendus, et un excédent sera généré, et l’hégémonie du dollar ne peut être obtenue qu’en fournissant des liquidités au monde, c’est-à-dire qu’elle doit être acceptée par le biais du déficit. Comme les autres pays n’accepteront pas l’hégémonie du dollar s’ils n’utilisent pas de dollars, les États-Unis doivent également faire avec une économie déficitaire.

La canne à sucre n’est pas douce aux deux bouts, et pour fournir des liquidités aux autres, il est nécessaire d’acheter les produits des autres. Mais si vous relancez l’industrie manufacturière, vous n’avez pas besoin d’acheter les produits des autres. De cette façon, il y aura moins de dollars qui circuleront vers les autres pays, et lorsque d’autres pays commercent entre eux, ils devront trouver d’autres devises. Y aura-t-il encore une hégémonie du dollar ? Plus important encore, le rétablissement de l’industrie manufacturière portera gravement atteinte aux intérêts des groupes de capitaux financiers américains. Que peut faire Wall Street ? Que peut faire la Fed ? L’approche de Trump est différente de celle des précédents présidents américains depuis 50 ans. Les précédents présidents américains depuis 50 ans maintenaient tous l’hégémonie du dollar, et Trump veut maintenant relancer l’industrie manufacturière. Avec un tel coup d’éclat subversif aux États-Unis, il y a une plus grande possibilité que la finance et l’économie virtuelle n’en reviennent pas. En conséquence, l’empire est en danger.

La Chine n’a pas renoncé à envahir Taïwan

Journaliste : Récemment, Trump a signé le « Taipei Act »[2], qui a été signé au moment où la nouvelle épidémie américaine de pneumonie coronaire faisait rage. Ils ont choisi d’intervenir dans la question de Taïwan à cette époque. Qu’est-ce qui les a poussés à s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine ? Quel impact cela aura-t-il sur les relations entre la Chine et les États-Unis et sur les relations entre les deux rives du détroit ? Certains médias pensent que l’épidémie actuelle aux États-Unis est grave et que nous n’avons plus le temps pour l’automédication. Il faut saisir l’opportunité offerte pour résoudre la question de Taïwan. Qu’en pensez-vous ?

Qiao Liang : Est-ce le meilleur moment pour résoudre la question de Taïwan ? La première chose à considérer est de savoir si la Chine se trouve actuellement à un point critique dans le processus de renaissance nationale. En ce moment, la Chine est confrontée à une situation complexe qui n’a jamais été vue dans le monde moderne, en particulier dans une situation où les États-Unis ignorent totalement la Chine. Si nous nous employons à résoudre la question de Taïwan, est-il possible que nous nous perdions de vue et que cela puisse interrompre le processus de redressement de la Chine ?

Deuxièmement, la solution de la question de Taïwan est-elle en relation partielle ou globale avec la grande revitalisation de la nation chinoise ? Si elle n’est elle pas résolue immédiatement, cela ne laisse-t-il pas le temps de pousser plus avant le processus de rajeunissement national ?

Troisièmement, la question de savoir si le détroit de Taïwan entrera en guerre dépend-il du nombre de mesures prises par les États-Unis sur la question de Taïwan ou de l’attitude de la Chine ? Cela dépend-il du jugement que la Chine porte sur la situation internationale et sur la situation intérieure (à mon avis, le jugement sur la seconde est meilleur que sur le premier) ? Quatrièmement, la nature de la question de Taïwan est-elle une question de relations sino-américaines, ou s’agit-il simplement de relations entre les deux pays ? La question de Taïwan peut-elle être entièrement résolue avant que le conflit entre la Chine et les États-Unis ne soit soldé ? Si elle est réglée à l’avance, maintenant, le prix que la Chine aura à payer sera-t-il plus ou moins élevé, et quel sera l’impact sur les transports chinois ?

Même si nous avons compris les questions ci-dessus, il y aura une d’autres questions qui se poseront, ce qui nous oblige à continuer à réfléchir et à y répondre. Bien que les États-Unis soient en situation d’épidémie et de difficultés économiques, ils disposent encore d’une puissance militaire pour s’ingérer directement ou indirectement dans la question du détroit de Taiwan, choisir Wutong[3] donnerait aux États-Unis une bonne excuse pour bloquer et sanctionner la Chine et la couper du monde occidental, tout en donnant l’occasion aux Américains de mettre leurs propres difficultés de côté et de nous affaiblir parce que les États-Unis et la Chine sont bien conscients que la Chine est toujours fortement dépendante des ressources et des marchés étrangers. En tant que pays producteur, nous ne pouvons pas encore satisfaire notre industrie manufacturière avec nos propres ressources et nous reposer sur notre propre marché pour digérer nos produits. Donc, à l’heure actuelle, si nous pensons que c’est la meilleure occasion de reconquérir Taïwan, est-ce que ce ne sera pas une bonne chose également pour les États-Unis et certains pays mal intentionnés ? Ces facteurs externes sont également des facteurs dont nous devons tenir pleinement compte lors de la prise de décisions.

