Procès pour une caricature

Ce qui se passe en France nous concerne car bien souvent elle est un indicateur de tendance. La tendance qui m’intéresse c’est la liberté en générale, d’opinion en particulier et d’expression pour le cas présent.

Pierre Cassen est traîné au tribunal pas un ancien ministre à cause d’une caricature.

Caricature” “presse satyrique” “dessin de presse” “cartoon” “bande dessinée” … Wikipédia: “La presse satyrique est un type de presse écrite qui utilise la satyre – critique moqueuse – comme moyen d’information et d’expression. Apparue en France lors de la Révolution Française (1789) elle prend son essor en Europe et dans certains pays arabes au XIX° siècle. En Afrique elle apparaît au XX° siècle”

 

Voici la caricature en question: “elle date du 20 juin 2015 et illustre un article signé par Caroline Alamachère du titre “Lèche babouche Cazeneuve champion toutes catégories”  et reproche au ministre des entorses faites à la loi de 1905 sur la laïcité et des déclarations publiques jugées beaucoup trop complaisantes à l’égard des communautés musulmanes” Elle représente le ministre Caseneuve qui lèche la babouche d’un mahométan. Les opposants à l’islamisation de la France ont coutume d’appeler les philo-islamistes “lèche-babouche” ou “islamo-collabo”.

Ce dessin est-il grave ?

A ce point vous devez ouvrir google (voir les liens ci-dessous) et digiter “caricature France” et ensuite cliquer sur “images”. Vous trouverez des caricatures qui non seulement sont d’excellents dessins mais surtout sont vraiment de la critique acerbe.

En comparaison le dessin (supposé) de Ri7 est moche et fadasse.

Tout le monde connait Charlie Hebdo ou l’Écho des Savanes… Si on y mesure le dessin de Ri7, celui-ci arrive au niveau bulletin paroissial ou gag de boy-scout.

Pour quelle raison un ministre s’abaisserait-il à s’offenser d’un dessin aussi nul?

Cazeneuve a quelques épines dans sa carrière de ministre: … entre autres les attentats de Charlie-Hebdo, du Bataclan et de Nice… alors qu’il soit chatouilleux…

Mais il y a un autre aspect: en France, parmi les nombreux médias alternatifs qui dénoncent la politique du gouvernement et de l’UE, Riposte laïque et Résistance Républicaine sont au centre du collimateur de la bien-pensance qui ne rate aucune occasion pour les trainer au tribunal, ce qui leur coûte beaucoup de temps, d’argent et d’énergie. C’est une tentative d’étouffer la critique, voire de censurer.

Pire: le fait que les tribunaux acceptent de prendre ces affaires au sérieux non seulement coûte au contribuable, gaspille le temps qu’il faudrait consacrer aux affaires vraiment graves et enfin constitue une lente et progressive suppression de la liberté de pensée, liberté d’opinion, liberté d’expression… liberté tout court..

Allons-nous en arriver aux “Samizdat”? ce “ système clandestin de circulation d’écrits dissidents en URSS et dans les pays du bloc de l’Est” cf.Wiki

Parallèlement à la chasse aux dessins de presse, on assiste à des formes d’art qui laissent pantois… On se souviendra du “plug anal” à Paris… du “vagin de la reine” à Versailles, des emballages de Christo, actuellement la fresque du street artist Saype sur le Champ de Mars en hommage à l’aide aux migrants en Méditerranée… Cet été, Ascona est envahie par du “cracking art” c’est à dire que la ville est parsemée d’animaux colorés: lapins, pingouins, crocodiles… genre jouets pour le bain de bébé, mais en grand… et en plastique alors que le monde entier se mobilise contre la catastrophe de l’épouvantable plastique… Ce cracking art mondialiste (Shangai, Seoul, Cleveland, Milan et enfin Ascona…) snobe nos artistes autochtones qui travaillent notre bois et notre granit et peinent à nouer les deux bouts… Nos bucherons réalisent des merveilles avec leur tronçonneuse mais on leur préfère des jouets premier âge…

En fait, tout cela fait partie d’une tendance… Haro sur la caricature qui est une expression d’humour, d’ironie et d’intelligence et vive l’infantilisme béat des limaces colorées… Nous avons aussi «Otto il bassotto» par contre, au Tessin, nous n’avons aucun site de ré information…

Nous sommes sur la bonne voie (ironie) : dans son livre “La civilisation du poisson rouge” Bruno Patino (qui n’est pas n’importe qui et sait de quoi il parle, voyez la vidéo) nous dit que la capacité d’attention du poisson rouge est de 8 secondes et que la capacité d’attention de la génération des “jeunes à Smartphones” est de 9 secondes… “Smartphone” = hochet connecté.

