France : ces villages qui grondent contre la répartition des clandestins de Calais

Manifestations, demandes de référendum et parfois passage à l’acte violent: la répartition programmée des migrants de Calais dans le pays suscite de vives réactions, et la grogne monte contre un plan jugé arbitraire et imposé sans le consentement des habitants.

Samedi, le maire d’Allex, un village de 2500 habitants de la Drôme, a dû annuler le référendum local qu’il comptait mettre en œuvre au sujet de l’accueil des migrants dans sa commune. Le tribunal administratif de Grenoble, saisi par les représentants de l’État, a en effet jugé cette consultation «illégale». Motif? L’hébergement d’urgence n’est pas une prérogative de la commune mais de l’État, et la mairie ne peut donc s’arroger le droit d’une consultation populaire sur ce sujet. Pourtant, depuis la rentrée, les habitants du village grondent contre l’accueil prochain de 50 personnes venues de Calais qui seraient installées dans un centre d’accueil et d’orientation (CAO) implanté dans le château Pergaud, situé à l’écart du village.

A l’image d’Allex, de plus en plus de villages s’opposent à la répartition imposée des migrants de Calais.

Samedi, 250 personnes ont manifesté à l’appel du FN devant l’église de Saint-Denis-de-Cabanne, un petit village de 1284 âmes situé dans la Loire. En novembre prochain, le village de vacances EDF accueillera plusieurs dizaines de migrants venus du bidonville calaisien. Présent, le secrétaire général du Front national Nicolas Bay, a dénoncé «ces accueils forcés au frais du contribuable».

A Louveciennes, élus et opposants marcheront dimanche contre le projet d’installation d’un centre d’accueil de migrants. L’État envisage depuis plusieurs mois d’établir un campement dans cette ville cossue de l’Ouest parisien, sur le site de Villevert, un terrain de 22 hectares – soit la surface du camp de Calais – mais seulement pour «une centaine de migrants», insiste la préfecture des Yvelines pour rassurer la population. Samedi dernier, une manifestation avait rassemblé plus d’un millier de personnes. Le site qui doit accueillir le centre d’accueil a été visé par un incendie criminel dans la nuit de mardi à mercredi.

Début septembre, un futur centre d’accueil avait aussi été incendié à Forges-les-Bains dans l’Essonne. Une partie des habitants de cette commune de 3800 âmes sont opposés à l’arrivée de 91 migrants dans leur ville. Selon un sondage commandé par la municipalité, 61% des habitants sont contre cet accueil. 150 habitants ont manifesté mercredi dernier.

A Champtercier, dans les Alpes-du-Sud, les habitants demandent également un référendum. Dès la mi-octobre la commune de 820 habitants devra elle aussi héberger un CAO qui prendra en charge une centaine de migrants. Ils devront rester six mois au maximum.

Autre exemple à Saint-Honoré-les-Bains, où, le 21 septembre dernier, une poignée d’habitants ont organisé une journée «village à vendre» pour protester contre la création d’un CAO qui pourrait selon eux avoir un impact sur le tourisme de cette petite ville curiste.

A Arès, petite ville de 6000 habitants du bassin d’Arcachon, la municipalité a voté vendredi contre l’accueil d’une cinquantaine de migrants venus de Calais décidé par la préfecture. Ici aussi, c’est dans un centre de vacances EDF qu‘ils devraient être hébergés. Malgré le vote municipal, et l’hostilité des habitants, c’est le préfet qui a le dernier mot.

Le 17 septembre, c’est à Saint-Brévin, non loin de Nantes, que partisans et opposants à l’accueil de 70 migrants se sont affrontés à coups de slogans contraires “Nous sommes tous des migrants” ou “On est chez nous” (…)

Source et article complet Via CivilWarInEurope

Calais : des volontaires, surtout des femmes, accusés d’exploiter sexuellement des réfugiés

Des volontaires humanitaires de la Jungle de Calais sont au cœur d’une polémique. Ils sont accusés de profiter de leur position pour avoir des rapports sexuels avec les réfugiés présents sur place.

Révélée par le quotidien britannique The Independent, l’information a été confirmée par les responsables des différentes ONG qui œuvrent à Calais. Ces derniers se montrent inquiets par rapport à ce comportement, adopté aussi bien par des volontaires hommes que femmes.

