La FIFA ouvre une enquête contre Shaqiri et Xhaka. «Les buts ne sont pas pour la Suisse mais le Kosovo» déclare Natalie Rickli, UDC.

Le comité de discipline de la FIFA a annoncé avoir ouvert une enquête contre Xherdan Shaqiri et Granit Xhaka. Les célébrations de but des deux hommes face à la Serbie vont être examinées par l'instance.

La conseillère nationale zurichoise du parti agrarien Natalie Rickli a ainsi expliqué qu'elle ne pouvait pas vraiment «se réjouir» après ce match, note Le Temps. Elle justifie cela en détaillant que les deux buts (ndlr: de Shaqiri et Xhaka) «n'ont pas été inscrit pour la Suisse mais pour le Kosovo».

Son collègue à l'assemblée le PS Cédric Wermuth lui a répondu comme le note la RTS. «Si vous n'avez pas compris que l'histoire albanaise-kosovare appartient à la Suisse, vous avez besoin de cours de rattrapage». (Nd Christian Hofer : Provocation suivie d'un smiley immature et ceci en sachant que c'est justement le parti socialiste qui a milité en faveur de l'accueil des migrants des Balkans sans jamais avoir demandé notre avis. Loin d'avoir un quelconque sentiment de culpabilité, ils en remettent une couche.).

La Fédération de football serbe s'est par ailleurs plaint des crampons de Shaqiri avant le match, sans succès. Le joueur de Stoke City affiche les couleurs des drapeaux de la Suisse et du Kosovo sur ses chaussures.

 

L'éditorialiste et conseiller national UDC Roger Köppel n'a pas attendu cette mini-polémique pour critiquer l'équipe nationale. Cette semaine dans la Weltwoche, le Zurichois a ainsi parlé d'"une troupe de mercenaires multiculturelle balkanique presque sans patrie", "enrichie par quelques Africains 'ensuissés'".

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16 commentaires

  1. Posté par Yolande C.H. le

    L’habit ne fait pas le moine. Bel exemple en condensé d’usurpation d’un titre (suisse) pour ne défendre que sa propre cause, quitte à dégrader (sans émotion) l’image dudit titre.

    Jamais un joueur d’origine suisse, fût-il profondément nationaliste, n’aurait provoqué des réactions d’une telle ampleur (jusqu’au Washington Post !).

    De plus, l’hymne suisse a été sifflé et la communauté suisse en a été profondément affectée, même si ces sifflets visaient en fait certains joueurs naturalisés pour qui la nation d’origine prime sur le pays d’accueil . Les joueurs kosovars le savaient, et c’est pourquoi ils ont donné une réponse de kosovars lors des buts marqués. Comme quoi, les étrangers eux-mêmes (dans ce cas les serbes, mais aussi les albanais) font la distinction, et ne tiennent pas du tout compte de la naturalisation.

  2. Posté par Marie-France le

    @frankenhauser Si même un joueur a priori suisse de souche se met lui aussi à mimer le symbole albanais, la Suisse est mal barrée:
    Effectivement, nous avons tous vu son geste imitateur… Mais je me demande s’il savait ce que voulait dire ce geste…Il paraitrait que chez les footeux .. c’est tout dans les jambes….

  3. Posté par SD-Vintage le

    « l’histoire albanaise-kosovare appartient à la Suisse, vous avez besoin de cours de rattrapage » : ce n’est pas dans les manuels scolaires suisses. Mais il a raison : au train où ça va la Suisse sera bientôt un nouveau Kosovo, aussi juste et prospère…

  4. Posté par Anna le

    Voici le commentaire de Slobodan Despot, paru sur son blog.
    Rien à redire, je le recopie en entier :

    « Le sujet arrive en dernière minute, mais il me semble suffisamment important pour mériter une mise au point. Ce samedi 23 juin, la Radio Suisse romande m’a contacté pour un débat au sujet du scandale survenu lors du match Suisse-Serbie (2:1) joué la veille. Lorsque j’ai été en mesure de reprendre la liaison, la journaliste ne m’a plus répondu.

    L’incident est suffisamment sérieux pour ne pas passer simplement à la trappe. Les buteurs suisses Granit Xhaka et Xherdan Shaqiri, tous deux d’origine albanaise du Kosovo, ont tous deux fait le signe de l’aigle bicéphale, un geste communautaire et nationaliste — mais nullement helvétique bien ententendu.