Bref: l’affaire Caseneuve-Cassen est un symptôme de la censure que Uli Windisch et Les Observateurs dénoncent depuis longtemps, non seulement de l’information, mais même du cerveau.

 

Anne Lauwaert

 

 caricature
https://gallica.bnf.fr/html/und/presse-et-revues/presse-satirique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Presse_satirique
https://www.histoire-pour-tous.fr/histoire-de-france/5014-histoire-de-la-caricature-en-france.html
http://www.artpostal.com/location_exposition_journaux%20_satiriques_caricature.aspx

affaire Caseneuve – Cassen

http://resistancerepublicaine.eu/2019/06/15/pour-un-dessin-cazeneuve-traine-cassen-et-ri7-au-tribunal-cela-a-ete-sa-fete/?
http://resistancerepublicaine.eu/2019/06/15/pierre-cassen-cazeneuve-ma-traine-au-tribunal-pour-un-dessin-drole-video/?

"art" contemporain

https://www.ascona-locarno.com/fr/events/details/Cracking-Art-Ascona/146997

http://www.ticinolive.ch/2019/05/29/manuela-mollwitz-giovane-artista-di-otto-gli-animali-sono-un-ponte-tra-cielo-e-terra/
https://www.20minutes.fr/paris/2540455-20190614-paris-fresque-monumentale-15000-m2-champ-mars

 

