Enième prof d’uni: le peuple est incapable de démocratie

Du coup, il faut putscher la démocratie directe.

 

Nicolas Levrat, Professeur ordinaire à la Faculté de droit et à l'Institut européen et directeur de l'Institut européen, publie, dans Le Temps du jour, un article intitulé : "S’ils ne veulent rien entendre, faisons sécession!". Ils ? L'UDC, qui d'autre...

"La «Suisse UDC» est-elle com­patible avec le Grand Genève et la métropole lémanique? Le simple fait que cette question doive être aujourd’hui posée m’inquiète.

[...] Nous sommes confrontés à une alternative. Soit nous acceptons les conséquences d’un vote acquis par une petite majorité..."

Soit non, et alors:

"Si nous refusons ce résultat, deux pistes s’offrent à nous. La première, qui a ma préférence, consiste à régler une bonne fois pour toutes nos relations avec l’Europe et l’étranger, en nous associant fermement et solidement aux partis humanistes et responsables de Suisse pour arrimer notre pays à un espace fondé sur les valeurs «de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’Etat de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités» (c’est l’art. 2 du traité sur l’Union européenne)."

Vous avez bien lu, pour arrimer notre pays aux valeurs de la démocratie européenne, il faudrait rejeter le vote démocratique suisse (de même qu'il aurait fallu rejeter celui sur les criminels étrangers et les minarets, ajoute l'auteur). En clair, pour être un vrai démocrate, il faut rejeter la démocratie... Et ce genre d'intellectuels se gobergent a grands coups de fonds publics, confortablement perchés sur les chairs de leurs certitudes académiques. Ils sont l'élite vous n'êtes que des grouillots. Fi donc, populace malodorante, cesse donc de te mêler de politique ou tu finiras bâtonnée par les laquais de la République.

Vous trouvez que nous exagérons, lisez seulement:

"Ce sera une limitation définitive de la souveraineté absolue du peuple suisse, certes; mais par quatre fois récemment, ce peuple a montré son incapacité de faire un usage responsable et respectueux de la dignité humaine de sa souveraineté. Il fait donc sens, au nom des valeurs et principes qui sont les nôtres, de nous assurer que ce peuple cesse ses errances au regard des valeurs essentielles au fondement de nos sociétés modernes et ouvertes."

Il veut la sécession de Genève. Et si Genève commençait par se séparer de lui ?

Source

15 commentaires

  1. Posté par Luca le

    Vous devriez prendre exemple sur M. Didier Burkhalter… Et regarder ce qu’il s’est passé (réellement) avant cette votation… Avant de crier à la guerre/manipulation/conspirationnisme stupidement !

  2. Posté par Noel Cramer le

    @ François: Cessons de parler politique. UDC et tout autre « parti pris » quel qu’il soit. Ecoutons le peuple et ce qu’il comprend de ce que débattent les « élites ». Populisme et haine des élites est un amalgame stérile. L’éducation – et non l’endoctrinement du peuple – est la force d’une société. Et, je ne pense pas que la population de notre pays soit aussi mal éduquée que quelques « intellectuels » voudraient le prétendre.

  3. Posté par François le

    La haine des élites, voilà encore un bel exemple de propagande populiste distillée par l’UDC et ses partisans. Certes, l’issue de la votation aura des conséquences sur les plans économique et diplomatique. Certes, les facultés de négociations de nos diplomates seront mises à rude épreuve pour que la Suisse parvienne à conserver son rayonnement international et sa prospérité. Toutefois, dans le florilège d’articles et de déclarations que j’ai pu lire ou entendre suite au vote sur l’immigration massive, je n’ai pas entendu un seul responsable politique remettre en cause la décision du Souverain. La démocratie directe est un magnifique système qui permet au peuple d’exprimer son ressenti et d’imposer des freins lorsque le Gouvernement n’est pas assez à l’écoute de ses besoins ou de ses craintes légitimes.

    Ceci étant dit, je crois que la responsabilité d’un intellectuel ou d’une « élite politique », qu’il soit de droite ou de gauche, réside justement dans la précision de l’analyse et dans la modération des prises de positions. Les questions posées au peuple sont parfois si complexes qu’il est illusoire de prétendre qu’il pourra se prononcer en toute connaissance de cause. En outre, la composante émotionnelle qui est intrinsèquement liée à la plupart des initiatives UDC s’obvie aux jugements objectifs et donne un goût évident de populisme aux résultats qui sortent des urnes.