C’est sans aucun doute une bonne chose à faire pour les Chinois de mener à bien la grande cause de la réunification, mais c’est toujours une erreur si la bonne chose est faite au mauvais moment. Nous ne pouvons agir qu’au bon moment. Il ne faut pas prendre une décision stupide qui fera perdre tout le temps. Nous ne pouvons pas laisser notre génération commettre le péché d’interrompre le processus de renaissance de la nation chinoise. En ce qui concerne la question territoriale, la plupart des gens ont encore une pensée traditionnelle, c’est encore la sensibilité des petits agriculteurs qui aiment la terre qui prédomine en dernière analyse. Élargie, la souveraineté territoriale est considérée comme un synonyme de souveraineté nationale, pourtant elle ne peut englober à elle seule le sens complet de la souveraineté nationale moderne.

Dans le monde actuel, la souveraineté économique, la souveraineté financière, la cyber-souveraineté, la souveraineté de la défense, la souveraineté des ressources, la souveraineté alimentaire, la souveraineté des investissements, la souveraineté biologique, la souveraineté culturelle, la souveraineté du discours et d’autres aspects liés aux intérêts et à la survie des pays font tous partie de la souveraineté nationale. Ne pensez pas que seule la souveraineté territoriale est liée aux intérêts fondamentaux du pays. D’autres souverainetés sont également des intérêts fondamentaux majeurs, parfois plus prioritaires encore que la souveraineté territoriale, déterminant aussi la vie ou la mort.

Par exemple, afin de sauver leur propre économie, les États-Unis n’hésitent pas à vendre des billions de devises, de sorte que leurs réserves de change sont diluées avec de l’eau. La guerre commerciale vous a obligé à faire usage des produits physiques contre les profits et à être volé en retour par le biais de tarifs douaniers plus élevés. Les intérêts économiques de la Chine ont été grandement atteints et la souveraineté économique a été gravement affaiblie, mais vous êtes également incapable de la protéger. À l’heure actuelle, même si vous avez le pouvoir de protéger l’intégrité territoriale, pensez-vous que tout va bien, ne pouvez-vous pas envisager d’autres questions de souveraineté qui sont tout aussi importantes, voire plus importantes encore ? Qui connaît le problème de cette façon n’est pas une personne vraiment moderne.

Je ne dis pas cela pour dire que la question territoriale n’est pas importante, mais pour souligner qu’en tant que personne moderne, on doit comprendre que d’autres souverainetés du pays sont aussi importantes que l’intégrité territoriale, et ne pas les perdre de vue. La question territoriale ne peut pas être mise en avant à un degré plus élevé que les autres souverainetés même si elle ne doit pas être négligée. Mais en même temps, nous devons aussi nous demander si la question de « l’indépendance de Taïwan » ne risque pas de nous entraîner trop loin si nous envisageons la guerre pour résoudre cette question. Face au soutien des États-Unis et des pays occidentaux, pouvons-nous seulement faire quelque chose ? Pas nécessairement. Pour freiner « l’indépendance de Taïwan », en plus des options de guerre, davantage d’options doivent être prises en considération. Nous pouvons penser à des moyens d’agir dans l’immense zone grise entre la guerre et la paix, et nous pouvons même envisager des moyens plus particuliers, comme lancer des opérations militaires qui ne déclencheront pas de guerre, mais qui peuvent consister en un usage modéré de la force modérée pour dissuader « l’indépendance de Taïwan ».

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Certains demandent si l’usage de la force n’est pas une guerre. Je pense qu’il s’agit d’un malentendu évident. Lorsque les États-Unis ont bombardé l’ambassade de Chine en Yougoslavie, ou ont décapité le commandement des Gardiens de la Révolution[4] , pouvait-on dire qu’il s’agissait d’une guerre contre la Chine ou l’Iran ? Non. Mais n’était-ce pas une opération militaire ? Oui. Parce qu’elle utilise la force. Pour résoudre les problèmes liés aux « opérations militaires non guerrières », nous devrions vraiment apprendre des Américains avec un esprit ouvert. Il y a toujours plus de solutions que de problèmes. Il y a un problème, et il peut y avoir dix solutions. La clé est de savoir comment nous choisissons la meilleure solution.

