Attentat islamique de Nice – La policière niçoise porte à nouveau plainte

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Michel Garroté  --  La policière municipale qui assure avoir subi des pressions après l'attentat de Nice pour modifier un rapport sur le dispositif de sécurité et dont une première plainte avait été classée sans suite, a relancé la procédure pour "abus d'autorité" (source en bas de page). Sandra Bertin est elle-même poursuivie en diffamation par le chef du gouvernement Bernard Cazeneuve pour avoir dénoncé des pressions du ministère de l'Intérieur après l'attentat de Nice, et doit comparaître le 7 juin dans ce dossier à Paris.
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Plainte pour « abus d'autorité » et « escroquerie aggravée » :
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Sa nouvelle plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du doyen des juges d'instruction de Nice pour « abus d'autorité » mais aussi pour « escroquerie aggravée » car selon son avocat Me Adrien Verrier, l'ambiguïté a été délibérément entretenue auprès de Sandra Bertin pour lui faire croire qu'elle devait répondre à des demandes pressantes émanant, non pas de la police nationale, mais directement de la place Beauvau et du cabinet du ministre.
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« Les dépositions résultant de l'enquête confirment les dires de Sandra Bertin, et démontrent à la fois qu'elle a éte victime a minima de faits d'abus d'autorité et aussi qu'elle n'a jamais diffamé personne, à commencer par Bernard Cazeneuve », a précisé Me Adrien Verrier, confirmant une information de Nice-Matin.
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Selon des extraits des dépositions cités par le quotidien régional, Mme Bertin, qui était responsable du centre de supervision urbain de Nice où parviennent les images de vidéosurveillance de la ville, a reçu pas moins de 13 appels téléphoniques et plusieurs sms en 1h40 en milieu d'après-midi le 15 juillet pour relayer les demandes de la direction centrale de la sécurité publique, selon le journal.
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Soutenue par la municipalité :
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Sandra Bertin était à ce moment-là en train de rédiger un rapport sur les effectifs de police visibles sur les images de vidéosurveillance, alors que la polémique enflait entre les élus locaux et Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, sur le dispositif de sécurité prévu dans la ville le soir de l'attentat. Soutenue par l'ex-maire de Nice Christian Estrosi et son successeur Philippe Pradal, elle maintient qu'on a voulu lui extorquer un rapport « modifiable » et qu'on lui a demandé « de faire apparaître sur certains endroits des positions de la police nationale » qu'elle ne voyait pas.
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Bernard Cazeneuve s'est toujours défendu de toute volonté de mentir sur le dispositif de sécurité prévu pour le feu d'artifice de la fête nationale, endeuillée par la mort de 86 personnes écrasées par un camion-bélier qui a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais (source en bas de page).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/attentat-nice/attentat-de-nice-la-policiere-nicoise-porte-nouveau-plainte-4894192
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Nice – Tout n’a pas été tenté – Tout n’a pas été dit

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Michel Garroté - Tout n'a pas été tenté. Et tout n'a pas été dit, à part des bobards et de la propagande sur tout et sur rien, pour Mohamed Lahouaiej Bouhlel, contre Trump, pour Erdogan, contre Netanyahou, etc. J'aimerais, encore, parler de l'islam, en citant ici le père jésuite Samir Khalil - islamologue de l’université Saint-Joseph de Beyrouth et intervenant dans plusieurs universités pontificales - lorsqu'il dénonce la persécution contre les chrétiens du Proche-Orient de la part de l’islam et lorsqu'il s'inquiète de l'islam en Europe.
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Pour le père Samir Khalil, il n’y a pas de doute (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : l’Etat islamique, c’est vraiment la mise en œuvre de l’islam, appuyée sur l’exemple de Mahomet : « Daesh, l’Etat islamique, n’a rien fait contre la loi islamique. Il a appliqué ce qui se trouve dans le Coran ou dans la vie de Mahomet, et dans ses paroles ». De la part d’un fin connaisseur de l’islam comme le P. Khalil, cette analyse a du poids et elle contredit frontalement le politiquement correct qui veut que l’islam soit une religion « de paix et de tolérance ».
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Nice - Tout n'a pas été tenté :
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Dans Valeutrs actuelles, le préfet Bernard Squarcini, Directeur Central du Renseignement Intérieur de 2008 à 2012, rappelle au gouvernement socialiste qu’il peut encore et doit encore agir. Pour Squarcini tout n'a pas été tenté.
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Valeurs Actuelles (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) - Face à l’échec des gouvernants, faut-il que la population s’implique davantage dans sa propre sécurité ?
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Bernard Squarcini - Il est faux de dire que tout a été tenté. L’Etat peut encore faire beaucoup. La France dispose de services de renseignements compétents et performants. Pour que leur travail soit efficace, il faudrait mieux coordonner nos forces. Le Conseil national du Renseignement (CNR), qui coordonne tous les services, fonctionnait très bien jusqu’en 2012. Plutôt que de créer une grande agence, nous devons redonner une impulsion à cette structure qui est le point d’entrée politique au plus haut niveau, puisqu’il dépend directement de la présidence de la République.
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Bernard Squarcini - C’est là où toutes les décisions devraient être prises en matière d’antiterrorisme, où tout devrait se faire, avec un dosage savant. Nous pouvons faire des progrès ! Il faut aussi revoir la politique diplomatique de la France. Sur le dossier Syrien par exemple, nous avons perdu beaucoup de temps et commis des erreurs, qui nous ont empêchés d’avoir des informations essentielles sur des Français qui combattent dans les rangs de l’Etat islamique. Ajoutons que de nombreuses lois ont été votées, il faut les appliquer : commençons par faire fonctionner ce qui existe.
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Valeurs Actuelles - L’Etat islamique a perdu 40% de son territoire au Levant, et pourtant on nous dit que la menace terroriste en France n’a jamais été aussi élevée…
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Bernard Squarcini - Dae’ch a compris que se faire bombarder ne sert à rien. Du coup, ses combattants investissent la Libye. Contrairement à ce que certains annoncent, ils n’ont pas reculé, ils se sont déplacés. Ils envisagent même des accords avec leurs « concurrents » d’Aqmi. En augmentant sa présence en Libye, l’Etat islamique cherche à se rapprocher de la Méditerranée pour mener notamment des actions de piraterie maritime.
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Bernard Squarcini - La matrice a donné naissance à des confettis de groupes de terroristes qui peuvent agir individuellement, comme ce fut le cas à Nice. Comprenons bien que l’Etat islamique est en train d’organiser sa mue, qui va avoir un impact sur les attaques qui frapperont notre territoire, mais aussi nos intérêts à l’étranger et partout où flotte le pavillon français, conclut Bernard Squarcini (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Qui a dit quoi :
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Le procureur de Paris François Molins a pulvérisé les bobards énoncés (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) au lendemain de l’attentat de Nice par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, bobards qui ont conduit les médias à disserter durant une semaine sur la « radicalisation ultra rapide » de cet individu seul – et dépressif – qu’était l’auteur de l’attentat, Mohamed Lahouaiej Bouhlel.
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Bernard Cazeneuve avait en effet déclaré : « Nous sommes face à un attentat de type nouveau […] [Mohamed Lahouaiej Bouhlel] n’était pas connu des services de renseignement car il ne s’était pas distingué au cours des années passées soit par des condamnations, soit par des activités, par une adhésion à l’idéologie islamiste radicale et il semble qu’il se soit radicalisé très rapidement. En tous les cas, ce sont les premiers éléments qui apparaissent ».
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Or, François Molins a révélé que Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait prémédité l’attentat de Nice depuis au moins un an, et qu’il disposait d’au moins cinq complices, quatre hommes et une femme –tous de nationalité étrangère ou binationaux – qui viennent d’être mis en examen et, bien sûr, écroués. C’est donc bien une cellule dormante, une de ces cellules qui constituent la cinquième colonne islamiste présente sur le territoire français, qui est passée à l’acte à Nice.
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Les investigations ont permis d’établir l’existence de « plusieurs clichés révélateurs », à savoir, notamment, 2 photographies, l’une, prise le 14 juillet 2015, un an jour pour jour avant le carnage, du feu d’artifice de Nice, l’autre prise le 17 juillet 2015, d’un concert sur la promenade des Anglais, « avec divers zooms sur la foule ». A été également été trouvée, entre autres, une photo du 15 août 2015 du feu d’artifice à Nice, « toujours avec un focus sur la foule ».
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Le procureur Molins a également révélé que, le 4 avril 2016, Choukri C., de nationalité tunisienne, avait adressé ce message par Facebook à Mohamed Lahouaiej Bouhlel : « Charge le camion, mets dedans 2 000 tonnes de fer et, nique, coupe-lui les freins mon ami, et moi je regarde ».
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Le procureur Molins livre encore de nombreux détails sur la réalité de ce réseau terroriste, dont celui-ci, qui fait froid dans le dos : « Des images extraites du téléphone portable de Mohamed Walid G. [complice, de nationalités française et tunisienne] en date du 15 juillet 2016, le montrent aussi filmant la scène de crime sur la promenade des Anglais, après l’attentat terroriste, alors que la promenade des Anglais est occupée par des journalistes et des services de secours, avant de se filmer lui-même » (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://reinformation.tv/samir-khalil-etat-islamique-islam-dolhein-57923-2/
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http://www.valeursactuelles.com/societe/terrorisme-bernard-squarcini-il-est-faux-de-dire-que-tout-a-ete-tente-63756
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http://fr.novopress.info/202642/attentat-de-nice-procureur-molins-pulverise-bobards-de-cazeneuve/
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Islam – lapidation, amputations, égorgements, tortures

