Cenator: Il y a eu samedi 15 mai au centre de Lausanne, à la place 14 juin (jadis place St-Laurent, désormais rebaptisée à la gloire de la Grève des femmes), devant l'église St-Laurent une foule compacte, qui manifestait contre Israël.

Ils étaient en terrain conquis, entassés sur toute la place et au long des escaliers jusqu'à la porte de l'église, tout un symbole.

La foule a scandé, durant des heures, des slogans anti-israéliens, pro-palestiniens, sans respecter les gestes barrière.
Aucune distanciation sociale, pas de masques, ou très peu, et portés très souvent sous le menton.
En centre ville, un samedi après-midi, alors que les rues sont souvent déjà bondées, la foule qui manifestait était si compacte  que les personnes qui voulaient aller par là devaient passer ailleurs.

Rappelons que cette manifestation était interdite.
La police, en petit nombre, observait la manifestation en arrière-plan, immobile, par groupe de 2-4. Lorsque des passants ont demandé aux agents si un tel agglutinement était autorisé en pleine pandémie, les policiers ont répondu qu'ils ne pouvaient rien faire.
Les citoyens respectueux des consignes sanitaires depuis une année ne faisaient manifestement pas partie du même univers, ou bien Lausanne a voulu illustrer "La ferme des animaux" de Orwell. Dans cette ferme, tous les animaux étaient égaux mais certains étaient "plus égaux que les autres".

Mais il est vrai que cette manifestation avait bien des aspects théâtraux. Les Palestiniens jouaient le rôle de la victime innocente et désarmée alors que les Israéliens tenaient celui de l'éternel, et absolu, coupable. Tout cela illustré par beaucoup de drapeaux palestiniens et des pancartes et slogans scandés "Israël assassin", "Israël état criminel", "Les vrai terroristes sont les israéliens", etc. En somme, rien de tellement nouveau par rapport aux caricatures habituelles. 

Cette manifestation à Lausanne et celles synchronisées dans plusieurs villes occidentales formaient un ensemble organisé, sous le signe de la Nakba, de protestations univoques à l'encontre d'Israël qui avait réagi conséquemment au flot de fusées qui s'étaient abattues sur sa population.

La RTS a fait un reportage durant les manifestations à Genève, pour le 19h30, on peut y voir une foule toute aussi irrespectueuse des mesures sanitaires.

La RTS commence son reportage avec la Nakba et le martyre des Palestiniens.
"Déluge de feu sur la bande à Gaza" accompagné d'images de l'écroulement du bâtiment abritant Al-Jazira.
La RTS ne signale pas que les rédactions avaient été averties de la frappe israélienne une heure avant.

Pour la séquence du TJ, Carlo Sommaruga exprime sa solidarité avec les palestiniens, exige le respect des droits internationaux humanitaires, la fin de l’apartheid,  « déjà dénoncé par Jimmy Carter ».

L’interviewé du TJ, Hansi Abidi, prof algérien-suisse, de l’Université de Genève prône la continuation des manifestations pour la cause palestinienne ; les Suisses doivent se mobiliser et demander la création rapide d’un état palestinien,

« Ce n’est pas une question d’arabes ou de musulmans ou de juifs, c’est une question de justice ».

Hansi Abidi relève que le Hamas exploite le désespoir pour se profiler comme l'unique défenseur du peuple palestinien.

Hansi Abidi: "Nous avons une jeunesse qui veut s'emparer des questions de la politique internationale, qui ne doit pas être du seul ressort d'une élite. "
(Ndlr: A cause des professeurs militants qui ont pris la place des enseignants, nous avons actuellement une jeunesse totalement lobotomisée par la pensée unique.)

Hansi Abidi: La neutralité ne fait pas avancer cette dynamique de paix.
Et la société civile peut exercer une pression sur la politique pour chercher une dynamique de paix.

Abdi dit que le côté lumineux des réseaux sociaux, c'est d'avoir su mobiliser la jeunesse pour la cause palestinienne.. lumineux, précise-t-il, qu'à condition de faire le tri en faveur de la justice, du droit international de la cause palestinienne.