Pourquoi formuler l’analyse et le jugement ci-dessus ? C’est parce que, à mon avis, le Congrès américain et le gouvernement ont introduit la « loi de Taipei »[5] à ce moment précis. L’intention n’est pas de pousser la Chine dans ses retranchements. C’est principalement parce que le gouvernement américain, le Congrès et les décideurs politiques sont en difficulté aux États-Unis, que ce soit face aux problèmes de l’épidémie ou à ceux du manque de fabrication, qu’il est nécessaire de se débarrasser de leur propre dilemme, et il n’y a pas de solution du tout, donc les États-Unis ne peuvent pas laisser la Chine « en paix », ils veulent rallier ses opposants, créer des sujets de préoccupation, occasionner des dépenses d’énergie, l’amener à se disperser et utiliser cette méthode pour se donner à lui-même des occasions de respirer et de gagner du temps. En même temps, cette méthode de dispersion de l’énergie et du pouvoir conduit à affaiblir notre force nationale et à entraver la marche du progrès. Telle est la principale intention des États-Unis en continuant à ajouter du chaos pour la Chine.

Quant à l’impact sur la Chine, je pense que si nous devons danser avec les loups, nous ne devons pas danser au rythme des États-Unis. Nous devons avoir notre propre rythme, et même essayer de casser son rythme, afin de minimiser son influence. S’il le pouvoir américain a retourné son bâton, c’est qu’il est dans le piège. Nous ne pouvons pas permettre aux États-Unis de creuser des fosses une par une pour nous (le Taipei Act est la dernière fosse pour la Chine), et sauter dans les fosses un par un. Au lieu de sauter dans la fosse, il faut compenser son impact. Il y a des choses que nous pouvons ignorer, d’autres que nous pouvons ignorer d’une manière que les Américains n’aiment pas. Les Américains nous posent des questions maintenant et nous y répondons. Mais nous ne pouvons pas changer notre façon de penser, poser nous aussi des questions et laisser les Américains y répondre ? Ces méthodes sont autant de moyens de compenser l’influence des États-Unis, y compris la façon dont ils utilisent la question de Taïwan pour nous affecter.

L’influence de l’attitude des politiciens américains sur les relations entre les deux rives du détroit va sans aucun doute réjouir les autorités de Tsai Ing-wen[6]. Mais les Taïwanais, y compris Tsai Ing-wen, ne se racontent-ils pas des histoires ? Dans quelle mesure les Américains vont-ils tenir leurs promesses envers Taïwan ? Les Américains encouragent l’indépendance de Taïwan, mais y aura-t-il vraiment un risque de guerre pour Taïwan quand l’indépendance de Taïwan sera punie alors que le Congrès américain proclame « nous ne laisserons jamais notre jeunesse saigner pour la question de Taïwan » ? Sans compter que même si les Américains laissent vraiment leur jeunesse saigner pour la question de Taïwan, cela ne suffira peut-être pas à contrer la détermination et la capacité de la Chine à réunifier Taïwan. Qu’arrivera-t-il à l’indépendance de Taïwan si les Américains ne saignent pas pour Taïwan ? Qu’arrivera-t-il aux autorités anglaises de Taïwan ? À ce stade, je pense que Tsai Ing-wen a en fait beaucoup de choses à l’esprit. Ainsi, à ce jour, elle n’ose toujours pas tirer ouvertement le drapeau de l’indépendance de Taïwan et n’ose faire qu’un petit pas en avant, en disant que Taïwan est en fait un pays. Elle a seulement osé aller jusque-là, mais pas plus loin. Parce qu’aller plus loin, mettra en colère 1,4 milliard de personnes, cela peut avoir des conséquences inimaginables et désastreuses pour n’importe quel pays ou région.

La Chine doit d’abord faire preuve de détermination stratégique pour résoudre la question de Taïwan, et ensuite de patience stratégique. Bien entendu, cette prémisse est que nous devons développer et maintenir notre force stratégique pour résoudre la question de Taïwan par la force à tout moment.

Épidémie et nouvel ordre du monde

Journaliste : Tout le monde parle de l’impact de l’épidémie sur le monde, en évoquant des événements aussi importants que la Première et la Deuxième Guerre mondiale et la désintégration de l’Union soviétique. Que pensez-vous de cette déclaration ? Comment l’épidémie va-t-elle changer le schéma mondial ?

 

Qiao Liang : L’impact de l’épidémie de Nouvelle Pneumonie coronarienne sur le monde, parce qu’il s’agit d’un événement actuel et qu’il est encore en fermentation, peut être considéré comme un événement aussi déterminant que ceux connus par le passé, et on peut même le décorréler de la Première Guerre mondiale, de la Seconde Guerre mondiale et de la chute de l’Union soviétique. Tous ces événements sont à la même hauteur. Je pense qu’un tel jugement est fondamentalement conforme aux faits, et il n’est pas exagéré, mais la plupart des gens ne le voient pas.