Tout est parti d’une conversation Facebook, dont les messages ont été effacés depuis, entre plusieurs volontaires sur une page de soutien aux travailleurs bénévoles de Calais. Dedans, l’un des membres du groupe affirme qu’il a entendu parler «de volontaires ayant eu des relations sexuelles avec plusieurs partenaires en une seule journée» ou «de garçons, que j’imagine sous la majorité sexuelle, qui ont eu des relations charnelles avec des volontaires».

L’auteur du message poursuit en estimant que ce comportement est dangereux pour les réfugiés, qui s’avèrent être «dans une position de faiblesse» car «totalement dépendant de l’aide offerte par les volontaires». Il cite ainsi le code de conduite de l’UNHCR qui déconseille fortement ce genre de relations en raison de cette «position de pouvoir inéquitable».

Le témoin ajoute par ailleurs que la majorité des cas concerne des femmes volontaires et des hommes réfugiés, ce qui, selon lui, fait courir un risque d’objectification des femmes volontaires dans le camp. Ce dernier point a soulevé une vague d’indignation, de nombreuses personnes affirmant qu’il s’agissait d’une réaction sexiste, misogyne, patriarcale ou encore raciste. [...]

Direct Matin
 via Fdsesouche.com

Barrages de migrants à Calais : « On n’est plus chez nous. C’est tous les jours la guerre civile… »

Les faits se déroulent le dernier week-end d’août et reflètent le quotidien des Calaisiens : un barrage sur l’autoroute en pleine nuit, une voiture qui percute un arbre, la peur, la fuite et le ras-le-bol qui s’intensifie.

« On subit ça tous les jours, on n’est plus chez nous. C’est tous les jours la guerre civile. »

Difficile de garder son calme quand le fiston «a failli y laisser sa peau», fustige le Calaisien Laurent Magnier. «Ce n’est pas une agression, c’est une tentative d’assassinat».

« Mon fils partait travailler au tunnel, raconte le Calaisien. Je lui ai dit de ne pas prendre l’autoroute et de récupérer l’embranchement au niveau de Jardiland. Mais il est tombé sur un barrage.»

Sur ce court trajet autoroutier, le jeune homme n’a pas eu de chance et s’est retrouvé sur un barrage installé par des migrants. «Une centaine d’individus sont arrivés, certains avec des barres de fer», explique Laurent Magnier.

Le bilan matériel est conséquent : le pare-brise de la voiture est défoncé suite au choc, une roue du véhicule a été crevée… Les frais de réparation sont trop élevés pour que l’assurance prenne les dégâts en charge. « Je suis allé à la mairie de Calais et on m’a dit que je pouvais être indemnisé de 550 euros au maximum. » Un montant insuffisant pour des réparations qui s’étalent sur 2 000 euros.

Le mal-être des Calaisiens se traduit de différentes manières, selon la sensibilité de chacun. Mais le manque de patience se ressent un peu plus chaque jour auprès de la population.

Nord Littoral via Fdesouche.com

À Calais, bientôt un mur de 4 mètres de haut pour freiner les migrants vers la Grande-Bretagne

Le Royaume-Uni met un coup d'accélérateur dans sa lutte contre l'immigration clandestine. A Calais, notre voisin d'outre-Manche va édifier "un grand et nouveau mur" en béton, long d'un kilomètre et haut de quatre mètres.

Sa construction va débuter ce mois-ci a annoncé mardi 6 septembre Robert Goodwill, le ministre de l'Immigration britannique, aux députés. Un projet, baptisé "Grande Muraille de Calais", d'un coût de 1,9 million de livres (2,3 millions d'euros).

"Les migrants arrivent toujours à passer, explique Goodwill. Nous avons fait des clôtures. Maintenant, nous faisons le mur. La sécurité que nous mettons en œuvre au port (de Calais) est en cours de renforcement avec cet équipement meilleur."

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Migrants à Calais. Un agriculteur témoigne: “Champs dégradé, 35.000 euros de pertes. On est à bout”

Xavier Foissey est agriculteur et exploite un champ de céréales à Marck, tout près de Calais. Il sera ce lundi en tête de cortège, car il explique subir depuis un an de lourdes pertes sur son exploitation de 140 hectares, qui se situe en bordure de l'autoroute A16.

Calais: Des journalistes blessés par une attaque de migrants sur la route. “Nous avons échappé à la mort de justesse”

Il raconte froidement comment il a évité de justesse la mort quand un tronc d'arbre a été jeté sur sa voiture par des gangs de migrants à Calais

  • Le reporter Ben Ellery a été blessé dans l'attaque à Calais la semaine dernière
  • Le photographe Steve Burton et John McLellan ont également été blessés 
  • «Mon visage s'est écrasé contre le volant» a écrit le journaliste

Comme des millions de Britanniques, j'ai conduit le long de la route monotone menant au port de ferry de Calais tant de fois au fil des ans que c'est devenu un dernier coup d'oeil familier à la France avant de rentrer.

