Kamala Harris. La voie du chaos

Michel Piccand

Avertissement.

Cet article porte sur le programme politique de Kamala Harris mais il traite aussi de la connaissance qu’ont les Suisses de ce programme. Un récent sondage vient de révéler que près de 73 % des citoyens helvètes choisiraient la candidate Démocrate s’ils pouvaient voter, et ce chiffre ahurissant révèle alors la mesure de leur désinformation. Elle est abyssale.

Plus inquiétant ce plébiscite de 73 % des Suisses en faveur de la candidate Démocrate montre la force de manipulation de la presse helvétique qui est arrivée à influencer ces citoyens sans qu’ils ne connaissent rien ou presque de son programme. Ce constat est tout simplement effrayant.

Cet article s’intitule Kamala Harris ou la voie du chaos, il aurait aussi pu s’appeler la fin de la démocratie. Parce que lorsque des gens (ici des Suisses) choisissent un candidat sans ne rien connaitre de son programme politique et se laissent à ce point manipuler par la presse c’est qu’alors la démocratie y est proche de sa fin.

LE DISCOURS DE LA DEMOCRATE AMERICAINE.

Chacun le sait, s’il y a un bord politique dans lequel il devient difficile de trouver un discours cohérent c’est bien celui de gauche, y compris dans ses versions écologistes et démocrate-chrétiennes. Ces partis prétendent défendre les droits de l’homme, les salaires, l’accès au logement, la famille, l’environnement et des conditions de vie favorables et la sécurité pour tous mais en même temps – comme en Suisse – ils sont prêts à violer les règles de l’Etat de droit pour favoriser une immigration de masse qui précisément vient ôter toutes ces protections aux habitants.

Les politiciens de gauche – même s’ils ne sont pas les seuls – sont à la source de tous les grands problèmes actuels dans nos sociétés mais leur discours reste celui du déni de la réalité. Ils reconnaissent que cela va de plus en plus mal et nous demandent de leur donner plus de pouvoir mais ils sont à l’origine de l’immigration catastrophique qui est en train de détruire nos nations. Quelles sont leurs solutions ? Ils ne le savent pas eux-mêmes.

Si l’on excepte la gauche allemande de Sahra Wagenknecht et de son parti BSW qui s’oppose désormais elle aussi à l’ouverture des frontières et à l’immigration de masse (mais dont certains disent que c’est juste de l’opportunisme), toutes les gauches occidentales, en Suisse y compris, continuent leur politique de pouvoir pyromane dont la seule conséquence est d’exacerber la concurrence de tous contre tous ; pour les postes de travail, pour l’accès au logement, pour les ressources publiques, les places dans les écoles et dans les crèches, bientôt dans les hôpitaux, sans parler de l’augmentation de la violence importée.

Depuis longtemps – mais nous le savions déjà – ce qui caractérise les discours de gauche ce sont des positions idéalistes-idéologiques, dont on se demande si elles ne sont pas alimentées parfois par des égocentrismes mal maîtrisés qui les empêchent d’appréhender toutes les données de la réalité. D’où les contradictions sans fin, les discours inconsistants, l’impossibilité de reconnaître l’entier du réel et les défauts de cohérence que leurs actions politiques entraînent.

La science politique a depuis longtemps identifié le problème de l’ego en politique, et spécialement lorsque ceux qui ont la charge de décider ne sont pas capables de poser des analyses rationnelles de la réalité mais sont guidés par les besoins de leur propre psychisme (ego defensive action). Au lieu de répondre de manière appropriée et rationnelle à une situation extrême telle que l’immigration de masse et le déficit budgétaire dont chacun connait les graves conséquences, ils apportent des réponses totalement incohérentes et contradictoires (ils ouvrent encore plus les frontières, laissent venir encore plus de réfugiés, instaurent des villes refuges pour l’immigration illégale, augmentent encore plus les charges et les dépenses) à seule fin de répondre au stress psychique qu’induit chez eux la pression de leur idéologie ou de leur sentiment de culpabilité.

Le discours que la vice-présidente Kamala Harris a livré au cours de ses diverses interviews et dans le débat face à Trump est un fleuron du genre, un morceau d’anthologie d’incohérences et de contradictions. Un exercice où l’idéologie est sévèrement rattrapée par le réel et par les faits.

L’interview que Kamala Harris a livrée à la chaîne CNN (pro-Démocrate) au début de sa campagne pour expliquer son programme durait une petite demi-heure et il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir apparaître ces contradictions et ces incohérences.

Deux questions fondamentales se posent aux Américains lors de cette élection présidentielle, elles concernent le budget fédéral et l’immigration illégale.

Un mois après l’interview de CNN et son débat contre Trump on ne sait toujours pas comment Kamala Harris répond à la question de la soutenabilité de son plan économique. Personne ne le sait.

Quant au durcissement qu’elle prétend opposer à l’immigration illégale on se demande qui peut encore seulement la croire ? Ce durcissement apparait comme une posture de campagne qui ne sera jamais tenue tant il est contraire à la dépénalisation de l’immigration illégale qu’elle a toujours soutenue par le passé, notamment pour se faire élire à la primaire de 2019 en tant que candidate démocrate à la vice-présidence des Etats-Unis. Elle y défendait alors avec véhémence le droit pour les immigrants illégaux d’obtenir gratuitement le permis de conduire, de s’inscrire gratuitement dans les universités, d’être inscrits gratuitement dans le système de santé. Les électeurs sauront-ils s’en rappeler ? C’est toute la question. Les républicains lui reprochent de n’avoir rien fait en quatre ans contre l’immigration illégale et d’avoir au contraire créé le chaos. Elle répond que c’est elle la solution au problème.

LA QUESTION DU BUDGET

A la question de ce qu’elle ferait le premier jour (Day one) Kamala Harris a annoncé comme priorité un nouveau programme d’aide économique à la population, qu’elle nomme « Economie d’opportunité » et qui rase très large : Interdiction nationale des « prix abusifs » des denrées alimentaires, création de trois millions de nouveaux logements (N.B. pour une population de 333 millions d’habitants sans compter les illégaux qui sont au moins 7 millions), aide étatique au premier achat d’une maison, réduction d’impôts aux promoteurs immobiliers qui construisent des logements abordables, création d’un fond immobilier de 40 milliards pour lutter contre la pénurie de logements (le Conseil fédéral prévoit la même chose en Suisse. Non… ! Ça c’est une blague… Ne rêvez pas ! L’argent disponible en Suisse c’est pour les programmes de l’UE, les réfugiés, la coopération internationale et les lampions gratuits sans croix suisse du premier août. N.B. 40 milliards à l’échelle des Etats-Unis représentent environ 1 milliard en Suisse, le tunnel ferroviaire sous les Alpes que nous avons payé de notre propre poche et offert au réseau de transport de l’Union européenne nous en a couté 22 ). Crédit d'impôt (montant à déduire de l’impôt dû) de 6000 $ pour les nouveau-nés. Réduction des impôts pour les bas salaires, hausses d’impôt pour les revenus de plus de 400'000 $ et pour les entreprises, suppression de l’impôt sur les pourboires (Trump l’avait déjà proposé), plafond de prix sur certains médicaments et limite des dépenses personnelles à 2000 $ par an, annulation de la dette médicale des américains (sans qu’on sache vraiment comment elle sera financée), de la dette étudiante (idem), et peut-être une loi établissant des congés payés de 3 mois (elle n’est pas claire la dessus), augmentation du salaire minimum. [1]

Le premier problème – mais nous savons que dans nos démocraties en déclin ce n’en est plus un – il est en principe interdit d’acheter les voix des électeurs, et que de telles propositions devraient clairement indiquer si elles sont soutenables et qui devra les financer et quelles en seront les conséquences.

Kamala Harris ne répond pas directement à ces questions, elle se contente de suggérer que ce n’est que la suite des Bidenomics (pour rappel la politique économique de gauche de l’administration Biden qui par l’intervention croissante de l’Etat et la croissance massive des dépenses publiques prétend redonner aux classes pauvres et moyennes l’espoir d’une ascension sociale dans le monde libre du rêve américain) et qu’elle tient pour une réussite mais qui est en train de se diriger vers une catastrophe.

En effet, quatre ans après la mise en place des Bidenomics, et même si la crise du Covid est passée par là, le montant de la dette américaine est passé de 27’800 à 34’200 milliards de dollars soit une augmentation de 23 % en quatre ans ! Résultat ? En 2024, le seul montant à payer pour les intérêts de la dette a dépassé aux Etats-Unis celui des dépenses de défense et de Medicare. Et Kamala Harris (à vrai dire l’administration démocrate) va encore en rajouter. En rappelant au passage les propos de Michelle Obama qui a fait du mot « Espoir » le slogan de la campagne Harris lors de la convention démocrate qui a évincé Biden sans aucun vote, et que d’aucun ont vu comme un putsch de la maison Obama. Espérer ? Oui, ils peuvent continuer, mais les chiffres sont contre eux.