En fait, le nouveau coronavirus lui-même n’a pas un effet si important. Au moins jusqu’à présent, il n’a pas été aussi tragique que la Première et la Deuxième Guerre mondiale qui n’ont cependant pu changer le paysage international du jour au lendemain, comme l’effondrement de l’Union soviétique. Ce n’est pas la première fois que l’homme est confronté à une épidémie, et toutes les épidémies n’apportent pas un changement aussi important. Pour tout changement, la cause externe est le facteur déclenchant, et la cause interne est le facteur décisif. Cette épidémie n’est que la dernière goutte d’eau qui viendra écraser ce cycle de mondialisation et la force motrice de la mondialisation.

 

Si cette épidémie se produisait dans les années 1950 et 1960, penserait-on vraiment qu’elle mettrait les États-Unis dans un tel embarras, et l’Europe dans un tel embarras ? Pourquoi l’épidémie qui se produit aujourd’hui embarrasse autant l’ensemble du monde occidental ? L’essentiel n’est pas de savoir à quel point l’épidémie est terrible, mais de réaliser que les États-Unis et l’Occident ont tous deux connu leur heure de gloire, et qu’ils sont confrontés aujourd’hui à cette épidémie alors qu’ils déclinent. L’épidémie arrive à ce moment, et même si ce n’est qu’une brindille, elle peut faire briser le dos du chameau qui a déjà du mal à marcher. C’est la raison la plus profonde.

Pourquoi les pays occidentaux ont-ils franchi ce pas ? Nous pouvons y réfléchir. Au cours du dernier demi-siècle, les États-Unis ont ouvert la voie, puis l’Europe et les pays occidentaux ont suivi, ils se sont engagés dans une voie économique virtuelle et ont progressivement abandonné l’économie réelle. Pour ces pays, cette tendance peut sembler être un avantage que les pays développés obtiennent pour rien, mais en fait, elle a entamé leurs forces vives. C’est en fait la même raison pour laquelle la Rome antique s’est progressivement effondrée au cours de la période ultérieure en raison de son arrogance et de son extravagance, qui a finalement conduit à l’effondrement de l’empire.

Je pense qu’après l’épidémie, les États-Unis et les pays occidentaux vont certainement essayer de se remettre sur pied. Beaucoup de gens ont encore confiance dans les États-Unis et les pays occidentaux, c’est-à-dire qu’ils croient qu’ils ont une forte capacité à corriger les erreurs, mais il n’est possible de corriger les erreurs qu’avec une force économique et une confiance suffisante. Dans le passé, les Américains corrigeaient les erreurs et ne se plaignaient jamais des autres. Maintenant que les Américains ne peuvent plus corriger leurs propres erreurs, ils commencent à faire porter la responsabilité sur les autres. Les pays occidentaux ont également renvoyé la balle à la Chine, et même certains de nos pays amis d’origine se sont trouvés dans la même situation et ont agi de même. La raison fondamentale en est que quiconque n’a pas la capacité de corriger ses erreurs aime automatiquement renvoyer la balle. Ils fantasment qu’il est tout simplement impossibles de restaurer leur propre économie et renvoient les responsabilités afin de pouvoir les réparer et les corriger. En fait, les Occidentaux devraient réfléchir à de nombreux aspects de cette séquence, y compris à leur système médical et à leur système de valeurs. Lorsqu’ils ont été confrontés à l’épidémie, ces systèmes étaient presque impuissants et sans défense. Quelle en est la raison ? Si vous n’arrivez pas à le comprendre, pouvez-vous résoudre le problème en rejetant simplement la responsabilité sur la Chine ? Tout comme la guerre ne peut pas être utilisée pour vaincre l’épidémie, il est également impossible de renvoyer la balle pour corriger ses propres erreurs.

Je pense que l’Occident passera au moins une douzaine de mois à deux ans après l’épidémie pour réparer sa propre économie et réparer son propre traumatisme. Dans ce processus, les soi-disant responsabilités et revendications envers la Chine sont toutes fantaisistes, et finiront par disparaître face à la une situation post-épidémique plus grave. La Chine devrait avoir suffisamment confiance en elle pour savoir que tant qu’elle pourra rester suffisamment forte et maintenir avec ténacité ses capacités de production, personne ne pourra lui porter atteinte.

Quand les États-Unis sont forts, qui peut les accuser de la propagation du sida ? Les gens n’ont pas accusé les États-Unis parce que les forces expéditionnaires américaines ont apporté en Europe la grippe qui a éclaté aux États-Unis à la fin de la Première Guerre mondiale et qui a finalement été appelée grippe espagnole. Pourquoi personne n’a mis en cause les États-Unis ? C’était à cause de la force des États-Unis à cette époque. Tant que la Chine restera forte et se renforcera, personne ne pourra la faire tomber avec des prétendues revendications de responsabilité. La Chine devrait avoir confiance en elle.