Vendredi tôt, pendant quelques instants écœurants, j'ai craint que cela puisse être la dernière chose que je voie.

Mais l'aspect le plus effrayant de l'accident - dans lequel ma voiture a été perdue et mes deux passagers et moi-même avons échappé à la mort de justesse - était le fait que ce n'était pas un accident du tout mais le résultat d'un acte délibéré, de sang-froid.

Le tronc d'arbre jeté sur notre voiture qui a causé le dérapage presque fatal aurait pu être jeté sur n'importe quelle famille retournant au Royaume-Uni. Et les prochaines victimes peuvent ne pas être aussi chanceuses.

J'étais avec les photographes John McLellan et Steve Burton après avoir enquêté sur la menace croissante que les gangs de migrants font peser sur les automobilistes à Calais. Nous étions sur le point de le savoir bien trop clairement.

Nous étions sur l'autoroute qui mène au port de ferry, voyageant à environ 80 km/h, lorsque trois migrants sont apparus soudainement sur le côté droit de la route. Je vis l'un d'eux qui portait un gros tronc. 

Avec les deux mains, il le lança sur le pare-brise et j'ai instinctivement braqué le volant vers la gauche.

J'ai senti une secousse écœurante lorsque la voiture a été frappée par un semi-remorque et nous avons été projetés, hors de tout contrôle.

Ensuite, nous avons été éjectés sur le côté de la route à grande vitesse par le camion de 38 tonnes.

Je m'attendais à frapper un autre véhicule à tout moment. J'ai appuyé la pédale de frein avec acharnement mais nous étions à la merci du plus gros véhicule.

Mon visage s'est écrasé contre le volant et John a laissé échapper un gémissement lorsque son visage a percuté sa caméra. Après environ 45 mètres, notre voiture s'est arrêtée.

 

https://youtu.be/4UyNA5i693E

 

Je demandai à Steve et John s'ils allaient bien, mais aucun des deux ne pouvait parler. L'un d'eux laissait échapper un gémissement. Je pouvais sentir du sang jaillir de mon propre visage.

Je ne savais pas s'il était plus sûr de rester dans la voiture et risquer d'être frappé par un véhicule venant en sens inverse, ou de marcher sur la chaussée.

Je ne savais pas si les migrants allaient attaquer à nouveau.

(...)

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Migrants à Calais : routiers et commerçants annoncent un blocage “illimité” de l’A16 jusqu’au démantèlement de la “Jungle”

Routiers et commerçants organisent une opération escargot suivie d'un blocage de l'autroute A16 autour de Calais le 5 septembre prochain. Ils menacent de poursuivre leur action jusqu'à l'annonce du démantèlement de la zone nord de la "jungle".

Tous dénoncent les barrages nocturnes érigés par les migrants sur l'A16 et la rocade portuaire de Calais, pour tenter de monter dans des camions en partance pour l'Angleterre. Et une fragilisation de l'économie calaisienne due à cette présence migratoire.

"Après avoir employé la méthode douce et n'avoir obtenu que des promesses de la part de l'Etat qui ne veut rien changer et qui favorise la sauvegarde des migrants et non celle des commerçants, des portuaires, des transporteurs routiers, des touristes et des agriculteurs, on change de logiciel", a déclaré Frédéric Van Gansbeke, président du collectif des entreprises et commerces du Calaisis.

Source et article complet

“La violence des migrants est hors de contrôle” déclare le maire de Calais. Ils attaquent les véhicules avec des blocs de béton.

Le maire de Calais a déclaré que la violence des migrants dans la ville a atteint des niveaux «incontrôlables» alors que les camionneurs britanniques ont réitéré leur appel à l'armée afin de déployer des militaires sur les routes.

Dans une interview à la télévision française, Natacha Bouchart a averti que les policiers sont découragés et épuisés et ne peuvent plus contrôler les gangs de migrants.

Et dans un appel séparé ce soir, l'influente Road Haulage Association (RHA) a mis en garde contre le chaos en cours qui peut avoir un effet dévastateur sur l'économie britannique, exhortant François Hollande à envoyer l'armée.

Le nombre de migrants à Calais a gonflé à plus de 9'000 (soit 2000 de plus qu'en juillet), avec des histoires de plus en plus horribles.