Comment ces dépenses supplémentaires seront payées ? On l’a vu, par l’augmentation de la taxation des plus riches, sauf – ce que les démocrates ne disent pas – c’est que cela ne suffira pas.

Si tout le monde comprend que des hausses d’impôt sur les plus riches seront inévitables pour financer le programme démocrate peu savent que ce sera très insuffisant et qu’à terme c’est la classe moyenne elle-même qui sera obligée de repasser à la caisse et d’être encore plus taxée qu’elle ne l’était auparavant.

Il a en effet été démontré que la taxation la plus agressive possible des 2 % les plus riches aux USA (ceux qui gagnent plus de 400'000 $ par an et telle qu’elle avait été imaginée par le programme du communiste Bernie Sanders) ne pouvait générer qu’un surplus de recettes fiscales équivalant à 2 % du PIB et probablement beaucoup moins si ces super riches se défendent ou tout simplement se délocalisent et s’en vont. [2]

Et le calcul est alors vite fait. L’augmentation des dépenses du budget fédéral américain du fait des Bidenomics (non inclu ce qu’y rajoute Kamala Harris) et calculée par le CBO (Congressional Budget Office, organe fédéral non partisan chargé d’établir le budget) prévoit une augmentation du déficit qui va devenir chronique et incompressible pour passer de 6 % du PIB par année en 2024 à 10 % en 2053. Les recettes fiscales supplémentaires pouvant être annuellement obtenues auprès des plus riches se montant à un maximum de 2 % du PIB, on vous laisse deviner qui devra payer la différence de 8 % et passer à la caisse… Ce sera la classe moyenne. [3]

Quand Donald Trump dit que Kamala Harris va définitivement transformer les États-Unis en pays socialiste ou communiste, ou en Venezuela sous stéroïdes comme il l’a dit devant le club économique de New-York le 4 septembre, il ne se trompe pas. [4]

A moins d’une croissance extraordinaire et surréaliste qui par ailleurs serait peu compatible avec les objectifs durables de Kamala Harris en matière environnementale on ne voit pas très bien comment le Congrès va pouvoir rétablir les comptes des États-Unis sans taxer massivement la classe moyenne dans les prochaines années. Si Kamala Harris est élue et que les démocrates reprennent la majorité au Congrès les classes moyennes devront repasser à la caisse, c’est inévitable. Comme c’est actuellement le cas en Suisse.

La promesse que font Kamala Harris et les démocrates de ne taxer que les plus riches ne pourra jamais être tenue, c’est mathématiquement impossible. Et alors que cette classe moyenne après 4 ans de Bidenomics a déjà vu son niveau de vie baisser, notamment en partie à cause de l’inflation, dont une partie des économistes américains prétend qu’elle a été aggravée par les dépenses étatiques exagérées du programme démocrate, et par la hausse du coût de l’énergie dû au plan climatique de Biden. En gros la politique économique des démocrates c’est : On va vous donner de l’argent mais on vous en reprendra encore plus après. Et votre liberté au passage. En bref, la technique de l’escalier et de l’engrenage.

LA QUESTION MIGRATOIRE

Toutes les propositions économiques de Kamala Harris et des démocrates ne sont évidemment pas mauvaises, beaucoup de Suisses rêveraient de les avoir, des aides pour l’enfance vraiment dignes de ce nom et permettant d’élever plusieurs enfants, des aides pour faciliter l’accès au logement (en pratique inexistantes ou inefficaces dans la plupart des cantons). Mais outre, comme on l’a vu, que le programme de Kamala Harris ne sera financièrement pas soutenable sans une augmentation drastique des impôts pour la classe moyenne américaine, elle amène avec elle dans ses bagages une politique d’ultra-gauche en matière d’immigration, et ce ne sont pas ses déclarations juste avant l’élection dans lesquelles Harris se dit maintenant du côté de la rigueur qui vont changer la donne. Il y a tellement de contradictions dans son discours que plus aucun observateur attentif ne la croit.

Chacun sait que les questions de politiques migratoires sont un affrontement entre l’émotionnel et le rationnel. L’émotionnel dit que des milliers de déshérités se pressent aux frontières des USA dans l’espoir d’une vie meilleure et qu’il faut les traiter dignement, tandis que la rationnel dit que la majeure partie de ces gens n’ont aucune formation et que s’ils entrent sur le territoire, au mieux ils prendront un emploi à un américain ou à un immigré déjà aux Etats-Unis et entreront en compétition avec lui, donc avec les couches les plus défavorisées, au pire ils seront à la charge de la société américaine, sans compter qu’il n’est pas possible de sélectionner ceux qui poseront des problèmes de violence de ceux qui n’en poseront pas.

En 2024 sous Biden la part des Américains (55%) demandant que l’immigration diminue n’avait jamais été aussi élevée depuis 2001. Et le paradoxe, c’est qu’alors que la part des Américains demandant une baisse de l’immigration était sur une pente descendante constante depuis près d’un quart de siècle, passant de 65 % en défaveur de l’immigration en 1995 à 28 % en mai 2020 (sous Trump), ce refus de l’immigration est soudainement reparti massivement à la hausse sous Biden-Harris. Un revirement de tendance à 180 degrés qu’on ne peut passer sous silence. [5]

Que s’est-il donc passé ?

Les chercheurs de gauche ont bien évidemment prétendu que le revirement de la réticence des Américains envers les immigrants était dû au battage médiatique fait par Trump et les républicains, mais la chronologie dit le contraire. L’opinion favorable des Américains pour les migrants n’avait jamais été aussi bonne que sous l’ère Trump.

D’autres ont dit que ce changement de tendance était une conséquence de la crise du COVID, ce que l’on peut honnêtement tenir pour une partie de l’explication, lorsque l’économie va mal et que les gens perdent massivement leur travail le « struggle for life » (combat pour la vie) et la concurrence des uns envers les autres augmente, mais elle n’explique pas alors pourquoi la tendance n’est depuis lors pas retombée. Le reste de l’explication vient alors de la crise frontalière provoquée de toute pièce à la bordure mexicaine par l’administration Biden-Harris au début de leur mandat. Chacun a encore en tête les images de trains avec des migrants jusque sur les toits des wagons qui affluaient en colonne vers les États-Unis après l’appel d’air créé par le duo Démocrate. Depuis la situation n’a fait qu’empirer.

Dans l’opposition entre rationnel et émotionnel, le rationnel dit que les démocrates auraient alors dû penser avant toute chose à protéger les Américains, ils ont fait exactement le contraire, laissant dans cette période de crise et de grande incertitude le flot de migrants illégaux exploser. [6]

Les études qui prétendent que l’immigration illégale apportent un gain économique sont légions, comme celles qui prétendent même qu’elle fait baisser la criminalité, sauf soit dit en passant dans les villes refuges (rire), elles émanent toujours de l’establishment politique ou de chercheurs de gauche, et elles sont contredites par des études indépendantes qui disent exactement le contraire et qui reprochent aux premières – c’est une constante – de ne jamais mesurer tous les coûts ni toutes les conséquences et d’être incapables de les évaluer sur le long terme.

Alors qui croire ?

Encore une fois c’est une question qui met en jeu l’émotionnel face au rationnel. Le discours des souverainistes est souvent dur et implacable mais il s’oppose à ceux dont le discours est bâti sur le mensonge et la dissimulation. Et alors entre l’un et l’autre le choix est vite fait.

Si Kamala Harris a évité soigneusement dans toutes ses interviews de répondre à la question migratoire – et elle a été très habile en cela – personne n’est dupe, elle a constamment précisé qu’elle n’avait jamais changé de valeurs, et ces valeurs nous les connaissons, c’est la dépénalisation de l’immigration illégale.

Et à vrai dire ce ne sont pas seulement les non-réponses et les contorsions de la candidate Harris qui sont en cause c’est tout le contexte politique des démocrates qui ne cessent de mentir et de chercher à dissimuler la réalité.

Ainsi lorsque certains politologues plus objectifs affirment que le revirement défavorable de l’opinion des Américains envers la migration provient de leur rejet avant tout d’une politique inconsistante aux frontières et d’un appel au respect de l’Etat de droit, on ne peut qu’acquiescer ; lorsqu’il y a une frontière il y a une frontière, et lorsqu’il est interdit d’entrer illégalement sur un territoire c’est interdit.

De plus en plus de citoyens américains ne comprennent plus que les lois ne soient pas respectées par les démocrates qui prétendent être aussi rigoureux que les républicains à la frontière (Biden dépassé par les événements et par l’appel d’air qu’il a créé a dû dans certains cas durcir sa politique frontalière) mais alors que dans le même temps il défendait le principe des villes refuges où les migrants illégaux ne sont pas inquiétés et peuvent y rester à leur guise une fois qu’ils y ont mis les pieds (comme dans les villes et les cantons de gauche en Suisse).

Un tel système est fondé sur une perversité indiscutable, l’Etat contrôle et refoule à la frontière (plus ou moins modérément) mais il laisse savoir aux migrants que s’ils tentent leur chance de manière illégale une partie d’entre eux pourront quand même forcer la porte d’entrée et obtenir le droit de rester, en particulier ceux qui peuvent servir l’économie domestique (dans tous les sens du terme ) ou ceux qui peuvent se rattacher à un enfant en vertu du droit du sol ou du regroupement familial.