 

Source : Cet article a été publié dans le numéro de mai 2020 du magazine Bauhinia

 

Notes

[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Taiwan_Allies_International_Protection_and_Enhancement_Initiative_Act

[2]    https://www.congress.gov/bill/116th-congress/senate-bill/1678/text

[3]    Le Mont Wutong, culminant à 944m, situé dans la province de Guangdong, sur la côte, près de Shenzen, fait géographiquement face à Hong-Kong Taïwan, en mer de Chine du sud. L’expression peut ici faire référence au fait de rester les yeux fixés vers Taïwan, voire d’y intervenir.

[4] On peut supposer qu’il s’agit ici d’une référence à l’élimination par drone de Qassem Soleimani le 3 janvier 2020 par l’armée américaine

[5]    Parallèlement à l’initiative américaine, on peut également évoquer la loi adoptée à Taïwan en janvier 2020 : https://www.asie21.com/2020/03/10/taiwan-etats-unis-chine-les-etats-unis-tissent-leur-toile-pour-un-decouplage-total/#more-16985

[6]    Présidente de la République de Taïwan depuis le 20 mai 2016 et bête noire de Pékin

Laurent Gayard

Laurent Gayard

Docteur en études politiques du centre Raymond Aron de l’EHESS. Professeur à l’Institut Catholique de Paris.

source: https://www.revueconflits.com/general-qiao-liang-hegemonie-chine-laurent-gayard/

 

Etats-Unis : attaque chinoise d’un nouveau genre ?

Des envois illégaux de semences chinoises non commandées, dans des régions où l’importation d’espèces étrangères et potentiellement envahissantes est strictement contrôlée.

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Des personnes nous ont signalé avoir reçu par courrier des semences en provenance de Chine qu’elles n'avaient pas commandées. Les sachets portent généralement la mention « bijoux ». Ces semences non sollicitées pourraient être celles de plantes envahissantes, nuisibles pour les plantes locales ou pour le bétail.

Voici ce qu’il faut faire si vous recevez de l’étranger des semences non commandées :

1) Ne les semez pas,et si elles se trouvent dans un emballage scellé, ne l’ouvrez pas .

2) Il s’agit d’importation agricole illégale. Signalez le fait au Département américain de l’agriculture et conservez les semences et les emballages en attendant d’autres instructions. Ils pourraient être nécessaires comme preuves. […]

Source (Etat de Washington) :
https://www.facebook.com/WAStateDeptAg/posts/10158360766187906

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[…] Le type de graines contenues dans l’emballage – qui semblent provenir de Chine – est inconnu pour l'instant et il pourrait s’agir d’espèces végétales envahissantes.

[…] Des mesures pour empêcher leur introduction sont le moyenle plus efficace pour réduire à la fois le risque d'infestations d'espèces envahissantes et les coûts pour contenir ces infestations. […] Les espèces envahissantes font des ravages dans l'environnement, délogent ou détruisent les plantes et les insectes indigènes et nuisent gravement aux cultures. […]

En février, les douanes américaines ont annoncé avoir saisi un sachet d’oiseaux morts dans les bagages d’un passager venu de Chine.
Le voyageur était arrivé de Pékin le 27 janvier et les douaniers ont trouvé dans ses bagages un sachet de « nourriture pour chats » contenant de petits oiseaux morts d’espèce inconnue. L’importation d’oiseaux chinois est interdite à cause du risque de propagation de la grippe aviaire. […]

Sources (Etat de Virginie) :
https://www.wusa9.com/article/news/local/virginia/virginia-department-of-agriculture-warns-residents-of-seeds-from-china/65-2e195255-f7e9-46bf-8bea-f711415af3c3
https://wtop.com/virginia/2020/07/virginians-asked-not-to-plant-unsolicited-seeds-mailed-from-china/

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Résumés Cenator

Deux ex-agents secrets de la DGSE condamnés à 8 et 12 ans de prison pour trahison au profit de la Chine

De lourdes peines ont été prononcées à l’encontre de deux agents retraités de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Ils étaient poursuivis pour des faits de trahison au profit de la Chine.

Mis en examen le 22 décembre 2017, deux ex-agents secrets français viennent d’être condamnés pour « crime et délits de trahison ». Leur procès qui s’est déroulé à huis clos toute la semaine, a connu son épilogue ce vendredi. La cour d’assises spéciale de Paris a condamné respectivement Pierre-Marie H., 69 ans, et Henri M., 73 ans, à douze et huit ans de prison, relate Le Monde.

Le parquet général avait requis la peine maximale de quinze ans de prison à l’encontre du sexagénaire, et dix ans contre le septuagénaire. Tous deux étaient soupçonnés d’avoir trahi leur pays au profit de la Chine.

Une troisième personne était poursuivie dans ce dossier hors normes, pour « recel de bien provenant d’intelligence avec une puissance étrangère de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ».
Il s’agit de Laurence H., l’épouse de Pierre-Marie H., qui a été condamnée à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour « recel des crimes et délits de trahison ».

