Roland Jacquard est un journaliste, essayiste, consultant français. Il est spécialiste du terrorisme.
Via Fdesouche.com
Roland Jacquard est un journaliste, essayiste, consultant français. Il est spécialiste du terrorisme.
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Roland Jacquard fait partie de ces « spécialistes » qui affirment sans rien prouver. Rien de plus facile de dire qu’on a empêché x attentats « terroristes » (ah bon? de quelle nature? les autonomistes basques ou bretons?).
Il est lassant d’entendre toujours parler de l’Etat islamique, ou pire de « daech » (acronyme arabe), alors qu’il suffit d’une fatwa pour que toute l’oumma obéisse. Qu’on se rappelle la fatwa lancée contre Salman Rushdie, lancée en 1989 et relancée en 2016! Il n’est donc pas du tout nécessaire que l’EI planifie chaque attentat. N’importe quel djihadiste peut très bien prendre un couteau, ou une voiture bélier, ou les deux, ou tout moyen en sa possession, pour combattre les kouffars. L’ordre a été donné une fois, il est planétaire, et on en voit les résultats tous les jours, partout, avec une recrudescence lors du ramadan, mois sacré par excellence pour expédier les mécréants ad patres (horrible expression chrétienne!).
Et pendant ce temps-là, Macron ordonne de « make the planet great again ». Ah oui? Mais en luttant contre la peste verte, pas pour les Verts!
Londres… Et Paris ?
Parlant des « capitales », on commet une erreur. Il y a des lustres que ces mégapoles sont devenues des cosmopolis, autrement dit des non-cités cosmopolites n’ayant plus de liens organiques avec les territoires dont elles sont censées être capitales. Le fait qu’à Londres les habitants aient élu un maire musulman en est la meilleure démonstration. C’est, je pense, le sort de toutes ces mégapoles comme Lyon, Marseille, Lille etc… où le vote citadin se porte plus volontiers sur des candidats hors-sol, mondialistes, mæstrichiens (Paris : 90% de macroniques au second tour et un maire olé-olé-bobo), voire « issus de l’immigration ». La coexistence de groupes tribaux disparates y fait naturellement et culturellement naître des tensions dangereuses et la densité de peuplement rend les attentats relativement faciles et très meurtriers. Un malfaiteur passe plus facilement inaperçu dans une foule mue par un rapide mouvement brownien que dans le calme d’une campagne.
Au fond, le succès du terrorisme me semble tenir à trois facteurs complémentaires :
– l’urbanisation échevelée, démesurée, qui engendre ces cosmopolis,
-l’absence de contrôle de l’immigration qui engendre des groupes tribaux en conflit,
-l’idéologie du « vivre-ensemble » qui fait qu’il n’existe pas prototype du citoyen urbain ; il n’existe que des conglomérats fluides et fugaces de sujets chacun rattaché à son groupe.
Ce n’est là qu’une première approximation, et il y aurait à creuser plus avant. Quoi qu’il en soit, il me semble couler de source que des attentats peuvent revêtir diverses formes, certains pouvant être camouflé en faits-divers de la grande ville, d’autres étant spectaculaires.