Dans cette pratique, illégale rappelons-le, il y a quelque chose de profondément pervers et cynique, qui fait miroiter à des milliards d’individus une vie meilleure qu’elle n’accordera qu’à ceux qui ont la chance de passer entre les mailles du filet, un système qui détruit des vies et des familles entières et faussent leurs perspectives réelles de progrès économiques en créant de faux espoirs, et qui, par son aspect de loterie n’est rien moins qu’un système qui se fonde donc à la fois sur l’illégalité et, le comble, sur l’inégalité. Des personnes se présentent en toute conformité à la frontière se voient refusées tandis que d’autres arrivent par les voies de l’illégalité à s’incruster, et ça ce n’est sûrement pas de la justice ni le respect de l’Etat de droit. Ce n’est par ailleurs ni chrétien ni humaniste, cela consiste seulement pour les pays d’accueil à tirer profit de la situation.

Le monde ne pourra pas continuer comme ça. Ici aussi c’est impossible, et les Américains qui redeviennent de plus en plus réticents à l’immigration l’ont vraisemblablement bien compris (comme ceux qui de plus en plus s’y opposent en Europe; en Suisse il faudra attendre que la situation devienne complètement ingérable). Le monde ne pourra pas échapper à des discussions de plus en plus frontales sur la question. À défaut la démocratie n’en sortira pas, c’est ce qui est en train d’arriver aux U.S.A. où il n’est pas sûr que ce soit la discussion rationnelle qui prenne le dessus (à l’heure d’écrire ces lignes nous ignorons l’issue du scrutin). Ce qui prend le dessus c’est plutôt l’impossibilité de discuter et donc la perte du débat démocratique parce que ceux qui sont en face, Kamala Harris et les démocrates, ne cessent d’instrumentaliser le débat et de diaboliser ceux qui s’opposent à eux (comme en Suisse). Si l’on fait le compte des tentatives d’assassinat vécue par chacun des deux candidats on sait de quel côté se trouve la diabolisation.

Lorsque Kamala Harris s’est présentée à la primaire Démocrate en 2019 face à Biden pour devenir présidente des Etats-Unis elle avait levé très haut et fort la main pour dire qu’elle soutenait la dépénalisation des entrées illégales à la frontière. Et alors que durant les quatre ans où elle a été en charge du problème de la migration elle n’a jamais mis les pieds à la frontière, elle vient de s’y rendre un mois et demi avant l’élection pour déclarer (on vous demande de ne pas rire ) que « Le peuple américain mérite un président qui s’intéresse plus à la sécurité à la frontière que de jouer à des jeux politiques » ( Kamala Harris ; Douglas, Arizona ; 27.09.2024).

Encore une fois, où est le vrai où est le faux ?

On vous laisse lire ces extraits du dernier rapport républicain du Comité sur la sécurité intérieure de la Chambre des représentants qui vient de paraître. Bien qu’il s’agisse d’un rapport républicain les chiffres et les faits sur lesquels il se fonde sont des chiffres et des faits officiels qui émanent d’un comité officiel et élu.

Ce rapport est intitulé : « CRISE PAR CONCEPTION » Un regard complet sur la crise frontalière sans précédent de l'administration Biden-Harris.

Et les deux faits cités ci-après suffisent à eux seuls à dresser le tableau de la réalité.

– En 2017, l’administration Trump avait émis le décret exécutif 13768, qui interdisait l’octroi de subventions fédérales aux villes et Etats (communément appelées « villes refuges) qui refusaient de coopérer avec l’ICE (agence du contrôle des frontières) en ce qui concerne l’expulsion des criminels étrangers. Au premier jour de leur mandat Biden-Harris ont supprimé ce décret afin de rétablir le principe de la protection des illégaux dans les villes refuges.

– Sur un total de 9.5 millions d’interpellations pour entrées illégales à la frontière sous le mandat Biden-Harris environ 7 millions d’illégaux ont été relâchés ou ont disparus sur le territoire américain. [7]

Un autre témoignage présenté le 25 septembre devant le Comité de surveillance et de responsabilisation de la Chambre des représentants des États-Unis par le Centre d’études sur l’immigration montre que l’immigration illégale fait exploser les loyers et baisser les salaires, il montre que cette immigration illégale de gens peu instruits vient alourdir encore les comptes publics et pire, montre qu’elle pousse à la marge et dans l’inactivité la population la moins bien formée du pays. En 1960 4,2 % des hommes américains n’avaient aucun travail et n’en cherchaient aucun, ils sont passés à 10,6 % en 2000 et 15,2 % en 2024. [8] Et chacun sait que le désœuvrement des hommes les moins éduqués est une des premières causes de la criminalité et de leur ostracisation de la société.

Si Kamala Harris est élue la voie du chaos est assurée. On ne sait pas comment l’on pourrait appeler autrement ce qui va se passer dans un pays qui ne pourra plus faire face à l’augmentation de ses charges sans augmenter drastiquement les impôts de la classe moyenne (cf. ci-dessus) et qui va voir encore augmenter l’immigration illégale et la crise migratoire à ses frontières et, de fait, augmenter encore la marginalisation des hommes les moins bien formés dans sa société. Gérer l’ordre et la sécurité tant économique que physique va tout simplement devenir impossible, mathématiquement impossible. Déjà sous son mandat Trump avait dû puiser dans les fonds pour la sécurité intérieure du territoire (fond FEMA utilisé pour la protection et le secours en cas de catastrophes naturelles) pour financer les besoins de sécurité à la frontière. L’immigration illégale pose de véritables questions existentielles à ce pays.

A NULLE PART LA GAUCHE NE DEFEND PLUS LES INTERETS NATIONAUX

Comment comprendre que l’irrationnel prenne le dessus et que le rationnel soit rejeté du débat ? Excepté comme on l’a vu avec Sarah Wagenknecht en Allemagne tout ce que veulent les politiciens de gauche c’est le pouvoir à n’importe quel prix. En imposant une doctrine économique (pour autant qu’on puisse la nommer ainsi, tant elle est irrationnelle) qui est totalement opposée au simple bon sens et aux intérêts des nations.

Trump, à sa manière si lapidaire de dire les choses (mais alors tout le monde peut le comprendre) explique ainsi la doctrine économique qui l’oppose aux démocrates et dans laquelle il dit en substance ceci : les démocrates cherchent à baisser le plus possible tous les tarifs d’entrée sur les produits étrangers importés aux États-Unis mais en même temps ils augmentent les impôts des habitants, nous voulons faire exactement le contraire, baisser les impôts des habitants et hausser les tarifs d’entrée, parce que c’est cela le bon sens du point de vue de l’intérêt national.

A l’appui de sa position, Trump critique les producteurs américains qui délocalisent dans des lieux de productions moins chers pour ensuite importer leur produits aux États-Unis et en payant donc moins de taxes que les producteurs qui restent aux USA et ne peuvent plus les concurrencer, ce qui amène comme chacun le sait à la désindustrialisation et à la perte de secteurs entiers de production dans le pays.

Il rajoute qu’on peut appeler sa position comme l’on veut, du « nationalisme économique » si l’on veut, il s’en moque, et dit qu’il défend d’abord les Américains et leurs postes de travail. Et alors on peut se demander qui peut lui donner tort ? D’autant lorsqu’il rajoute que les Chinois sont en train de construire des fabriques automobiles au Mexique dans l’intention de pouvoir écouler leur production à coût réduit aux USA, ce qui, chacun le comprend, mettra à terme l’industrie automobile américaine à terre.

En réalité c’est la puissance économique des USA du point de vue de l’intérêt national que Trump défend, contrairement à Kamala Harris. Et l’on demande, à ceux qui le contesterait, que l’on nous prouve qu’un pays peut s’enrichir en laissant les producteurs étrangers écouler librement et massivement leurs marchandises à moindre coût chez lui tout en augmentant les taxes et les impôts sur ses propres habitants. Ici, c’est tout simplement l’enrichissement de la nation qui devient mathématiquement impossible.

Le risque et l’incompréhension du problème fondamental que font courir Kamala Harris et les démocrates à l’économie américaine est parfaitement évident. À moins qu’en réalité ils ne s’en désintéressent tout simplement et que leurs objectifs soient ailleurs, un monde parfaitement utopique qui n’aurait plus de frontières mais en passant plus aucune réserve monétaire non plus. On vous laisse le soin d’en imaginer les conséquences. Ce qui est en jeu ici c’est la défense de l’intérêt national qui s’oppose aux intérêts particuliers.

COMPARAISON AVEC LA SUISSE

Si la situation de la Suisse n’est pas exactement comparable avec celle des Etats-Unis (nous ne disposons ni de leurs ressources ni de leurs possibilités) on ne peut s’empêcher toutefois de tirer des parallèles.

