Yanis El Habib, l’un des trois meurtriers d’Adrien Perez, poignardé à mort en juillet 2018, pourrait être libéré dans 3 jours

Un juge des libertés et de la détention a décidé de la remise en liberté de Yanis El Habib, l’un des trois prévenus dans l’affaire du meurtre d’Adrien Perez, survenu il y a deux ans, le 29 juillet 2018.

Le 31 juillet prochain, Yanis El Habib, l’un des trois meurtriers présumés d’Adrien Perez, pourrait être libéré et placé sous contrôle judiciaire. En effet, un juge des libertés et de la détention a décidé dans son ordonnance du 23 juillet de refuser la prolongation de la détention préventive de Yanis El Habib. Le procureur de Grenoble a fait immédiatement appel de cette décision.

Pour les parents d’Adrien Perez, la douleur est immense. Elle se double d’une incompréhension totale et d’une colère infinie. Ce n’est pas la première fois que Yanis El Habib faisait une demande de remise en liberté. A chaque fois, au regard du dossier de l’instruction accablant, elles lui avaient été refusées.

(…) Pour maître Farelly, cette décision du juge des libertés et de la détention « est en contradiction avec la jurisprudence, méconnaît la gravité de la souffrance des victimes ».

« Comment des gens peuvent avoir l’aplomb de remettre un assassin en liberté ? »

(…)

Valeurs


Patricia Perez s’indigne :

« Le juge des libertés a-t-il vraiment lu le dossier ? Nous, nous connaissons le dossier de notre fils de A à Z.  Et, c’est clair, il y a une vidéo qui est claire ! On a ôté la vie, à notre fils pour rien, d’un coup de couteau en plein cœur. Il avait la vie devant lui, il avait un travail, des amis qui l’aimaient. Nous, ses parents, on survit, on n’a plus goût à rien. »

Bruno Perez, le père d’Adrien, lui aussi, a du mal à contenir son chagrin et sa colère.

« Mercredi 29 juillet quand ils vont rendre leur décision, ce sera le jour du deuxième anniversaire de la mort de mon fils. Alors , imaginez ! S’il sort ? Depuis quatre jours, je ne mange plus, je ne dors plus, je ne pense qu’à çà ! Comment je peux imaginer que celui qui a levé les bras en l’air, en criant victoire, quand mon fils est tombé par terre, puisse voir le ciel bleu et arriver les mains dans les poches à son procès ? Une prison, c’est fait pour réfléchir à ses actes. il doit y rester. »

Le 29 juillet 2018, après avoir fêté son anniversaire dans une boîte de Meylan, près de Grenoble, Adrien quitte l’établissement avec ses amis. Des jeunes apostrophent alors une jeune fille du groupe. Un ami d’Adrien intervient. Deux frères et leur copain s’en prennent à lui, Adrien et son ami Matthieu viennent à son secours. Matthieu est gravement blessé au poumon et au bras, Adrien est tué.

Yanis El Habib, 21 ans aujourd’hui, détenu à Saint Quentin Fallavier, nie avoir donné le coup de couteau mortel. Son frère, Younès, 23 ans, semble vouloir endosser la responsabilité de l’acte. Le troisième impliqué, Liam Djadouri, 22 ans, a lui été laissé libre sous contrôle judiciaire, dès le début de l’affaire.

 

Younès et Yanis El Habib

France Bleu


Rappel :

Témoignage choc de la mère d’Adrien Perez : « Nos enfants se font assassiner, et toujours par les mêmes! »

via Fdesouche

Mort d’Adrien Perez : sa famille dénonce une “récupération politique par le groupe Génération Identitaire”

La famille du jeune homme mortellement poignardé en juillet à Grenoble a dénoncé la “récupération politique” opérée, selon elle, par le groupe “Génération identitaire”, samedi 11 août.

Ils réclamaient « justice pour Adrien » mais la famille du jeune homme ne l'entend pas de cette oreille. Après une manifestation de « Génération identitaire », samedi 11 août devant le palais de Justice de Grenoble en faveur d'Adrien Perez, mortellement poignardé à Grenoble en juillet, sa famille a pris la parole par le biais de son avocat, rapporte BFM TV.