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Michel Garroté - Attentat à Nice, coup d'Etat en Turquie, islam, attentat à la hache en Allemagne, parlons-en. Intéressante, cette analyse de Saïd Derouiche publiée dans 'Causeur' (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : "Le vrai problème, ce sont ces discours 'ambigus', issus des présumés modérés. Car aujourd’hui encore, il y a des gens, visiblement 'propres sur eux', qui continuent à nourrir la haine et à participer à son ancrage chez ces malheureux qui n’ont rien trouvé de mieux que la religion pour 's’épanouir'. Sous la bannière de l’UOIF et des Frères musulmans on peut raconter ce qu’on veut. Et ce seront les premiers à condamner les violences. Si on était parano, on pourrait croire qu’ils se paient notre tête", conclut Saïd Derouiche (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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Hallucinante, cette analyse d'Abdelkader Sadouni, imam de Nice (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : "La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de porter des symboles religieux en public donnent l’impression à ces jeunes de ne pas faire partie de la communauté nationale et ce sentiment les motive à partir pour rejoindre, ceux qu’ils estiment être leurs semblables. Selon moi, la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse de nombreux jeunes à aller se battre. Aussi longtemps que les mosquées seront si peu nombreuses, que leur construction suscitera des protestations et que les musulmans seront discriminés, il y aura ce genre de réactions. Réactions certes erronées, mais bien réelles, face auxquelles nous devons extirper le phénomène qui les génère", conclut Abdelkader Sadouni (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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Turquie :
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Christian Vanneste, dans "Le contre-coup d’Etat d’Erdogan", écrit notamment (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : Il fallait que les dirigeants européens fussent bien aveugles pour considérer qu’Erdogan fût fréquentable. Promoteur de la guerre civile syrienne, soutien évident des rebelles islamistes et plus ambigu de Daesh qui a largement profité de la porosité de la frontière turque, maître-chanteur à l’immigration de masse, par ailleurs chez lui Chef d’Etat mégalomane qui bombarde les Kurdes et censure les médias, le nouveau sultan bénéficiait d’une incroyable indulgence de la part de l’Union Européenne prête à lui accorder 6 milliards d’Euros, une levée des visas pour les ressortissants turcs, et une réouverture de l’adhésion de la Turquie, en échange de sa « bonne volonté » pour empêcher le passage en Grèce des migrants de toute provenance.
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Une telle faiblesse soulevait le coeur alors même que l’un des membres de l’Union, Chypre, subit depuis de longues années l’occupation d’un tiers de son territoire par l’armée d’Ankara. Le 15 Juillet, un drôle de coup d’Etat militaire se produisait. Bien que ceux-ci fussent fréquents en Turquie, celui-ci a été surprenant pour trois raisons. D’abord, son objectif proclamé était de rétablir l’Etat de droit conforme dans ce pays à l’esprit de Kemal Atatürk, fondé sur la laïcité et le respect tout relatif des droits de l’homme. On imagine que cette dernière notion visait surtout la liberté d’opinion et de la presse, mise à mal par le Président. Ensuite, les coups d’Etat bénéficiaient souvent de l’appui de la totalité des Forces armées et après une opération menée sans coup férir, ils conduisaient à des exécutions de dirigeants politiques.
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Or, celui-ci était manifestement minoritaire et va au contraire conduire à une purge au sein de l’armée. Enfin, on peut concevoir les militaires orfèvres en matière opérationnelle. Ici, l’amateurisme a prévalu : des ponts coupés, des médias occupés, un Chef d’Etat-Major retenu, des bâtiments bombardés, mais le Chef d’Etat, comme par hasard préservé et capable de lancer un message pour mobiliser ses partisans au sein du parti qui le soutient, l’AKP. En revanche, la rapidité, l’ampleur et la cohérence de la répression laissent peu de place à l’improvisation. Quatre jours après la tentative avortée, la purge est à la fois ciblée et massive. Les chiffres sont impressionnants : 9'322 militaires, magistrats et policiers arrêtés, mais aussi 2745 juges démis et 15000 employés de l’Education nationale suspendus.
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Le Conseil de l’Enseignement Supérieur a demandé la démission de 1500 recteurs et doyens d’Universités. Le Haut Conseil turc de la radio et de la télévision a retiré un certain nombre de licences. Tout se passe comme si une éradication planifiée était mise en oeuvre, visant tous les sympathisants  du mouvement Hizmet fondé par le prédicateur Fethullah Gülen réfugié depuis de longues années aux Etats-Unis. Il faudrait être bien naïf pour croire à une réaction spontanée. On peut même se poser la question de savoir si ce n’est pas Erdogan lui-même qui a fomenté ce putsch raté tant c’est à lui que le crime profite. En tout état de cause, si son pouvoir se trouve renforcé, il parait clair aujourd’hui que ce dictateur est peu fréquentable moins en raison de son absolutisme, que le réalisme politique nous contraint d’accepter, que de son machiavélisme qui le rend trop peu fiable.
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L’incendie du Reichstag, le prétendu putsch des SA, celui tout aussi imaginaire de Toukhatchevski, le fait de se débarrasser de ceux qui vous ont aidé à prendre le pouvoir, Röhm ou Trotski, sont des cailloux semés sur le chemin des dictatures. Gülen a grandement favorisé l’accession de L’AKP au pouvoir. La ressemblance est troublante et doit inciter à la prudence. Comme d’habitude, l’Union Européenne est en dessous de tout.
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Les ministres des Affaires Etrangères, et la superflue Federica Mogherini se sont réunis à Bruxelles en présence du Secrétaire d’Etat américain, John Kerry pour faire les gros yeux et souligner leur opposition au rétablissement de la peine de mort à laquelle songe le Grand Turc. On peut compter que cette collection d’impuissances reprendra les négociations avec le sultan si celui-ci a l’habileté de renoncer à ce détail de la peine capitale tout en maintenant son opposition dans les prisons turques dont on connaît l’hospitalité proverbiale, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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Toujours à propos de la Turquie, Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : Une Turquie où des Européens se rassembleraient nombreux dans leurs lieux de culte chrétiens et ce pour clamer leur soutien à leur chef en Europe, impensable ? Bien sûr ! Impensable d’abord parce qu’il n’y a pas beaucoup d’Européens en Turquie, et encore moins de chrétiens. Impensable parce que le chrétien, étranger ou non, n’a aucun droit politique dans cette Turquie où la population chrétienne d’il y a un siècle a été génocidée à 99%. Impensable encore parce que 99% des églises ont été rasées !
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Mais ce qui n’est pas impensable, c’est la réalité que retransmettent nos médias : d’importantes communautés turques rassemblées dans leurs mosquées en France pour y clamer leur soutien à Erdogan, leur calife. Tranquillement « chez eux, chez nous » comme Mitterrand voulait qu’il en soit de tous les immigrés. Mais d’ailleurs, désormais, pour ces glorificateurs erdoganiens des janissaires et des bachi-bouzouks, c’est bien chez eux qu’ils sont et ils ne toléreront pas bien longtemps que nous puissions nous y croire encore chez nous. Illusion semblable à celle des malheureux Arméniens et Assyro-chaldéens qui se croyaient encore chez eux au début du XXème siècle, en Cilicie notamment où ils étaient les plus nombreux, et ce depuis des siècles, bien avant l’islam.