Les camionneurs britanniques ont été menacés par les demandeurs d'asile brandissant des tronçonneuses, des barres de fer et de blocs de béton à l'extérieur du port, secteur qui a été décrit comme une «zone de guerre». 

Interviewée par la télévision française, Mme Bouchart a mis en garde: «Les policiers ne sont pas assez nombreux et ils sont épuisés.

"Cela fait plus d'un an que je demande à l'armée d'intervenir. Aujourd'hui, il n'y a pas de système de vérification des antécédents, nous ne savons pas qui sort et qui s'en va.

calais111

Elle a ajouté: «Le gouvernement ne veut pas savoir ce qui se passe réellement dans les camps de migrants, et il ne se rend pas compte à quel point la vie quotidienne est devenue difficile."

Pendant ce temps, l'association RHA a averti que la crise des migrants à Calais a augmenté à des niveaux de violence et d'intimidation sans précédent et elle a déclaré que l'économie britannique subit des «risques graves».

calais migrants

Des foules de migrants avec des tronçonneuses ont créé une "zone de guerre" à Calais où les automobilistes ont même eu leurs véhicules attaqués avec des blocs de béton. 

Le directeur général de la RHA, Richard Burnett, a déclaré: "Cette situation est totalement inacceptable.

 

"En juillet de l'année dernière, nous avons appelé pour le déploiement de l'armée française pour aider les autorités dans leurs efforts afin de sécuriser la zone du port mais maintenant les derniers rapports de Calais prétendent que la police ne peut tout simplement pas faire face. «Malgré le démantèlement partiel du camp plus tôt cette année, les estimations actuelles affirment que le nombre de migrants dans la région a doublé au cours des 12 derniers mois à 9'000."

M. Burnett a déclaré que les conducteurs de poids lourds font face à des attaques 24 heures sur 24 par les demandeurs d'asile qui veulent arrêter leurs véhicules et passer en contrebande.

https://youtu.be/0VZ0Ozq4DeU

Il déclare: «Nous voyons des migrants, en plein jour, mettant le feu à des arbres au milieu de la route, en utilisant les flammes comme protection lorsqu'ils jettent leurs projectiles - pierres, briques, même des bombes à essence - aux conducteurs innocents. Des conducteurs qui essaient juste de faire leur travail ».

Un membre de l'association a déclaré que sa famille le pressait d'arrêter le parcours périlleux à Calais mais avec une famille à nourrir, il ne peut pas se permettre d'arrêter.

(...)

Source Source2

Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Calais : pour la première fois, des migrants envoient des cocktails Molotov sur la rocade portuaire

Des jets de cocktails Molotov par des migrants dans la nuit du 12 au 13 juillet sur la rocade portuaire de Calais ont provoqué l'inquiétude des syndicats de police, a-t-on appris auprès d'eux.

«Vers 4h, il y a eu des jets de trois cocktails Molotov. Jusqu'alors on n'avait pas vu ça, c'est inquiétant», a déclaré à l'AFP Bruno Noël, secrétaire zonal du syndicat Alliance. «Avant, les migrants enflammaient des broussailles et des troncs d'arbre pour bloquer la circulation sur la rocade, là ils ont jeté directement les cocktails Molotov», a-t-il ajouté, précisant qu'il y avait eu encore une trentaine d'assauts de groupes de migrants durant la nuit.

Source et suite de l'article

Calais : bagarre géante entre migrants afghans et soudanais. Une vingtaine de blessés (Vidéo)

Des affrontements ont eu lieu ce jeudi en fin d’après-midi, dans la « jungle » de Calais. Une vingtaine de blessés sont à signaler. Des feux de tentes sont également en cours dans le camp.

Une rixe a éclaté aux alentours de 16 h 30, au moment de la distribution des repas au centre d’accueil Jules-Ferry, entre des migrants afghans et soudanais, pour un motif inconnu, a précisé la préfecture du Pas-de-Calais.

https://www.youtube.com/watch?v=x3BFd8x_-Ho

Une vingtaine de migrants ont été blessés dans l’affrontement, principalement par arme blanche. Par ailleurs, trois travailleurs de l’association La Vie Active, qui gère le centre Jules-Ferry, ont été blessés. D’après les premiers témoignages recueillis sur place, des migrants auraient été aperçus armés de pierres, de bâtons et de machettes.

Les services de police, ainsi que le SMUR et le sous-préfet de Calais sont sur place. La situation était « en voie de stabilisation » vers 18 h 30, selon la préfecture du Pas-de-Calais, et les blessés sont en cours d’évacuation.

