ND Ch. H. Vous remarquerez depuis quelques temps les attaques répétées contre nos acquis, démocratie et hymne national, c'est-à-dire tout ce qui fait la Suisse. Tout est fait pour modifier notre pays au nom d'associations sorties de nulle part qui revendiquent "une réflexion", toujours la même s'entend: en détruisant nos libertés et nos choix au nom de l'économie libérale totalement débridée, de la mixité sociale. Ici la journaliste Cléa Favre arrive à présenter la chose comme étant positive, garante d'équilibre, la démocratie devenant une "dérive". Il faut protéger le peuple contre ses propres décisions irresponsables car la situation est "grave".
Face aux dérives, Avenir suisse veut réformer l'initiative populaire en instaurant davantage de garde-fous, dont la hausse du nombre de signatures.
La Suisse a basculé dans un climat d’insécurité institutionnelle. Ce sont les entreprises qui en pâtissent via des conditions-cadres instables. Et, par ricochet, les Suisses eux-mêmes en seront affectés, si la situation économique se dégrade. Voilà le constat inquiétant dépeint par Avenir Suisse dans une étude publiée hier et consacrée à l’initiative populaire. Cette dernière est en effet sous le feu de la critique du think tank. Celui-ci observe qu’elle est de plus en plus utilisée, notamment par les partis gouvernementaux, contrairement à son objectif premier. Il remarque aussi une dérive dans son utilisation, alors que de nombreux textes ne sont en réalité pas du ressort de la Constitution, mais devraient plutôt faire l’objet d’une loi. Avenir Suisse veut donc réformer les droits populaires et propose d’instaurer davantage de garde-fous.
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