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Mais qui rappelle cela dans nos médias confisqués par l’idéologiquement correct et l’islamo-turcophilie obligatoire ? Eh bien ici au moins, rappelons qu’il est encore vivant et honoré, celui qui a décidé en 1976 du regroupement familial en France pour les travailleurs immigrés, fausse charité véritablement criminelle de par ses conséquences. Et c’est le même Giscard d’Estaing qui venait, l’année précédente, avec son Chirac de premier ministre, d’imposer la loi Veil. C’est ce que j’avais appelé à l’époque le génocide français. Nous en connaissons de nouvelles étapes, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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Islam - lapidation, amputations, égorgements, tortures :
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L'Agrif, de son côté, revient sur l'islam (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : Pour nos radicaux socialistes, les racines sont celles du jacobinisme révolutionnaire, étatiste et laïciste. Pour les anarchistes radicaux, ce sont celles des nihilistes terroristes des siècles précédents, de Ravachol à Baader. Pour les chrétiens radicaux, ce sont celles de la vérité évangélique, de pauvreté, de chasteté, d’humilité, de partage et de non-violence dans l’imitation de Jésus-Christ. Pour les musulmans radicaux, c’est l’imitation du modèle du Prohète, selon la lecture littérale du Coran et des récits de ses faits et gestes (les Hadîths), y compris dans toute leur cruauté (lapidation, amputations, égorgements, tortures).
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Mais le respect de l’idéologiquement correct, de l’antiracistement correct, de l’islamiquement correct, mêlé à l’inculture et à la lâcheté, fait que les commentateurs et les politiciens et les politologues et les « experts » laïques ou religieux, s’ils en ont la connaissance, ne veulent pas le dire. Ils n’ont ni la lucidité ni le courage du maréchal Sissi et de quelques autres courageux intellectuels musulmans. Le 28 décembre 2015, le maréchal Sissi, à Al-Azhar, devant le grand mufti et l’assemblée des ulémas d’Égypte, eut, lui, le courage d’appeler à une « révolution religieuse » pour en finir avec « ce corpus de textes et d’idées – Coran, Hadîths – sacralisé depuis trop longtemps ».
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Voilà ce que l’on devrait attendre des imams hélas trop nombreux à être experts en doubles discours (Taqiya) : qu’ils enseignent enfin que le modèle du prophète tel qu’il ressort d’une lecture littérale du Coran et des Hadîths procède d’une tardive construction idéologique et politique, qu’il est fou et criminel d’imiter. On attend donc dans cette voie puissamment déblayée par le maréchal Sissi la proclamation solennelle par toutes les grandes instances islamiques, nationales ou internationales, que ce ne sont pas des houris dans les jardins du paradis qui attendent les terroristes mais les démons de l’enfer. À la propagande massive de l’État islamique et autres organisations devrait de plus en plus répondre une contre-propagande encore plus massive sur le fait que l’idéologie de l’islam n’est que mensonges et impostures, ne reposant que sur des textes détournés, falsifiés, inventés entre le 6° et le 9° siècles.
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La guerre militaire et policière contre le terrorisme islamiste ne saurait suffire. La guerre idéologique, religieuse et psychologique n’est pas moins importante et à long terme, décisive. La déradicalisation, c’est de s’attaquer aux racines de l’islamisme, de dénoncer les mensonges de ses textes, les impostures de ses assertions. On ne peut combattre le fondamentalisme qu’en minant ses fondements. Il faut que les musulmans, libérés de la sacralité textuelle et de la vision théocratique qui en procède, puissent toujours plus opposer la liberté de recherche de la vérité à un islam sclérosé et terroriste. Il faudrait certes pour les y aider des hommes d’une autre conscience, d’une autre culture que celles de nos gouvernants et de la plupart de nos responsables politiques, médiatiques et religieux. Mais ne les attendons pas. Il faut faire tout ce qui est possible pour que ne soient pas freinés les musulmans qui œuvrent à l’authentique « révolution religieuse » prônée par le maréchal Sissi, conclut L'Agrif (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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Attentat à la hache en Allemagne :
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D'autre part, Bernard Antony revient sur le « réfugié » musulman ayant perpétré l’attentat à la hache en Allemagne (extraits adaptés ; voir source en bas de page) : Un jeune « réfugié » afghan (ndmg - ou pakistanais selon certains médias), emmené en vacances a poignardé un de ses éducateurs lui ayant demandé de ne pas mettre ses pieds sur la table. Ceci vient après l’attentat à la hache perpétré en Allemagne par un autre jeune  musulman afghan, lui aussi bien accueilli dans ce pays par une famille pleine d’humanité. Ces faits viennent confirmer, s’il en était besoin, ce que nous révélait il y a déjà plusieurs années un véritable réfugié désormais prénommé Jean, menacé de mort en Algérie parce que converti au christianisme.
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Dans le foyer d’une institution d’origine catholique qui l’hébergeait, il était encore menacé de mort par un de ces Afghans qui, ainsi que bien d’autres pseudo-réfugiés du Caucase et d’ailleurs, font régner la charia par la terreur partout où on les accueille. Faux réfugiés mais véritables envahisseurs islamo-terroristes. Il n’y a d’ailleurs aucune raison, sauf exception pour ceux, menacés du pire, qui ont collaboré avec nos soldats, pour accueillir des quémandeurs d’asile afghans. Les Afghans sont à peu près tous des musulmans fondamentalistes aux coutumes les plus obscurantistes, notamment dans le traitement des femmes. Les uns parmi les réfugiés sont partisans des Taliban : les laisser arriver en Europe est criminel.
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Le devoir de la plupart des autres est de combattre les Taliban, pas de déserter. Et s’ils doivent se réfugier, c’est au Pakistan ou dans les autres pays musulmans de l’Asie qu’ils doivent trouver asile, ou en Iran, pour ceux de la minorité chiite. Ajoutons ici qu’il y en a assez de l’impudence de tant d’immigrés musulmans, aussitôt aigris, aussitôt révoltés parce qu’ils ne reçoivent pas immédiatement tout ce qu’ils s’estiment en droit d’exiger. Que n’ont-ils pour modèles les réfugiés d’Indochine, presque tous polis, respectueux, discrets, travailleurs. Mais que n’apprend-on dans les écoles quelle était la vie misérable des indigènes en Tunisie ou en Algérie sous la colonisation turque. Les Français en ont ras-le-bol de la jérémiade des assistés sociaux fabriqués par la convergence de l’échec de l’école de la République et du fatalisme mahométan, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir source en bas de page).
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Attentat à Nice, coup d'Etat en Turquie, islam, attentat à la hache en Allemagne , voilà, nous en avons parlé. On va encore nous reprocher "d'exagérer" et de faire des "amalgames"...
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.causeur.fr/attentat-nice-islam-islamisme-uoif-freres-musulmans-ramadan-39335.html
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http://www.ilgiornale.it/news/mondo/limam-nizza-laicit-francese-responsabile-attentati-1286470.html?mobile_detect=false
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http://www.fdesouche.com/750335-abdelkader-sadouni-un-imam-de-nice-la-laicite-la-francaise-est-responsable-des-attentats
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http://www.christianvanneste.fr/2016/07/20/le-contre-coup-detat-derdogan/
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/mais-jusquou-ira-limpudence-ottomane.html
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http://www.lagrif.fr/index.php?option=com_k2&view=item&id=567:radicalisation-ils-ne-cessent-d-en-parler-mais-sans-oser-nommer-comme-le-marechal-sissi-la-racine-du-mal-dont-il-s-agit-la-sacralisation-des-textes-fondateurs-de-l-islam
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/les-refugies-afghans.html
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Délire – Deux versions sur le tueur de Nice

