Suisse-UE. Milliard de cohésion. Le Conseil fédéral va de l’avant sur une nouvelle contribution de soutien à l’UE

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Suisse-UE

28 mars 2018 12:07; Act: 28.03.2018 16:58Print

Milliard de cohésion: Berne lance la consultation

 Le Conseil fédéral va de l'avant sur une nouvelle contribution de soutien à l'UE. Il a mis en consultation son projet d'enveloppe de 1,3 milliard de francs pour dix ans.

 

On s'en souvient: Doris Leuthard avait annoncé en novembre dernier, lors de la visite du président de la commission européenne Jean-Claude Juncker, que la Suisse allait verser 1,3 milliard de francs comme contribution au fonds de cohésion de l'UE. Les choses avancent et ce mercredi le Conseil fédéral a décidé de lancer la procédure de consultation.

L'UDC n'a pas manqué de montrer au front contre le milliard de cohésion que la Suisse veut verser à l'UE, «et cela sans aucune contrepartie de Bruxelles», critique le parti qui rappelle au passage que l'UE n'avait voulu reconnaître que provisoirement l'équivalence de la bourse suisse en décembre dernier, suscitant alors la colère du Conseil fédéral. L'UDC exige donc qu'un projet de loi soit soumis au référendum «afin que le peuple puisse décider de cette nouvelle et inutile contribution à l'UE».

Le PS l'entend d'une tout autre oreille. Satisfait du projet, il considère les 1,3 milliard de «contribution modeste pour un grand gain de prospérité», a fait savoir Roger Nordmann, président du groupe parlementaire socialiste. Cet «abonnement annuel au marché unique» permettra aux pays pauvres de l'UE de se développer.

Parmi les sceptiques figure également le PDC. Le parti attend des progrès substantiels dans le dossier européen, notamment au niveau de l'équivalence boursière. En limitant celle-ci, l'UE plombe inutilement la normalisation des relations. Pour prétendre à une nouvelle contribution, Bruxelles doit faire un pas en direction de la Suisse.

Quant au PLR, il campe sur ses positions: les versements de cohésion font, à ses yeux, partie des relations Suisse-UE et le parti les évaluera dans ce cadre, a expliqué Martin Stucki. Le parti n'est d'accord de verser une contribution qu'avec des relations normalisées et une équivalence boursière illimitée. En outre, les projets financés par le biais de ce montant devront avoir une utilité concrète pour la Suisse, souligne le PLR.

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Un commentaire

  1. Posté par Henri Dumesnir le

    De facto, c’est comme si la Suisse était membre de l’UE. Par ce nouveau milliard dit de « cohésion », le gouvernement suisse, que je qualifie pour le moins de pleutre, contribue à maintenir la dictature de la Commission européenne. En outre, par ce biais, le Suisse finance les pays de l’est, qui nous envoient leurs travailleurs détachés, ce qui crée du chômage ici, des entreprises suisses délocalisent dans les pays de l’est par gains de coûts salariaux, et souvent les pays de l’est achètent leurs armements aux Etats-Unis. Avec ce système, la Suisse, et les pays de l’Europe de l’Ouest membres de l’UE sont perdants sur tous les fronts. Finalement, je me demande sur quelles bases légales, les 7 nains de jardin de la Berne fédérale octroient cette « contribution » à l’UE ? Il faudrait lancer une initiative pour restreindre le droit du Conseil fédéral à donner de l’argent à des organisations et pays étrangers sans l’aval du peuple !

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