    Lorsque j’ai l’envie de m’acheter une côte de bœuf, je me rends chez le boucher, lorsque ma voiture tombe en panne, je me rends chez le garagiste. Et lorsqu’une question complexe liée à des enjeux économiques et géopolitiques se pose, j’ai tendance à écouter l’avis des personnes disposant du meilleur bagage intellectuel pour forger mon opinion. Cette attitude est-elle réellement méprisante pour le boucher ou le garagiste ? Je ne nie pas qu’une forme de condescendance existe chez certains intellectuels trop imbus de leurs propres certitudes. Je dis simplement que de prêter une oreille particulièrement attentive à l’avis des intellectuels et des spécialistes ne saurait s’apparenter à un mépris basique pour le peuple.

    Il est vrai que la démocratie directe et le dernier rempart au diktat du politique et je crois que nous pouvons être fier de notre système. Pourtant, j’aimerais soulever que l’élégance de notre système politique comporte également des risques de dérives. Aujourd’hui, je suis convaincu qu’une initiative portant sur la réintroduction de la peine de mort, si elle survenait au moment opportun et si elle était montée en épingle par une propagande efficace, pourrait être acceptée par le peuple. Jusqu’où le peuple serait-il prêt à aller pour combattre les injustices qu’il estime impuni ? Nul ne le sait.
    Dans une certaine mesure, les lois constitutionnelles et la chartre des droits de l’Homme protègent notre civilisation de telles dérives. Cependant, je maintiens que lorsqu’il est manipulé ou endoctriné par la propagande, le peuple est capable de terribles exactions, regardez l’histoire. Pour cette raison, il est important que les intellectuels poursuivent honnêtement leur travail d’éveil et de prise de conscience tout en étant soumis à la critique libre et constructive de leurs détracteurs dans le respect mutuel de la diversité des opinions.

    Dans la plupart des articles publiés sur ce site, les intellectuels sont tous cloués au pilori. Les différences de points de vue entre les « élites » et la majorité de la « populace » sont systématiquement manipulées pour instiller un sentiment de rejet de la population par les élites et pour insuffler aux futurs électeurs, un profond dégoût de la classe dirigeante.
    L’UDC serait-il vraiment le seul parti à se préoccuper sincèrement du bien-être des Suisses ? Les Suisses votent UDC, disait le slogan populiste… Méfiance, chers amis de l’UDC, le temps où le peuple comprendra qu’il est manipulé par vos propagandes est bientôt venu.

  4. Posté par Luca le

    Ah non M.Zvi ?
    Tout d’abord, je n’avance pas d’arguments, mais bien des expériences personnelles. Merci de respecter cela ! Puis, selon moi, il y a clairement un problème avec ce soi-disant professeur… Il ne parle pas en première personne du singulier, mais bien à la première du pluriel. Cela veut dire que ce cher monsieur parle au nom de tout Genève (donc à 100%), comme si c’était lui qui avait vécu le vote sur les minarets, le vote du 9 février, le vote sur les criminels étrangers, etc. Ce monsieur se voile clairement la face. Il devrait s’occuper de sa propre opinion et arrêter de se préoccuper de personnes qui ne connait même pas, qui ne côtoie même pas et qui sûrement il les méprise en silence, comme beaucoup d’idéalistes de son genres ! Enfin, je respecte totalement sa position, mais il n’a aucun droit de parler « au nom de », comme si c’était lui la personne visé…
    Et sachez pour conclure qu’en Suisse nous avons la possibilité non pas de voté seulement des partis, mais bien des idées. Ces dernières années, j’ai voté aussi bien au centre droit (UDC), en passant par la gauche (PS), jusqu’au parti écologiste (Les Verts)… Donc, je vous rappelle que nous avons le choix ici en Suisse, ce qui n’est pas du tout le cas en France par exemple : où vous votez un parti et par la même occasion, vous êtes obligé d’adhérer à toutes ses idées ! Ce qui est clairement pas mon cas avec l’UDC… D’ailleurs, je serai étonné que M. Windisch Ueli vote seulement un parti.

