Verdun : Requiescant in pace

NDLR. Nos lecteurs nous écrivent

Sculpture : L'Appel de Paray, action de grâce, par Sancenay

 

Verdun : Requiescant in pace

Comme c’est le cas pour beaucoup de Français, l’un de mes  grands oncles, est mort du côté de Verdun, à Rossignol, manifestement  enseveli par un énième bombardement. Je pense à la souffrance de mes arrière- grands-parents, qui ont attendu vainement le retour de leur fils, un beau et bon gars qui aurait été en âge de se marier ou peut-être d’entrer dans les ordres car il était très mystique. Ses lettres émouvantes adressées à ses parents depuis le front en témoignent. Qu’allait-il faire, le malheureux, dans ce bourbier inhumain déclenché par les hordes aux pouvoir « pressées d’exister », et qui trouvaient dans la guerre un moyen supplémentaire d’asseoir leur soif de puissance et de masquer le lent déclin qu’ils étaient déjà cyniquement en train d’amorcer pour notre Patrie au profit du grand marchandage mondial ?

Cette guerre comme la suivante est analysée par les historiens libres comme le prolongement des guerres révolutionnaires, dont les guerres napoléoniennes destinées à créer la première fracture irréversible d’avec l’Europe chrétienne.
Les pâles grouillots contemporains qui se sont mâlement précipités pour éviter toute référence chrétienne dans la constitution européenne ne sont que les « finisseurs » aux ordres de cette liquidation, planqués qu’ils sont sous le masque honteux  du politiquement -et mondialement- correct.

Il faut savoir combien la boucherie de Verdun fut prolongée à dessein, à l’image d’ailleurs de la tragédie de Diên Biên Phu, pour saigner un peu plus le peuple de France de ses forces vives, de sa jeunesse. Deux millions de morts pour rien!

On y envoya d’ailleurs savamment en première ligne les départements de l’Ouest , ceux de ce qui fut la  « Vendée militaire » sous la révolution. Comme si les massacres abominables  commis sous la Terreur par les  Colonnes infernales d’un « héro de la république  » (sic) le Général Thureau,- comme l’enseigne la rééducation nationale, (son nom figure au fronton de « l’Arc de Triomphe » à Paris ) n’avaient pas suffi. Un député socialiste se vanta à l’époque à l’Assemblée nationale   de cette « stratégie  » particulière.

Dans le même esprit de « fraternité » fleurant bon la secte, on traita de même les ecclésiastiques, ça ne mangeait pas de pain si peu après les violations de 1905 !
Cet insupportable travail de démolition guerrière de la France éternelle, qu’on le veuille ou non, « Fille aînée de l’Eglise », sera complété ensuite par la subversion révolutionnaire distillée dans toutes les strates de la vie de la Cité, à commencer par l’éducation- rééducative- et, au plan social, par la prétendue « lutte des classes » destinée évidemment à diviser le peuple pour mieux le neutraliser et le contrôler.
Depuis, le dogme-non moins révolutionnaire- de l’avortement a sensiblement alourdi l’addition du génocide franco-français: 220 000 êtres détruits par an depuis 41 ans !
Comment tant de moyens cyniquement rassemblés- et je passe sur les derniers en date- ne pouvaient-ils  pas nous conduire à ce que « la Taubira » nomma triomphalement l’an dernier à l’Assemblée nationale : « l’Aboutissement » (ndlr : de la révolution bien entendu) lors du vote pour le mariage pour personne ?
Non, mon arrière grand-oncle et ses contemporains n’auraient pas dû mourir pour cela. Bien que né dans une famille modeste, sans prétention politique aucune, respectueuse, parce qu’ ignorante, pour beaucoup, de l’effroyable réalité du système, ils n’auraient pas pu se battre
pour ce fanatisme révolutionnaire qui désormais étrangle un pays et, littéralement, continue de pomper le sang de ce qui reste, envers et contre tout, de familles constituées.
J’entendais ce matin un servile propagandiste appointé du Système- pardon du pléonasme- dire que « nos soldats étaient morts à Verdun pour que chacun, dont bien sûr « Black M » puisse exprimer ses opinions » !
Ce n’est assurément pas dans ce sens -unique- et  a fortiori pas pour que l’on mente en leur nom au peuple asservi, et que l’on blasphème de la sorte. Car cela s’appelle insulter leur mémoire, celle de leurs familles et faire, comme si besoin était encore, ses sordides choux gras de leur sacrifice.

Si celui-ci ne fut certainement pas vain pour leur propre salut, force est de constater qu’il le fut hélas en qui concerne nos libertés.
Et c’est pour cela que « Black M » qui découvre seulement aujourd’hui la réalité de la France et de son histoire n’était pas en mesure, si tant est qu’il en ait eu l’intention, de célébrer un authentique  hommage à nos morts.
Il est manifeste que ce garçon a été manipulé par le pouvoir dans le seul but  de souligner l’ambiguïté et la division des « républicains » sur le sujet clef de la prochaine présidentielle : l’identité nationale.
Non, décidément nos soldats ne sont pas morts non plus pour cette caricature misérable de la politique !

Ils sont morts pour la France éternelle, celle du Sacré-Cœur, symbole de la résistance à tous les totalitarismes.*

RIP.

Sancenay, nom connu de la rédaction

lundi de Pentecôte 2016

 

*cf l’édifiante Conférence de l’historien Reynald Secher : « Sainte-Marguerite Marie et Le Sacré-Cœur »

 

Un commentaire

  1. Posté par blum le

    Le sacrilège, pour ce gouvernement, est le fin du fin.
    Organiser une commémoration aux soldats morts, par dizaines de milliers, pour défendre leur patrie: la France, est tellement « chiant » ( comme disait un invité, sur un plateau,de beaux esprits, récemment,) que cela justifie amplement, aux yeux des nihilistes qui nous encombrent, pour un an encore, que cela justifie amplement que l’on agrémente la chose , d’une méga-teuf, avec sono d’enfer, hurlements de rappeurs anti-français, jongleries, et autre festivités typiques du socialisme français.

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