La première version (voir source en bas de page) du procureur de la République de Paris, François Molins, laisse entendre que Mohamed Lahouaiej Bouhlel a perpétré un attentat terroriste islamique. Mais un jour plus tard, le procureur François Molins balance une deuxième version, abondamment relayée par les médias français, version selon laquelle Mohamed Lahouaiej Bouhlel n'est pas un islamiste, mais un pervers sexuel sans liens avec Daesh. Même sa photo a été modifiée. On nage en plein délire...
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Première version (politiquement incorrecte) :
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L'enquête sur l'attentat de Nice (voir source en bas de page), qui a fait 84 morts le 14 juillet, met en lumière son "caractère prémédité", a déclaré le procureur de la République de Paris, François Molins, devant la presse. Les investigations ont notamment montré que le tueur, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, avait effectué des "repérages" sur la Promenade des Anglais et qu'il avait pris contact avec la société de location du camion dès le 4 juillet, a-t-il précisé.
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De plus, le tueur de Nice, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, présentait un "intérêt certain" mais "récent" pour la "mouvance islamiste radicale", a déclaré le procureur de Paris, en évoquant notamment l'analyse de l'ordinateur du djihadiste. "Depuis huit jours, il s'était laissé pousser la barbe, expliquant que la signification était religieuse.
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Il ne comprenait pas pourquoi Daesh ne pouvait pas prétendre à un territoire, a poursuivi le procureur devant la presse, en précisant que le tueur avait fait des "recherches quasi quotidiennes de sourates du Coran", "de photos de cadavres en lien avec l'islam radical", sur les fusillades d'Orlando et de Dallas, ainsi que sur l'attaque de Magnanville, selon l'exploitation de son ordinateur.
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A propos de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, notons que le Tunisien de 31 ans ayant bénéficié d’un titre de séjour de 10 ans en 2009, époque où le gouvernement Sarkozy décida de porter à 80'000 le nombre de visas annuels pour les tunisiens.
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Condamné pour vol, puis agression d’un automobiliste avec une batte de base ball en mars 2016 (6 mois avec sursis), il a pu rester sur le territoire à cause de la fin de l’automaticité de la « double peine » décidée par Sarkozy en 2003 permettant aux délinquants étrangers condamnés de rester en France à l’issue de leur peine.
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Deuxième version (politiquement correcte) :
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Le tueur des attentats de Nice avait une "vie sexuelle débridée"(voir source en bas de page). C'est ce qu'a déclaré, un jour plus tard, le procureur de Paris, François Molins, qui a précisé que le profil d'un homme "sadique" et "ultraviolent" est ressorti des investigations. Les noms de nombreuses conquêtes féminines, mais aussi masculines ont été identifiés dans son téléphone portable révèle Le Parisien.
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La plupart ont été auditionnées et parmi elles figure un homme de 73 ans, présenté comme le principal amant du Tunisien de 31 ans. "Ce terroriste peut être qualifié d'obsédé sexuel au regard des auditions de ses différent(e)s partenaires" a commenté un proche de l'affaire.
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Par ailleurs, cet homme qui avait un penchant pour la séduction était un amateur de salsa. Il est décrit par d'anciennes cavalières comme un "dragueur lourd", un "mec pas net", rapporte l'Obs. Un mode de vie qui ne correspond pas vraiment aux "exigences" de Daesh. Et voilà, le tour est joué : ce n'est plus un attentat terroriste islamiste...
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Michel Garroté
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http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-siderant-profil-du-terroriste-18-07-2016-5975623.php
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http://www.zinfos974.com/Attentat-de-Nice-Le-tueur-etait-bisexuel-et-avait-un-amant-de-73-ans_a103368.html
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Hommages, fleurs, blabla et verbiage aux victimes de Nice…

