Entretien avec Renaud Camus

Je me présente en 2017, car il faut impérativement un candidat anti-remplaciste.

Renaud Camus vient d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2017. De retour de Béziers, il a accepté de répondre à quelques questions de notre fondateur, Pierre Cassen. Dans cet entretien, il affirme malicieusement qu’il y avait tout le monde, ou presque, et que « Pierre Cassen et Christine Tasin brillaient par leur absence ». Cela nous permet d’amener une précision importante : Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine, qui continue de se réclamer des valeurs de la gauche, était en désaccord de fond avec la démarche « Oz La Droite » de Robert Ménard. Quant à Pierre Cassen, il était présent à une réunion rédactionnelle de Riposte Laïque, programmée de longue date, ce samedi 28 mai, avec 25 personnes, venues de toute la France, et même de Suisse, et ne pouvait pas en être absent. Mais Riposte Laïque n’a pas eu d’hostilité vis-à-vis de l’initiative de Béziers. Quelques semaines auparavant, nous avions donné la parole à Robert Ménard, et avions, à l’occasion de ces trois jours, délégué la plume de Caroline Alamachère et la caméra de Guy Sauvage. Il fallait que cela soit dit, et merci à Renaud Camus de nous avoir permis de clarifier les choses…

Suite sur RL

L’UDC offre au Parlement le choix demandé

Ci-dessus : Guy Parmelin, Thomas Aeschi et Norman Gobbi

 

Par Toni Brunner, conseiller national, président de l'UDC Suisse.

En proposant trois candidats provenant des trois grandes régions linguistiques de Suisse, l'UDC offre au Parlement le choix exigé en vue des élections au Conseil fédéral du 9 décembre prochain. La concordance au gouvernement national pourra ainsi être rétablie et avec elle la stabilité politique dont la Suisse a un urgent besoin. Les 30% d'électrices et d'électeurs qui ont voté UDC et qui se sont donc prononcés pour la limitation de l'immigration et contre l'adhésion à l'UE retrouveront enfin la représentation qui leur revient à l'exécutif. Continuer dans ces conditions de pratiquer des petits jeux au détriment de l'UDC, c'est agir contre les intérêts du pays. .

En proposant trois candidats de qualité égale, l'UDC répond à plusieurs exigences qui avaient été formulées ces derniers temps en vue de l'occupation du siège devenu vacant au Conseil fédéral:

.

  1. Pour le moment, seul un siège occupé par un représentant de la Suisse alémanique se libère.
  2. Tous les grands partis sont traditionnellement représentés par un conseiller fédéral de langue maternelle française en plus d'un alémanique.
  3. La Suisse italophone attend depuis plus de 16 ans d'être représentée au Conseil fédéral.

Des prétextes
Les critiques avancées contre la proposition que l'UDC fait au Parlement sont le plus souvent infondées, voire carrément malhonnêtes. Que celles et ceux qui ne veulent pas accorder à l'UDC un deuxième siège au Conseil fédéral l'annoncent ouvertement au lieu de se réfugier derrière des arguments de mauvaise foi! Prétendre que le siège vacant ne peut en aucun cas être occupé par un candidat romand, c'est affirmer qu'à l'avenir seuls le PLR et le PS ont encore le droit de présenter des candidats de la Suisse francophone, car ces deux partis ont chacun un représentant romand au gouvernement. Ces mêmes milieux ignorent superbement qu'il y a moins de dix ans un trio romand siégeait au Conseil fédéral avec Pascal Couchepin, Joseph Deiss et Micheline Calmy-Rey. Les critiques lancées contre le candidat italophone ne sont guère convaincantes non plus. Qui serait mieux placé pour représenter le Tessin que le président en exercice du gouvernement tessinois qui, de surcroît, vient d'être brillamment réélu au Conseil d'Etat? Quant au représentant de Suisse alémanique sur le ticket, il s'est imposé contre plusieurs concurrents dans le cadre d'une procédure démocratique au sein du groupe parlementaire UDC. Cette procédure est appliquée depuis toujours par tous les groupes lorsqu'il s'agit de choisir entre plusieurs propositions.

