Assad a-t-il lancé une attaque chimique sur Khan Cheikhoun ?

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens
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Ces derniers jours ont vu un revirement incroyable de l'opinion publique et des puissants de ce monde (notamment Donald Trump) vis-à-vis de la Syrie et du régime de Bachar el-Assad. La faute à un "bombardement à l'arme chimique" au-dessus de Khan Cheikhoun. Mais qui en est le responsable?

Confusion et brouillard de guerre

Le nom de cette ville située à 50 km au sud d'Idlib était parfaitement inconnu avant que ne déferlent sur tous les médias des informations issues de l'Observatoire Syrien des Droits de l'Homme, une organisation non gouvernementale très suspecte et pourtant couramment utilisée comme source par les médias occidentaux. Les forces aériennes de Bachar el-Assad auraient effectué un bombardement chimique au petit matin, s'en prenant également à un hôpital.

syrie,armes chimiques

Dans les premières heures de l'affaire, même les Russes semblèrent mal à l'aise. Ils accusèrent dans un premier temps l'opposition syrienne d'avoir mis en scène les cadavres et les séquences d'évacuation des blessés, avant de se reprendre quelques heures plus tard en affirmant par le biais du ministère de la Défense que les armes chimiques faisaient partie d'un dépôt appartenant aux rebelles.

Le bombardement de Bachar el-Assad (dont personne ne conteste la réalité) aurait ainsi visé un dépôt de munition des ennemis du régime, dépôt dont l'inventaire était évidemment inconnu au moment du bombardement mais qui aurait contenu des armes chimiques et dont la destruction aurait entraîné un nuage de gaz fatal. Une explication plausible pour le grand public.

À qui profite le crime?

Parmi les différents services de renseignement, les Russes sont réputés pour leur talent dans la guerre de l'information - plus que leurs homologues américains. Sans savoir si c'était la vérité ou l’œuvre de quelques spin doctors, la thèse du "dépôt rebelle contenant des armes chimiques" commença à prendre de l'ampleur sur les réseaux sociaux.

Cette théorie cadrait notamment avec l'analyse géopolitique de la région. Assad n'aurait eu aucun intérêt à se livrer à une attaque non conventionnelle. Reprenant l'initiative grâce à ses alliés russes, face à un président américain ayant pour la première fois admis que son éviction était moins importante qu'une victoire contre l'État Islamique, le régime syrien n'avait apparemment rien à gagner et tout à perdre en brisant le tabou de l'utilisation d'armes chimiques.

Cette interprétation fut encore confortée par les conséquences du bombardement. L'outrage international fut à la fois intense et immédiat. Les Américains lancèrent 59 missiles contre une base syrienne. De nouveau, toute les options furent sur la table pour renverser éventuellement le régime de Damas. Là où on aurait pu s'attendre à une enquête pour établir les responsabilités des parties en présence, la communauté internationale surprit par son unanimité et sa rapidité de réaction. Venait-elle de tomber une nouvelle fois dans un complot dans la grande tradition des couveuses du Koweït?

Le Guardian analyse

La principale faiblesse de la dénonciation d'une attaque chimique venait de ses sources initiales - l'OSDH et l'UOSSM, une obscure association internationale de médecins syriens autorisés à travailler dans la zone aux mains des rebelles. Face à ces témoignages peu fiables, l'interprétation russe était tout à fait recevable.

Le 5 avril, le journal britannique The Guardian publia un premier article sur l'attaque avec les commentaires de Richard Guthrie, un expert britannique en armes chimiques. Il défaussa assez rapidement la version russe de l'explosion d'un stock d'armes aux mains des rebelles:

[Cette hypothèse] ne cadre pas avec les observations de terrain pour plusieurs raisons. Un raid aérien larguant des charges explosives sur un dépôt de munitions aurait détruit l'essentiel du gaz sarin immédiatement, et répandu le reste dans une zone bien plus petite.

"La distribution des victimes ne colle pas à la diffusion de matériau toxique que vous auriez eu avec la destruction d'une enceinte contenant des produits chimiques rompue par un bombardement. Elle cadre davantage avec des conteneurs de produit répartis sur une population plus grande", dit Guthrie. (...)

Le Sarin est trop compliqué et cher à produire pour que les rebelles en fabriquent eux-mêmes, et bien qu'ils aient potentiellement obtenu quelques stocks de gaz innervant ou d'autres gaz, il est très improbable qu'ils disposent de plus de quelques kilos.

Un autre expert, Gordon De Bretton, expliqua que le grand nombre de femmes et d'enfants parmi les victimes ne cadrait pas avec l'attaque d'un dépôt militaire. Un troisième intervenant, Dan Kaszeta de l'armée américaine, rappela enfin que le Sarin est un composé instable, devant être fabriqué au plus quelques jours avant son utilisation. L'alcool isopropylique hautement inflammable étant un des deux précurseurs du gaz, l'attaque d'un laboratoire de production de sarin aurait provoqué une boule de feu dont nul n'a rendu compte.

