7 commentaires

1. César n’est pas Hannibal! LOL

2. @Frederic Bastiat
   Ce ne serait pas l’hôpital (…des “non-genré.e.s”) qui se foutrait de la charité?

3. Ecoute le gauchiste, c’est nous les Européens qui avons façonné ce monde (par ex.: les Grecs ont sculpté les premiers Bouddhas ou l’armée de terre cuite de Huang Di). Même la colonisation n’a pas été que mauvaise. Et pour finir, Mel Gibson a des origines écossaises.

4. A Bastiat.
   Le cinéma est né en Europe et on se servait des acteurs qui se lançaient dans cette carrière. Il aurait été absurde de former des acteurs qui aurait eu l’origine nationale ou la religion du personnage représenté.
   Aujourd’hui, le contexte est tout autre: comme la plus grosse production cinématographique (en terme de cachet également) est occidentale, la question d’une parité “raciale” s’invite dans le choix des acteurs. Disons que ne pas être blanc doit donner un argument supplémentaire (pas le seul, j’en conviens) pour obtenir le rôle.
   Pour garantir cette parité, faudrait-il désormais prendre des acteurs d’origine africaine ou arabe pour représenter les intrigues de la cour de Louis XIV , les trois mousquetaires ou la bataille de Morat?
   Si le cinéma africain se développe d’une manière suffisante, il semble hautement improbable qu’un blanc soit choisi pour incarner qui un chef de tribu ou un sorcier, parce que blanc bonnet, bonnet blanc..

5. Pourtant les non blancs s.insurgent bien lorsque des.acteurs sont privilégiés par rapport à d autres acteurs noirs par exemple.
   Ils ont même donné un nom, le whitewashing.
   Les choses doivent fonctionner dans les deux sens, pas à sens unique.

6. Le problème chez les conservateurs c’est qu’ils font tout un cinéma (c’est le cas de le dire) pour des bricoles sans importances, qu’ils érigent au même niveau que les enjeux qui sont eux fondamentaux. Au final, cela tue complètement leur crédibilité sur ces enjeux plus importants.

   Sérieusement est-ce important que l’acteur qui incarne Jules César soit blanc? On s’en fout de la couleur de l’acteur. Je vais vous faire peur, dans Dogma, Jésus n’est pas simplement joué par un acteur noir, mais il est vraiment noir et Dieu n’est simplement joué par une femme, c’est une femme! Est-ce grave? Franchement, cela n’a aucune importance.

   Votre problème, c’est qu’on ne vous a jamais entendu par le passé vous plaindre de ce genre de d’anachronisme quand c’était réciproque. Quand dans les dix commandements Charlton Eston incarnait Moise et Yul Brynner jouait Ramsès II, aucun d’entre vous n’est venu se plaindre de ce que Charlton Eston n’était pas juif ou que Jul Brynner n’était pas d’origine égyptienne. Quand Mel Gibson incarnait William Wallace dans Braveheart, aucun d’entre vous n’a été choqué du fait qu’il n’était pas Ecossais. Et quand dans Lawrence d’Arabie, Alec Guiness incarnait le Prince Faysal, nous ne vous avons pas entendu hurler au au sacrilège et au viol de la vérité historique parce qu’un blanc jouait le rôle d’un arabe.

   Vous voulez du réalisme avec Jules César? Alors demandez systématiquement que les acteurs qui l’incarnent soient épileptiques et scandalisez-vous quand ce n’est pas le cas, c’est-à-dire à chaque fois.

7. Pour le prochain film sur Nelson Mandela, on pourra demander à Alain Delon ou à Jean Paul Belmondo d’interpréter le rôle !!!!