Rien de nouveau sous le soleil
Les milieux qui dénigrent le ticket à trois de l'UDC en le qualifiant de "proposition alibi" expriment ouvertement leur mépris à l'égard des minorités linguistiques et appliquent d'autres poids et mesures à l'UDC qu'aux partis concurrents. Rappelons que l'actuelle conseillère fédérale PDC est issue d'une proposition unique alors que son prédécesseur a été choisi dans un ticket à trois représentant également les trois grandes régions linguistiques de Suisse. Ces propositions ont été acceptées et le Parlement fédéral a fait son choix sans grandes discussions et sans qu'il fût question de coup de force ou d'exercice alibi.

Le nouveau conseiller fédéral représentera l'UDC
Le sommet de l'absurdité est atteint quand on reproche à l'UDC d'exercer un chantage sur le Parlement avec son ticket à trois. L'UDC est-elle le seul parti qui n'a pas le droit de présenter les personnes par lesquelles elle souhaite être représentée au gouvernement national? Autant dire que plus aucun parti ne peut faire de proposition. Les partis représentent les intérêts de leurs électrices et électeurs. C'est leur raison d'exister, si bien qu'ils ont le droit de faire des propositions au Parlement via leurs groupes parlementaires. Dans notre système de concordance, ces différents intérêts sont réunis au sein du gouvernement. Les partis introduisent leurs points de vue et leurs idées dans le collège gouvernemental par l'intermédiaire de leurs conseillers fédéraux. Cette concurrence des idées est un facteur central du profond ancrage de notre gouvernement national et détermine l'acceptation de notre système politique par le peuple.

Petits jeux avec l'UDC
Les critiques lancées ces derniers jours visent également l'art. 9 al. 3 des statuts de l'UDC. Selon cette disposition, des personnes qui acceptent une élection au Conseil fédéral alors qu'elles n'ont pas été proposées par le groupe UDC aux Chambres fédérales ne peuvent pas être membres de l'UDC. Cette règle statutaire clarifie la situation. Durant les vingt dernières années, le Parlement n'a pratiqué ses petits jeux malsains qu'avec l'UDC, et cela quasiment à chaque élection gouvernementale. La dernière fois que l'Assemblée fédérale a élu une personne d'un autre parti qui n'avait pas été proposée comme candidate par son groupe, c'était il y a 22 ans: il s'agissait de Francis Matthey qui a ensuite été forcé par le Parti socialiste de refuser son élection. Conclusion: lorsque l'UDC demande l'élection d'un candidat qui représente la ligne du parti, elle se fait vertement critiquer alors que les autres partis réclament ce droit comme allant de soi.

Les statuts de l'UDC ne restreignent absolument pas le choix de l'Assemblée fédérale. Chacun doit cependant savoir qu'il appartient à l'UDC de décider si un conseiller fédéral élu par le Parlement représente le parti ou s'il ne le représente pas. Compte tenu des lourds défis qui attendent notre pays, on ose espérer que le Parlement fasse preuve de clairvoyance et de sens des responsabilités. Celles et ceux qui continuent de chercher des prétextes pour jouer à leurs petits jeux lors de cette élection n'ont sans doute pas autre chose en tête. Ils prouvent avant tout qu'ils sont incapables d'assumer la responsabilité de leur pays.

 

Toni Brunner

Editorial UDC

UDC Suisse, le 25 novembre 2015

Guy Parmelin, Thomas Aeschi et Norman Gobbi candidats UDC au conseil fédéral

Le groupe UDC a tranché: il soumet à l'Assemblée fédérale le ticket Aeschi (ZG)-Parmelin (VD)-Gobbi (TI) (photo) pour succéder à Eveline Widmer-Schlumpf au Conseil fédéral le 9 décembre.