 

Exemple de tweets de cette communauté qui soutient les siens pendant que les Européens de souche se dénoncent et se trahissent entre eux :

 

 

 

La famille est « extrêmement choquée »

« J'ai eu la famille d'Adrien au téléphone ce samedi après-midi, qui était extrêmement choquée, qui n'a pas voulu - depuis qu'elle s'est exprimée - la moindre récupération politique quelle qu'elle soit », a déclaré l'avocat de la famille de la victime. Et de poursuivre : « Il ne faudrait pas que le beau visage d'Adrien devienne, pour certains, l'étendard de la haine et l'étendard réducteur d'une réflexion qui n'est en tout cas pas celle de cette famille. Voilà ce qu'ils souhaitaient - par mon intermédiaire - exprimer ce samedi soir ».

« Malheureusement, ce type de manifestation ne fait que raviver leur souffrance et ne semble pas aller dans le sens de la justice, de la sérénité et de l'équilibre, ces valeurs fondamentales auxquelles je suis attaché et cette famille avec », a encore ajouté l'avocat.

Valeurs Actuelles

Assassinat d’Adrien Perez : problèmes familiaux, échec scolaire, absence d’insertion sociale, « il y a un cumul de facteurs » pour Laurent Mucchielli, sociolgue

Un hommage est organisé mercredi 8 août pour Adrien Perez, assassiné à Grenoble le 29 juillet dernier par Younes et Yanis El Habib.

Des « faits divers malheureux qui se sont succédé », relativise Laurent Mucchielli, sociologue et directeur au CNRS, qui pointe le manque de structure d’aide psychosociales pour les jeunes pris dans des cercles de violence.

Peut-on dire qu’il y a une recrudescence des crimes dans la région ?

Je dirais qu’on n’en sait absolument rien en réalité, donc il faut éviter de raconter trop de choses à ce sujet-là. En l’occurrence, il y a eu deux faits divers malheureux qui se sont succédé. Mais il faut rappeler quelques données de cadrage : chaque année en France, il y a environ 800 homicides, qui sont pour la plupart des bagarres de jeunes hommes ou des violences conjugales et familiales, qui sont autant de faits divers douloureux et dramatiques mais qui n’ont rien de nouveau. Et ce n’est certainement pas la succession de deux faits qui suffit à dire qu’il y a une quelconque flambée particulière. Encore une fois il y a 800 homicides par année donc potentiellement presque trois par jour, ce qui est peu. La France est un des pays les plus tranquilles au monde en réalité.

D’un point de vue social, manque-t-il des structures pour aider les jeunes qui sont pris dans cette spirale de violences ?

D’un point de vue psychosocial, même. Quand on étudie le parcours de ces jeunes qui ont été auteurs de violences diverses et variées, moi je l’ai fait avec mon équipe il y a deux ans sur la ville de Marseille, on rencontre un cumul de facteurs, un cumul de fragilités, qui sont autant d’indications sur là où on pourrait agir. Alors il y a souvent des violences intrafamiliales, avec des jeunes qui ont été eux-mêmes issus de familles très perturbées voire violentes. Et en France on ne sait pas très bien gérer non plus la détection et la prise en charge des violences intrafamiliales. Ensuite il y a beaucoup d’échecs scolaires, c’est même le premier facteur statistiquement chez ces jeunes. Donc c’est également quelque chose sur laquelle il y a des carences évidentes en France. Et puis il y a ce cumul ensuite avec l’absence d’insertion sociale, ce qui est évidemment un encouragement pour aller participer aux économies parallèles comme les trafics. C’est le cumul de ces facteurs qui fabrique certains jeunes en difficultés et qui potentiellement peuvent être dangereux pour les autres. […]

news.yahoo Via Fdesouche.com

 

Rappels:

Éric Piolle, le maire « rouge-vert » de Grenoble, n’a pas eu un mot pour Adrien Perez (une Marche blanche est organisée aujourd’hui à 16 heures)