poisson rouge

https://www.youtube.com/watch?v=-j8PREg9Usw

Pétainisme européen et terreur islamique

Coran-1

   
Michel Garroté - Face à la terreur islamique, l'Europe se comporte comme les collaborateurs se comportaient, sous l'occupation allemande, à l'époque de Pétain. A ce propos, je note que suite à l'assassinat, en France, du père Jacques Hamel, le chroniqueur - un brin fougueux et téméraire - Bernard Antony, a  écrit sur son blog, dans un esprit de résistance sans concession (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) que c’est au nom d'Allah que le prophète Mahomet, dictateur de Médine, a fait égorger, fouetter, amputer, lapider, torturer (ndmg - oups..., il n'est pas politiquement correct, ce monsieur Antony...).
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Allez donc - poursuit Bernard Antony - si vous êtes honnêtement mû par le souci de la vérité, acheter le Coran et aussi les Hadîths à la plus proche librairie islamique. Contentez-vous peut-être, si une trop longue lecture vous ennuie, de parcourir la Sira du prophète (biographie) en vente aussi dans toutes les librairies islamiques et ailleurs, ou encore, contentez-vous de lire la grande islamologue Anne-Marie Delcambre, 'Mahomet, la parole d’Allah', ed. Découvertes, Gallimard.
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Vous lirez, ajoute Bernard Antony, dans un de ces livres de votre choix le récit de la décapitation, après la « bataille du Fossé », du millier de Juifs de la tribu Banû Qorayza, décapitation effectuée tout au long d’une journée et d’abord par Mahomet lui-même, bien sûr au nom d’Allah le Miséricordieux. Et le miséricordieux Mahomet distribue lui-même femmes et enfants à ses hommes, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Car oui, en effet, après l'assassinat du père Jacques Hamel, le 26 juillet, rien ne semble indiquer, comme l'écrit le site Atlantico (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page), que le gouvernement s'inquiète de l'islam. Au contraire, écrit Atlantico, on entend le gouvernement, plus que jamais, fantasmer sur le spectre du Front National, au lieu de s'exprimer sur l'islam, l'islamisme et le terrorisme islamique. L'esprit munichois, qui consiste à s'effacer devant le plus fort, semble n'avoir toujours pas quitté les élites.
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Atlantico a demandé, à plusieurs personnalités, quelles étaient les raisons du désarmement idéologique européen, face au terrorisme islamique. Ces personnalités ont expliqué à Atlantico le lien entre, d'une part, le pacifisme originel de l'après-guerre ; et d'autre part, le sentiment d'impuissance actuel. Ci-dessous, des extraits adaptés des deux premiers numéros de cette série, avec Gilles-William Goldnadel et avec Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Gilles-William Goldnadel :
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Atlantico : Avec l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray qui a vu deux islamistes mettre à mort un prêtre, et la multiplication des attaques en Europe, n'est-il pas plus tentant de considérer notre époque comme celle d'un conflit de civilisation ?
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Gilles-William Goldnadel (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Très sincèrement, je ne partage pas votre postulat définitif. Je ne suis pas sûr que cet attentat marque une prise de conscience des conséquences des événements que nous rencontrons. On ne compte plus le nombre d'attentats, d’islamistes impliqués. Au-delà effectivement d'une prise de conscience générale, par le monde réel, de ce qui arrive, le monde virtuel retombe très vite dans son idéologie récurrente. Peu de temps après Nice, nous avons eu le droit au retour des vieilles lubies immigrationnistes, omettant la dangerosité de certaines de celles-ci. Madame Taubira a relevé la tête sans tirer les conséquences d'une politique qu'elle n'a certes pas initiée mais considérablement aggravée. En réalité, le combat contre l'idéologie et le réel est loin d'être achevé. Je crois malheureusement qu'il faudra encore beaucoup d'attentats avant que les prélats des églises cathodiques rejoignent le champ de la réalité. L'état médiatique est post-chrétien aujourd'hui. Aucune raison pour que le réel surgisse de l'égorgement d'un prêtre catholique.
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Atlantico : Pourquoi est-ce que l'Europe échoue aujourd'hui à garantir la paix qu'elle s'était jurée de faire advenir en 1945 ?
