Des images publiées sur les réseaux sociaux le 8 février au soir montraient plusieurs départs de feu dans différentes villes de banlieue, notamment à Neuilly-sur-Marne, Aulnay-sous-Bois, à Bobigny et Clichy.
Des voitures auraient notamment été incendiées.
Selon des témoins sur place, la circulation des transports en commun aurait été coupée dans plusieurs zones de banlieues parisiennes.
De nombreuses forces de police étaient encore déployées au vu des violences qui ont secoué plusieurs quartiers d'Ile-de-France ces derniers jours.
Des camions de pompier sont intervenus pour mettre fin aux feux en cours. Des fumées étaient visibles en plusieurs endroits à une certaine distance.
La Seine-Saint-Denis et d'autres villes de banlieue parisienne sont le théâtre de flambées de violence depuis l'éclatement de «l'affaire Théo».
Condamnations pour «embuscades»
Deux jeunes ont été condamnés le 8 février à Bobigny à six mois de prison ferme pour les violences de ces derniers jours à Aulnay-sous-Bois. Ils ont été sanctionné pour des faits «d'embuscades» et n'ont pas été placés sous mandat de dépôt. Egalement jugés le même jour, trois autres jeunes, poursuivis pour les mêmes faits, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis. Un sixième prévenu, accusé de jets de pierres à l'encontre des forces de l'ordre, a été relaxé.
Onze mineurs, présentés au juge des enfants pour «embuscade», ont par ailleurs été placés sous le statut de témoin assisté.
Quatre autres jeunes seront jugés le 9 février, un pour «outrages et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique», un autre pour «dégradation» et «outrages», deux pour «complicité de violences sur personne dépositaire de l'autorité publique», a indiqué le parquet de Bobigny.
Théo, jeune habitant d'Aulnay-sous-Bois âgé de 22 ans, affirme avoir été victime de «coups», de crachats et d'insultes racistes de la part des policiers lors de son arrestation le 2 février.
Il accuse un des fonctionnaires de police de lui avoir «enfoncé volontairement» une matraque dans l'anus. Théo s’est vu prescrire 60 jours d'incapacité totale de travail (ITT).
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