Les trois accusés ont, en outre, été condamnés à une privation de droits civiques pendant une durée de dix ans.

Une faille au sein des services secrets français

Les deux anciens agents de la DGSE avaient été mis en examen et placés en détention provisoire alors qu’ils étaient déjà à la retraite. En 1997, Henri M. avait été nommé représentant officiel de la DGSE à Pékin (Chine). Mais le Service l’avait rappelé en France dès le début de l’année suivante, alors qu’une liaison avec l’interprète chinoise de l’ambassadeur avait été détectée.

En 2003, après avoir pris sa retraite, Henri M. était retourné en Chine où il avait épousé l’ex-interprète. Le couple s’était alors installé sur l’île de Hainan, dans le sud de la Chine.

De son côté, Pierre-Marie H. avait fait l’objet d’une interpellation à l’aéroport de Zurich (Suisse) alors qu’il transportait de l’argent liquide, après avoir rencontré un contact chinois sur une île de l’océan Indien. ...]

article complet: https://actu17.fr/deux-ex-agents-secrets-de-la-dgse-condamnes-a-8-et-12-ans-de-prison-pour-trahison-au-profit-de-la-chine/

Conseil des droits de l’homme de l’ONU : les dictatures applaudissent au tour de vis de Pékin sur Hong Kong

Les médias d'Etat chinois ont célébré vendredi le soutien de "plus de 70 pays" à leur répression brutale de la dissidence à Hong Kong - parmi eux des géants mondiaux des droits de l'homme tels que la Corée du Nord, le Venezuela, Cuba et l'Afghanistan.

Le quotidien chinois Global Times a souligné avec enthousiasme que la loi chinoise répressive sur Hong Kong bénéficiait d'un large appui international. En effet, de nombreux pays ont signé une déclaration commune au Conseil des droits de l'homme des Nations unies (CDHNU) pour soutenir la "loi de sécurité nationale" que Pékin vient d'imposer à Hong Kong. La plupart d'entre eux ont essentiellement approuvé la position de Pékin selon laquelle Hong Kong est purement une affaire interne chinoise, Certains ont même ajouté que le Parti communiste chinois (PCC) avait raison de considérer Hong Kong comme une menace pour sa sécurité nationale.

Quelques-uns sont allés encore plus loin et ont célébré la loi oppressive comme un pas positif vers le renforcement des droits de l'homme, approuvant en substance la position du PCC selon laquelle la dissidence politique menace les droits de l'homme des loyalistes du régime.

Le représentant de l'Afghanistan a prétendu que la loi ne portera pas atteinte au principe "un pays, deux systèmes" et aux droits, libertés et intérêts légitimes des résidents de Hong Kong. Le représentant du Cap-Vert a déclaré que la loi en question relève de la souveraineté de la Chine et n'a rien à voir avec les droits de l'homme.

Le Burundi a déclaré qu'il saluait les efforts de la Chine pour promouvoir et protéger les droits de l'homme et ses contributions à la cause internationale des droits de l'homme.. Il a exhorté les pays concernés à cesser immédiatement d'utiliser la question de Hong Kong, celle des Ouïghours et celle des droits de l'homme pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine.

Un point politique clé du PCC, souligné par de nombreux signataires de la lettre au CDH, est l'idée que les "droits de l'homme" sont un racket occidental hypocrite servant de prétexte à des pays comme les États-Unis pour s'ingérer dans les affaires d'autres nations.

L'Éthiopie, la Côte d'Ivoire, Madagascar, l'Indonésie, le Vietnam, Bahreïn, le Soudan, l'Algérie, le Nigeria et le Maroc ont tous trouvé de belles phrases pour condamné toute ingérence dans ce qu’ils appellent "ingérence" dans les "affaires intérieures" chinoises.

Si on l’adoptait, ce point de vue nierait la raison même de l'existence du CDH. Si les droits de l'homme des Chinois sont simplement ceux que dicte le régime chinois, si les droits de l'homme des Vietnamien sont définis par le parti au pouvoir au Vietnam, et ainsi de suite, alors quel est l'intérêt d'un "conseil" international des droits de l'homme ? […]

D'autres médias chinois disent s'attendre à ce que le nombre des pays qui soutiennent la répression à Hong Kong augmente encore. […]

La semaine dernière également, en revanche, 27 pays ont publié une déclaration commune aux Nations unies – exceptionnellement lue à haute voix et en personne par l'ambassadeur britannique aux Nations unies, Julian Braithwaite – exprimant leurs "préoccupations profondes et croissantes" concernant la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong, qu'ils dénoncent comme une grave menace à la même idée d'"un pays, deux systèmes" que la Chine et ses alliés prétendent respecter.