Des feux de tente sont par ailleurs en cours dans la « jungle » qui jouxte le centre Ferry, et le local de l’ONG Médecins sans frontières serait en flamme.

Le plan NOVI (ex- « Plan rouge », plan d’urgence pour porter secours à un nombre important de victimes dans un même lieu) a été mis place.

Les accès à la « jungle » ont été verrouillés, et un important dispositif de maintien de l’ordre a été déployé aux abords du camp. Les bénévoles des associations qui œuvrent dans la « jungle » quittaient les lieux, en fin d’après-midi.

La voix du nord via Fdesouche.com

Calais : des routiers arrêtent leur métier à cause des migrants

Les routiers qui relient la France à l’Angleterre sont harcelés quotidiennement par des migrants, à hauteur de Calais. Certains ont décidé d’arrêter le métier face à cette nouvelle contrainte.

« Ils sont prêts à tout… », soupire Jimmy Barbieux, chauffeur de poids lourd spécialisé dans le trafic transmanche. « Quasi quotidiennement », des migrants tentent de monter dans son 44 tonnes pour rejoindre l’ultime étape de leur périple : l’Angleterre. «

Depuis que j’ai commencé, les migrants sont présents, mais les moyens pour monter dans les camions sont de plus en plus violents », assure ce jeune homme de 33 ans, embauché en 2011 chez Deroo Transports, à Wizernes, près de Saint-Omer (Pas-de-Calais). « On roule sur la rocade et d’un coup, un tronc d’arbre, des barricades au milieu de la route et des jets de pierres nous obligent à nous arrêter », raconte-t-il, lassé, en référence aux actions des migrants de la « Jungle » de Calais dénoncées par les autorités en avril. Et aux abords de la chaussée, « ils sont 20, 30, 50 prêts à monter ! » renchérit son collègue, Maxime Allouchery, 30 ans.

[...] « Si les camions ne vont pas dans la bonne direction, ils font aussi tout pour que le conducteur s’arrête. Une fois, voyant que je n’allais pas en Angleterre, des migrants sur mon toit ont craqué la bâche, pris les pommes de terre de la remorque et les ont jetées partout sur la route sur sept kilomètres… », se souvient Jimmy Barbieux.

[...] « On est de plus en plus inquiets », témoigne le jeune homme déjà contrôlé cinq fois « positif », c’est-à-dire avec des migrants dans sa remorque, au port et au tunnel. Sans parler du risque financier : en cas de contrôle positif en Angleterre, « c’est 2.000 euros pour le chauffeur et 2.000 euros pour le patron de l’entreprise. Des collègues ont déjà dû payer », assure son collègue Maxime. Celui-ci veut, du coup, « arrêter l’Angleterre ». Comme trois autres de ses collègues qui ont déjà démissionné pour cette raison.

