Échec de la relocalisation des « réfugiés » au Portugal

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Près de 40 % des « réfugiés » accueillis par le Portugal dans le cadre du fameux système de quotas approuvé en septembre 2015 par une majorité des pays de l’UE sont déjà repartis. En effet, sur un total de 1 255 personnes accueillies, 474 ont fui leur lieu d’accueil, selon une information publiée le 24 avril par le journal Diario de Noticias de Lisbonne. Parmi ces 474 « réfugiés » partis, 147 ont été arrêtés en Allemagne, en France, en Suède, en Belgique et en Hollande. Pour les autres, personnes ne sait où ils sont, ce qui inquiète l’Unité de coordination antiterroriste (UCAT) chargée de surveiller la présence de « réfugiés » au Portugal et de signaler les cas de radicalisation islamique.

Mais en dehors des djihadistes potentiels, le problème est surtout économique pour ces demandeurs d’asile relocalisés depuis les centres d’accueil grecs et italiens. « Notre pays n’est pas la destination préférée de ceux qui demandent une protection internationale », explique Eduardo Cabrita, ministre en charge de la coordination de la politique du gouvernement.

Le mouvement de fuite des « réfugiés » relocalisés dans le cadre du système européen de quotas, que la Commission européenne voudrait pérenniser et rendre automatique et obligatoire, s’accélère de mois en mois au Portugal. En décembre, les chiffres officiels parlaient de 140 « réfugiés » partis du pays, contre 300 en février et déjà près de 500 aujourd’hui. Un mouvement qui remet en cause l’accueil par Lisbonne de 4 300 immigrants clandestins dans le cadre de son quota de relocalisation, et ce d’autant plus que ce sont les contribuables portugais qui devront financer le retour dans leur pays des fuyards arrêtés ailleurs dans l’UE. Un retour qui pose aussi la question de l’attitude de ces personnes vis-à-vis de l’Etat portugais.

Cette situation confirme le bien-fondé d’un des arguments avancés par les pays de l’ex-Europe de l’Est qui refusent le système européen de relocalisation, à savoir l’impossibilité qu’il y aurait pour eux de retenir les demandeurs d’asile relocalisés en l’absence de contrôles frontaliers à l’intérieur de l’espace Schengen. D’après les informations fournies par la Commission européenne à la mi-avril, environ 16 300 immigrants arrivés illégalement en Grèce et en Italie ont été répartis dans d’autres pays de l’UE depuis la fin 2015. C’est donc à peine plus de 10 % des 160 000 prévus alors que ce programme de relocalisation doit prendre fin en septembre, et sachant bien entendu que ce chiffre ne tient pas compte des immigrants relocalisés mais ayant déjà quitté leur pays d’affectation.

Le problème, c’est aussi bien sûr que les immigrants clandestins continuent d’affluer en masse en Italie grâce au service de navette maritime qui leur est fourni par les ONG immigrationnistes et aussi parce que la réussite de ceux qui sont déjà arrivés en Europe et qui ne sont jamais expulsés incite d’autres à suivre leur exemple, malgré les noyades toujours plus nombreuses en Méditerranée. La Commission a revu ses ambitions de relocalisation à la baisse puisque ses quotas de clandestins à relocaliser totalisent désormais 98 255 pour la période 2015-2017, mais dans le même temps on attend au moins 250 000 nouveaux immigrants illégaux rien qu’en Italie pour la seule année 2017 !

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7 commentaires

  1. Posté par Lim le

    2,5 millions d’envahisseurs sont entrés en Europe en 2016 !!

  2. Posté par Blocus le

    @Brélaz François:
    Vos « migrants » sont des abuseurs du droit d’asile. Ils arrivent en Suisse, soit en venant d’un pays sûr, soit après avoir traversé des pays sûrs, pour débarquer là où ils peuvent toucher le plus d’aide sociale (hijra et djihad assortis).

    D’autre part, vous avez déboulé avec les gauchistes tarés pour aider les pauvres Africains chez eux au lieu de faire du bien ici chez nous ou ne rien faire.
    Par ces actions humanitaire, la petite Suisse acquiert une réputation de pays très attractif pour la population bien trop prolifique du continent africain.
    Si l’UDC est peuplé de gens aussi éveillés que vous, nous sommes vraiment mal barrés !

  3. Posté par Normandy le

    @Brélaz François
    « …je reconnais [aux migrants] le droit d’aller dans la pays de leur choix. » Et moi, je reconnais aux pays « choisis » le droit de les refuser!

  4. Posté par Bussy le

    J’avais lu que le Portugal ne verse pas d’allocations aux étrangers, ceux-ci doivent travailler pour vivre…. si c’est vrai, cela expliquerait les départs…. vers la Suisse en autres qui les entretient et leur paie même des vacances dans leur pays d’origine…

  5. Posté par Nicolas le

    « Notre pays n’est pas la destination préférée de ceux qui demandent une protection internationale », explique Eduardo Cabrita. S’il ose un tel discours c’est parce qu’il y a encore des cons qui pensent que la majorité des envahisseurs espère une protection internationale?!?

  6. Posté par Brélaz François le

    Même si je ne suis pas favorable à ces migrants qui envahissent la naïve Europe engoncée dans des principes humanitaires dépassés, je reconnais à ceux-ci le droit d’aller dans la pays de leur choix.

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