Lorsque Trump parle on ne peut s’empêcher de se rappeler le discours de cet entrepreneur vaudois (Bernard Rüeger) ancien vice-président d’Economiesuisse, actuel président de l’assurance maladie CSS, proche du PLR, qui durant des années nous a bassiné en expliquant que sans la libre-circulation des personnes avec l’UE et l’accès à égalité au marché européen (qu’il avait) les PME en Suisse allaient disparaitre, mais qui a ensuite lui-même revendu sa propre PME à une société américaine qui a fini par la délocaliser en Allemagne en raison finalement de coûts de production trop élevés en Suisse.

Mr Rüeger, et pour cause, ne s’est jamais exprimé sur les travailleurs licenciés en Suisse (qu’il avait fait venir de l’UE ?) et qui ont ensuite été laissés à la charge de la collectivité helvétique. [9]

Pour rappel, des fleurons de l’industrie suisse ont subis et sont en train de subir le même sort, pour ne prendre que des exemples actuels, le verrier Vetropack, ou les chocolatiers Lindt ou Toblerone rachetés par des entreprises étrangères qui profitent de la réputation des produits helvétiques mais délocalisent ensuite la production dans des pays de l’Est parce que les coûts de production y sont moins élevés et qui bien évidemment laissent à leur sort le personnel en Suisse, qui par ailleurs provient souvent de l’immigration.

Et si les changements structurels de l’économie suisse peuvent expliquer en partie ces délocalisations ils n’expliquent cependant pas l’entier du problème. On commence en effet à voir aussi des licenciements même dans des sociétés à la pointe de l’innovation, voir par exemple les récents licenciements de l’entreprise de biotechnologie Biogen à Zoug. [10] Un exemple qui montre que la rationalisation s’impose partout, innovation et conditions-cadres ou non. Quand le coût des loyers et des salaires devient exorbitant il y a un moment où la question du lieu de production ou d’implantation se pose, quand c’est trop cher c’est trop cher, c’est le rapport qualité-prix qui emporte la décision. Et ça c’est la question existentielle que la Suisse va devoir affronter ces prochaines décennies.

Pour revenir à la question de fond de l’intérêt national des États-Unis, elle pourrait paraître différente de celle de la Suisse, en réalité elle ne l’est pas. Si l’architecture à priori des problèmes semble différente ses données fondamentales et les conflits des intérêts en jeu sont exactement les mêmes, elle oppose des intérêts particuliers immédiats à des intérêts nationaux à long terme.

Trump défend les intérêts à long terme du pays, on a vu que les budgets à venir du plan démocrate sont financièrement insoutenables à dix ans, que la faiblesse des tarifs à l’importation des démocrates va mettre à terre notamment l’industrie automobile américaine, d’autant si l’on y rajoute les défis que posent les exigences climatiques de la transition vers l’électrique.

Pour la Suisse, l’exemple Rüeger, montre exactement cette opposition entre des intérêts particuliers immédiats et les intérêts nationaux à long terme. Cet entrepreneur voulait un accès à égalité pour les entreprises suisses au marché de l’UE afin de protéger leurs marges (intérêt particulier immédiat), mais sans se soucier des effets que la contrepartie demandée par l’UE d’adopter la libre circulation des personnes allait engendrer sur les coûts de production helvétique par l’augmentation insensée des prix du sol et de l’immobilier (intérêt national à long terme non respecté).

Personne en effet ne nous fera jamais croire que l’augmentation insensée des coûts de l’immobilier en Suisse dans les zones de production est un bénéfice ou un avantage comparatif pour l’économie suisse à long terme, et encore moins pour sa population.

Les conditions des entreprises vont encore varier au cours du temps mais la hausse des prix de l’immobilier, elle, ne pourra jamais revenir en arrière, elle est quasiment impossible à reprendre sans mettre face à des difficultés insurmontables tout le secteur immobilier, hypothécaire et bancaire. C’est l’héritage économique que nous laissent tous les partis non-souverainistes de ce pays (PLR, Centre, PS et Verts).

Encore une fois, rappelons-le, le peuple suisse en février 2014, conscient des pressions insupportables exercées sur notre économie, avait voté pour un retour à l’équilibre économique global du pays en reprenant en main la progression démographique insensée qu’il subit, une manière de retourner à l’équilibre par un atterrissage en douceur.

Les milieux économiques qui se désintéressent des intérêts nationaux du pays à long terme, alliés à la gauche et à l’ultra gauche, bloquent depuis maintenant plus de dix ans l’application du vote du peuple et le retour à l’équilibre qui est demandé. En ce sens, le scénario est absolument identique à celui qui a cours aux États-Unis. Des intérêts particuliers et des idéologues sont alliés dans un partenariat délétère et ils détruisent ensemble l’intérêt national à long terme du pays. Une alliance que Trump en 2016 déjà dénonçait sous le nom de crony capitalism ou capitalisme de copinage qui détruit à long terme les intérêts économiques des nations.

Pour un exemple prégnant de capitalisme de copinage dans le cas de Kamala Harris il suffit de voir qui a été son plus grand soutien financier durant toute son ascension au travers des institutions et de ses diverses élections de procureure de San-Francisco puis sur la scène politique nationale. Un de ses principaux soutien financier est un démocrate qui n’est rien d’autre qu’un magnat de l’immobilier et un des acteurs principaux des partenariats publics-privés de la construction immobilière à San-Francisco (Cf. Mark Buell et la Democracy Alliance dont fait par ailleurs partie le spéculateur Soros). Et alors demandez-vous pourquoi des magnats de l’immobilier et de l’industrie, des spéculateurs, tous ultra-riches, soutiennent une candidate d’ultra-gauche dont la politique va encore accroitre le nombre d’immigrants illégaux dans les villes où ils construisent et prospèrent et qui vont augmenter à terme le montant des impôts de toute la classe moyenne ? Poser la question c’est peut-être y répondre. Parce que c’est dans leur intérêt. Si vous n’êtes pas encore convaincu lisez comment l’immigration illégale fait exploser le montant des loyers, la demande de logements et la rente immobilière aux Etats-Unis. [8] Si vous n’êtes pas encore convaincu demandez-vous encore comment on explique que la banque réputée la plus prédatrice au monde, la ci-nommée Goldman-Sachs soutienne aujourd’hui Kamala Harris et l’immigration illégale ? [11]

Ce qui se joue aux Etats-Unis sous nos yeux c’est la question de la défense des intérêts nationaux à long terme contre les intérêts particuliers à court terme.

CE QUI S’ANNONCE AUX ETATS-UNIS C’EST-CE QUI VA ARRIVER EN SUISSE

C’est ce qui est déjà en train d’arriver.

Si personne ne conteste que la bonne marche économique des entreprises fait évidemment partie de l’intérêt national d’un pays cette bonne marche ne peut pas reposer sur la dégradation des autres conditions d’équilibre de la société, parce qu’alors nous entrons dans un phénomène de destruction.

L’immigration illégale et l’immigration de masse ne servent jamais les intérêts nationaux. Elles ne servent que des intérêts particuliers. Et si, comme on l’a vu, cette immigration pose des défis existentiels aux Etats-Unis elle n’en pose pas moins dans notre pays.

En Suisse, des indicateurs nous montrent que la marginalisation du monde du travail de certains groupes de population a déjà commencé. A Genève par exemple, le nombre de jeunes de 18 à 25 ans qui ne travaillent ni ne suivent aucune formation et sont à l’assistance sociale a augmenté de 44 % sur les dix dernières années, des données nous montrent que ces jeunes sont eux-mêmes issus pour moitié de familles qui sont déjà à l’assistance sociale. [12]

Dans des économies – comme la Suisse – dont on sait qu’elles ne pourront s’en sortir que par un degré de spécialisation de plus en plus poussé et par une formation de plus en plus élevée de sa population, il existe une aberration certaine à laisser immigrer de plus en plus de personnes qui par leur niveau d’éducation ne trouveront pas leur place sur le marché du travail, et dont l’immigration est en train de s’accélérer.

La stratégie migratoire qui est imposée à la Suisse, qui se constitue d’une part en villes refuges pour l’immigration illégale et en immigration de masse pour l’immigration légale montre que ceux qui l’imposent (PLR, Centre, PS, Verts) illégalement rappelons-le, n’ont aucune vision à long terme de ses conséquences et qu’ils ne défendent pas l’intérêt national.

La thèse de ces partis est de dire que l’économie se porte bien. En réalité pas si bien, une petite partie des Suisses s’enrichit pendant que la classe moyenne s’appauvrit. Pas si bien, si l’on considère qu’après vingt ans de soi-disant prospérité inégalable et autoproclamée due à la libre-circulation avec l’UE la Confédération en est maintenant à gratter les fonds de tiroir quitte à vouloir augmenter les impôts – c’est quand même invraisemblable – sur les parts épargnées par les citoyens pour leur vieillesse.

L’immigration de masse et l’immigration illégale sont devenues des intouchables notamment par le matraquage qu’en ont fait – et continuent d’en faire – les journalistes de ce pays. L’immigration de masse et l’immigration illégale sont des intouchables parce qu’elles nous sont imposées par l’Union européenne dont les principes sont eux-mêmes intouchables puisque selon « l’argument magique » elle est notre principal partenaire commercial pour nos exportations.

