125 ans

125 ans de pillage, de rapines, de trafics et de mensonges, 125 ans pour accaparer les richesses de ceux qui les produisent, prétendre les confier à l’Etat sous prétexte d’humanisme et 125 ans, enfin, pour s’attribuer l’Etat. Bon anniversaire le Parti socialiste.

Le corps étranger le plus virulent à l'encontre de tout ce qui a forgé la liberté et l'indépendance de notre pays. La clique qui s'est employée sur trois siècles à culpabiliser le travail, la réussite et la richesse qui doit logiquement en découler, à décomposer le corps social en attaquant frontalement la famille et les valeurs les plus objectives attachées à la nature humaine, à démoraliser et dévaluer tout ce qu'il y a de noble en l'homme pour le livrer, isolé et rompu, à l'allégeance de la communauté internationale. Cette armée de fortune de la pensée en politique, cette flibusterie de l'honnêteté intellectuelle, s'est réunie samedi sur la Bundesplatz et a monté une estrade pour expliquer au monde qu'elle avait créé la "Suisse moderne". Concept évolutionniste et creux qui sonne comme une épitaphe sur les ruines de cette nation libre, indépendante et neutre qu'était la Suisse, la vraie.

Celui qui observe l'histoire du socialisme de ces 125 années prendra conscience de ce qu'il reste à perdre. Le succès du Parti socialiste n'est que la conséquence, à droite, d'une perte irrémédiable d'idéologie, pour ne pas dire d'idéal. Privée de conviction, la droite n'a plus aujourd'hui que le libéralisme débridé à lui opposer. Or, ultralibéralisme et socialisme ne sont que deux pendants d'une seule et même philosophie matérialiste. Matérialisme qui tend d'ailleurs également à soumettre l'homme à l'influence croissante de l'Etat. Voilà l'homme lié, pieds et poings, à un Etat auquel il doit rémunérer le droit d'exercer la moindre activité économique. Ainsi, le droit de travailler doit être soumis à taxes, à autorisations, à examens. La tendance est même aujourd'hui à prébender le droit d'aspirer à certains emplois: écoles supplémentaires, formations continues, qui sont autant de garanties institutionnelles de la conformité idéologique des candidats. Il y a peu, le Parti socialiste a même voulu imposer cette mainmise absolue à ceux qui ont charge pourtant de contrôler l'Etat, les journalistes. C'est le retour du servage, oui mais du servage "moderne", alors tout va bien.

Ceux qui ont cru la cohabitation possible devront considérer que, faute de pensée immunitaire, le corps tout entier ne pourra plus nourrir le parasite sans risquer d'être tout à fait emporté. C'est la lutte, et celle-ci est bien finale, qui ne promet que le malheur aux vaincus; l'histoire n'est pas avare d'exemples.

A l'occasion de cet anniversaire, sans doute l'heure est-elle enfin venue de reconsidérer notre rapport à cette force qui prend, avec toujours plus de confiance, les chemins de la plus totalitaire des dictatures, celle de la pensée, du for intérieur, au point même de désigner à la vindicte populaire ceux qui auraient le malheur de s'en tenir aux vérités strictement observables, comme celle de la différenciation sexuelle, dans la nature, le mariage. Ils ne s'arrêteront pas, les arrêterons-nous ?

Plus légèrement et pour conclure, les hasards de la communication nous offrent à l'occasion des revanches inattendues et ô combien riches de symboles. Un exemple entre mille, ce tableau touchant des deux Conseillers fédéraux socialistes, à quatre mains comme deux écoliers bien appliqués, et qui nous jouent l'air de... "L'Arnaque" (dès 02:00); tout est là !

Un commentaire

  1. Posté par Stéphane Montabert le

    « Le succès du Parti socialiste n’est que la conséquence, à droite, d’une perte irrémédiable d’idéologie, pour ne pas dire d’idéal. Privée de conviction, la droite n’a plus aujourd’hui que le libéralisme débridé à lui opposer. »

    Pardon? Libéralisme débridé? Je ne sais pas où vous êtes allés dénicher un délire pareil (quoique très convenu à la lecture d’une presse romande d’une objectivité à toute épreuve) mais nous en sommes aux antipodes. Vous avez vu beaucoup de déréglementation et de baisse des dépenses publiques dernièrement? Si oui, dites-moi dans quel pays vous vivez, ce ne peut être la Suisse!

    La droite, terrorisée et subjuguée par le monopole du coeur, n’a de cesse de ressembler au socialisme, de se déguiser et de se travestir – et de là découlent ses échecs électoraux. Le PDC s’est clairement affiché comme le caniche du PS et s’affichera comme tel jusqu’à son évaporation complète. Dans d’autres parties ça tiraille encore à l’interne mais les perspectives ne sont pas bonnes. Comme me l’avoua une ancienne présidente PLR, quitte à choisir entre l’UDC et les socialistes, elle préfèrerait tout de même les seconds… CQFD.

    [La Rédaction: Référence lointaine à la proposition d’ouvrir certains commerces 24h/24 7 jours/7, à permettre à certaines grandes banques de ne pas avoir à supporter les conséquences de leurs actes, à refuser l’aide aux familles si les deux conjoints ne pointent pas à l’usine à heures fixes, à ouvrir grandes les portes de la libre circulation sous prétexte de main-d’oeuvre bon marché, à permettre aux grands laboratoires la manipulation du vivant humain à des fins de rentabilité, à permettre certains processus de sélection génétique pour débarrasser le faible, le malade, l’handicapé et, à la fin du compte, le vieux qui est tout cela à la fois. Vous remarquerez que nous n’avons pas dit que le libéralisme effréné réussissait dans notre pays, mais que ces propositions étaient en somme la seule chose qui distinguât encore la gauche d’une droite qui, comme vous le dites très bien, n’a plus rien à dire ni à penser.]

Et vous, qu'en pensez vous ?

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