Le Télégramme via fdesouche

Si les peuples se réveillent les gouvernements reculeront

AfD-Frauke Petry

   
Depuis le week-end des 12 et 13 mars 2016, quelque chose a changé. En Allemagne, le parti AfD a fait un carton aux élections dans trois Länder. En France, les jeunes militants de Génération Identitaire ont mené une action à Calais. On pourrait ajouter : si les peuples se réveillent, les gouvernements reculeront. En Allemagne, Merkel a fait un petit pas en arrière et le discours de l'AfD n'est plus censuré, ce qui est nouveau. En France, le régime socialiste intensifie sa répression, mais le peuple commence à bouger. Oui, sans aucun doute, si les peuples se réveillent, les gouvernements reculeront.
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Certes, le score de l'AfD et l'action courageuse de Génération Identitaire ne sont qu'un petit début. Mais quelque chose a changé. Cela fait maintenant soixante ans que l'Europe se trompe sur la question de l'immigration musulmane. Cela fait maintenant soixante ans que les Etats européens signent des accords suicidaires avec les pays du monde arabo-musulman (Arabie saoudite, Qatar, Turquie, etc.) et avec les entités qui les représentent, notamment la Ligue arabe et l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI). 2015 fut une année désastreuse. 2016 sera peut-être l'année d'un grand réveil.
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Le lundi 14 mars 2016, la Chancelière allemande Angela Merkel a reconnu que l'Allemagne a bénéficié de la décision prise par les pays des Balkans de fermer leurs frontières aux migrants qui cherchent à se diriger vers le reste de l'Europe. Concernant Merkel, le chroniqueur catholique conservateur français Bernard Antony note avec humour sur son blog : "Certes il y a une très ancienne connivence remontant à l’empire ottoman puis aux jeunes-Turcs génocideurs des chrétiens entre la Turquie et l’Allemagne".
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Bernard Antony : "La diplomatie turque de Mustapha Kemal sut aussi, après 1918, remarquablement embobiner simultanément la France, l’URSS et l’Allemagne. Cette fois le premier ministre turc Ahmet Davutoglu hypnotise madame Merkel comme un cobra une pauvre grenouille. Il est arrivé à lui faire accepter à la fois le beurre et l’argent du beurre. Le beurre de l’échange incompréhensible, un pour un, de réfugiés que l’Europe pourrait accueillir et de ceux qu’elle pourrait renvoyer en Turquie".
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Bernard Antony : "L’argent du beurre en effet avec la promesse de milliards d’euros qu’engrangera le gouvernement ottoman pour mieux mener sans doute sa politique de double, voire triple jeu avec l’Europe et l’État islamique. Il n’est toujours pas venu à l’idée de madame Merkel de demander à la Turquie d’exiger de ses alliés islamistes, l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweït, de vouloir bien accueillir des réfugiés selon les principes de grande générosité de l’Oumma islamique", conclut Bernard Antony.
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Quant au chroniqueur français de droite Ivan Rioufol, il écrit : "Les souverainistes allemands, jusqu’alors marginaux, peuvent dire merci à Angela Merkel et à sa politique entêtée d’accueil massif de "migrants" issus de pays musulmans. Ceux que la presse qualifie de populistes viennent de remporter une première victoire électorale, ce week-end, avec la percée du mouvement protestataire Alternative pour l’Allemagne (AfD), lors d’élections dans trois Etats régionaux (13 millions d’électeurs). Comme en Norvège, en Hongrie, au Danemark ou en Italie, c’est une femme, Frauke Petry, qui s’impose à la tête d’une formation construite en urgence sur l’opposition à la politique migratoire de peuplement et à la montée de l’islamiste".
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Ivan Rioufol : "Cette féminisation du discours de fermeté, que connaît aussi la France avec Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, laisse de moins en moins place aux clichés sur les crânes rasés et les gros bras, illustrations médiatiques pour de tels rassemblements d’opposition. L’AFD, que Frauke Petry dirige depuis huit mois, a fait 12,5% des voix en Rhénanie-Palatinat, 15% dans le Bade-Wurtemberg et 24% en Saxe-Anhalt, en dépit d’un programme politique encore inexistant. La CDU de la  chancelière a été plus durement ébranlée que ne le prévoyaient les observateurs. Si Merkel garde encore, malgré tout, la confiance de près de 50% des Allemands, cet avertissement signe son discrédit amorcé depuis cet été".
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Ivan Rioufol : "L’incompréhension populaire de sa politique, applaudie par les "élites" européistes prêtes à lui décerner le prix Nobel de la paix, n’est évidemment pas une surprise pour ceux qui, comme sur ce blog, avaient jugé infantile la décision sentimentale à courte vue de "Mère Angela", encouragée par le cynisme du patronat devant la perspective d’exploiter une importante main d’œuvre à bon marché. Le réveil populaire allemand est de ceux qui se multiplieront en Europe, en opposition à des gouvernements incapables d’écouter les alertes des citoyens soucieux de la protection des nations et de leur homogénéité. Celle qui, la semaine dernière, était présentée comme suffisamment puissante pour se passer des avis de François Hollande, se retrouve en fait fragilisée à son tour par son irréalisme. Il ne reste du couple franco-allemand qu’un duo d’éclopés. Le plus probable est que la sortie de l’histoire les attend", conclut Ivan Rioufol.
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De son côté, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui se réveille enfin, déclare : "La menace à laquelle nous sommes confrontés a deux caractéristiques nouvelles. Premièrement, elle s'est militarisée. Deuxièmement, il s'avère que cette menace militarisée est la même à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières. Il y a aujourd'hui en Libye entre 4'000 et 5'000 combattants de Daech. Il existe un risque majeur que Daech organise le passage des migrants vers Lampedusa".
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Toujours en France, samedi 12 mars 2016, 80 militants de Génération Identitaire bloquaient pacifiquement des ponts à Calais. Lors de l'intervention des forces de l'ordre, ils se sont allongés sur les ponts en attendant d'être délogés. Ce qui a été fait, mais la police politique du socialiste Bernard Cazeneuve a voulu réprimer ces militants.
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Dans un communiqué, Génération Identitaire dénonce le deux poids deux mesures du régime socialiste : "Suite à l’action de Calais où Génération Identitaire a occupé trois ponts afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins, trois de nos militants ont été condamnés à trois mois de prison ferme et à des amendes pour 'faits de rébellion'. Cette action symbolique a duré deux heures, avant que les forces de l’ordre ne délogent violemment nos militants".
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Génération Identitaire ajoute : "Au sol et non-violents, ces derniers ont été durement matraqués et gazés comme le prouvent les vidéos que nous avons publiées. Un policier a même avoué devant le tribunal avoir mis deux coups au visage d’un militant pendant son transport vers le commissariat. La sévérité de la justice socialiste contraste fortement avec sa clémence pour les casseurs d’extrême-gauche et les immigrés clandestins qui font tant souffrir Calais depuis des années", conclut le communiqué de Génération Identitaire.
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Michel Garroté, 15 mars 2016
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Calais : Jusqu’à 3 mois de prison contre les manifestants identitaires pacifiques