Des milliers de fleurs et de messages ont été déposés sur le lieu du drame. Photo RTS

...on leur fait une belle jambe. C’est le dernier moment de changer nos stratégies.

Par PD. Dr. Dominique Schwander

Notre Confédération helvétique a été créée premièrement pour assurer la sécurité de ses citoyens. En démocratie, la tâche première de tout Etat est de veiller à la sécurité et à la liberté des citoyens. Mais pour la gauche adepte du principe progressiste, l'Etat devrait, en priorité, diriger le développement de la société (donc aussi les citoyens) dans une certaine direction et... créer les emplois. Tout comme l’islam-idéologie, la gauche reste fondamentalement opposée à la liberté individuelle et à l’autodétermination des citoyens. Les élus de la gauche sont persuadés qu’ils savent mieux ce qui est bon pour le peuple; tout comme selon l’islam-idéologie, l’Etat devrait, avant tout, éduquer les gens pour les aligner à couvert sur l'idéologie socialiste tout en organisant hommages, fleurs, blabla et verbiage aux nouvelles victimes, de braves gens innocents, lesquels n’en n’ont cure.

Pour assurer la sécurité, il faut s’allier à nos voisins pour exiger que tout appel et encouragement à tuer, torturer, mutiler, esclavagiser, asservir, humilier, mentir, harceler sexuellement, terroriser les non-musulmans, substituer la « charia » à la démocratie, soient bannis en Occident, de tous les écrits de l’islam importés, envoyés, vendus, enseignés dans les écoles coraniques et prêchés dans les lieux où les musulmans se prosternent (« masjid » traduit souvent par l’hispanisme mosquée venant du terme espagnol « mezquita »). Tant qu’une telle mesure n’est pas en vigueur, l’islam-idéologie ne peut aucunement être assimilée à une secte ou une ONG; l’islam ne peut avoir ni passe-droits, ni écoles privées islamiques remplaçant nos écoles publiques, ni réduction ou exemption d’impôt sous prétexte d’être d’utilité publique, ni subsides des contribuables, ni aumôniers en particulier dans les prisons et à l’armée, et doit être considérée comme une idéologie totalitaire et fasciste qui est une menace pour les citoyens, la sécurité nationale, notre Constitution fédérale, nos Constitutions cantonales, nos Lois, nos vertus et notre démocratie. Quelques angéliques et « useful idiots » clameront que c’est introduire une censure et manquer de tolérance, mais que font les pays musulmans chez eux? Essayez d’introduire un nouveau testament en Arabie Saoudite; vous finirez égorgé. Essayez d’y émigrer; vous serez arrêté et expulsé. Si vous êtes une femme essayez de vous vêtir à l’européenne et de conduire une voiture, vous serez emprisonnée, asservie, fouettée, etc. Le principe de réciprocité doit être strictement appliqué; ce qui est bien loin d’être le cas actuellement. Comment nos dirigeants acceptent-ils que les musulmans et leurs guides doctrinaires idéologiques, pour construire des « lieux où on se prosterne » et des centres islamiques en pays chrétiens/laïques, se fondent sur la liberté religieuse de ces mêmes pays chrétiens/laïques, alors que justement ces mêmes guides musulmans et les gouvernements de pays musulmans n’acceptent pas la liberté religieuse dans leurs pays musulmans d’origine? Ne se rendent-ils pas compte que ces musulmans les prennent pour les derniers des crétins?

Les musulmans doivent comprendre que notre droit humain à la vie, à la liberté et au bonheur est au dessus du droit de n’importe quelle religion ou idéologie, en particulier l’islam-idéologie qui veut nous prendre ce droit. Même les inutiles Nations Unies placent la notion de bien-être au cœur du développement des peuples, au-delà même des notions de productivité ou de revenus. Les musulmans ont besoin d’entendre un non ferme, afin que leur islam-idéologie cesse d'être la justification obscurantiste du VII ème siècle d'un statut quo politique, social et idéologique intouchable. Les musulmans doivent se poser la question de savoir si la « charia » est encore tolérable au XXI ème siècle, parce que l'islam ne parviendra jamais à la démocratie, ni au respect des droits de l’homme, de la femme, des enfants et des minorités, aussi longtemps qu'il s'en tiendra à la « charia » et autres textes et qu'il n'y aura pas de séparation entre la mosquée et l’État et entre la sphère privée et le public. C’est aux musulmans d’accepter et de propager le principe de la complète réformation de l’islam et de son intégration dans l’humanisme du XXI ème siècle et de nous débarrasser de leurs terroristes musulmans, de leurs radicaux musulmans et de leur islamo-racaille. Il est impératif que l’islam se réforme avec un grand R et fasse son aggiornamento. Il est grand temps que l’islam se cantonne dans la mosquée et qu’il n’en sorte plus jamais pour imposer au monde entier, par son « djihad », son idéologie politique, prosélitique et guerrière mortifères.

Preuve est faite, depuis des siècles, que les musulmans sont par définition incapables de se rendre libres, de s’engager dans un dialogue entre musulmans modernistes libéraux et radicaux, d’avoir une réflexion critique, de désacraliser leurs textes « sacro-saints », de se réformer, de s’adapter au progrès et de se moderniser. Faute de le faire par eux-mêmes et de se libérer de leur islam-idéologie que Ernest Rénan avait qualifié de « la chaîne la plus lourde que l’humanité ait jamais portée », les musulmans devront-il laisser à d’autres de le faire? Qu’attendent nos dirigeants pour prendre le taureau par les cornes ou « saisir les rênes de l’affaire » comme on le dit en arabe (ر" " "الم ام" " "زم" " "ب سك" " "أم ?(Un bon, facile et rapide début est d’appliquer le principe de réciprocité à la lettre: nul besoin de s’ingérer dans les nations musulmanes ou d’envoyer son armée envahir un pays du Moyen-Orient.

La deuxième chose à faire pour changer l’islam et aider les musulmans, c’est de faire en sorte qu’ils comprennent clairement qui est Allah pour leur montrer comment ils doivent échanger leur dieu qui haït contre le dieu de tous qui aime. Il faut commencer par les musulmans non-arabes. Il y a une grande différence entre les musulmans arabes et les musulmans non-arabes: les musulmans non-arabes ont réussi à conserver certains aspects de leurs cultures d’avant la colonisation islamique, ce qui les a protégé de certains aspects négatifs de la colonisation musulmane.

Toute cette haine enseignée dans les manuels scolaires, les textes « religieux » de l’islam-idéologie et les textes laïques musulmans, détruit les peuples musulmans plus que leurs ennemis. Si les intellectuels musulmans modernistes remplaçaient cette haine par l’enseignement de l’amour du prochain quelle que soit sa religion, sa race ou sa nationalité, et plaidaient pour plus de liberté et de responsabilité, ils sauveraient beaucoup de pays musulmans de la faim, de la pauvreté, de l’ignorance, du retard, de l’archaïsme et de la barbarie.