-Wassilia Ramli, une jeune qui affirme avoir été « mobilisée par les réseaux sociaux » :
"En voyant des enfants et des femme qui meurent chaque jour, je ne peux pas rester indifférente."

Une autre jeune femme au micro de la RTS: Mona Denanoui:  Elle voit un lien avec les mouvements de Black lives matter. Elle approuve le lien fait entre différentes oppressions. Son rouge à lèvres, ses longs cheveux au vent et sa position sont parfaits: elle a bien acquis le concept de la convergence des luttes.

Puis une jeune ado, Linda Youssef: "On a la chance, aujourd'hui d'avoir une génération qui a la conscience! Et ça, c'est partout dans le monde! On est là à dire NON au silence complice des gouvernements, qui soutiennent les régimes oppresseurs".

Inés El-Shikh : "Il y a une situation d'oppression dans laquelle il y a un déséquilibre des forces, des colons et des colonisés. Une armée d'occupation et des occupés. Les collectifs féministes et antiracistes se mobilisent aujourd'hui, car on pense qu'il n'est pas possible de mener un combat à la fois antiraciste et féministe, et pour la justice sociale, tout en ignorant la question coloniale en Palestine."

https://www.rts.ch/play/tv/emission/19h30?id=6454706

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La Gauche suisse, bras dessus bras dessous avec les musulmans, prépare notre futur plein de haine et de violence, un futur qu'ils construisent - ou plutôt détruisent - avec le soutien de nos médias.

Et pourtant, si un état palestinien armé voyait le jour, la paix et Israël seraient en danger existentiel permanent.
Tous les progressistes savent cela, nous savons tous que l'islam ne cohabite pacifiquement avec aucune autre civilisation, le pauvre Liban en est l'une des nombreuses preuves.
Mais être de Gauche revient à être atteint d'une forme de mégalomanie, d'une cécité idéologique permettant de croire que les lois de la vie en société ne les concernent pas.

Pour leur part, les musulmans ne partagent pas une seconde les lubies des minorités, ils abhorrent les délires LGBT, et encore plus les postures néo-féministes, néanmoins, pour l'instant, ils votent pour la Gauche, car cela sert leurs intérêts tout en desservant ceux des autochtones.

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Devant la passivité des autorités lausannoises envers une manifestation interdite, et en temps de pandémie, une leçon pourrait malheureusement être tirée, à savoir:
À Lausanne, tout groupuscule déterminé appartenant à la mouvance « de Gauche » ou du prétendu « Camp du Bien » peut défier les autorités et agir relativement à sa guise.
Il y a là des germes semés pouvant nourrir un crescendo de troubles qui deviendraient de plus en plus difficiles à contenir.

Quant à la « Nakba », les Palestiniens, les Musulmans, et les Suisses qui s’en mêlent, tout ce beau monde ne fait qu’attiser un brasier déjà incandescent au lieu de commencer par essayer de comprendre ce qui s’est réellement passé, dans toute sa complexité, aussi bien pour les Palestiniens que pour les Juifs… et pour les Juifs chassés alors (en 1948 ) de tous les pays musulmans où ils ont vraiment dus abandonner leurs biens et leurs terres (rappel : Environ un million de Juifs ont été chassés des pays Arabes, la plus grosse partie à partir de 1948. Pour beaucoup, leur présence dans ces pays était antérieure à celle de l’envahisseur Mahométan.)

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voir aussi: Mireille Vallette: Une formation d’endoctrinement à la haine d’Israël vacille

La ‘Nakba’ juive : déportations, massacres et conversions forcées

Publié par Dreuz Info le 6 juillet 2009

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Michel Garroté: Proche & Moyen Orient – Nakba et Houdna

Publié par Dreuz Info le 23 juillet 2009

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Une violence gratuite au nom de la « Nakba » – par Ftouh Souhail

Publié par Ftouh Souhail le 15 mai 2011 Source:

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