Nous parlions de cette affaire déjà ici.

Suite à l’action de Calais où Génération Identitaire a occupé trois ponts afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins, trois de nos militants ont été condamnés à trois mois de prison ferme et à des amendes pour « faits de rébellion ». Heureusement, le juge n’a ordonné aucun mandat de dépôt, les militants identitaires dormiront donc auprès des leurs ce soir.

Cette action symbolique a duré deux heures, avant que les forces de l’ordre ne délogent violemment nos militants. Au sol et non-violents, ces derniers ont été durement matraqués et gazés comme le prouvent les vidéos que nous avons publiées. Un policier a même avoué devant le tribunal avoir mis deux coups au visage d’un militant pendant son transport vers le commissariat.

La sévérité de la justice socialiste contraste fortement avec sa clémence pour les casseurs d’extrême-gauche et les immigrés clandestins qui font tant souffrir Calais depuis des années.

Nous allons évidemment faire appel de cette décision scandaleuse. Vous pouvez nous aider en participant aux frais de justice en envoyant en cliquant sur ce lien ou en envoyant un chèque à :

Géneration Identitaire

Calais: Pendant que les policiers gazent et frappent les Identitaires, les CRS jouent à la marelle avec les clandestins

Incroyable: CRS et migrants jouant à la marelle :

https://youtu.be/3oo4XqMHA_g

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Gazage et violences policières sur des identitaires pacifiques: C'est cela la France socialiste:

 

Après 1h30 d’occupation, les 130 militantes et militants de Génération Identitaire qui bloquaient trois ponts pour empêcher l’accès des migrants à la ville de Calais ont été délogés par les forces de l’ordre.

Une fois de plus, le régime socialiste a montré quel était son choix entre les migrants clandestins et les défenseurs des Calaisiens ! Actuellement, 12 courageux militants sont retenus en garde à vue. Nos avocats sont à pied d’œuvre pour les faire relâcher au plus vite.

Le régime socialiste tout comme les illégitimes commissaires « européens » doivent comprendre que les peuples n’entendent plus se laisser faire et que tant qu’ils refuseront de rétablir des frontières – nationales comme européennes – alors ils verront se dresser des barricades.

La seule « relocalisation » des migrants qui vaille, c’est dans leur pays d’origine.

Génération identitaire

Calais: Lorsqu’il s’agit des identitaires, la France trouve les moyens pour arrêter les manifestants!

Dans le cadre d'une manifestation réunissant une centaine de personnes à l'appel du groupe Génération Identitaire, des dizaines d'activistes ont occupé trois ponts permettant l'accès des migrants à la ville de Calais.

«Go Home», pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants, adressées aux réfugiés de Calais. Les activistes rassemblés samedi matin près du camp de migrants étaient formels : ils veulent stopper «l’invasion de l’Europe» et «défendre Calais», comme on pouvait le lire sur les écriteaux brandis mais également sur les réseaux sociaux.

Alors que quelques pneus brûlés et fumigènes ont été utilisés sur place, les forces de l'ordre ont interpellé 14 personnes et saisi un camion transportant du matériel.

Des photos montrant un groupe de jeunes refusant de quitter le pont encerclé par les CRS ont par ailleurs circulé sur les réseaux sociaux.

Quant aux manifestants, ils auraient été délogés par les forces de l'ordre après près d'une heure 30 d'occupation, selon le site officiel du mouvement. Cette même source affirme que 12 activistes seraient toujours retenus en garde à vue.