"Nous demandons instamment aux gouvernements chinois et de Hong Kong de reconsidérer l'imposition de cette législation et d'engager la population, les institutions et le système judiciaire de Hong Kong à empêcher une nouvelle érosion des droits et des libertés dont la population de Hong Kong jouit depuis de longues années", indique la déclaration. Elle a également réitéré les préoccupations de ses signataires concernant les camps de concentration ouïghours.

Jeudi, le Sénat américain a approuvé à l'unanimité un projet de loi qui viserait les fonctionnaires chinois chargés de l'application de la loi sur la sécurité à Hong Kong en leur imposant de lourdes sanctions, notamment des pénalités pour toute entreprise ou institution financière qui ferait des affaires avec les personnes sanctionnées.

Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a dénoncé la loi sur Hong Kong comme un "affront à toutes les nations", notant que certaines de ses dispositions s'appliquent apparemment aux "infractions commises en dehors de Hong Kong par des non-résidents de Hong Kong, et cela inclut probablement les Américains".

Source et liens : Breitbart

Résumé Cenator

La Chine Fait Main Basse sur Hong Kong : l’UE Hausse les Epaules

La Chine promet de fournir son vaccin contre le Covid-19 en priorité… aux pays africains

Lors du Sommet extraordinaire Chine-Afrique tenu en vision conférence, Xi Jinping a promis de fournir l’éventuel vaccin chinois contre le nouveau coronavirus, en priorité, aux pays africains. Le Président chinois n’a pas manqué d’annoncer le soutien financier au pays africains jugés vulnérables.

Quand la Chine aura terminé la mise au point d’un vaccin contre le Covid-19, les pays africains seront parmi les premiers à l’obtenir, a déclaré le Président chinois. «Nous promettons qu’une fois les études et le développement du vaccin chinois contre le Covid-19 terminés et son utilisation débutée, les pays africains seront parmi les premiers à en bénéficier», a assuré Xi Jinping lors de son intervention au Sommet extraordinaire Chine-Afrique consacré à la lutte contre le nouveau coronavirus.

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Perspectivesmed.com

Nos remerciements à Victoria Valentini

 

Coronavirus: la situation est “extrêmement grave” à Pékin, avec une centaine de cas et des quartiers fermés

Les autorités ont encore fermé mardi sept quartiers supplémentaires dans la capitale chinoise qui subit depuis cinq jours une résurgence du coronavirus.

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BFMTV

Chine. Coronavirus : des caméras désormais installées devant les maisons… et parfois à l’intérieur

Le matin suivant le retour de Ian Lahiffe à Pékin, il a trouvé une caméra de surveillance fixée au mur devant la porte de son appartement. L'objectif pointait droit sur lui.

Après un voyage dans le sud de la Chine, l'expatrié irlandais de 34 ans et sa famille ont commencé leur quarantaine à domicile qui devait durer deux semaines, une mesure obligatoire appliquée par le gouvernement de Pékin pour arrêter la propagation du nouveau coronavirus.
Il a déclaré avoir ouvert la porte pendant l'installation de la caméra, sans prévenir.
("Avoir une caméra devant sa porte est) une incroyable érosion de la vie privée", a déclaré M. Lahiffe. "Il semble que ce soit une saisie massive de données. Et je ne sais pas quelle part est réellement légale."

Bien qu'il n'y ait pas d'annonce officielle indiquant que les caméras doivent être installées à l'extérieur des maisons des personnes en quarantaine, cela se produit dans certaines villes de Chine depuis au moins le mois de février, selon trois personnes qui ont raconté leur expérience  à CNN.

La Chine n'a actuellement aucune loi nationale spécifique pour réglementer l'utilisation des caméras de surveillance, mais ces appareils font déjà partie intégrante de la vie publique : elles sont souvent là pour surveiller les gens lorsqu'ils traversent la rue, entrent dans un centre commercial, dînent au restaurant, montent dans un bus ou même s'assoient dans une salle de classe.

Selon le diffuseur public CCTV, plus de 20 millions de caméras ont été installées en Chine en 2017. Mais d'autres sources suggèrent un nombre bien plus élevé. Selon un rapport d'IHS Markit Technology, qui fait maintenant partie d'Informa Tech, la Chine avait 349 millions de caméras de surveillance installées en 2018, soit près de cinq fois le nombre de caméras des États-Unis.

La Chine compte également huit des dix villes les plus surveillées au monde comparativement au nombre de caméras pour 1 000 habitants, selon le cabinet de recherche technologique britannique Comparitech.

Mais aujourd'hui, la pandémie a rapproché les caméras de surveillance de la vie privée des gens : des espaces publics de la ville jusqu'aux portes d'entrée de leurs maisons - et dans certains cas, des caméras de surveillance sont installées à l'intérieur de leurs appartements.

CNN a demandé à la Commission nationale chinoise de la santé de faire part de ses commentaires. Le ministère de la sécurité publique n'a pas accepté les demandes de commentaires envoyées par CNN par fax.