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Gilles-William Goldnadel : D'une certaine manière, la réponse est contenue dans votre question. C'est bien parce que l'Europe s’est construite sur une idée pacifiste dans un monde ouaté dans lequel la guerre n'existait pas et ne saurait revenir, où l'usage par l’État de ses prérogatives était vu comme une réminiscence de l’État-nation occidental qui soit, c'est-à-dire l’État nazi. Parce que cette idéologie-là a construit une sorte de monde irréel que l'on a bâti dans cette Europe une justice qui ne devait pas punir et encore moins enfermer, où il n'était pas question de construire une identité européenne, sauf bien sûr à ressembler à l'exemple honni, nous avons fait de l'Europe une machine à fabriquer des monstres. L'Europe des idéologues et des technocrates - qui allaient tellement bien ensemble par ailleurs -, loin de celle qu'on aurait pu construire, a fait ce monde-là. C'est dans les laboratoires européens que sont les éprouvettes dont sont issues les monstres que nous connaissons aujourd'hui. Il est faux de croire qu'il s'agit des produits d'importation islamique. Ce sont des croisements monstrueux de l'Islam sommaire dans sa consistance la plus guerrière – qui ne représentent pas l'ensemble de l'Islam – et de gens à qui des tiers totalement inconscients ont laissé penser qu'ils étaient détestés et détestables, qu'ils étaient des victimes. Il n'y a rien de plus facile que de fabriquer le ressentiment chez un être humain et le laisser penser qu'il est une victime. C'est un sentiment ouaté et confortable que de penser qu'on est une victime. Et lorsque c'est l'autre qui vous laisse penser que vous êtes une victime, alors il y a tout lieu de le croire. Ce sont ces monstres hybrides-là, fabriqués très largement dans l'Europe post-chrétienne, qui sont à la manœuvre aujourd'hui. On peut parler d'un désarmement, d'une émasculation, d'une décérébration. Car ce sont bien 30 ans de déconstruction cérébrale qui ont forgé ce surmoi, et nous aurons donc encore des phases de réminiscence et de régression. L'homme européen sort de cet état par électrochocs successifs.
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Atlantico : Que faut-il faire aujourd'hui pour refonder une identité commune viable et protectrice en Europe ?
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Gilles-William Goldnadel : L’État-nation est le premier rempart contre la barbarie. Il y a un combat culturel qu'on doit continuer de mener. Et le produit de ce combat culturel, ce sont évidemment des mesures techniques au plan juridique, comme le rétablissement de la double peine (que je n'aime pas beaucoup, mais qui de fait n'est pas réellement une double peine). Il faut réellement mettre un coup d'arrêt à l'immigration venant des états islamiques pour l'instant, le temps de réussir l'intégration tout à fait désastreuse de ces dernières années. Il faut faire respecter les lois de la République pour toutes les personnes en situation illégale. Si on ne fait pas cela dans un monde ouvert et de liberté, on est sûr de perdre. Il ne faut pas tomber dans la fatalité, dire que cela va encore arriver, conclut Gilles-William Goldnadel (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Entretien avec Alexandre Del Valle :
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Atlantico : Après l'assassinat d'un prêtre dans une église de Saint-Etienne-de-Rouvray le 26 juillet dernier, comment trouver le juste équilibre face à une double menace : d'un côté celle des dégâts que pourrait générer le fait de ne rien faire parce qu'on ne veut rien voir, et de l'autre celle d'un embrasement généralisé contre l'islam ?
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Alexandre Del Valle (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : Je ne crois pas qu'il y ait de risques d'embrasement généralisé contre l'islam. Je n'en suis pas convaincu, d'autant que ce que je constate depuis des années, à raison ou à tort, c'est que plus les islamistes frappent, plus la plupart des gouvernements démocratiques occidentaux, à part le gouvernement populiste de Viktor Orban en Hongrie, redoublent de profession de foi anti-islamophobie. Et à chaque fois qu’un attentat meurtrier est commis aux cris d’Allahou Akbar, nos élites politiques, nos intellectuels - à part quelques-uns -, et les responsables religieux disent que cela n’a rien à voir avec l’islam et redoublent de zèle anti-islamophobe, ce que cherchent d’ailleurs les terroristes dont c'est le leitmotiv, et nos dirigeants renforcent à chaque fois un peu plus l'arsenal visant à punir l'opposition à l’islam, l'islamophobie, ceci en confondant d'ailleurs souvent à mon avis à tort le racisme et la critique de la religion musulmane, le premier étant condamnable par la loi, le second une liberté républicaine et démocratique, conclut Alexandre Del Valle (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/sur-lislam-linsupportable-deni-de.html
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http://www.atlantico.fr/decryptage/nus-face-au-terrorisme-comment-europe-pourrait-se-rearmer-moralement-et-ideologiquement-gilles-william-goldnadel-2775960.html?yahoo=1
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https://fr.news.yahoo.com/entre-pacifisme-inappropri%C3%A9-l-esprit-munich-risques-d-061638829.html?nhp=1
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Pays officiel et pays réel – La rupture