Le lendemain, The Guardian publia le témoignage direct de Kareem Shaheen, premier reporter d'un média occidental à rejoindre le site des atrocités. Pour la première fois il était possible de rendre compte sans dépendre des services de Bachar ni de ses adversaires islamistes. Il ne trouva qu'un petit cratère contenant le reste de la bombe qui dévasta semble-t-il le quartier.

Tout ce qui reste de l'attaque sur la ville de la province d'Idlib tenue par les rebelles est une mauvaise odeur qui dérange les narines et quelques fragments verdâtres de la bombe. Les maisons alentours sont vides de tout être vivant.

Le Guardian, premier média occidental à visiter le site de l'attaque, examina un entrepôt et des silos directement à proximité de l'endroit où le projectile atterrit, et ne trouva rien d'autre qu'un espace abandonné recouvert de poussière et des silos à demi détruits empestant le grain moisi et le fumier. Les résidents affirmèrent que les bâtiments furent endommagés six mois plus tôt et restèrent inutilisés depuis lors.

"Vous pouvez regarder ; il n'y a rien là-bas hormis peut-être du grain et des excréments animaux, et même un bouc mort asphyxié par l'attaque", expliqua quelqu'un. Les habitants répondirent par l'incrédulité aux allégations russes.

Il n'y avait aucune preuve d'un bâtiment récemment atteint ces derniers jours près de l'endroit où tant de gens furent tués et blessés par un agent chimique attaquant le système nerveux. Les maisons de l'autre côté de la rue ne semblaient pas endommagées. Il n'y avait pas de zone de contamination près du moindre bâtiment. A la place, la zone de contamination semblait avoir pour centre un cratère dans la route.

Autant dire que la version de l'usine d'armes chimiques frappée par surprise ne colle pas avec les observations sur le terrain...

À qui profite le crime, deuxième partie

"Le régime syrien n'avait apparemment rien à gagner et tout à perdre en brisant le tabou de l'utilisation d'armes chimiques", écrivais-je quelques paragraphes plus haut en me faisant l'écho de nombreux analystes. Mais ce n'était pas tout à fait exact. Propagande oblige, le régime de Bachar el-Assad vole de victoire en victoire avec son allié russe ; en réalité, l'armée syrienne est épuisée par des années de guerre et les batailles remportées ne sont pas aussi nombreuses qu'il y paraît. L'énorme empiètement dont disposent encore l'État islamique et les diverses milices sur le territoire national syrien témoignent du chemin encore à parcourir.

Rétrospectivement, une attaque chimique sur Khan Cheikhoun n'était pas une bonne idée pour le régime de Damas. Entre la riposte américaine immédiate et la perte du statut de "moindre mal" que Bachar el-Assad était parvenu à acquérir face à l'État islamique, le recul géopolitique est énorme, et sans rapport avec les gains négligeables obtenus sur le terrain avec des armes interdites. Mais ce n'est pas parce que le plan n'a pas donné les résultats escomptés qu'il n'a pas existé.

Bachar el-Assad gageait sans doute que l'utilisation de l'arme chimique susciterait la terreur chez ses ennemis ; il pensait peut-être aussi disposer d'une fenêtre d'impunité grâce aux ouvertures diplomatiques américaines, à l'impréparation du nouveau président, et aux tergiversations permanentes de la communauté internationale. Mal lui en prit. Le retour de flamme le place dans une position précaire et il ne peut s'en prendre qu'à lui et à ses généraux.

L'attaque chimique de Khan Cheikhoun passera peut-être à la postérité comme un tournant dans la guerre en Syrie - un calcul cynique qui n'a pas fonctionné.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 11 avril 2017

12 commentaires

  1. Posté par Rodolf Spreng le

    Quand d’autres avaient anticipé tout ceci, voici ce qu’avait déclaré M. Montabert:

    Posté par Stephane Montabert le 9 novembre 2016 à 18h33
    « Tout d’abord, il est clair que « le Système” a vomi Hillary. »

    Oui, en la soutenant à bout de bras jusqu’à la nuit de l’élection, remplissant de 2 milliards de dollars son budget de campagne. Comme rejet, on a vu pire.

    « En fait, Donald Trump aura l’essentiel de l’establishment contre lui dans les mesures les plus essentielles et révolutionnaires qu’il propose d’adopter. »
    Il a la double majorité au Sénat et à la Chambre des Représentants… Et avec sa victoire magistrale les « électrons libres » républicains qui appelaient à voter Hillary vont sérieusement se tenir à carreau.

    Bref, cet article est un tissu de grand n’importe quoi.