Dans un communiqué officiel publié sur son site Internet, Génération Identitaire avait appelé à la manifestation :

Puisque ces gouvernants refusent de protéger les populations en rétablissant des frontières, à l’échelle nationale comme européenne, alors ils verront les peuples dresser des barricades ! Comme ce matin à Calais. On est chez nous !

 

Lancé en septembre 2012, Génération Identitaire est un mouvement politique composé de citoyens qui affirment vouloir défendre l'identité européenne, notamment en rétablissant les frontières et en stoppant l'immigration.

Brexit: la France menace de ne plus retenir les migrants à Calais

La France a clairement mis en garde jeudi contre une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

La France a clairement mis en garde jeudi contre une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, ou Brexit, avertissant qu'elle pourrait ne plus retenir à Calais les milliers de migrants qui veulent gagner la Grande-Bretagne.

"Le jour où cette relation sera rompue, les migrants ne seront plus à Calais", a déclaré le ministre de l'Economie Emmanuel Macron au quotidien financier britannique Financial Times.

Le président François Hollande a renchéri quelques heures plus tard à l'issue d'un sommet franco-britannique à Amiens (nord de la France). "Il y aura des conséquences si le Royaume-Uni quitte l'UE (...) y compris sur la manière de gérer les situations en matière de migrations", a-t-il déclaré aux côtés du Premier ministre britannique David Cameron.

Les deux responsables français apportent ainsi de l'eau au moulin de David Cameron, lancé dans une bataille pour convaincre ses compatriotes de voter pour un maintien dans l'UE lors d'un référendum organisé le 23 juin, arguant que son pays s'en porterait plus mal.

M. Cameron avait le premier utilisé cet argument des migrants de Calais début février, agitant la menace de leur arrivée massive dans le Kent, au sud de Londres, s'il prenait l'envie à la France d'arrêter ses contrôles aux frontières en cas de Brexit et de laisser filer vers l'Angleterre les milliers de personnes bloquées dans le nord de la France.

Pour juguler l'immigration clandestine vers le Royaume-Uni, Londres et Paris ont conclu en 2003 le Traité du Touquet qui a conduit à la mise en place de bureaux de contrôle frontalier communs dans les ports de la Manche et de la mer du Nord.

Les partisans du Brexit se sont empressés d'affirmer que ces déclarations visaient uniquement à effrayer les électeurs.

Selon le député conservateur Bernard Jenkin, membre de l'organisation pro-Brexit "Vote Leave", interrogé sur la BBC, "nous avons affaire à de la propagande venant d'autres gouvernements européens à la demande du Premier ministre pour effrayer les gens et les dissuader de voter pour une sortie" de l'UE.

- 'Faire peur aux électeurs britanniques' -

Le traité du Touquet "est un traité bilatéral de gouvernement à gouvernement et n'a rien à voir avec notre appartenance à l'UE", a relevé pour sa part le porte-parole de la campagne "Leave EU", Jack Montgomery.

Rappelant la position récemment exprimée par le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, il a estimé que "rien n'a changé, à part le besoin de faire peur aux électeurs britanniques".

M. Cazeneuve avait rejeté début février l'idée de dénoncer le traité du Touquet, estimant que cela reviendrait à "envoyer le signal aux passeurs qu'ils sont légitimes à mettre tous les migrants à la frontière pour qu'ils passent" et dans ce cas "demain il n'y en aura plus 6.000 mais 20.000".

Endiguer l'arrivée d'immigrants au Royaume-Uni est l'un des thèmes de la campagne en vue du référendum du 23 juin, les partisans d'un Brexit estimant que le pays doit reprendre le contrôle de ses frontières.

Lors du sommet d'Amiens, Londres a annoncé une aide financière supplémentaire de 22 millions d'euros pour aider la France à faire face à la crise des migrants à Calais.

Les autorités françaises ont commencé cette semaine le démantèlement de la zone sud du camp de "La Jungle" de Calais, le plus grand bidonville de France où s'entassent des milliers de migrants cherchant à gagner l'Angleterre.

Un autre responsable européen de haut rang est venu donner un coup de pouce jeudi au Premier ministre britannique en la personne de Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances: l'Union européenne serait "moins stable, plus fragile", a averti le grand argentier allemand devant un parterre d'hommes d'affaires à Londres, assurant même qu'un Brexit le ferait "pleurer"

Les milieux d'affaires et financiers britanniques sont eux largement opposés à un Brexit. Les sondages peinent pour l'heure à donner une tendance, laissant entendre que le résultat sera serré.

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