Nice-1

   
Michel Garroté - J'apprends à l'instant que la Brigade de Recherches et d'Intervention (BRI) de Rouen (France) a donné l'asaut,  mardi 26 juillet 2016 vers 11 heures, car un prêtre, le père Jacques Hamel ainsi qu'une autre personne ont été égorgés. Un autre fidèle a été blessé. Un policier a été blessé. Les preneurs d'otages ont, eux, été abattus alors qu'ils sortaient de l'église armés de couteaux.
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Ils ont crié "Allah Akbar" en se précipitant sur les hommes de la BRI. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie. L'enquête sera diligentée par la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) et la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI).
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D'autre part, L'Etat Islamique (EI) a revendiqué, mardi 26 juillet 2016, l'attentat à la hache commis par un réfugié musulman dans un train en Allemagne près de Wurzbourg. Pendant ce temps, la caste politico-médiatique allègue que le vrai danger, ce serait "l'extrême-droite" et "la montée des populismes". On nage en plein délire. La rupture semble définitive entre le pays officiel et pays réel.
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A ce propos, sur Liberté Politique, François Marcilhac écrit (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes » : les Français étaient dûment alertés par le chef de l’Etat en personne, au cours de son traditionnel entretien du 14 juillet, sur les dangers pesant sur eux. C’était quelques heures avant qu’une Chance pour la France « radicalisée » ne participe à sa façon à la fête nationale en déboulant au volant de son camion sur la célébrissime Promenade des Anglais, à Nice, massacrant quatre-vingt-quatre promeneurs - bilan encore provisoire à cette heure.
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Certes, Hollande avait consenti du bout des lèvres que « la menace terroriste n’est pas moins importante », mais Valls n’a-t-il pas prévenu les Français dès janvier 2015 qu’il faut désormais s’habituer à « vivre avec » ? C’est lassant de devoir toujours se répéter. Proroger l’état d’urgence après le 26 juillet ne servirait donc à rien. A minuit, le discours avait changé.
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Le cérémonial est désormais bien rôdé. Une intervention télévisée en pleine nuit, le cheveu brossé de frais en arrière et la mine endeuillée, le soutien, y compris financier, assuré aux familles des victimes et aux blessés (après la gestion sociale du chômage, la gestion sociale du terrorisme), l’annonce de (la prorogation de) l’état d’urgence, l’appel à l’unité nationale et à des réactions dignes, puis un déplacement sur les lieux du massacre, Hollande, Valls, Cazeneuve, dans l’ordre ou le désordre, chacun courant sa longueur dans ce tiercé funèbre, avec pour seule préoccupation d’éviter tout trébuchement puisque, de toute façon, il faut s’habituer à vivre - et mourir - « avec ».
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Sauf que cela ne marche plus. Valls et les membres du gouvernement se sont fait copieusement huer par nos compatriotes, sur la Promenade des Anglais, lundi, au cours de l’hommage national. « Indigne ! », s’est exclamé notre donneur professionnel de leçons, avec le regard hébété d’un Ceausescu soudainement conspué par la foule. Le pays réel a osé contester son autorité ! Hollande a eu raison de nous prévenir : « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes ».
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Devant le trop-plein de cadavres, les Français ne tolèrent plus qu’on se moque d’eux. Car, pour être Churchill, il ne suffit pas de déclarer à nouveau, cette fois dans Le Journal du dimanche (17 juillet 2016) : « Je dois la vérité aux Français : le terrorisme fait partie de notre quotidien pour longtemps ». Les larmes et le sang que Valls nous promet ne sont pas ceux que la lutte apporte avec soi : ils sont les fruits de la passivité et de la soumission, l’honneur en moins. Son seul objectif ? Réussir jusqu’au printemps 2017 à dédouaner l’exécutif des prochains carnages. Les appels à la cohésion et à l’unité nationales de Hollande sont de la même eau : entacher moralement toute critique de l’inaction gouvernementale. Une instrumentalisation politicienne du patriotisme qui donne la nausée. Le roi est nu désormais. Et la colère monte.