Après cinq heures et demie d'auditions, le groupe parlementaire UDC a ainsi confirmé la volonté de son comité de proposer à l'Assemblée fédérale un ticket à trois, avec un Alémanique, un Romand et un Tessinois.

Il a fallu cinq tours de scrutin pour choisir l'Alémanique du ticket UDC au Conseil fédéral. Thomas Aeschi s'est finalement imposé contre Heinz Brand (GR) par 44 voix contre 37. Guy Parmelin a en revanche été élu au premier tour par 48 voix contre 29 à l'autre Romand en lice Oskar Freysinger et une éparse. Idem du Tessinois de la Lega Norman Gobbi, qui s'est imposé par 72 voix sur 82.

Autres partis à couvert

Les autres partis gouvernementaux se tiennent à couvert après l'annonce des trois candidatures UDC. Des auditions des papables sont prévues le 1er décembre.

"Le ticket à trois, c'est bien joué pour un parti actif dans l'ensemble du pays. (...) Mais on se doute bien qu'il y a une tactique derrière ça, pour placer le mieux possible le candidat alémanique", a réagi Christophe Darbellay, président du PDC. Le groupe parlementaire du parti démocrate-chrétien auditionnera les candidats officiels, "et uniquement les candidats officiels", le 1er décembre.

Quant au PLR, il auditionnera également les candidats UDC le 1er décembre.

L"apprenti sorcier" de Christoph Blocher

Pour le président du Parti bourgeois démocratique (PBD) Martin Landolt, le choix de l'UDC n'est pas surprenant. Ajoutant à propos de Thomas Aeschi que Christoph Blocher tente de mettre en place son apprenti sorcier. Le PBD déterminera ultérieurement s'il procède à des auditions.

Pour le président des Vert'libéraux Martin Bäumle, l'UDC a rempli les conditions posées par "les présidents de deux grands partis", à savoir la présentation de trois candidats. Le parti fera des auditions, mais la date n'est pas fixée.

"No comment" du PS

Le Parti socialiste définira le 1er décembre s'il veut auditionner des candidats et lesquels. Il décidera le 8 décembre qui il soutient pour l'élection.

Pour les Verts, l'UDC n'a pas sa place au Conseil fédéral, puisque ce parti remet constamment en question l'Etat par le biais de ses initiatives. Le groupe ne donnera donc aucune voix à un candidat UDC le 9 décembre et n'auditionnera personne, a-t-il annoncé avant même que ne soient connus les candidats.

Changement des statuts

L'UDC tient à ce que l'Assemblée fédérale élise un de ses candidats officiels au Conseil fédéral. Elle a même changé ses statuts pour éviter que le traumatisme de 2007 ne se reproduise. Une porte reste toutefois ouverte.

L'UDC a modifié ses statuts suite à l'éviction de Christoph Blocher et son remplacement par Eveline Widmer-Schlumpf. Celui qui aura accepté son élection au Conseil fédéral sans que sa candidature ait été proposée par le groupe parlementaire ne peut plus être membre du parti.

L'éviction de l'UDC nationale et de la section cantonale est automatique. Les statuts précisent toutefois qu'une réintégration est ensuite possible, si le groupe parlementaire et le comité central l'acceptent, chacun avec une majorité de deux tiers.

Cette dernière disposition laisse une petite marge pour des manoeuvres de dernière minute. L'UDC pourrait notamment y recourir si le Parlement ne devait pas retenir l'un des poulains officiels du parti, mais une personne dont le profil est accepté par l'UDC.