Et c’est là que l’on vous montre qu’il n’y a en Suisse plus aucune défense de l’intérêt national à long terme.

Si l’on considère, même à moyen terme, le rapport de dépendance des états-membres de l’UE, c’est-à-dire quel sera le nombre de travailleurs actifs par rapport aux nombre de retraités, il y a de très fortes chances que leurs économies s’effondrent en partie dans les vingt-cinq à quarante ans à venir, et que leur demande de biens et de services envers notre pays se réduise aussi fortement. Que fera-t-on alors de tous les immigrés que l’on aura fait venir ?

Le taux de dépendance des nations européennes qui nous entourent – donc de notre sacro-saint débouché commercial – est catastrophique à l’aune des vingt-cinq ans à venir. A l’aune de ces vingt-cinq ans qui viennent le taux d’actifs par retraités va devenir fiscalement insoutenable pour la presque totalité des pays de l’UE.

Que va faire en 2050 l’Allemagne avec 6 retraités pour 4 personnes qui travaillent ? Et pour autant qu’ils travaillent tous. Et l’Espagne et l’Italie avec plus de 7 retraités pour 3 actifs ? Cela va devenir ici aussi insoutenable et mathématiquement impossible dans les conditions actuelles. Si la Suisse est prospère et en plein emploi, que lui achèteront ces pays avec 7 retraités pour 3 actifs ? Que deviendra notre principal et si cher débouché commercial européen ? La crise est pour ainsi dire déjà programmée. [13]

La Suisse aurait pu s’adapter par une immigration extrêmement sélective de personnes très qualifiées, par une défense exponentielle de la famille et de la natalité chez ses habitants, et surtout par une ouverture plus grande non pas sur l’UE mais sur le monde.

À teneur de cette même proportion du nombre d’actifs par rapport aux retraités ce sont dans les pays du BRICS que demain va se faire l’essentiel de la croissance mondiale et que vont se trouver les principaux débouchés commerciaux. Pour comparaison, alors que l’UE va friser avec des taux de 3 actifs pour 7 retraités, les USA et la Russie eux en seront encore à 6 actifs pour 4 retraités, les principaux pays du BRICS à 8 actifs pour 2 retraités. Il n’y a pas besoin d’être grand clerc pour savoir où vont se trouver la croissance et la demande.

En 2050, c’est vraisemblablement dans les pays du BRICS+ (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Égypte, Émirats arabes unis et Éthiopie) et leur constellation politique qui devient de plus en plus grande que va se faire l’essentiel de la croissance mondiale.

Et au lieu de nous ouvrir ce monde et de nous garantir leurs marchés pour demain, nos dirigeants actuels, le PLR Ignazio Cassis et la Centriste Viola Amherd et leurs états-majors respectifs, nous les ont aliénés en nous faisant passer pour « hostiles » en nous arrimant et nous alignant derrière l’UE, en violation de notre neutralité, pour servir la guerre d’Ukraine et essayer d’en tirer profit.

Y-a-t-il beaucoup de différences entre la Suisse et les Etats-Unis de Kamala Harris ?

Du point de vue politique pas beaucoup, les scénarios sont les mêmes. Nous sommes confrontés au même type de problème et aux mêmes types de politiciens, dans lesquels une partie défend de manière irrationnelle l’immigration tandis que l’autre défend des intérêts particuliers à court terme au détriment de l’intérêt national du pays.

Avec en Suisse, tout comme aux Etats-Unis, une presse dominante et sans scrupule qui entretient une vision unilatérale et non démocratique qui ne défend que les intérêts privés ou partisans.

Bien sûr, pour revenir aux taux de dépendances, l’on pourrait voir une contradiction entre le fait de reconnaitre que le taux d’actifs ne sera pas suffisant et le fait de s’opposer à l’immigration qui précisément pourrait combler ce déficit.

Mais c’est là une vision erronée de la situation. La Suisse subit en effet un phénomène de croissance démographique surdimensionné qui n’améliore en rien le déficit de sa natalité et va au contraire encore augmenter le déséquilibre et le nombre futur de ses retraités. Le taux de fécondité de la Suisse est retombé sous 1.4 en 2022 soit le plus bas niveau depuis 2001 alors que ce taux devrait être au minimum de 2.1 pour assurer l’équilibre et le renouvellement de la société.

Ce qui est reproché aux états-majors politiques de la Suisse, hormis l’UDC, c’est de n’avoir aucune conscience ni aucune prudence, c’est d’avoir cherché une croissance immédiate à n’importe quel prix, de continuer de le faire, plutôt que de chercher l’équilibre à long terme et la sécurité du pays. A vrai dire, un reproche de comportement parfaitement hasardeux et cupide strictement pareil à celui que les parlementaires de ces mêmes partis ont adressé aux dirigeants de Crédit suisse et vu comme la cause de sa faillite.

Une politique raisonnable et prudente de la Suisse aurait été d’accepter une immigration modérée et qualitative (ce que son peuple a fait et demandé le 9 février 2014) et de favoriser véritablement la famille et la naissance d’enfants dans le pays. Mais ici aussi, c’est l’intérêt national d’une économie équilibrée à long terme qui a été écrasé.

Lorsque les intérêts particuliers dépassent les intérêts nationaux, il n’y a plus de de démocratie. Les Suisses devraient pourtant le savoir, ces 73 % des Suisses qui votent en faveur de Kamala Harris. Ne savent-ils donc pas que leur droit à contrôler l’immigration leur a été enlevé, que la majeure partie du Conseil fédéral est en train de leur enlever leur droit à la neutralité, avec un résultat économique général qui ne va aller qu’en s’aggravant avec le temps.

Les Suisses comme aux Etats-Unis sont devenus des pions et une marchandise politique au service d’intérêts particuliers, comme le sont devenues les classes peu instruites et les classes moyennes américaines qui sont, comme on l’a vu, en train de se faire manipuler par ceux qui veulent devenir les maîtres du pouvoir central pour mettre le peuple sous leur domination, de la même manière que l’a décrit Robert F. Kennedy Jr. dans son discours au Madison Square Garden. [14]

C’est cela qui se joue sous nos yeux à l’élection présidentielle 2024 des États-Unis.

La lutte et la défense de l’intérêt général et national contre les intérêts particuliers.

Kamala Harris aux Etats-Unis c’est la voie du chaos. Comme l’alliance entre la gauche et les milieux économiques immigrationnistes l’est en Suisse. Le combat que nous avons à mener pour défendre l’intérêt national à long terme contre le chaos est strictement le même que celui qui se déroule sous nos yeux aux États-Unis.

Michel Piccand

Novembre 2024

NOTES

[1]

https://www.forbes.com/sites/alisondurkee/2024/08/29/kamala-harris-addresses-economy-in-major-cnn-interview-heres-what-to-know-about-her-policy-agenda/

[2]

La limite de la taxation des riches.

https://manhattan.institute/article/the-limits-of-taxing-the-rich

[3]

Dépenses fédérales en bleu contre Revenus de l’impôt en rouge.

Voici les principales conséquences d’une augmentation de la dette telles qu’énoncées par le CBO, un organisme gouvernemental et non partisan rappelons-le :

- Les coûts d’emprunt dans l’ensemble de l’économie vont augmenter, réduisant l’investissement privé et ralentissant la croissance de la production économique.

- La hausse des coûts d’intérêt associés à cette dette va entraîner une hausse des paiements d’intérêts aux détenteurs étrangers de dettes américaines, diminuant ainsi le revenu international net du pays et sa richesse.

- Il va y avoir un risque élevé de crise budgétaire, c’est-à-dire une situation dans laquelle les investisseurs risquent de perdre confiance dans la capacité du gouvernement américain à assurer le service et le remboursement de sa dette, ce qui pourrait provoquer une hausse brutale des taux d’intérêt, une montée en flèche de l’inflation ou d’autres perturbations et une érosion de la confiance dans le dollar américain en tant que monnaie de réserve internationale dominante.

N.B. On comprend ainsi mieux (hors de la boutade) pour quelles raisons Vladimir Poutine a déclaré qu’il soutenait Kamala Harris. Si le dollar s’effondre en tant que monnaie de réserve internationale c’est la position hégémonique des États-Unis qui va s’effondrer.

https://www.cbo.gov/publication/59014

[4]

Donald Trump speaks, holds Q&A at The Economic Club of New York (Sept. 4, 2024)

https://www.youtube.com/watch?v=hXk2P89BVXs

[5]

De plus en plus d'Américains veulent freiner l'immigration aux États-Unis.

En jaune la proportion d’Américains qui demandent une réduction de l’immigration.

https://news.gallup.com/poll/647123/sharply-americans-curb-immigration.aspx?utm_source=alert&utm_medium=email&utm_content=morelink&utm_campaign=syndication

[6]

Les entrées illégales à la frontière mexicaine ont explosé sous Biden-Harris.