    Voici ce que j’aurais eu à dire, non en tant que Serbe, mais en tant que citoyen suisse (et j’aurais tenu les mêmes propos en cas de provocation nationaliste serbe):

    1) Lors de ce match, la plupart des joueurs, tous les buteurs ainsi que les deux entraîneurs provenaient de l’ex-Yougoslavie. On pourrait s’interroger dès lors sur la signification de certains drapeaux nationaux dans le sport moderne.

    2) Ce geste politique répété était soit prémédité, ce qui dénote d’une extrême déloyauté vis-à-vis du pays d’accueil; soit spontané, ce qui témoigne à la fois de l’imbécillité de ces joueurs et de leur degré d’«intégration» au sein du pays où ils ont été formés et dont ils défendent le drapeau. A la différence d’un Valon Behrami, qui fait preuve d’un réel patriotisme suisse, la croix blanche ne signifie manifestement rien pour ces gens-là. Ce ne sont que des coucous qui pondent leur œuf dans le nid d’autrui.

    3) Cela dit, on peut les comprendre. Au temps de la guerre civile yougoslave, la Suisse a soutenu sans nuances la cause de l’indépendantisme albanais au Kosovo, qu’elle fut l’un des premiers Etats à reconnaître. Elle a laissé s’installer des mafias ethniques sur son sol. Elle n’a fait aucun cas du rapport du sénateur suisse Dick Marty sur le trafic d’organes au Kosovo, incriminant les dirigeants locaux reçus à bras ouverts en Suisse. Aux yeux de ces deux jeunes footballeurs incultes, la Suisse est déjà une extension du territoire albanais.

    4) Ces provocations sont une affaire intérieure helvétique. Ce pays est le siège des institutions internationales et il vend dans le monde entier sa réputation de neutralité. S’il tolère sans réagir le détournement de son équipe nationale de football au profit d’un nationalisme étranger et violent (l’épuration ethnique est massive dans le Kosovo «indépendant»), cette réputation volera rapidement en pièces. Nombre de bons joueurs immigrés formés en Suisse ont choisi de jouer pour leurs pays d’origine, Kosovo ou Croatie. Il faut inviter MM. Xhaka et Shaqiri à rejoindre l’équipe dont ils promeuvent les armoiries en Coupe du monde. Leur maintien dans l’équipe de Suisse serait un indice sûr de ce qu’il adviendra de ce pays dans un avenir proche.

    Slobodan Despot

  5. Posté par Gagu le

    Dominique Schwander
    Vous tirez des conclusions hâtives. La France en 98 et le Brésil à 5 reprises avaient toutes les 2 des joueurs noirs. Paul Pogba se comporte bien mieux en équipe de France vos albanais bien blancs.

  6. Posté par JeanDa le

    Je cite l’article du temps « Selon Guy Parmelin la diversité culturelle de la Suisse la rend plus forte et les manifestations de Shaqiri et Xhaka étaient simplement des manifestations d’«émotion» individuelle des joueurs après une très grande performance sportive. »
    => Il me semble totalement abruti par le poids de ses responsabilités …

  7. Posté par Gabrielle le

    « L’histoire albanaise-kosovare appartient à la Suisse »… L’auteur pathétiquement merdeux de ce commentaire peut-il éclairer de ses lumières une pauvre lépreuse fière de son drapeau et de sa culture ??? Parce que moi, pauvre blonde connasse ignare puisque ne votant pas gauchiassement, je ne pige pas pourquoi les délires éthnicoreligieux de la clique ci-dessus me concerne… PS : J’espère fiévreusement une réponse de ce guignol aujourd’hui encore, tant mon espoir est immense de m’endormir moins bête ce soir…

  8. Posté par Anna le

    Généralement, les Albanais émigrent pour albaniser les pays où ils s’installent, ils ne s’intègrent que rarement, parce que même s’ils le voulaient, leur clan le leur interdit. Le Kosovo était une terre Serbe depuis des siècles, la Yougoslavie a accueilli de nombreux Albanais qui fuyaient la dictature stalinienne d’Enver Hoxha. Ils ont fini par y prendre le pouvoir, chasser les Serbes et s’autoproclamer Kosovars, avec la complicité de l’OTAN et de la presse qui nous a fait croire que les Albanais du Kosovo étaient chez eux au Kosovo, colonisés par le Serbes, alors que c’était l’inverse !!!. Maintenant les Albanais sont en train de faire la même chose en Macédoine.