    Source: http://lesobservateurs.ch/2016/11/09/sursis-hillary-raisons-de-victoire-de-donald-trump/

    Il eût été élégant de s’excuser, monsieur Montabert!

  2. Posté par SD le

    Le Guardian est l’équivalent britannique de Libération, cité par un conservateur libéral.
    Tout d’abord il n’y a pas encore de preuve qu’il s’agissait de Sarin, et les USA n’ont pas demandé une visite de l’ONU du hangar où ils assurent qu’est entreposé ce gaz « qui n’est efficace que quelques jours ».
    Les Russes aussi n’ont aucune certitude de l’origine d’un gaz : ils cherchent la relation entre deux évènements distincts : un bombardement conventionnel et un empoisonnement d’une population civile au gaz.
    Un facteur que Stéphane Montabert ne prend pas en compte, c’est la capacité des islamistes, la zone est contrôlée par Al Qaida, à massacrer leur propre peuple, comme lors du bombardement du marché de Sarajevo par les bosniaques musulmans qui entraina l’intervention d’une OTAN antiserbes qui n’attendait que cela (Chirac, Blair, BHL, TF1, Arte…), à quoi toutes les histoires de gaz en Syrie ressemblent beaucoup.
    De même, les USA ont déjà fabriqué des preuves de possession d’armes de destruction massive pour envahir un pays, l’Irak, ce qui ne plaide pas en leur faveur.
    On peut remettre en cause aussi l’expert Richard Guthrie :
    « Un raid aérien larguant des charges explosives sur un dépôt de munitions aurait détruit l’essentiel du gaz sarin immédiatement, et répandu le reste dans une zone bien plus petite. »
    Tout dépend quelles munitions étaient là, et à quelle distance était entreposé le gaz dont on ignore l’identité.
    « La distribution des victimes (…) cadre davantage avec des conteneurs de produit répartis sur une population plus grande », dit Guthrie. (…) » Sauf que l’on parle d’un seul point d’impact.
    « Le Sarin est trop compliqué et cher à produire pour que les rebelles en fabriquent eux-mêmes,(…) il est très improbable qu’ils disposent de plus de quelques kilos. » Plusieurs kilos suffisent à faire de gros dégâts. La secte Aum au Japon avait produit du Sarin, stocké dans des pochettes en plastique qu’ils avaient ouvert dans le métro de Tokyo (13 morts et 5.500 blessés) dans cinq rames du métro, certes espace confiné. Personne n’a dit qu’ils s’étaient ruinés.
    En réalité, personne ne sait ce qui s’est passé en Syrie et les USA n’ayant pas demandé d’enquête ou de visite de la base, préférant détruire l’aviation syrienne comme en Libye, cela va être difficile de connaître la vérité. Mais ce n’est pas l’objectif des USA qui en sont à accuser, preuves de la CIA à l’appui bien sûr, les Russes d’être les complices de cette attaque voire d’avoir fourni le gaz, sauf bien sûr si la Russie accepte d’obéir aux USA, de changer Assad contre un allié des USA, de quitter la Syrie et la Méditerranée en attendant la démission de Poutine et son jugement par le TPI.

  3. Posté par J-TAC le

    D’un point de vue technique, la version russe me semble peu crédible en effet. Toute personne se rappelant de sa formation NBC à l’armée sait que la dispersion de gaz est difficile à moins de disposer de vecteurs conçus à cet effet (bombes, obus, etc). Le cas de la secte Aum (Japon des années 1990) est un exemple de la difficulté d’emploi de gaz sans vecteurs appropriés, malgré de bonnes infrastructures et un bon nombre de chimistes qualifiés leur attentat a été un échec (une douzaine de morts et des milliers de blessés soit bien moins que l’apocalypse planifiée).

  4. Posté par aldo le

    Cette hypothèse d’Assad utilisateur de gaz est insoutenable. Les gaz sont par définition très peu maniables au point qu’avec les vents ils peuvent à tout moment atteindre des amis autant que des ennemis. Les expériences de 14-18 en font foi. Ce sont des armes dont l’usage correspond exactement au profil psychologique des kamikazes terroristes. Se sont-ils fait sauter en faisant exploser des réserves de gaz en même temps, dès que les bombes ont commencé à tomber ? C’est là la bonne question !