Ce graphique n’est que la pointe de l’iceberg et ne recense que les contacts (encounter/ interpellation, refoulement) des services frontières avec des immigrants illégaux, il ne voit pas ceux qui sont passés sous le radar. Entre 2020 sous l’administration Trump et décembre 2023 sous l’administration Biden/Harris ce nombre a été multiplié par 6. L’appel d’air provoqué par la politique démocrate est évident.

Graphique de campagne de Donald Trump.

Trump dans ses meetings dit souvent que ce graphique lui a sauvé la vie. Il dit que c’est en tournant la tête pour le montrer lors du meeting que sa tête a échappé à l’angle de tir du tireur qui l’a visé, que sans cela il aurait pris la balle non sur l’oreille mais en pleine tête.

[7]

Crisis by Design”: Homeland Majority Releases Report Documenting the Biden-Harris Administration’s Responsibility for Historic Border Crisis. September 18, 2024.

https://homeland.house.gov/2024/09/18/crisis-by-design-homeland-majority-releases-report-documenting-the-biden-harris-administrations-responsibility-for-historic-border-crisis/

[8]

USA. Elections. La crise frontalière. Le coût du chaos. Les Observateurs. 2.11.2024.

USA. Elections. La crise frontalière. Le coût du chaos

[9]

Ici, parce que c’est important, il faut souligner le fait que Mr Bernard Rüeger, proche du PLR, qui a beaucoup fait pour influencer l’opinion publique en Suisse romande et l’amener à accepter la libre-circulation avec l’UE, s’est présenté avec le think tank Economiesuisse comme un leader d’opinion et un expert. En 2019, lorsque Mr Rüeger a vendu à des Américains l’entreprise qu’il avait héritée il avait assuré que cette vente «  pourrait amener plus d’activités en Suisse » et que la production allait se poursuivre dans le canton de Vaud à Crissier.

4 ans plus tard la totalité de l’entreprise était délocalisée en Allemagne, dans cette Union européenne si chère à certains acteurs politiques de notre pays, et avec à la clé 52 personnes sur le carreau dans le canton de Vaud.

Et alors, on ne résiste à l’envie de demander à ces experts si c’est pour de tels résultats que le peuple suisse doit abandonner l’Etat de droit et sa souveraineté politique face à l’Union européenne ?

Plus sérieusement. L’on comprend qu’hormis l’UDC la dimension nationale de l’économie n’est en Suisse plus prise en considération dans toutes ses dimensions stratégiques par les principaux partis au pouvoir, qu’il y manque des pans entiers de la réflexion politique et économique que cela devrait engendrer.

(Bernard Rüeger: «Nous laissons une entreprise saine et prometteuse» Le Temps. 28.04.2019 abonnement https://www.letemps.ch/economie/bernard-rueger-laissons-une-entreprise-saine-prometteuse?srsltid=AfmBOorPVC7TOc9RNtFYugfMwZIULleXbKF1ALQB8fa7aSZHYL67SeMv )

https://www.rts.ch/info/regions/vaud/13820624-lentreprise-rueger-ferme-la-quasitotalite-de-son-site-de-crissier.html#:~:text=L'entreprise%20vaudoise%20R%C3%BCeger%20va,l'am%C3%A9ricain%20Ashcroft%20en%202019.

[10] Entreprise pharmaceutique Biogen : encore plus d'emplois supprimés à Baar ZG

Biogen Pharmakonzern: Noch mehr Jobs weg in Baar ZG

[11]

Le soutien de Goldman Sachs à Kamala Harris

https://washingtonreporter.news/editorial/kamala-harriss-goldman-sachs-support/

[12]

https://rapportsannuels.hospicegeneral.ch/2023/jeunesse/insertion-socioprofessionnelle-jeunes/

[13]

Extrait d’une étude en préparation sur les réformes nécessaires de notre Constitution.

X. LE TAUX DE DEPENDANCE

La seconde question économique fondamentale qui détermine la politique d’un pays c’est le taux de dépendance. Un pays comme la Suisse doit pouvoir acheter au monde ce qu’il n’a pas, mais pour cela il lui faut d’abord pouvoir produire des biens et des services à des coûts compétitifs (dimension qualité-prix compétitive) qu’il pourra revendre à d’autres pays, comme on l’a vu. Mais du point de vue de la survie interne de ses équilibres fiscaux cela suppose que le taux de dépendance (nombre de retraités par rapport au nombre d’actifs) ne soit pas trop élevé. Chacun comprend qu’une société avec 10 actifs au travail et 90 retraités ne peut pas survivre économiquement, à moins - hypothèse peu probable - que ces 10 actifs créent une telle valeur ajoutée à leur production qu’ils puissent financer les 90 retraités inactifs.

Le taux de dépendance est une donnée fondamentale de toute économie nationale. Plus le nombre de retraités par rapport aux nombres d’actifs est élevé plus le pays aura des problème pour financer le coût des retraites et les soins de ses personnes âgées. Et du point de vue de ce taux, au moment d’écrire ces lignes en 2023, les pays n’étaient pas tous égaux face à ce problème.

S’arrimer à l’Union européenne et la tenir pour principal partenaire commercial était (et est) sous cet angle et à long terme une erreur menant droit à la catastrophe, puisque à teneur des chiffres 2022 de l’OCDE, la progression des taux de dépendances dans les états-membres de l’UE se situent dans des proportions qui vont les mener droit à un effondrement partiel de leurs économies.

On ne voit en effet pas comment des pays qui vers les années 2050 vont arriver à des taux de dépendance de 60 à 70 % de retraités vont pouvoir garder les structures fiscales et économiques qui sont les leurs aujourd’hui et qui ont fait leur prospérité, on ne voit pas comment des pays qui vont atteindre 70 % de retraités pour 30 % d’actifs vont pouvoir échapper à l’appauvrissement et à des coûts croissants de fonctionnement. D’autant pour des pays de l’UE dont un de leurs principaux clients est la Chine qui elle-même a un taux de dépendance qui va doubler et se dégrader pour atteindre 48% de retraités en 2050.

En 2023 les chiffres donnaient pour 2050 un taux de dépendance de près de 60 % pour l’Allemagne et l’Autriche (4 actifs pour 6 retraités), 50 % pour la France, et jusqu’à 72 % pour l’Italie et le Portugal voir 77 % pour l’Espagne ! A titre de comparaison les taux de dépendance des USA et de la Russie se trouveront en 2050 à 40 % ce qui est le taux actuel de la France (cf. le tableau et le lien ci-dessous).

De ce point de vue le modèle économique et politique de l’UE semble voué à l’échec à l’aune des vingt-cinq ans à venir tant il accumule les facteurs d’appauvrissements, taux de retraités qui explosent, délocalisations industrielles massives, qui plus est lorsque les politiques publiques péjorent drastiquement les coûts de productions en Europe par l’accroissement constant de coûteuses contraintes réglementaires dans le domaine social et écologique, et alors qu’elle-même n’est pas autonome du point de vue énergétique, et qu’en plus elle est entrée dans une guerre qu’elle va vraisemblablement perdre et dont elle devra assumer pendant longtemps les coûts.

La Suisse ne peut et ne doit pas suivre un tel modèle.

Du point de vue des problèmes que pose l’accroissement du taux de dépendance il n’existe pas trente-six solutions. La première c’est de rééquilibrer ce taux en relevant le taux de natalité ou le taux de jeunes dans la société, la seconde c’est d’avoir une maîtrise stricte des coûts qui favorisent la naissance d’enfants et une maîtrise stricte des coûts de la vieillesse.

La Suisse par l’introduction de la libre-circulation des personnes a fait exactement l’inverse. En effet, la libre-circulation a fait exploser les coûts de l’immobilier (par lequel on entend aussi le coût du sol) qui a non seulement péjoré tous les coûts de production de l’ensemble de la société mais également les coûts de la natalité et les coûts de la vieillesse. En 2024 le coût d’entrée d’un logement dans les grandes villes représente presque 50 % du montant de survie qui est versé à un retraité, c’est totalement irresponsable au vu du taux de dépendance qui va encore continuer de s’accroitre. On va arriver à un phénomène de siphonage des caisses publiques par le montant du loyer versés aux retraités pour survivre et qui va aller finir directement dans les caisses de la rente immobilière. Chacun comprend qu’on arrive là au bout de ce qu’une corde et une économie peuvent supporter.

Michel Piccand, 04.11.2024

**

Le ratio de dépendance démographique est défini comme le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus pour 100 personnes d’âge actif, à savoir les personnes âgées de 20 à 64 ans.

https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/pension_glance-2018-22-fr.pdf?expires=1730580543&id=id&accname=guest&checksum=C4BDC0E0F145D9039A45040F414F31AE

[14] Elections USA. Discours de Kennedy au Madison Square Garden

https://lesobservateurs.ch/2024/10/29/elections-usa-discours-de-kennedy-au-madison-square-garden/

Facebook suspend Donald Trump pour deux ans

Le réseau social que dirige Mark Zuckerberg annonce la fin du traitement de faveur pour les responsables politiques.

