Éric Durupt et Véronique de Marconnay – le couple qui accueillait le jeune Malien Madama Diawara – ont été entendus mi-septembre, dans le cadre d’une affaire de faux papiers.
Le 25 février, Madama Diawara était reçu en préfecture pour remettre aux autorités des extraits d’acte de naissance en provenance du Mali. Alors qu’elle devait être une première étape vers la régularisation de sa situation, la démarche a conduit le jeune homme à être poursuivi par la justice. Suspecté d’avoir fourni de faux documents, il doit être jugé ce mardi 5 octobre, dès 8 h 30, devant le tribunal ponot. Mais le jeune Malien, toujours sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français) n’est pas le seul à être mis en cause dans cette affaire.
Véronique de Marconnay et Éric Durupt (*), ont été entendus pour « complicité, détention et usage de faux ». Des accusations qu’ils auraient « réfutées en bloc », les considérant « infondées et insensées », relate RESF 43, précisant que « les expertises ne tiennent pas compte de la réalité de la situation en Afrique, notamment les lacunes systémiques de l’état civil au Mali ».
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Deux ordinateurs ainsi qu’un téléphone ont été saisis lors de la perquisition au domicile de la famille. Elle serait la première, en France, à être poursuivie pour de tels motifs, selon les membres du Réseau. « Cette mise en cause vise à faire peur et décourager toutes les personnes et les familles qui viennent en aide aux jeunes migrants, en particulier au sein du Réseau éducation sans frontières de Haute-Loire », déplorent-ils.
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