Résumons l’essentiel. A ce jour, les musulmans ont été incapables, ni de nous débarrasser de leurs terroristes musulmans, de leurs radicaux musulmans et de leur islamo-racaille, ni de ne plus nous en envoyer. L’Occident est en guerre mais accueille et choie ses ennemis en particulier musulmans. Certains élus traitent même nos ennemis comme si ils étaient leurs futurs électeurs. Après plus de 30.000 actes terroristes musulmans depuis le 9 septembre 2001 qu’attendent les gouvernants occidentaux pour changer de stratégie? Si l’Europe se défendait et faisait vraiment la guerre à nos ennemis, progressivement comme lors de la seconde guerre mondiale, nous aurions recouru aux mesures suivantes:

  • Nommer clairement l’ennemi soit l’islam-idéologie, Daesh compris, et ses textes musulmans « sacro-saints ».
  • Surveiller les lieux et les personnes qui diffusent l’islam-idéologie et son djihadisme, en particulier dans les lieux où les musulmans se prosternent, dans les centres islamiques, dans les « madrasas », dans les mass-médias et sur le WEB.
  • Interdire toute publication propageant « djihad », meurtre, terreur, crime d’honneur, inégalité des droits des femmes ou s’opposant à nos démocraties, nos valeurs et nos vertus.
  • Interner dans les abris de protection civile, dans des casernes et dans des camps improvisés militaires puis expulser tout musulman suspecté de radicalisme, tout musulman ayant un profil psychologique de musulman radical (comme le violent barbu chauffeur de poids lourd de Nice) et tout musulman dit modéré qui, pour obtenir son permis de séjour et de travail, n’a pas fait, par écrit devant les autorités, acte d’allégeance à nos constitutions, à nos lois démocratique, à nos valeurs et à nos vertus nationales. Avoir toujours à l’esprit que si tous les musulmans d’Europe ne sont pas des djihadistes ou des terroristes musulmans, tous les djihadistes et terroristes sont musulmans.
  • Expulser tout musulman modéré qui parjure son acte d’allégeance.
  • Interdire le sauvage abattage « halal ».
  • Interdire le voile et tout ce qui obstrue la reconnaissance du visage d’une femme, d’un homme ou d’adolescents.
  • Interdire tout mutilation sexuelle et condamner plus lourdement pour ce crime les responsables et leurs complices.
  • Interdire tout financement étranger de tous les lieux où se pratique et/ou s’enseigne l’islam-idéologie.
  • Appliquer chez nous avec rigueur le principe de réciprocité en prenant comme miroir les règles actuelles en vigueur en Arabie Saoudite sunnite et en Iran chiite.
  • Ne plus s’ingérer dans les pays musulmans et en retirer tous les militaires et mercenaires occidentaux.
  • Ne pas s’acoquiner ou s’allier avec un pays musulman tant qu’il n’a pas fait la preuve, sur une longue durée, qu’il est une démocratie directe et représentative.
  • Remettre à la justice militaire et fusiller tous les traîtres qui ont une nationalité ou un permis de séjour d’une des nationalités européennes et qui ont rejoint les rangs de l’ennemi et notamment qui reviennent en Europe après avoir lutté aux côtés de DAESH, pour un état musulman radical ou dit islamique, tous ceux qui ont participé au recrutement de djihadistes et tous les passeurs d’immigrants ainsi que leurs associés, leurs alliés et leurs financiers.
  • Stopper toute immigration musulmane et/ou économique.
  • Contrôler avec rigueur et fermer à tout intrus les frontières de Schengen et rétablir le contrôle aux frontières de chaque pays souverain.
  • Afin d’appliquer le principe les Nôtres avant les Autres, supprimer toute assistance sociale, toute indemnité de chômage, toute aide financière aux musulmans et aux immigrants économiques en attente d’internement et/ou d’expulsion et toute allocation pour plus de trois enfants
  • Augmenter les effectifs de l’armée et son budget; former beaucoup mieux l’armée à la guerre asymétrique et aux stratégies contre le terrorisme.
  • Expulser tous les criminels étrangers.
  • Faire renoncer et juger pour traitrise et malfaisance tous nos gouvernants et hauts fonctionnaires qui ont fait semblant de faire la guerre à nos ennemis, au terrorisme musulman et à l’immigration économique, qui ont été islamo-collabo et qui, par leurs ingérences en Libye, en Syrie, etc, ou, parce n’ayant pas pris leur distances de ces ingérences, ont contribué à l’émergence puis à booster l’État islamique, le djhadisme et le terrorisme musulman.

Dominique Schwander

 

Comment le camion a-t-il pu entrer sur la Promenade des Anglais ?

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Le terroriste franco-tunisien qui a commis l’attentat à Nice jeudi soir sur la Promenade des Anglais, causant la mort de 84 personnes, aurait suscité la suspicion d’un policier quelques heures avant le carnage. Ce dernier se serait approché de son camion, qu’il avait garé non loin de là, mais le tueur ne se serait pas démonté et aurait prétendu qu’il comptait vendre des glaces au cours des festivités du 14 juillet près de la plage.
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Si l'enquête doit toujours déterminer comment le poids lourd a pu pénétrer sur la Promenade, fermée à la circulation et ultrasécurisée pour la fête nationale, Luc Poignant, délégué Unité SGP Police FO, interrogé par Le Monde, estime lui que la polémique sur la question précise du dispositif de sécurité sur la Promenade des Anglais n'a pas lieu d'être. M. Poignant rappelle que les passants faisaient l'objet de contrôles et de fouilles.
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"Le dispositif de sécurité était suffisant", assure-t-il. "Mais il faut que les gens comprennent que l'on ne peut pas empêcher un camion de défoncer des barrières et de foncer sur la foule. A moins de dresser des murs en béton sur la promenade des Anglais. Aucun dispositif de sécurité ne peut empêcher ce type d'attaque. Il n'y a pas de polémique sur la sécurité ce soir-là".
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Mais quelle guerre ?

