L’ancienne responsable “diversité” de Facebook et Nike écope de 5 ans de prison pour avoir volé des millions de dollars à ses employeurs

Un ancien responsable de la diversité chez Facebook et Nike a été condamné à cinq ans et trois mois de prison pour avoir volé au total plus de 5 millions de dollars à ces entreprises.

Barbara Furlow-Smiles, qui a plaidé coupable de fraude électronique dans cette affaire en décembre, a volé plus de 4,9 millions de dollars à Facebook « en utilisant un stratagème impliquant des fournisseurs frauduleux, de fausses factures et des pots-de-vin », a déclaré le procureur américain d’Atlanta, Ryan Buchanan.

Furlow-Smiles, 38 ans, a utilisé l’argent qu’elle a volé « pour financer un style de vie luxueux en Californie, en Géorgie et en Oregon », selon le bureau de Buchanan.

Un ancien responsable de la diversité chez Facebooket Nikea été condamné à cinq ans et trois mois de prison pour avoir volé plus de 5 millions de dollars aux entreprises qui avaient été réservées aux initiatives DEI, ont déclaré les procureurs fédéraux.

Barbara Furlow-Smiles, résidente de Géorgie, qui a plaidé coupable de fraude électronique dans cette affaire en décembre, a volé plus de 4,9 millions de dollars à Facebook « en utilisant un stratagème impliquant des fournisseurs frauduleux, de fausses factures et des pots-de-vin », a déclaré le procureur américain d’Atlanta, Ryan Buchanan, dans un communiqué. déclaration.

“Après avoir été licenciée de Facebook, elle a effrontément continué la fraude en tant que dirigeante du DEI chez Nike, où elle a volé une autre somme à six chiffres de leur programme de diversité”, a déclaré Buchanan.

Furlow-Smiles, 38 ans, a utilisé l’argent qu’elle a volé « pour financer un style de vie luxueux en Californie, en Géorgie et dans l’Oregon », selon le bureau de Buchanan, qui avait demandé à un juge de la condamner à 6 ans et demi.

Elle a été stratège principale et responsable mondiale des groupes de ressources pour les employés et de l’engagement en faveur de la diversité chez Facebook, la filiale de Meta. Elle n’était pas la plus haute dirigeante de Facebook en matière d’efforts de diversité, d’équité et d’inclusion.

Les procureurs ont déclaré que lorsqu’elle travaillait sur Facebook, elle avait lié ses comptes PayPal, Venmo et Cash App à ses cartes de crédit Facebook, puis avait utilisé ces comptes pour payer ses amis, ses proches et d’autres personnes pour de prétendus biens et services pour l’entreprise qui n’avaient jamais été livrés.

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“La grande majorité de l’argent” qui est allé à ces autres personnes a été reversé à Furlow-Smiles, ont déclaré les procureurs.

Les procureurs ont déclaré dans une note de condamnation que Meta avait déterminé que Furlow-Smiles avait lancé le programme quelques mois après avoir rejoint l’entreprise en 2017, et qu’une enquête avait révélé qu’elle avait « manipulé des individus qui étaient proches d’elle et lui faisaient confiance, y compris d’anciens stagiaires », qui la considérait comme un mentor.

Après avoir été licenciée de Facebook à la mi-2021, Furlow-Smiles a travaillé pour Nike de novembre de la même année à février 2023 en tant que directrice principale de la diversité, de l’équité et de l’inclusion.

Pendant son séjour, elle a exécuté un stratagème de vol similaire à celui qu’elle avait mis en place sur Facebook, ont indiqué les procureurs.

Furlow-Smiles, qui vit à Marietta et a une fille de 8 ans avec son mari, a été condamnée lundi par le tribunal fédéral d’Atlanta. Le juge de district Steven Grimberg lui a également ordonné de verser 4,98 millions de dollars à Facebook et 121 000 dollars supplémentaires à Nike.

Meta a précédemment déclaré à CNBC que la société avait coopéré avec les forces de l’ordre dans l’enquête sur Furlow-Smiles, qui doit se présenter en prison avant le 22 juillet.

Les procureurs dans leur note de condamnation ont déclaré qu’en plus de l’argent volé par Furlow-Smiles à l’entreprise, Meta avait perdu plus de 4,5 millions de dollars « en plus d’autres dépenses, telles que les honoraires d’avocat, qui ont été encourues du fait que Meta a dû découvrir et enquêter sur son stratagème frauduleux.

“Comme le note Meta, ‘le préjudice causé par la conduite criminelle de [Furlow-Smiles’] ne peut pas être mesuré uniquement en termes financiers’”, ont raconté les procureurs dans leur note. «Ses ‘crimes ont également suscité l’angoisse parmi les employés qui travaillaient en étroite collaboration avec elle.’»

Nike a déclaré aux procureurs qu’on lui avait « confié le rôle de dirigeante de [l’]entreprise, qu’elle incarnerait la valeur de « faire la bonne chose » qui est l’une des maximes clés de NIKE », a déclaré le procureur dans sa note. « Comme l’explique Nike, « [d]ire que Mme Furlow-Smiles a trahi notre confiance serait un euphémisme. » La fraude commise par Mme Furlow-Smiles a violé la confiance et dévasté les employés qui la dirigeaient et travaillaient avec elle. »

Nike a également déclaré aux procureurs que son « absence totale de responsabilité ou de remords était incroyablement décevante », selon la note.

Lance Clarke, avocat de Furlow-Smiles, a déclaré : « C’est une mère formidable et une bonne personne. »

“Lorsque vous vous présentez au tribunal, vous lisez les accusations, mais bien souvent, les accusations ne représentent pas la totalité d’un être humain”, a déclaré Clarke.

Un porte-parole de Meta a refusé de commenter et a renvoyé CNBC au communiqué de presse publié dans l’affaire par les procureurs.

Nike n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

CNBC