    Et en Suisse, la mentalité ne change pas non plus, ils ne se sentent pas Suisse, même quand ils sont nés ici : les Albanais du Kosovo n’ont pas plus de reconnaissance envers la Suisse qu’ils n’en ont eu envers la Yougoslavie. Et maintenant qu’ils on pris le Kosovo aux Serbes, ils se gardent bien d’y retourner. Et les Suisses naïfs se laissent faire, ils ne sont pas très contents, mais bon… « c’était spontané » . Ben voyons ! Le problèmes c’est que beaucoup de gens qui se donnent le droit de parler de l’immigration n’ont aucune expérience personnelle de certaines mentalités qui sont à l’opposé de la nôtre. Bien sûr il y a des Albanais sympas à titre individuel, mais c’est le clan qui décide, pas l’individu.

    Je pense qu’il faut interdire la double nationalité car si un jour un conflit armé et inter religieux éclate en Europe de l’Ouest , il faudra savoir vers qui ira la loyauté de chacun. En Europe de l’ouest on se croit plus malin que les Yougoslaves, eh bien moi j’en doute.

  9. Posté par pepiou le

    La Russie nation organisatrice a dû mettre une sacrée pression sur la FIFA afin de venger l’affont soit disant fait à la Serbie. Entre nations fascistes, c’est bien normal …

  10. Posté par Gérald le

    Natalie Rickli et Roger Köppel ont 1000 fois raison ces mercenaires du foot n’ ont rien à voir avec la Suisse. D’ ailleurs les équipes de foots ressemblent de plus en plus à un championnat africain.

  11. Posté par Dominique Schwander le

    Roger Köppel a raison: « une troupe de mercenaires multiculturelle balkanique presque sans patrie », « enrichie par quelques Africains ‘ensuissés' ». La Suisse ne fait que guère mieux que l’équipe des bleus-noirs de la France qui elle n’a toujours pas compris que jamais une équipe d’Africains a gagné la coupe du monde!

  12. Posté par Chat-qui-pleure le

    Dans ce « sport » ridicule, politisé à l’extrême, que l’on appelle football, les abus sont quotidiens et, si les pieds fonctionnent relativement bien, il n’en va de même pour les cerveaux. L’équipe suisse n’a plus rien à voir avec notre pays, étant donné le nombre d’étrangers qui la composent. Elle ne devrait plus s’appeler NATI, mais AUSLANDI.. Il est donc normal que Chat-qui-rit et son acolyte soient fiers d’appartenir au Kosovo, même s’ils ont marqué des buts pour la Suisse.

  13. Posté par OldSwissTimer le

    Si la Suisse n’était pas devenu qu’une zone administrative soumise à l’UERSS, le passeport suisse serait retiré à ces deux albanais immensément arrogants et insultants !
    Quant à justifier l’attitude de ces joueurs (payés des fortunes pour jouer au ballon soit-dit en passant) par celle de supporters, c’est complètement débile. En effet, est-ce parce qu’il existe des hooligans ultraviolents dans les tribunes (voir le PSG par ex.) que les joueurs ont le droit de se comporter en hooligans ultraviolents sur le terrain ? Quant on porte le drapeau d’un pays vieux de 700 ans, envié dans le monde entier, et qui plus est dans lequel on s’est réfugié pour trouver une vie (bien !) meilleure, on a une énorme responsabilité de dignité. Et en plus, ces deux albanais ont une vie de rêve uniquement grâce à la Suisse alors qu’ils auraient eu une vie de m… si leurs parents avaient eu la bonne idée de rester dans leur territoire d’origine.
    Conclusion : cette pauvre Suisse – qui n’est plus un pays – sombre totalement ! (Ou brûle comme l’écrit fort justement M. Windisch.)

  14. Posté par Bussy le

    Allez hop Suisse, fêtons le shithole balkanique suisse en devenir en buvant un petit Wermuth, vous savez, cette boisson que nos grands-parents buvaient et qui est complètement oubliée…. car complètement hors du temps comme certains bobos bébés roses hors sol….

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