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Michel Garroté - Suite à l'attentat de Nice, le Collectif Contre l’Islamophobie en France  (CCIF) ose demander au gouvernement français d'accentuer la surveillance de mouvements racistes et identitaires qui multiplient les appels à la haine et incitent explicitement à des représailles à l’encontre de nos concitoyens musulmans ; de réévaluer la politique antiterroriste, sur la base des rapports rendus récemment, de comprendre que les dérives de l’état d’urgence ou le ciblage abusif des musulmans amoindrissent la capacité de nos services de renseignement, et en définitive, ne garantissent pas notre sécurité, conclut avec culot le CCIF.
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Trois questions que moi je me pose : pour combattre le terrorisme islamiste, pourquoi ne pas passer à l’état de siège, puisque l’état d’urgence a prouvé son inefficacité ? Pourquoi les policiers, municipaux et nationaux, ne sont-ils pas équipés d'armes lourdes ? Pourquoi les militaires de la force Sentinelle ont-ils l'ordre de ne pas faire feu sur l'ennemi ? (à ce propos, lire l'interview de Pierre Martinet, ancien du Service Action de la DGSE ; voir lien vers source en bas de page).
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Et puis, je note, comme l'écrit d'ailleurs Jacques de Guillebon sur Causeur, je cite (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page), que "certains à gauche et à l’extrême gauche entendent à l’évidence faire monter la discorde un cran plus haut dans le pays. Quand ils affirment que l’islamisme et l’ultradroite recherchent la confrontation, c’est leur propre désir qu’ils expriment : celui d’une vraie guerre civile, contre les forces d’une extrême droite qu’ils ne trouvent plus depuis que Marine Le Pen a rationalisé le discours du Front national. Alors ils soufflent sur les braises, au besoin ils les fabriqueront eux-mêmes" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Sur Boulevard Voltaire, l'éditorialiste Maxime de La Devèze écrit notamment, à propos de cette guerre, car s'en est une (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, craignant celle qu’on pourrait leur faire, qu’ils appellent déjà civile alors qu’elle s’appellera révolution. On ne peut plus regarder la guerre peinard à la télé. La guerre est en bas, dans la rue. Clic, un touitte « Je suis bidule », un portrait qui pleurniche sur fond de drapeau. Déjà des dizaines d’attentats en France. Plus de 200 morts en moins d’un an. 20 % d’homicides de plus que la moyenne annuelle.
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Maxime de La Devèze : Pour les glorieux qui nous gouvernent, le terrorisme, c’est un peu comme les accidents de la route : on ne pourrait jamais l’éradiquer, il faudrait apprendre à vivre avec pour vivre ensemble. C’est la guerre. On avait vu Johnny et Elvis partir pour l’armée. Est-ce qu’on verra David Guetta, Christophe Maé, Maître Gims ou Kendji Girac s’enrôler ? Que tout cela semble lointain et désuet dans ce nouveau monde électronique et sans limites, celui du confort en plastique, de Facebook, de Tinder, des centres commerciaux, des immeubles en verre, de la vie à crédit, des familles « recomposées » et du mariage gay, un monde qui se rêve immortel avec Google.
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Maxime de La Devèze : Rattrapé par des branleurs en claquette-jogging, armés d’un volant de camion, d’une machette, d’un flingue en tôle à 600 euros, au nom de quelques sourates de l’islam apprises sur le même Web que celui de notre bonheur égotique ; avec le même Instagram que nos selfies, le même mur Facebook que nos états d’âme. Nos politiques font la guerre, disent-ils, mais sans armée. C’est qu’ici, c’est le royaume de l’intérieur : les soldats font la guerre à l’extérieur. Où est la frontière entre l’intérieur et l’extérieur ? Ils l’ont abattue. Mais ils l’invoquent encore pour tracer les prés carrés des rentiers et découper des zones de chalandise électorale.
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Maxime de La Devèze : « L’intérieur », la France, est devenu un sanctuaire pour anciens combattants de l’État islamique. La vie est tout de même plus douce à Saint-Denis avec le RSA qu’affamé sous les bombes à Raqqa. Tout au long de ce quinquennat, des ministres ont encouragé d’une certaine façon des gens à partir combattre en Syrie. N’est-ce pas Laurent Fabius qui déclarait qu’il fallait abattre Assad, qu’« Al Nosra » faisait du bon boulot, et ordonnait qu’on leur livre des armes ? C’est Manuel Valls qui disait que lutter contre Assad était une priorité.
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Maxime de La Devèze : C’est toute cette haute administration méprisante de cabinets ministériels et de diplomates, hors-sol et en boucle courte, qui a formé ces décisions et soutenu ces positions. Confus, empruntés, ils vont moins vite que la musique. Comme toutes leurs promesses, ils déclarent une guerre qu’ils ne feront pas, tout en craignant celle qu’on pourrait leur faire, et qu’ils appellent déjà civile, alors qu’elle s’appellera révolution, conclut l'éditorialiste Maxime de La Devèze (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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De son côté, Bernard Antony écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : L’abomination de l’attentat islamiste de Nice appelle d’abord l’expression de l’unité française dans le deuil et la prière à la pensée des morts et des immenses souffrances des blessés et de celles des proches des victimes. Mais elle suscite aussi indignation et colère devant l’incurie gouvernementale et aussi devant la continuation du déni de réalité sur les causes et l’extension de la barbarie. Car c’est depuis bien longtemps que le fanatisme islamiste ou islamo-gauchiste massacre ; dans l’indifférence hélas trop générale de notre peuple tant qu’il ne ciblait jadis que nos compatriotes d’Afrique du nord et ne se propageait qu’au Liban et au Proche-Orient.
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Bernard Antony : Après Al-Qaïda, et les immenses attentats du 11 septembre 2001 à New York, l’État islamique et ses filiales frappent désormais sur tous les continents. Mais surtout ils préparent, on le sait bien, d’autres moyens de terreur, chimiques, bactériologiques voire l’utilisation de produits nucléaires. La classe politico-médiatique fournit en abondance à chaque attentat son lot de communiqués pré-programmés d’une insigne indigence et répétitivité, ne trouvant souvent pas autre chose à dire que « les attentats sont lâches et abjects ». Un quidam de France-Info a même atteint un sommet d’une stupéfiante imbécilité en osant proférer l’interrogation : « Comment un Niçois a-t-il pu tuer d’autres Niçois ? ».
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Bernard Antony : On reste accablé devant pareille ineptie. Rares sont ceux voyant clairement que la tuerie de Nice, relevant certes du crime contre l’humanité, s’inscrit dans une stratégie puisant très loin dans l’histoire ses modèles de terreur, par exemple dans le jihâdisme des « hashishins ». Trop peu s’avisent de rappeler : Que l’État islamique a initialement bénéficié de l’appui de l’Arabie Saoudite, du Qatar et de la Turquie. Et d’exiger que vienne enfin de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) regroupant les 57 pays « d’islam », une unanime et solennelle Charte de condamnation du terrorisme. Ceci ne serait-il pas le plus sûr moyen d’éradication de l’islamophobie ?
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Bernard Antony : Or, on est stupéfait de constater qu’alors même qu’on est devant l’horreur et devant les immenses souffrances causées par un fou d’Allah c’est tout de suite la crainte de l’islamophobie qui semble prioritairement en émouvoir certains. La guerre que l’islam jihâdiste fait aux nations ne sera pas gagnée en France et ailleurs avec de dérisoires opérations « sentinelles » où l’on fixe en vain et épuise des milliers de nos soldats. La guerre à mener doit être simultanément celle de la lutte idéologique, de l’action psychologique et celle de la traque et de l’élimination des terroristes et de leurs réseaux de connivence et de soutien qui pullulent dans certains quartiers, conclut Bernard Antony (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté

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http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Actualite/Actualites/La-France-se-fait-infiltrer-par-l-islamisme-radical?ref=yfp
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http://www.causeur.fr/ultradroite-extreme-droite-plenel-dgsi-attentat-nice-39282.html
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http://www.bvoltaire.fr/maximedeladeveze/la-guerre-dites-vous-laquelle,272199
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http://www.bernard-antony.com/2016/07/massacre-de-nice-jusqua-quand-le-deni_15.html
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Attentat Nice – Pas d’amalgame