  5. Posté par Patrick le

    A l’exception de l’exaltation du sentiment nationaliste – remplacée par une vénération pour l’Union européenne – on retrouve dans la prise de position de ces « grands démocrates » tout ce qui fait l’essence du fascisme. Il suffit de consulter la définition qu’en donne Wikipédia pour s’en convaincre: « Au sens large, le terme s’étend à tout mouvement politique ou organisation s’appuyant sur un pouvoir imposé par la force au service d’une classe humaine dominante, la persécution d’une classe ennemie chargée de tous les maux, le rejet des institutions démocratiques et libérales, la répression de l’opposition et un contrôle politique extensif de la société civile ».
    L’attitude de nos « élites » et de nos médias durant et après la campagne du 9 février, vis-à-vis de la plèbe qui n’y connaît rien et doit être éduquée, se retrouve pleinement dans le catalogue ci-dessus.

  6. Posté par zvi le

    Juste une précision : le créateur de ce site d’information (!?) n’est autre qu’Ueli Windisch, professeur de sociologie, bien bien ancré à droite… Donc vos arguments tombent un peu à plat. Personnellement je ne vois pas le problème d’exprimer une opinion, ressentie par 60% de la population, ouvriers, commerçants, patrons, fonctionnaires, chômeurs, étudiants, etc., de gauche comme de droite (pour une fois…)

  7. Posté par Luca le

    Merci à Andréa et bien sûr merci également aux autres…
    Je suis d’origine étrangère et ma famille est issu des fameux quotas.. Nous n’en sommes pas mort, bien en contraire !!! Je dois dire je n’ai jamais été aussi fier de mon pays d’accueil qu’aujourd’hui ! En lisant ce site, je me rends compte que la belle démocratie qu’est celle de la Suisse n’est pas encore morte… Néanmoins, je suis écœuré et estomaqué par tout ces biens penseurs qui crient à la haine, au racisme, à la xénophobie… Alors que la seul volonté de la Suisse est de garder son identité, ses valeurs, sa démocratie, son histoire, ses paysages… Bref, elle veut garder son intégrité et ce Démocratiquement !! Je ne vois pas où est le problème… Ce bien penseur a-t-il parlé avec des musulmans, avec des personnes issues des quotas tels que mes parents ? Non, je ne pense pas ! Car ces personnes se permettent de parler au nom de personnes qui ne représente même pas… Ce monsieur est un traitre de cette belle confédération helvétique ! Non seulement, il me dégoute, son ignorance est à la hauteur de son arrogance, son intégrité est autant accroché à lui que ses cheveux le sont sur sa tête (humour)…
    Qu’il commence à s’intéresser à la communauté musulmans et aux personnes issus des quotas, ainsi il se rendra compte qu’ils ont tous voté : oui ! Qu’en déplaise à ce petit monsieur, ce même monsieur qui sous le voile de la défense d’opprimé, veut nous envoyer sous une dictature, un empire, supprimer notre démocratie… En d’autre terme, il veut nous renvoyer à l’âge de pierre.
    Enfin, je voudrai terminer, en lui disant que j’ai voté : oui, comme 50.3% de population… Ai-je condamné mes parents, mes amis, mes frères ? Non, c’est une certitude ! Et vous faites que renforcer notre détermination à défendre notre pays d’accueil, notre démocratie et le peuple Suisse qu’on appris à aimer !
    Un Genevois, d’origine étrangère, fier d’être naturalisé Suisse, fier ne pas faire parti de l’Empire Européen qui est totalement anti-démocratique et qui est loin, aujourd’hui des valeurs qui ont mené à sa propre « élaboration » ! Je préférai mourir que de regarder le pays que j’aime tant, le voir sombrer dans l’Europe, le voir dépourvu de sa belle et unique démocratie direct…!

  8. Posté par Yan le

    Je serais curieux de connaitre la rémunération de ce Professeur ordinaire…
    Si la démocratie et le modèle suisse ne lui convienne qu’aussi peu, je lui proposerai délicatement de se rendre travailler dans un de nos pays voisins, qu’il puisse profiter du système européen tant admiré.

  9. Posté par certeny le

    Nicolas Levra n’est certainement pas Suisse : ses lettres de non noblesses en font foi… il est européen ! Si Genève et la Suisse ne lui plaisent pas qu’il aille dans l’UE. Ses divagations qu’il se les garde… il est au dessus de la loi Suisse, un comble pour un prof de droit. Ne lui en déplaise, je lui préfère les citoyens démocrates Suisse. Ecoeurant comme prof !