Le 4 juin 2021 à 18h55, modifié le 4 juin 2021 à 19h38

Privé de likes, de partages ou de commentaires jusqu’en janvier 2023. Le réseau social Facebook annonce ce vendredi, dans un communiqué, qu’il suspend Donald Trump pour deux ans. Une mesure qui entre dans une politique plus stricte à l’égard des responsables politiques. Le réseau social américain explique aussi que les personnalités politiques seront désormais sanctionnées comme les autres utilisateurs quand elles enfreignent les règles de Facebook, notamment en cas de désinformation.

L’ex-président américain ne pourra revenir que quand les « risques pour la sécurité du public auront disparu », a précisé la plateforme, qui l’avait exclu temporairement le 7 janvier dernier pour avoir encouragé ses partisans lors de l’attaque du Capitole à Washington. Une décision sans précédent qui témoigne de l’immense pouvoir politique des plate-formes dominantes.



L’entreprise de Mark Zuckerberg a déclaré qu’une fois les deux ans écoulés, elle « se tournera vers des experts pour évaluer si le risque pour la sécurité publique a diminué. Nous évaluerons les facteurs externes, y compris les cas de violence, les restrictions aux rassemblements pacifiques et d’autres marqueurs de troubles civils. Si nous déterminons qu’il existe toujours un risque grave pour la sécurité publique, nous prolongerons la restriction pour une période définie et continuerons de réévaluer jusqu’à ce que ce risque disparaisse », prévient-elle.

L’ex-président a réagi à cette suspension avec les arguments et le ton qu’on lui connaissait quand il était à la Maison-Blanche. « La décision de Facebook est une insulte aux 75 millions de personnes qui ont battu tous les records, plus de nombreuses autres, qui ont voté pour nous lors de l’élection présidentielle truquée de 2020. Ils ne devraient pas être autorisés à s’en tirer avec cette censure », dénonce-t-il.

Banni de Twitter et Facebook, il lance son blog

Facebook avait banni de sa plateforme l’ancien président américain le 7 janvier, au lendemain de l’invasion du Capitole, à Washington, par une foule de ses partisans, lors de la certification de la victoire de Joe Biden à l’élection de novembre 2020. Le groupe californien estimait que le milliardaire républicain a enfreint ses règles sur l’incitation à la violence, notamment dans une vidéo où il exprimait son soutien aux émeutiers.

Une décision validée par le conseil de surveillance, « organe suprême » indépendant de Facebook qui peut retoquer les décisions de modération du réseau social. Concrètement, tout un chacun peut saisir le conseil de surveillance de Facebook, à la manière dont on saisit la justice. Pour l’heure, seulement dix décisions du conseil de surveillance de Facebook ont été prises (sur plus de 300 000 demandes), plusieurs obligeant l’entreprise américaine à republier du contenu supprimé.

En janvier dernier, c’est Twitter qui avait d’abord sanctionné l’ancien président et suspendu définitivement son compte en mettant en avant le « risque de nouvelles incitations à la violence » après les événements au Capitole.

source: https://www.leparisien.fr/international/facebook-suspend-donald-trump-pour-deux-ans-04-06-2021-M22ACBBFZNBR7HP6ISPDOF74QE.php

Lausanne Cités: La Suisse serait en retard pour légiférer contre les discours de haine sur les réseaux sociaux

Cenator : Lausanne Cités, c’est l’hebdomadaire « gratuit » racheté en hâte par les socialistes, au pouvoir depuis trente ans, lorsque le bruit a couru que Christoph Blocher s’y intéressait.
Ainsi, le seul média qui a failli échapper à la propagande marxiste est tombé également dans le giron de la gauche.

Dans sa dernière publication accessible en ligne, Lausanne Cités déplore que la censure de Trump sur Twitter soit arrivée si tardivement.

Il va de soi, pour le journaliste de cet article comme pour les personnes interviewées, que Donald Trump a diffusé de la haine et qu’il a bien mérité son bannissement des réseaux sociaux. Ici, comme toujours dans les médias de la bien-pensance, les faits, la réalité sont totalement soumis à l'idéologie.

L’ensemble des médias subventionnés de la Suisse romande ont diffusé sur Trump, durant toute sa présidence et jusqu’au-delà, un déversement de haine et de diabolisation systématique, absolument sans nuance et sans limite. Mais à présent, pour ceux qui détiennent le pouvoir, la haine se trouve dans le camp de Trump, de ceux qui ont plébiscité sa politique et sa vision du monde.

Nous imaginons aisément ce que seront les générations d’économistes qui vont sortir de nos universités, où ils sont endoctrinés par des professeurs marxistes, comme Samuel Bendahan, qui enseigne l’économie à l’EPFL et à l’UNIL et est aussi conseiller national socialiste.
Avec tous nos Bendahan, nous avons de gros soucis à nous faire pour l’avenir de la Suisse, car les nouvelles élites sortant de certaines facultés des Hautes Ecoles vont œuvrer à la destruction de certains fondements de notre pays, causer des souffrances terribles, comme partout où la jeunesse gauchiste fanatisée a pris le pouvoir.

Voici quelques extraits de cette perle qu’est l’article de

Charaf Abdessemed : Haine sur les réseaux sociaux: la Suisse est-elle laxiste ?

Samuel Bendahan : « Il est juste que le compte de Donald  Trump ait été suspendu, même s’il relève de l’hypocrisie que cette suspension arrive aussi tard [...] »

Bendahan trouve que « l’inertie de la Suisse est incompréhensible », et il explique cela par le fait que « la majorité du parlement défend prioritairement les intérêts des milliardaires et des grandes entreprises qui  songent plutôt à faire du profit au lieu de contrôler la société. »

Stéphane Koch, expert en réseaux sociaux : « La décision de Twitter fait suite à un ensemble de mises en garde qui ont été adressées à Trump après le 6 janvier. Et il est quand même rassurant de voir que comme tout le monde, même un président peut être soumis à un règlement. »

Koch veut que « les États se dotent de législations » pour censurer et « punir les personnes qui propagent les appels à la haine », et déplore que la Suisse soit si en retard dans ce domaine.

Isabelle Moret, toujours aussi opportuniste et désireuse de plaire à tous, se dépêche d’ajouter qu’elle « condamne le contenu de beaucoup de tweets de Donald Trump », mais que la censure peut être « le début d’une pente dangereuse ».

http://www.cfch.ch/fileadmin/user_upload/20_Zusatzseiten/10_Aktuell_News/Dokumente/Lausanne_Cites_10.02.2021_web_3.pdf

Censure de Trump par les GAFA : “Une bonne chose pour la démocratie”, se félicite l’éditorialiste de France Inter Thomas Legrand

Il  s’est réjoui de voir Twitter bannir définitivement Donald Trump. Selon lui, les réseaux sociaux doivent redéfinir le cadre de la liberté d’expression dans un univers de plus en plus globalisé.

La radio publique France inter s’est une nouvelle fois fait remarquer pour son amour de la censure. Après Sonia Devillers qui avait demandé à ce que le temps de parole des chroniqueurs de droite soit compté, c’est l’éditorialiste Thomas Legrand qui s’est félicité du bannissement définitif de Donald Trump de Twitter. Le journaliste a déclaré « se réjouir que Twitter bannisse Trump ». Si le président américain avait été critiqué de toute part pour son appel à une manifestation « sauvage » près du Congrès américain, d’autres ont trouvé la décision du réseau social lourde et dangereuse pour la démocratie.

[...]

Valeurs Actuelles

Trois journalistes de la RTS pour un concert de vomi sur Trump et ses 74 millions de « déplorables »

Cenator : Le « Forum des médias » est une émission dominicale au schéma immuable, une sorte de feu d’artifice hebdomadaire de la RTS où des journalistes, tous gauchistes, viennent surenchérir dans le politiquement correct.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/forum-des-medias-insurrection-day-a-washington?id=11865696

D’emblée, nous apprenons par le journaliste de la RTS, Thibaut Schaller, que ce sont des fanatiques qui sont allés manifester à Washington.

Et comme preuve, Schaller fait écouter la foule qui scande : Pendez Mike Pence.

Thibaut Schaller : Les dégâts pourraient être durables pour la démocratie américaine. Est-ce qu’on peut parler de coup d’État ?

Valérie de Graffenried, correspondante aux États-Unis pour Le Temps : Ce n’est pas un coup d’État, car il n’a pas eu l’appui de l’armée ou de forces de sécurité, c’est plutôt une insurrection, une émeute.

C’est d’ailleurs ce qui est retenu dans l’article d’impeachment : c’est une incitation à l’insurrection de la part de Donald Trump. Ç’aurait pu être pire : on a vu la volonté de kidnapper, voire tuer Mike Pence.

Trump a-t-il incité la foule à aller si loin, l’a-t-il prévu ? La justice le décidera.

Malika Nedir : Trump a demandé d’empêcher physiquement la certification. Il a même envisagé de recourir à l’armée.
Mais l’armée ne peut pas servir à un président pour rester au pouvoir.