Source RTS

Ce en quoi je crois

jean-pascal-cattinPar Jean-Pascal Cattin (photo), cadre bancaire et candidat MCG, Genève (pour en savoir plus, cliquer ICI)

En politique, il existe une différence naturelle de la vision du monde entre les gens de gauche et ceux de droite. Ceux de gauche sont attachés au progrès et par conséquent au changement en permanence et ceux de droite préfèrent s`appuyer sur ce qui existe, à savoir de trouver leur sécurité et leur équilibre dans le conservatisme. Pour les uns, le monde idéal se situe dans la vie future quand pour les autres il est à rechercher dans le passé. Leur clef de voûte consiste à se réapproprier ce que les aléas de la vie les ont dépossédés afin de préserver l’héritage de notre civilisation, celle que nos ancêtres nous ont léguée et que nous avons su adapter au cours des siècles.

Ce dilemme s’exprime d’ailleurs en toutes lettres dans la fameuse devise du Brésil « Ordem y Progresso » (ordre pour la droite et progrès pour la gauche). Personne n’a fondamentalement tort et pense sincèrement avoir raison, chacun voyant midi à sa porte. Voilà pour la théorie.

Dans les fait, il existe tout de même des différences notables de niveaux de vie suivant les continents et les pays que nous traversons dans le monde. En général, plus un pays est bien organisé et travailleur, plus il est prospère. Et a contrario moins il est éduqué, moins il est organisé et soumis à la corruption de ses élites ainsi qu’à l’application stricte de ses traditions tribales d’un autre siècle, plus il est pauvre. Ce qui explique en grande partie la raison pour laquelle des vagues incontrôlées d’immigration tentées sur des bateaux de fortune au péril de la vie de ceux qui espèrent une vie meilleure sous d’autres cieux, en l’occurrence dans nos contrées européennes, se multiplient.

En vérité, il n’y aura jamais de solutions pour ces désespérés si ce n’est qu’en amont, c’est-à-dire par une éducation accrue dans les pays d’origine des candidats à l’exil. Une éducation devant notamment être dispensée de façon accrue aux femmes des pays en voie de développement pour leur permettre de mieux contrôler leur fécondité (avec 4 à 5 enfants par femme en moyenne, l’Afrique pourrait atteindre 4 milliards d’habitants avant la fin du siècle). Sinon, en optant pour la solution de l’accueil incontrôlé, on verra à terme se créer également dans notre ville et dans le pays tout entier un communautarisme générant un particularisme qui s’opposera aux usages de la communauté plus large dont ces immigrés mal intégrés feront nouvellement partie. Cette perspective conduira à un risque majeur pour la cohésion sociale de notre ville et de notre pays.

Alors, chacun conjugue le drame auquel nous assistons avec sa propre vision des choses. Les premiers pensent que le progrès et une certaine forme de justice sociale exigent de recueillir sans contre partie ceux qui viennent trouver un refuge économique chez nous alors que d’autres, dont je suis, considèrent que notre « relatif » bien-être ne doit rien à personne. Partant du principe que notre histoire commune a fait de nous ce que nous sommes, que nous sommes les héritiers de ce passé ancestral qui a durablement forgé notre culture et notre identité et que nous sommes les bénéficiaires de la qualité et de la force de notre travail ainsi que de l’excellente organisation de notre vie en commun. Le miracle économique suisse du XXe siècle a été notamment rendu possible grâce aux relations privilégiées entretenues durant des décennies entre un patronat responsable d’une part et les employés et les travailleurs d’autre part tentant de trouver ensemble un juste équilibre entre leurs intérêts respectifs tout naturellement divergents.

Hélas, même chez nous, avec les accords de Schengen sur la libre circulation, les choses semblent se détériorer. Ces dirigeants d’entreprises responsables ont fait place à des managers dynamiques et prétentieux aux dents longues et acérées. Formatés mode procédures made in USA, ils sont rompus à la théorie du rendement à visage inhumain avant tout. On en trouve même en politique chez nous, à Genève, de ces représentants type race de jeunes cadres dynamiques. Ils se reconnaîtront, notamment au PLR et au PDC!