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Car ce sont bien les mots de passivité devant l’ennemi et de soumission aux événements qui viennent à l’esprit quand on entend Valls donner des leçons de stoïcisme au pays réel pour mieux réserver son air martial - ne sommes-nous pas en guerre ? - non pas aux islamistes présents par milliers sur le territoire national ou aux délinquants étrangers encore plus nombreux, mais à ceux qui oseraient critiquer l’action de l’exécutif. « Je ne veux pas de polémiques inutiles », a-t-il asséné. Se croit-il le vizir du nouveau sultan de Turquie pour « vouloir » ou « ne pas vouloir » ce qui relève encore, du moins en France, de la liberté d’expression et de la presse ?
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Quant à son autorité morale, qu’en reste-t-il avec son refus de prendre les mesures qui s’imposent en termes de fermeture des frontières, de déchéance de nationalité, d’expulsion des délinquants étrangers - le cas de Nice -, de binationalité, de réforme du renseignement et de renseignement pénitentiaire - un « plum-pudding  » pour le très compétent Cazeneuve - de traitement des radicalisés, - la calinothérapie ne suffit manifestement pas - ou de surveillance efficace des sujets à risque, sans compter les retours de Syrie ? Depuis l’affaire Merah en 2012, tous les terroristes sont des Chances pour la France. Ce n’est pas nous qui le disons : ce sont les faits.
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Ce terrorisme islamiste sur notre sol est la conjonction d’une politique étrangère criminelle, dont Sarkozy et Hollande partagent la lourde responsabilité, et d’une immigration incontrôlée, qu’ils ont favorisée en même temps que le communautarisme islamique. Comment ne pas être indigné de voir Sarkozy, le 15 au soir, à la cathédrale de Nice, lui qui, en tant que ministre de l’intérieur, a supprimé la prétendue double peine, ce qui fait de la France un sanctuaire international pour les racailles, dont le tueur du 14 juillet, puis organisé, en tant que président de la république, l’invasion migratoire de la France et la déstabilisation de la Libye, avant de soutenir celle de la Syrie ?
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Faut-il rappeler qu’il a toujours publiquement regretté que la France n’ait pas participé à l’invasion américaine de l’Irak, cause directe de l’émergence de l’Etat islamique ? Est-il besoin d’insister sur ses liens, toujours actifs, avec les Etats du Golfe financeurs du terrorisme islamiste ? Hollande n’a fait que poursuivre, voire aggraver la politique entamée par Sarkozy, y compris en matière de complicité avec le Qatar ou l’Arabie Séoudite. Après tout, les islamistes faisaient du « bon boulot » en Syrie, comme l’a déclaré un jour Fabius, alors aux affaires étrangères. Le problème, c’est qu’ils ont commencé à faire du « bon boulot » aussi en France.
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Oui, le mot qui traduit le mieux cette complicité passive du pays légal avec l’ennemi, est bien celui de démission. Ou plutôt de désertion, puisque nous sommes en guerre.
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Empêtré dans son idéologie droit-de-l’hommiste, immigrationniste, mondialiste, ses compromissions étrangères douteuses, souvent sonnantes et trébuchantes, son atlantisme servile, sa soumission à l’hégémonie allemande - Hollande et Sarkozy solidaires de Merkel dans l’accueil d’un million de pseudo réfugiés [1] -, son indifférence au destin d’une nation à laquelle il ne croit plus, son mépris de classe du pays réel, le pays légal a démissionné, si bien que l’Etat, qu’il a confisqué, ne remplit plus sa fonction première, qui est de protéger les Français de l’invasion étrangère.
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Le terroriste islamiste est désormais chez lui chez nous, les zones de non-droit lui servant à se dissimuler comme les caches du désert algérien protégeaient naguère le GIA - des zones de non-droit dont la loi « égalité et citoyenneté » en cours d’examen au Parlement imposera la dissémination sur tout le territoire. Les plus grands massacres sont à venir.
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[1] Nous apprenons qu’un bébé Merkel - un mineur « réfugié » afghan - a agressé lundi 25 juillet 2016 au soir, à la hache, des voyageurs dans un train bavarois. Vérité islamiste en-deçà et au-delà du Rhin. En France, un islamiste a agressé une mère et ses trois filles dans un village de vacances, dont les tenues lui déplaisaient. Encore un déséquilibré ?, conclut François Marcilhac (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/La-demission-du-pays-legal
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Si les peuples se réveillent les gouvernements reculeront