   
Michel Garroté -  L'auteur de l'attentat de Nice hier soir, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, abattu par la police, était sous contrôle judiciaire et il avait été condamné notamment dans une affaire de violence en mars dernier (cinq faits de délinquance au total). Le Franco-Tunisien de 31 ans était connu pour des affaires de droit commun. Il serait inconnu des services de renseignement. Les enquêteurs devront déterminer s'il y a eu des complicités en amont. Le camion a parcouru une distance de 2 km. Le poids lourd a changé de trajet au moins une fois durant sa course de deux kilomètres. Il a clairement cherché à faire un maximum de victimes. Moins d'une heure après les faits, la préfecture des Alpes-Maritimes avait évoqué un attentat et demandé à la population de rester cloîtrée chez elle.
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François Hollande a annoncé le recours à la réserve opérationnelle. Au 31 décembre dernier, la réserve opérationnelle, en intégrant la gendarmerie nationale, comptait 54'860 personnes. La réserve opérationnelle est composée de volontaires : des citoyens français issus de la société civile. Pour intégrer le corps des réservistes, ils doivent respecter certaines conditions : être âgés d'au moins 17 ans et avoir reçu une formation ainsi que des entraînements spécifiques.
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Ces derniers jours, des menaces avaient été mises en ligne sur les réseaux Twitter et Telegram avertissant de l’imminence de nouveaux attentats. Ces menaces terroristes provenaient essentiellement de membres ou partisans de l’Etat islamique, mais aussi Al-Qaida et Aqmi. Ci-dessous, je publie les extraits de deux analyses, celle d'Olivier Bault (parue sur Nouvelles De France), et celle de Christian Vanneste (parue sur son blog).
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Olivier Bault sur Nouvelles De France (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Cela fait un an qu’on nous dit que la France est en guerre, mais la France ne mène qu’une drôle de guerre. Car si nous faisions vraiment la guerre à nos ennemis, nous ferions notamment ce qui suit : nous nommerions clairement l’ennemi : l’État islamique, mais aussi l’idéologie qui est derrière, qui est partagée, entre autres, par l’EI, l’Arabie saoudite et plusieurs États du Golfe et encore l’Iran ainsi que par une partie des musulmans dans le monde entier. Cette idéologie puise sa source dans le Coran et a été instaurée par Mahomet au VIIe siècle ; nous surveillerions les lieux de diffusions de cette idéologie totalitaire et guerrière, c’est-à-dire en premier lieu les mosquées, et nous couperions net tout financement étranger de ces lieux à la fois religieux et politiques.

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Nous ne nous acoquinerions pas avec l’Arabie saoudite et le Qatar dont l’islam wahhabite est la source de ce qu’on appelle aujourd’hui l’islamisme, tout en gardant à l’esprit que Mahomet lui-même, le plus grand et le dernier des prophètes pour les musulmans du monde entier, était un islamiste et que le wahhabisme n’est rien d’autre qu’un retour aux sources de l’islam ; nous fusillerions tous les traîtres qui ont la nationalité française et qui ont rejoint les rangs de l’ennemi (et notamment tous les traîtres qui reviennent de Syrie après avoir lutté aux côtés de l’EI et ceux qui recrutent pour l’EI).
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Nous internerions pour la durée de la guerre toutes les personnes fichées S pour cause de radicalisation ; nous stopperions nette toute immigration musulmane et nous expulserions les musulmans qui n’ont pas la nationalité française, car si tous les musulmans ne sont pas des djihadistes ou des terroristes islamistes, tous les djihadistes et terroristes islamistes sont des musulmans.
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Mais pour commencer à faire la guerre contre l’ennemi qui nous attaque, il faudra d’abord faire tomber ce gouvernement et ce président qui font semblant de faire la guerre et qui ont contribué à l’émergence de l’État islamique en Syrie par leur volonté de renverser el-Assad, comme le gouvernement et le président précédents y ont contribué en Libye en renversant Kadhafi.
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C’est le moment de rappeler le cri d’avertissement lancé par l’archevêque de Mossoul aux Européens : « S’il-vous-plaît, il faut que vous compreniez. Vos principes libéraux et démocratiques n’ont aucune valeur ici. Vous devez reconsidérer la réalité du Moyen-Orient, car vous accueillez un nombre croissant de musulmans. Vous aussi, vous êtes en danger. Il vous faut prendre des décisions courageuses et dures, y compris en allant à l’encontre de vos principes. Vous croyez que tous les êtres humains sont égaux, mais l’Islam ne dit pas que tous les êtres humains sont égaux. Vos valeurs ne sont pas leurs valeurs. Si vous ne comprenez pas cela rapidement, vous tomberez victimes d’un ennemi que vous aurez accueilli dans votre maison », conclut Olivier Bault, citant l’archevêque de Mossoul (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Christian Vanneste sur son blog (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le drame a eu lieu. Il a eu lieu à Nice, lors d’une autre fête, notre Fête nationale du 14 Juillet. A la fin du feu d’artifice, un camion a foncé sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais. On déplore au moins 80 morts. Le chauffeur a été abattu. Il s’agirait d’un habitant de Nice, originaire d’Afrique du Nord, connu des services de police pour des antécédents de droit commun. La France est à nouveau frappée. On ne pourra plus dire que c’est la liberté d’expression, ni le Paris festif qui ont été visés. C’est notre pays. La portée symbolique de l’événement est donc considérable. On pourra une fois encore relever que la France contrairement à l’Espagne ou au Royaume-Uni touchés par des attentats il y a plus de 10 ans, et qui n’en ont plus connus depuis, subit une série meurtrière qui ne cesse pas. Une fois encore, l’auteur avait un passé judiciaire et était manifestement sorti de l’écran-radar de la police. Les mesures de sécurité dont l’efficacité a récemment été contestée ont été inutiles.

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Certes, après la fin du championnat d’Europe de football, on a pu relâcher la surveillance autour de manifestations très habituelles comme les festivités du 14 Juillet. Mais celui qui était encore Maire de Nice voici peu, Christian Estrosi a voulu faire de sa ville un modèle : la police municipale est puissante, la video-protection est omniprésente. En fait, il est probable que le bouclier est inadapté au glaive. On a pensé à une organisation terroriste qui en s’appuyant sur une logistique se serait attaqué à l’un des matchs de l’Euro, voire à plusieurs. Et on se trouve face à un individu qui emploie le moyen que les Israéliens connaissent déjà : un véhicule qui fonce sur la foule. Le terrorisme est une forme de la guerre. En terrorisant une population, on peut pousser un gouvernement à cesser une intervention militaire. Le gouvernement socialiste espagnol avait cédé à une telle pression en 2004. La France fait face à une menace d’un autre ordre, où l’intention stratégique cède la place à une haine massive. Il est difficile d’imaginer qu’un petit délinquant même fanatisé soit motivé par la volonté de mettre un terme aux opérations militaires de notre pays.

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Ce franco-tunisien qui est d’abord un délinquant, a surtout exprimé une détestation forcenée du pays dans lequel il vit, et en cela réside le problème qui est beaucoup plus profond que celui du terrorisme et des plans mis en oeuvre par l’Etat islamique, conclut Christian Vanneste (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.ndf.fr/international/15-07-2016/petites-reflexion-sur-la-nouvelle-attaque-terroriste-dhier-a-nice-et-sur-la-drole-de-guerre-contre-le-terrorisme-islamique/
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http://www.christianvanneste.fr/2016/07/15/nice-la-france-a-nouveau-frappee-par-la-haine/
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