«On veut des papiers, on veut des logements» : des migrants investissent un bâtiment public à Paris

post_thumb_default

Des militants du collectif La Chapelle debout ! accompagnés de sans-papiers ont temporairement occupé le siège de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) à Paris pour réclamer notamment un logement et des papiers.

«On veut des papiers, on veut des logements [...] Si nous n'avons pas de solutions, ceci est notre nouveau logement», c'est entre autres par ces mots que le collectif d'aide aux migrants La Chapelle debout ! a justifié son action du 27 septembre consistant à occuper le siège de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) dans le IXe arrondissement de Paris.

«Papiers, logements, travail, et le droit de vivre une vie normale comme n'importe quel Français. Que l'on puisse ressentir que l'on fait partie de ce monde», déclare le communiqué du collectif publié sur Facebook. «Non au racisme», peut-on lire sur une banderole déployée par les militants devant le bâtiment de la DRAC.

L'«ambassade des immigrés» bientôt expulsée ?

Le collectif est à l'origine de l'occupation de locaux vides dans le IXe arrondissement de Paris en avril dernier. Ils ont baptisé ce lieu squatté illégalement l'«ambassade des immigrés» pour que «les gens à la rue puissent avoir un toit sur la tête et qu'ils s'organisent» afin d'obtenir des droits comme l'avait déclaré un militant à l'AFP à l'époque. Sur son compte Twitter, le collectif explique que les squatteurs sont expulsables «depuis mardi» (20 septembre). Ils ont appelé tout un chacun à les rejoindre en soutien.

"Papiers, logements, travail, et le droit de vivre une vie normale comme n'importe quel Français"

Plus tard dans l'après-midi, le collectif s'est réjoui d'avoir obtenu un rendez-vous avec la «préfecture de région» prévu le 29 septembre et a mis fin à son action.

τ

La Chapelle debout ! dénonce la présence de migrants à la rue alors même qu'il «a plus de 100'000 logements vides à Paris» et qu'il y a des «centaines de personnes qui vivent sous les ponts» à Paris. Ils ont par ailleurs fait parler d'eux cet été en occupant un centre d'accueil dédié aux réfugiés ukrainiens pour dénoncer l'inégalité de traitement dans l'ébergement.

Source: https://francais.rt.com/france/101292-on-veut-papiers-on-veut-logements-migrants-investissent-batiment-public-paris

3 commentaires

  1. Posté par RAL BOL le

    On veut ,on veut moi je veux des baisses des primes pour la caisse maladie ,moi je veux une baisse de la benzine ,moi je veux une baisse du gaz ,moi je veux une baisse des prix ,moi je veux une baisse des tarifs électriques ,moi je veux une baisse des prix de location des logements ,moi je veux une baisse des produits alimentaires ,moi je veux une baisse du mazout .MERCI POUR TOUT

  2. Posté par mady le

    C’est tout ce qu’ils savent demander : des papiers et des logements
    Et les Français ?????????????????? ils sont ignorés

  3. Posté par Jean-Francois Morf le

    Mahomet explique aux mahométans que tout, absolument tout, leur est dû.
    Les chrétiens sont les « cochons de payants » pour nourrir, loger, soigner, baiser les mahométans.
    C’est totalement faux, et Mahomet n’est qu’un criminel menteur assassin.
    Lisez la vie de Mahomet l’antechrist sur Internet, racontée par les imams et les mollahs.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.