France : La maman d’Adrien Perez s’exprime dans un témoignage déchirant. Son fils aurait été poignardé à mort par Younes et Yanis El Habib. (Vidéo)

France : Adrien, 26 ans, tué d’un coup de couteau pour avoir secouru des amis agressés. Younes et Yanis El Habib sont les meurtriers présumés

Éric Piolle, le maire « rouge-vert » de Grenoble, n’a pas eu un mot pour Adrien Perez (une Marche blanche est organisée aujourd’hui à 16 heures)

Mercredi 8 août, une marche blanche pour Adrien Perez est prévue à 16 heures, organisée par ses amis place de Verdun, pour dénoncer son meurtre et l’insécurité de plus en plus présente dans l’agglomération grenobloise et en France.

 

 

Pourquoi pas, plutôt, une manifestation de colère devant la mairie ? Car Grenoble, aujourd’hui, c’est le Chicago des années 30 : dans la nuit de samedi à dimanche, un adolescent âgé de 16 ans s’est involontairement brûlé en tentant d’incendier une voiture. France Bleu ajoutait naïvement dans son article : « La faute sans doute au liquide inflammable qui s’est répandu sur lui. » Non, messieurs de la radio d’État : la faute à lui-même. Cette radio indiquait que, la même nuit, un jeune homme de 27 ans avait été retrouvé gravement blessé à l’arme blanche dans le parc Mistral. Son pronostic vital était engagé. Un suspect s’est rendu à la police, il est actuellement en garde à vue, cela, juste une semaine après la mort d’Adrien.

 

 

Disons-le, la dégradation progressive de la qualité de vie à Grenoble est patente. Comme l’expliquaient des Grenoblois sur un site de collectif citoyen :

 

« La place Condorcet est devenue, depuis quelque temps déjà, le lieu de réunion favori d’un groupe de jeunes peu sympathiques qui, sous prétexte de ne rien avoir à faire et de s’ennuyer, empêchent tout le monde de dormir : scooter, musique, cris… jusque très tard dans la nuit. Les menaces sont courantes, on vous demande de descendre vous battre, on vous dit qu’on voit où vous habitez et que vous allez le payer. Les habitants terrorisés se plaignent à la police mais rien ne change. »

« De même les façades et garages sont tagués, les vitrines des commerces ont été cassées, le quartier est jonché de détritus et, dans certains coins, les déchets et encombrants abandonnés s’entassent pendant des semaines. »

 

Toujours sur le même site, on peut lire :

 

« Place des Géants, excédé par le bruit la nuit, un habitant a répandu de l’huile partout où on pouvait s’asseoir, y compris sur les jeux d’enfants. Piscine Jean-Bron, les familles ont dû abandonner les bassins parce qu’une rixe avait éclaté entre une vingtaine de personnes. Quartier Hoche, un restaurateur a été dans l’obligation de fermer, ne pouvant plus faire face aux menaces. Rue de Strasbourg, un commerçant a donné sa caisse à un homme armé. Rue Dr-Mazet, pendant des semaines, une bande pénétrait dans les magasins pour voler de la marchandise. Grenoble bat des records de délinquance. Déjà, en 2014, le niveau était supérieur de 63 % à la moyenne nationale. »

 

Le père d’Adrien Perez ne disait pas autre chose :

 

« Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible. »

 

Mais que fait alors la mairie ?

Elle s’oppose… à la pose de caméras de vidéoprotection et refuse d’augmenter les effectifs policiers (103 agents pour 160.000 habitants) et de les armer. Même Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République, a publiquement déclaré qu’il n’avait « jamais vu une ville aussi pourrie et gangrenée ». Par contre, « Piolle Pot », comme on appelle le maire ici, est prêt à accueillir tous les migrants et les « étrangers » du monde. Entre 2006 et 2014, il y a eu 2.243 Français de plus à Grenoble, contre 2.429 étrangers (aujourd’hui, c’est certainement plus d’étrangers).