Tout ceci est bien beau mais pourquoi rendre les accords de Schengen responsables de cette situation? Tout simplement parce que, pendant des décennies, la finance n’a pas assez été mise au service de l’économie et ce, pour de purs motifs de rentabilité - exemple, crise des subprimes etc -. Imprudentes, nos banques européennes sont lourdement responsables de ce désastre trouvant son origine dans un montage politico-financier « born in the USA ». Le gouvernement US prit la décision que tout le monde pouvait désormais obtenir sa maison, en obligeant les banques américaines à prêter de fortes sommes à des particuliers qui n’avaient pas les moyens de rembourser leur dette. Pour s’en sortir, lesdites banques américaines ont « titrisé » leur hypothèques puis ont vendu ces « Junk bonds » - littéralement « obligations pourries » - sur le marché. Lorsque la Réserve Fédérale a augmenté ses taux directeurs, le château de cartes s’est effondré, les banques qui s’étaient engagées ont été menacées de faillite et ont dû avoir recours à l’État. Les états, ainsi endettés à leur tour, ont dû appliquer une politique d’austérité, d’où la crise économique. Résultat : double peine pour le peuple. On lui demande de payer des dettes que les banques ont, en raison de leur esprit cupide, accumulé, alors qu’il n’a pas été le bénéficiaire des opérations financières quand la bourse assurait les taux de rendement à 15% qui ont conduit à cette crise.

Comme toujours en pareils cas, une fois que la crise venue, le patronat dans l’air du temps se sert, grâce à Schengen, des travailleurs et cadres immigrés, avec en sus pour Genève la spécialité frontaliers. Tout ceci dans le but inavoué de casser le salaire des locaux. La boucle est bouclée. Le risque immense qu’il prend est de scier la branche de la prospérité sur laquelle nous sommes tous assis. Et cela, les politiques doivent l’empêcher à tout prix !

Ceci est profondément ce que je crois…

Jean-Pascal Cattin, 13 avril 2015

 

 

Entretien avec Joseph Navratil, candidat UDC genevois

Interview d'Alimuddin Usmani

Les élections municipales dans le Canton de Genève auront lieu le 19 avril prochain. 924 sièges sont à pourvoir dans 45 communes genevoises. Rencontre avec Joseph Navratil, directeur adjoint de PME qui se présente sous les couleurs de l'UDC en Ville de Genève.
.
Interview :
.
Alimuddin Usmani : Joseph Navratil, serait-il possible de vous présenter auprès des électeurs qui ne vous connaissent pas?
.
Joseph Navratil : Bonjour, j’ai 29 ans et suis né à Genève. Je suis issu d’un mariage mixte entre un réfugié politique tchécoslovaque provenant de l’actuelle République tchèque et une Iranienne. J’ai grandi et passé la majeure partie de ma vie dans le quartier de Plainpalais. J’ai effectué ma scolarité obligatoire à Genève puis ai obtenu mon baccalauréat en France voisine. J’ai ensuite poursuivi mes études universitaires dans le privé, à Genève. Je suis titulaire d’un Bachelor en Gestion d’Entreprise et d’un Master en Relations Internationales. Je travaille depuis bientôt deux ans dans l’import-export. Cela fait environ huit ans que je suis membre de l’UDC et j’ai été élu secrétaire de la section Ville de Genève en février dernier.
.
A.U. : Comme vous l'évoquez, vous êtes issu de la mixité comme bon nombre de genevois. Qu'est-ce qui vous a décidé à rallier l'UDC, parti réputé pour son manque d'ouverture envers l'étranger?