Évolution des tactiques

La Chine utilise déjà un "code de santé" numérique pour contrôler les mouvements des gens et décider qui doit être mis en quarantaine. Pour faire respecter la quarantaine à domicile, les autorités locales ont de nouveau eu recours à la technologie - et se sont montrées ouvertes quant à l'utilisation de caméras de surveillance.

Un bureau de sous-district du gouvernement à Nanjing, dans la province du Jiangsu oriental, a déclaré avoir installé des caméras devant les portes des personnes en auto-quarantaine pour les surveiller 24 heures sur 24 - une mesure qui "a permis de réduire les dépenses de personnel et d'accroître l'efficacité du travail", selon son post du 16 février sur Weibo, la plateforme chinoise de type Twitter.

Dans la province de Hebei, le gouvernement du comté de Wuchongan, dans la ville de Qianan, a également déclaré qu'il utilisait des caméras de surveillance pour surveiller les résidents mis en quarantaine à domicile, selon un communiqué publié sur son site web. Dans la ville de Changchun, dans le nord-est de la province de Jilin, les caméras du district de Chaoyang sont dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les formes humaines, selon le site web du le gouvernement du district.

Dans la ville de Hangzhou, dans l'est du pays, China Unicom, un opérateur de télécommunications public, a aidé les autorités locales à installer 238 caméras pour surveiller les résidents en quarantaine à domicile depuis le 8 février, a déclaré la société dans un message sur Weibo.

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CNN

Via Contre-Info

La Chine va reconfiner 108 millions de personnes après de nouveaux cas de Covid-19

De nouveaux cas ont été enregistrés dans la province de Jilin, à la frontière chinoise avec la Corée du Nord. Les autorités ont décidé d’instaurer une nouvelle mise en quarantaine pour des milliers de personnes et ont imposé un nouveau confinement. La région compte plus de cent millions d’habitants.

Les autorités de Shulan, une ville de 670 000 habitants, ont déclaré lundi sur le réseau social chinois WeChat qu’elles mettraient en place des mesures pour limiter la propagation du virus. Les quartiers avec des cas confirmés ou suspects seront isolés et une seule personne par famille sera autorisée à faire les courses pendant deux heures tous les deux jours. Les écoles sont toutes fermées face à la crainte d’une seconde vague de contaminations.

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Ouest-france.fr

France : la DGSE aurait été au courant des failles du laboratoire P4 de Wuhan depuis 2018

Selon nos informations, la DGSE était au courant depuis au moins 2018 des failles de sécurité du laboratoire P4 de Wuhan. "C'est un fiasco d'État", regrette un diplomate dépité du Quai d'Orsay à propos de ce projet de coopération franco-chinois.

Suspectés par les renseignements américains et verrouillés par Pékin, les labos de Wuhan suscitent les rumeurs les plus folles. Retour sur les traces du virus meurtrier.

 

L'intrigue est digne d'un James Bond. Sauf qu'à la fin, l'espion échoue dans sa mission, la dictature communiste contamine le monde entier et sa bombe virale tue des innocents par centaines de milliers. Ce sont d'ailleurs les renseignements de Sa Gracieuse Majesté qui ont vendu la mèche dans la presse britannique, en avril dernier. « Selon de hautes sources gouvernementales, bien que “l'équilibre des avis scientifiques” reste que le virus mortel a d'abord été transmis à l'homme à partir d'un marché d'animaux vivants à Wuhan, une fuite d'un laboratoire de la ville chinoise “n'est plus écartée” », lâchait le détonnant Daily Mail, qui citait un membre du Cobra, le comité d'urgence du Premier ministre chargé de coordonner la crise sanitaire. Aussitôt l'information classifiée par les services de sécurité révélée, le cabinet de Boris Johnson, embarrassé, s'empressait de « ne pas reconnaître » l'hypothèse explosive.

Il faut dire que la piste brûlante, si confirmée, risquerait d'embraser davantage les relations diplomatiques entre la Chine et l'Occident, déjà consumées par l'épidémie. Exclue d'emblée par les médias, qui dénigrent depuis des mois une fake news et une « théorie du complot », elle est désormais suivie comme une traînée de poudre. Aux États-Unis, deux chroniqueurs réputés du Washington Post, introduits dans la coulisse de la sécurité nationale, ont tour à tour noirci l'ombre du soupçon. « Les officiels du renseignement américain ne pensent pas que la pandémie a été causée par des méfaits délibérés , a d'abord rapporté David Ignatius, mais les scientifiques n'excluent pas qu'un accident dans un laboratoire de recherche à Wuhan ait pu propager un virus mortel de chauve-souris, collecté pour une étude. » Le titre de son écho retentissant : « Comment le Covid-19 a-t-il débuté ? Son histoire d'origine est fragile. »

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