AfD-Frauke Petry

   
Depuis le week-end des 12 et 13 mars 2016, quelque chose a changé. En Allemagne, le parti AfD a fait un carton aux élections dans trois Länder. En France, les jeunes militants de Génération Identitaire ont mené une action à Calais. On pourrait ajouter : si les peuples se réveillent, les gouvernements reculeront. En Allemagne, Merkel a fait un petit pas en arrière et le discours de l'AfD n'est plus censuré, ce qui est nouveau. En France, le régime socialiste intensifie sa répression, mais le peuple commence à bouger. Oui, sans aucun doute, si les peuples se réveillent, les gouvernements reculeront.
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Certes, le score de l'AfD et l'action courageuse de Génération Identitaire ne sont qu'un petit début. Mais quelque chose a changé. Cela fait maintenant soixante ans que l'Europe se trompe sur la question de l'immigration musulmane. Cela fait maintenant soixante ans que les Etats européens signent des accords suicidaires avec les pays du monde arabo-musulman (Arabie saoudite, Qatar, Turquie, etc.) et avec les entités qui les représentent, notamment la Ligue arabe et l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI). 2015 fut une année désastreuse. 2016 sera peut-être l'année d'un grand réveil.
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Le lundi 14 mars 2016, la Chancelière allemande Angela Merkel a reconnu que l'Allemagne a bénéficié de la décision prise par les pays des Balkans de fermer leurs frontières aux migrants qui cherchent à se diriger vers le reste de l'Europe. Concernant Merkel, le chroniqueur catholique conservateur français Bernard Antony note avec humour sur son blog : "Certes il y a une très ancienne connivence remontant à l’empire ottoman puis aux jeunes-Turcs génocideurs des chrétiens entre la Turquie et l’Allemagne".
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Bernard Antony : "La diplomatie turque de Mustapha Kemal sut aussi, après 1918, remarquablement embobiner simultanément la France, l’URSS et l’Allemagne. Cette fois le premier ministre turc Ahmet Davutoglu hypnotise madame Merkel comme un cobra une pauvre grenouille. Il est arrivé à lui faire accepter à la fois le beurre et l’argent du beurre. Le beurre de l’échange incompréhensible, un pour un, de réfugiés que l’Europe pourrait accueillir et de ceux qu’elle pourrait renvoyer en Turquie".
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Bernard Antony : "L’argent du beurre en effet avec la promesse de milliards d’euros qu’engrangera le gouvernement ottoman pour mieux mener sans doute sa politique de double, voire triple jeu avec l’Europe et l’État islamique. Il n’est toujours pas venu à l’idée de madame Merkel de demander à la Turquie d’exiger de ses alliés islamistes, l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweït, de vouloir bien accueillir des réfugiés selon les principes de grande générosité de l’Oumma islamique", conclut Bernard Antony.
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Quant au chroniqueur français de droite Ivan Rioufol, il écrit : "Les souverainistes allemands, jusqu’alors marginaux, peuvent dire merci à Angela Merkel et à sa politique entêtée d’accueil massif de "migrants" issus de pays musulmans. Ceux que la presse qualifie de populistes viennent de remporter une première victoire électorale, ce week-end, avec la percée du mouvement protestataire Alternative pour l’Allemagne (AfD), lors d’élections dans trois Etats régionaux (13 millions d’électeurs). Comme en Norvège, en Hongrie, au Danemark ou en Italie, c’est une femme, Frauke Petry, qui s’impose à la tête d’une formation construite en urgence sur l’opposition à la politique migratoire de peuplement et à la montée de l’islamiste".
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Ivan Rioufol : "Cette féminisation du discours de fermeté, que connaît aussi la France avec Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, laisse de moins en moins place aux clichés sur les crânes rasés et les gros bras, illustrations médiatiques pour de tels rassemblements d’opposition. L’AFD, que Frauke Petry dirige depuis huit mois, a fait 12,5% des voix en Rhénanie-Palatinat, 15% dans le Bade-Wurtemberg et 24% en Saxe-Anhalt, en dépit d’un programme politique encore inexistant. La CDU de la  chancelière a été plus durement ébranlée que ne le prévoyaient les observateurs. Si Merkel garde encore, malgré tout, la confiance de près de 50% des Allemands, cet avertissement signe son discrédit amorcé depuis cet été".
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Ivan Rioufol : "L’incompréhension populaire de sa politique, applaudie par les "élites" européistes prêtes à lui décerner le prix Nobel de la paix, n’est évidemment pas une surprise pour ceux qui, comme sur ce blog, avaient jugé infantile la décision sentimentale à courte vue de "Mère Angela", encouragée par le cynisme du patronat devant la perspective d’exploiter une importante main d’œuvre à bon marché. Le réveil populaire allemand est de ceux qui se multiplieront en Europe, en opposition à des gouvernements incapables d’écouter les alertes des citoyens soucieux de la protection des nations et de leur homogénéité. Celle qui, la semaine dernière, était présentée comme suffisamment puissante pour se passer des avis de François Hollande, se retrouve en fait fragilisée à son tour par son irréalisme. Il ne reste du couple franco-allemand qu’un duo d’éclopés. Le plus probable est que la sortie de l’histoire les attend", conclut Ivan Rioufol.
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De son côté, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui se réveille enfin, déclare : "La menace à laquelle nous sommes confrontés a deux caractéristiques nouvelles. Premièrement, elle s'est militarisée. Deuxièmement, il s'avère que cette menace militarisée est la même à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières. Il y a aujourd'hui en Libye entre 4'000 et 5'000 combattants de Daech. Il existe un risque majeur que Daech organise le passage des migrants vers Lampedusa".
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Toujours en France, samedi 12 mars 2016, 80 militants de Génération Identitaire bloquaient pacifiquement des ponts à Calais. Lors de l'intervention des forces de l'ordre, ils se sont allongés sur les ponts en attendant d'être délogés. Ce qui a été fait, mais la police politique du socialiste Bernard Cazeneuve a voulu réprimer ces militants.
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Dans un communiqué, Génération Identitaire dénonce le deux poids deux mesures du régime socialiste : "Suite à l’action de Calais où Génération Identitaire a occupé trois ponts afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins, trois de nos militants ont été condamnés à trois mois de prison ferme et à des amendes pour 'faits de rébellion'. Cette action symbolique a duré deux heures, avant que les forces de l’ordre ne délogent violemment nos militants".
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Génération Identitaire ajoute : "Au sol et non-violents, ces derniers ont été durement matraqués et gazés comme le prouvent les vidéos que nous avons publiées. Un policier a même avoué devant le tribunal avoir mis deux coups au visage d’un militant pendant son transport vers le commissariat. La sévérité de la justice socialiste contraste fortement avec sa clémence pour les casseurs d’extrême-gauche et les immigrés clandestins qui font tant souffrir Calais depuis des années", conclut le communiqué de Génération Identitaire.
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Michel Garroté, 15 mars 2016
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