Alors que leurs compagnons font les premières sorties, les femmes qui étaient à bord de l'Aquarius n’osent toujours pas sortir. Elles ont été informées de leurs droits en Europe. Un avocat de la Croix-Rouge leur a expliqué comment elles peuvent signaler tout type d'abus.
La majorité des 73 femmes qui étaient sur ce bateau ont été violées pendant la traversée. Même les journaux et les élus d’extrême gauche de Valence en parlaient. Et on accueille ces gens à bras ouverts sans aucune enquête. https://t.co/DUsMu2C9Cs
— Cyril. (@frehutin) 3 août 2018
Dans un centre de Cheste, il y a 402 hommes, neuf enfants et 42 femmes. «Il est essentiel d’obtenir les ressources nécessaires pour qu’elles puissent avoir accès à un téléphone portable, à des chargeurs…», explique Israel Blanco, travailleur social de la Croix-Rouge.
"Nous leur disons comment réagir, ce qui peut être fait et ce qu'elles ne devraient pas subir car ce sont des femmes qui ont l'habitude de ne pas dire non", déclare Pino Díaz, porte-parole de la Croix-Rouge.
Selon les médecins qui les ont accompagnées dans leur voyage, de nombreuses femmes à bord du bateau l'Aquarius pourraient avoir été victimes d'agression sexuelle. (...)
Beaucoup de migrants vont s'installer dans différentes municipalités à travers l'Espagne. 342 communes se sont proposées, mais on ne sait pas quand est-ce que cela sera effectué.
Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch
Nos remerciements à Victoria Valentini et à Cyril.