J.N. : Mon père étant très patriote, il m'a transmis son patriotisme et je l'ai transposé à ma patrie, la Suisse, sans pour autant renier mes origines. En tant que patriote, je me suis naturellement orienté vers un parti avec lequel nous partagions les mêmes valeurs. De plus, l'UDC m'a paru être le seul parti réellement pragmatique qui répondait aux inquiétudes d'une très grande partie de la population. C'était pour moi est reste aujourd’hui le parti qui ose dire tout-haut ce que nombre de concitoyens pensent tout-bas, quitte à sortir au passage de ce "politiquement correct artificiel" crée par une certaine gauche et relayé par les médias dominants. C'est le seul parti qui a notamment l'honnêteté de faire le lien entre l'immigration, la crise du logement et le chômage.
.
A.U. : C’est semble-t-il sous la pression d'une partie de la gauche que Pierre Maudet a renoncé à renvoyer Ayop Aziz, requérant d'asile tchadien dont la demande d'asile n'était pas recevable en Suisse. Que vous inspire cette affaire?
.
J.N. : Tout d’abord je voudrais voir le même engagement et la même solidarité envers les Suisses et les résidents qui sont dans le besoin de la part des mêmes personnes qui soutiennent Monsieur Aziz.
Sur le plan politique, je trouve grave qu’un élu n’applique pas une décision de justice. C’est un message dangereux que l’on envoie aux personnes tentées par la même aventure que Monsieur Aziz et qui risque d’avoir comme conséquence l’afflux encore plus important d’immigrés économiques. Le peuple s’est exprimé très clairement au sujet de l’immigration lors de la votation du 9 février 2014 ; les autorités doivent respecter ce choix.
.
A.U. : En 2014, le Canton de Genève a reçu 1161 nouvelles demandes
d'asile, soit 16 demandes de plus que la République tchèque qui compte 10 millions d'habitants. Comment faire pour réduire l'attractivité de notre pays aux yeux des migrants?
.
J.N. : Même si de nombreux migrants viennent en Suisse dans l’espoir d’y travailler, certains y sont attirés par l’appât des prestations sociales. Mieux faire la distinction entre les personnes qui méritent le social et celles qui veulent uniquement en profiter réduira l’attractivité de la Suisse pour les migrants mal intentionnés. L’entrée des migrants sur le territoire helvétique a été facilitée par l’abandon d’un contrôle strict de nos frontières, suite à notre adhésion à l’espace Schengen. Je vous laisse deviner ce qu’il faut faire pour pouvoir appliquer pleinement le droit régalien qu’est le contrôle des frontières. L’accélération et surtout l’application des mesures d’expulsions des requérants déboutés  rendraient certainement la Suisse moins attractive aux yeux des migrants. Appliquer fidèlement l’initiative sur le renvoi des étrangers criminels ne ferait sûrement pas de mal non-plus…
.
A.U. : Pour terminer, sur votre prospectus vous vous prononcez en faveur d'une ville propre. Avez-vous l'impression que la propreté de la ville s'est dégradée au cours de la dernière décennie? Si oui que préconisez-vous pour y remédier?
.
J.N. : Notre société produit de plus en plus de déchets et parallèlement, il y a une certaine tendance au relâchement en ce qui concerne le savoir-vivre. Je constate que dans les lieux publics, de plus en plus de gens jettent leurs déchets à même le sol au lieu d'utiliser les poubelles. Genève a aussi la réputation justifiée d'être parsemée de déjections canines, mais cela ne date malheureusement pas d’hier. La résolution des problèmes de salubrité passe par la pédagogie dans un premier temps et la répression ensuite lorsque la pédagogie seule ne suffit pas.

 

129 candidats au jihad partis de Suisse depuis le début de l’année

Les candidats au djihad partis de Suisse (...) pour des zones de conflits sont au nombre de 65 en février, contre 64 le mois dernier, a indiqué ce mercredi 25 février le Service de renseignement de la Confédération (SRC) dans son décompte mensuel. La plupart ont rejoint la Syrie et l'Irak.

Sans révéler concrètement combien de ces candidats sont encore sur le terrain des opérations, le SRC précise que ces chiffres publiés à rythme mensuel depuis cinq mois sont «cumulatifs».

Source