Le plus monstrueux est que notre Khmer vert, deux mois avant l’assassinat d’Adrien (qu’il n’a à notre connaissance, d’ailleurs, officiellement pas condamné, comme le montre son compte twitter qui ne parle que de pic de pollution et d’éco-mobilité…), remettait, contre l’avis du préfet, la médaille de la ville à Cédric Herrou, jugé pour passage illégal de migrants dans la vallée de la Roya : Tout un symbole !

Bvoltaire

 

Rappels :

Grenoble: Les dealers et les immigrés violents hébergés par le maire écologiste. Un restaurant attaqué, les gens forcés à se taire…

Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble revendique publiquement la violation de la loi française pour accueillir les clandestins et provoque le procureur « Condamnez-moi. »

France: Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble « Aucun mur ne sera assez haut pour arrêter un Homme qui veut vivre en Europe »

France. Grenoble: Les politiques de gauche détruisent la ville « Plus de 52 ans pour rembourser la dette. »

 

France : La maman d’Adrien Perez s’exprime dans un témoignage déchirant. Son fils aurait été poignardé à mort par Younes et Yanis El Habib. (Vidéo)

Nous parlions de ce drame déjà ici. Visiblement, des Européens qui meurent par la faute des immigrés n'intéressent pas nos associations antiracistes ni nos médias romands.

 

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Les parents d’Adrien Perez, un jeune homme poignardé à la sortie d'une discothèque de la région grenobloise la semaine dernière, se livrent avec vigueur dans les médias locaux sur le niveau de violence de la ville.

Grenoble, ville coupe-gorge. Le 29 juillet dernier, Adrien Perez recevait un coup de couteau mortel au poumon à la sortie d'une boîte de nuit à Meylan, en Isère. Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré mercredi 1er août, ses parents hurlent leur douleur et jugent le niveau de violence qu’atteint l'agglomération grenobloise inadmissible.

« Je ne pardonnerai jamais »

 « Il y a eu Grégory [Baharizadeh] à Échirolles, il y a mon fils aujourd’hui. On pourra toujours organiser des marches blanches pour tenter de mobiliser l’opinion, cela ne servira à rien.  Car il y aura encore d’autres victimes : une jeune fille demain, une grand-mère ensuite. Et cela ne s’arrêtera jamais. Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible », estime Bruno Perez, le père d’Adrien.  Et de poursuivre : « La police et les gendarmes font tout ce qu’ils peuvent, mais la vérité, c’est que l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens dans les quartiers. »

"Hier c'était les autres, aujourd'hui c'est nous. Et demain qui encore ? Pas qu'à Grenoble, dans toute ville de France. Y'en a marre !" - Mère d'Adrien Perez

 

 

 

Valeurs Actuelles

Nos remerciements à 

France : Adrien, 26 ans, tué d’un coup de couteau pour avoir secouru des amis agressés. Younes et Yanis El Habib sont les meurtriers présumés

Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, les parents d’Adrien Perez – le jeune homme de 26 ans tué d’un coup de couteau dimanche matin à Meylan – évoquent longuement la mémoire de leur fils et se disent révoltés par ce drame.

Trois jeunes hommes ont été mis en examen dans cette affaire. Deux d’entre eux, Younes El Habib et Yanis El Habib, deux frères, respectivement suspectés du meurtre d’Adrien et de tentative de meurtre sur un ami d’Adrien, ont été placés sous mandat de dépôt.

« (…)  On pourra toujours organiser des marches blanches pour tenter de mobiliser l’opinion, cela ne servira à rien.  Car il y aura encore d’autres victimes : une jeune fille demain, une grand-mère ensuite. Et cela ne s’arrêtera jamais. Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible. La police et les gendarmes font tout ce qu’ils peuvent, mais la vérité, c’est que l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens dans les quartiers », estime notamment Bruno Perez, le père d’Adrien.

 

 

« Mon fils a tenté de venir au secours d’un couple d’amis qui était pris à partie par les agresseurs. C’est en venant les aider qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés, alors que les autres avaient des couteaux. Mais comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque en étant armés ? », s’interroge, effondrée, la mère d’Adrien, Patricia. « En tuant notre fils, ils ont détruit notre vie », ajoute Bruno Perez, qui explique qu’il ne « pardonnera jamais ».

Le Dauphiné