    Maintenant, si on se fie aux complots qui visent à déstabiliser Trump pour l’embrigader dans une série de guerre toutes plus néfastes les une que les autres, ce n’est pas impossible puisque le bobobama n’a fait que de tergiverser avec les problèmes, pour refiler la patate chaude au prochain président. Et j’accorderais volontiers à Trump, que ses bombardements à faible impact représentent une stratégie du moindre mal pour donner le change à ses opposants et les reprendre en main définitivement. Ici on a quelque chose qui peut confirmer la nature terroriste de l’utilisation de ce gaz. http://lesobservateurs.ch/2017/04/08/scoop-attaque-chimique-en-syrie-le-medecin-qui-a-annonce-lattaque-de-khan-sheikhoun-sappelle-shajul-islam-il-a-ete-poursuivi-pour-terrorisme-en-grande-bretagne/

  5. Posté par Pierre H. le

    Les Russes et Assad n’ont rien à voir dans cette attaque au gaz ! C’est de nouveau un xxxxxxème des USA pour mettre la main sur la Syrie… Que ceux qui ont un cerveau réfléchissent. Qu’ont fait les USA de l’Afghanistan, de la Libye, de l’Irak, de l’Egypte, du Yémen, de la Syrie (avant qu’Assad n’appelle les Russes à la rescousse). Rappelez-vous l’Iran de Mossadegh renversé par les mêmes feintes et magouilles, que celles utilisées aujourd’hui en Syrie, pour y être remplacé par un pantin US, le Shah d’Iran lui-même remplacé par le sanguinaire Khomeini. Le seul but de la présence US en Afghanistan est l’exploitation du pavot qui rapporte les milliards utilisés pour les renversements de régimes. Regardez les pays d’Amérique du Sud ou même le Mexique et l’Amérique Centrale avec tout le bordel créé par les USA, Pablo Escobar, agent de la CIA pour le juteux trafic de drogue. Et bien d’autres pays autour du monde. Quel est le dénominateur commun à toute cette gabegie, misère, pauvreté, guerres, etc. ? Les USA !!! Toujours les USA !

    Le site Veterans Today a publié tout un article avec vidéos (article dont Donald Trump a exigé le retrait), de médecins suédois doutant de la version « officielle » du gazage qui pourrait même ne jamais être arrivé mais dont des enfants auraient été assassinés par les « casques blancs » (White Helmets) aux fins d’une mise en scène. Tout est sur vidéo, mais en anglais :

    http://www.veteranstoday.com/2017/04/06/swedish-medical-associations-says-white-helmets-murdered-kids-for-fake-gas-attack-videos/

  6. Posté par Palador le

    La fameuse phrase de Trump : ces beaux bébés gazés. Quand les enfants irakiens mourraient sous les bombes US, no comment. Toujours cette indignation sélective…

  7. Posté par TulliaCiceronis le

    Les informations des experts qui ont la faveur du Guardian sont peut-être fiables. Je suspends mon jugement. Il reste qu’il y a lieu d’être prudent, s’agissant d’un quotidien champion toutes catégories de l’idéologie « bourgeoise new school » (bobo), attachée au déni du réel de manière consubstantielle.

  8. Posté par Peter Bishop le

    Je n’y crois pas une seconde !
    Et puis ça n’enlève rien au fait que:
    1 : être tué par une bombe « normale » ou chimique ne change absolument rien, je ne vois pas pourquoi l’un serait acceptable et l’autre pas.
    1 : les seuls vrai criminels sont les USA qui ont agressé un pays !

  9. Posté par Palador le

    Personne ne semble au courant que Daesch vu ses nombreuses prises des villes syriennes et Irakiennes ait mit la main sur des stocks de toutes sortes d’armes ? Et dans le panel des armes et gaz chimiques il n’ y pas que que le Sarin, même si les terribles effets sont les mêmes. Il faut encore ajouter que Daesch possède des drones, idéals pour la dispersion de gaz sans laisser de traces au sol, et toute la logistique récupérée sur les armées ennemies. Mais quand on veut que les bananes soient vertes, elles sont vertes. Quand ces bonnes âmes indignées veulent absolument récupérer la richesse du sous-sol syrien, elles sont prêtes à tout. Un mensonge plus c’est gros plus ça passe…

  10. Posté par UnOurs le

    Pour moi, le jury délibère toujours.
    Trump doit affronter l’état profond et certains lobbies, qui n’existent pas.
    Cela implique d’y aller de façon très subtile.
    On aimerait en dire plus, mais ce n’est pas possible.

  11. Posté par aleksandrowicz zenon le

    Je ne suis vraiment pas convaincu par ces informations. Je comprendrais mieux que L’EI en grande perte de vitesse, ait tout fait pour faire croire à une attaque chimique venant de Bachar el Assad et donc renverser la vapeur en obtenant l’aide des occidentaux et des Etats-Unis. Bachar n’est pas dans une position telle que sa seule sortie serait l’usage d’armes chimiques et donc le suicide.

  12. Posté par Claude Haenggli le

    Votre théorie confirmerait le fait que ceux qui perdent la guerre le font à la suite d’une erreur fatale: les Anglais en brûlant Jeanne d’Arc, Napoléon et Hitler en attaquant la Russie, les Japonais avec Pearl Harbour, Sadam Hussein avec le Koweit, la Géorgie avec l’Ossétie. A moins que ce ne soit qu’une explication a posteriori. Vae victis !

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