  10. Posté par Noel Cramer le

    Je dirai que notre démocratie directe est « non négociable » – pour répéter une formule que l’on nous sert abondamment ces derniers jours….
    Mais je trouve que l’arrogance d’un professeur d’université, qui se barricade derrière son statut académique en attaquant la volonté du peuple pour on ne sait quelle raison idéologique, ou de pouvoir – est intolérable!
    J’ai bâti ma carrière dans le sein du monde académique et j’en connais les valeurs essentielles, fondamentales pour notre culture – mais aussi sa très grande fragilité…
    Il est impensable qu’une telle attitude élitaire et arrogante d’une personne mette en péril la crédibilité des institutions qui dépendent entièrement du bien commun, et qui devraient défendre les bases de notre structure sociale sur lesquelles elles reposent.

  11. Posté par Alain Favre le

    Cet homme a raison. Il est l’élite de ce pays et en perd ses cheveux face à ces votes nauséabonds qui manipulent le prolétariat et la grosse masse suiveuse. Son conseil est précieux : il ne nous faut, en Suisse, qu’un seul parti, un parti unique ! Un parti unique, débarrassé des trouble-fêtes fascisants et des idiots, un parti unique prônant une pensée unique, la bonne, celle qui détient la vérité. Un parti unique ancré dans le camp du Bien. Un parti unique humaniste et responsable pour arrimer notre pays à un espace fondé sur les valeurs «de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’Etat de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités, à condition que ces personnes pensent juste et adhèrent au parti unique. Dans le cas contraire, il existe des solutions, comme au bon vieux temps regretté de nos amis de l’Est.

    Kalinka, kalinka, kalinka moya!
    V sadu yagoda malinka, malinka moya!………

  12. Posté par jessica le

    Bravo Andréa, je ne connaissais pas ces articles !
    Il faudrait en envoyer une copie non seulement à ce professeur Levrat (tiens donc, même langage que son presque homonyme du PS, est-ce un hasard ?) mais également à TOUS nos politiciens et en particulier à nos conseillers fédéraux qui sont supposés aller défendre nos droits et négocier avec les pays de l’UE!
    Cependant il y a vraiment de quoi s’inquiéter si les étudiants sont maintenant formés par des professeurs d’une malhonnêteté intellectuelle aussi monumentale et abjecte.

  13. Posté par Edouard Tr. le

    Ce n’est même pas décevant tellement le tout était prévisible, mais Le Temps perd toute crédibilité dans son combat (pré et) post-initiative. Éditoriaux, articles et opinions sont obstinément pro-EU (et si l’on lit entre les lignes, pro-adhésion).
    Quant à cet individu, j’ai eu un sourire en coin après avoir lu l’article hier soir. On mettra cette aberration sur le compte de la frustration. Cela étant, cela pose la question de savoir s’il faut continuer à dépenser de telles sommes d’argent dans la recherche publique. Que l’EPFL, l’ETH, et potentiellement nos business schools (quoi que..) et hautes écoles soient un bon investissement, d’accord. Mais de former – sur le dernier public – à tour de bras des doctorants qui n’ajoutent, à terme, pas la moindre plus-value (si ce n’est renforcer la pensée unique), il y a de quoi se poser des questions.

  14. Posté par Andrea le

    J’invite ce Professeur à la lecture du Code Pénal
    Art. 266
    1. Celui qui aura commis un acte tendant à porter atteinte à l’indépendance de la Confédération ou à mettre en danger cette indépendance, ou à provoquer de la part d’une puissance étrangère, dans les affaires de la Confédération, une immixtion de nature à mettre en danger l’indépendance de la Confédération, sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins.
    2. Celui qui aura noué des intelligences avec le gouvernement d’un Etat étranger ou avec un de ses agents dans le dessein de provoquer une guerre contre la Confédération sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au moins.
    Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté à vie.
    Art. 266bis
    1 Celui qui, à l’effet de provoquer ou de soutenir des entreprises ou menées de l’étranger contre la sécurité de la Suisse, sera entré en rapport avec un Etat étranger, ou avec des partis étrangers, ou avec d’autres organisations à l’étranger, ou avec leurs agents, ou aura lancé ou propagé des informations inexactes ou tendancieuses, sera puni d’une peine privative de liberté de cinq ans au plus ou d’une peine pécuniaire.
    2 Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté d’un an au moins.
    Art. 267
    celui qui, en sa qualité de représentant de la Confédération, aura intentionnellement conduit au détriment de celle-ci des négociations avec un gouvernement étranger, sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins.

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