Il y a eu peut-être la possibilité d’un coup d’État.

Trump  a voulu faire renverser le résultat des élection. Ces violents resteront comme une tache indélébile sur la présidence de Donald Trump.

Raphaël Grand, correspondant à Washington pour la RTS :

On commence à saisir ce qui aurait pu se passer. Il y avait des paramilitaires organisés. On a retrouvé des armes, des bombes pas loin du Capitole. Ce n’était pas seulement une foule en colère, il y avait une couche de miliciens, qui avaient en tête une prise d’otage ou peut-être pire. Cela prendra des mois pour démêler cette attaque contre la démocratie américaine.

Malika Nedir : La démocratie a tenu. Il y a eu un sursaut des Républicains qui ont compris de quoi Donald Trump était capable pour rester au pouvoir.

Valérie de Graffenried : Les institutions ont été saccagées, secouées de manière assez incroyable. Cette foule en colère était galvanisée depuis des années par Trump. Mais 147 élus Républicains ont voté après les émeutes contre la certification de Joe Biden. Au cœur même du Congrès, il y en a qui contestent la légitimité d’une élection et qui vont dans le sens de Donald Trump. (Exemple de délire de nos journalistes).

Joe Biden va avoir énormément de difficulté à gouverner, à trouver une réconciliation. Je crois qu’on peut parler de reconstruction, il a hérité un pays en lambeaux.

Th. Sch. : Est-ce que la démocratie américaine tient encore debout ?  

Raphaël Grand : L’essentiel était de certifier Biden. Si on revient sur tout le processus électoral, les vrais héros ce sont les élus locaux, parfois des Républicains aussi, qui ont dû faire face aux pressions de Trump et de sa base électorale. Comme le Secrétaire d’État de Géorgie qui a résisté à Trumps [en refusant de recompter les votes].

Th. Sch. : Il y a des milliers de personnes, peut-être des millions, qui pensent qu’on leur a volé leur vote. Est-ce que ce n’est pas une fracture durable ?

Valérie de Graffenried : Le trumpisme va-t-il survivre à Trump ou Trump est-il dans un coma politique ?
Le trumpisme n’est pas une idéologie politique mais un mouvement que certains qualifient de sectaire. Un magma d’extrémistes, de suprémacistes blancs, d’adeptes des théories délirantes de QAnon, un magma qui va survivre car il existait déjà avant Donald Trump.
Trump s’est déjà fait élire à la base par une frange frustrée de la population qu’il a réussi à galvaniser pendant quatre ans.

74 millions ont voté pour Donald Trump, mais seule la frange la plus extrême est allée au Capitole. Seuls 22% des Républicains ont approuvé l’attaque du Capitole. Mais l’Amérique est plus divisée que jamais.

Th. Sch. : Est-ce que le trumpisme peut disparaître ?

Malika Nedir : C’est tout l’enjeu. Quelle est la part des 74 millions qui vont rester fidèles au parti Républicain traditionnel, sont légalistes, défendent la Constitution, et combien vont aller vers Trump ou ses héritiers ?
Ce qui est inquiétant, c’est que même si c’est une base hétéroclite, tous sont persuadés qu’on leur a volé l’élection.

Il y aura un fossé : d’un côté les grands médias, les grandes chaînes américaines, les juges, Républicains ou Démocrates (!), qui ont défendu la Constitution et la certification de l’élection de Biden, et de l’autre les antisystèmes, qui ne respectent plus le jeu démocratique, la transition pacifique du pouvoir. (Pour la bienpensance, la démocratie, revient à légitimer l'élection de l'un des leurs par n'importe quel moyen )

C’est un peu la différence entre les décents et les déplorables. Ces déplorables qu’on a vus investir le Capitole, en disant : Ici c’est notre maison, on est chez nous. Et effectivement, Trump leur avait promis : Je vous rendrai le pouvoir, à vous, le peuple, contre les élites de Washington. On a vu la concrétisation de cette promesse quatre ans plus tard.

Th. Sch. : Joe Biden va-t-il réconcilier l’Amérique ?

Raphaël Grand: Non, ce n’est pas lui qui a la clé. Ce sont les Républicains qui doivent aller parler à leur base. Les gens qui marchaient sur le Capitole se croyaient dans leur bon droit, ils étaient là pour sauver la démocratie américaine. Il faut maintenant leur expliquer la réalité.

Th. Sch. : Vous croyez à une candidature de Donald Trump dans 4 ans ?

Valérie de Graffenried : Il y a la procédure d’impeachment qui va démarrer, mais le temps presse. Il pourrait être interdit mais il a des héritiers !

Les poursuites des juges du Capitole rendront Trump responsable des cinq morts.

Th. Sch. : Ni impeachment, ni réélection, mais case prison ?

Malika Nedir : Pour cela, il faudrait porter plainte, mais Biden a promis d’apaiser, rassembler l’Amérique. Il faudrait l’accuser pour les coups de fils à la Géorgie ou pour les casseroles de New York

Raphaël Grand : Tout l’enjeu de la procédure de destitution, c’est qu’il ne pourra plus se faire élire. Les sénateurs républicains ont vraiment eu peur. Aucun sénateur républicain n’osera parler contre Trump aujourd’hui, pour ne pas s’aliéner la base, mais plus tard ils pourraient voter pour la destitution. Un coup de poignard dans le dos, mais la politique est cruelle.

Valérie de Graffenried : La pression est grande sur Mike Pence, qui dit officiellement qu’il n’exclut rien, mais ira du moins à la cérémonie d’investiture de Biden.

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P.S.:  Malika Nedir  a travaillé à la RTS depuis 1994, elle y est engagée comme journaliste stagiaire. (source: Wikipedia)

En fait, où était Malika Nedir durant 27 ans, lorsqu'il se passait tous ces scandales sexuels, pédophiles, violeurs de tout genre dans sa boîte à propagande, par ailleurs, sans cesse moralisatrice? Madame Nedir n'aurait rien vu? Rien entendu? De ces secrets de polichinelles? Voyons!

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États-Unis : furieux, des centaines de pro-Trump envahissent le Capitole, qui doit certifier la victoire de Biden, “Nous n’abandonnerons jamais !” (Vidéos)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Via Fdesouche

Médias. Fraudes électorales US : Quand la Démocratie s’effondre

LES DECLARATIONS DE FRAUDES AFFLUENT EN NOMBRE

A lire la presse et les déclarations officielles en Europe, à peine deux jours après le vote, il ne faisait aucun doute que Biden serait le 46e président des Etats-Unis. Oui. Sauf qu’au moment d’écrire ces lignes le résultat n’est toujours pas définitif, même après la certification de scrutin par le Michigan ou celles qui devraient suivre dans les autres Etats.

Le scrutin définitif national ne sera connu que lorsque les résultats auront été certifiés dans chacun des 50 Etats mais surtout, oui surtout, lorsque tous les recours en justice auront été épuisés. Et on en est loin, sans doute même très loin, cela dépendra des forces et des ressources à disposition du président Trump.

L’exemple de la certification du vote donnée dans le Michigan est un exemple intéressant et a montré comment la presse surinterprète (déforme) les faits pour leur faire dire ce qu’elle voudrait qu’on croie. Le comité de surveillance électorale du Michigan composé de 2 Démocrates et de 2 Républicains a certifié le 23 novembre les votes dans le Michigan. Oui, et alors ? Cela n’a pas une très grande portée. Si des bulletins sont frauduleux on peut bien les recompter une seconde fois, cela ne change strictement rien, le nombre final restera le même. Ce qu’il faut comprendre c’est que la certification et l’éventuel recomptage ne confirment que l’exactitude de ce qui a été compté, ils ne disent rien sur la validité d’éventuels bulletins frauduleux qui ne pourraient être trouvés que par un audit, et la certification n’est pas un audit.

On a donc déjà ici une première idée du problème. Les équipes de Trump demandent des audits, c’est-à-dire des examens complets et approfondis de la validité des bulletins et on leur répond, le scrutin est intègre nous avons recompté tous les bulletins, le compte est exact. On se moque ici des gens.

Le problème auquel Trump doit faire face n’est théoriquement pas insurmontable, on peut revérifier la validité de chaque bulletin, mais c’est tout simplement une tâche titanesque. Nous sommes typiquement ici face à un problème de ruissellement (les petits ruisseaux font les grandes rivières). Si Trump ne trouve pas une grande fraude massive et suffisante en un seul évènement il va devoir prouver ce ruissellement, il devra prouver que c’est l’accumulation de petites fraudes qui a modifié le résultat final, et ça c’est encore plus difficile. Les politologues Démocrates l’ont bien compris et jouent précisément sur cette difficulté, en annonçant déjà que les fraudes découvertes (sans même en connaître à ce jour le nombre) sont trop petites pour inverser le résultat. Et ça aussi ce n’est pas tout à fait la réalité.

Biden a gagné le Michigan par 154'188 voix sur 5'535'676 votes exprimés, soit une avance d’à peine 2.78 % des suffrages. Et suivant comment l’on regarde c’est trois fois rien. Il y a dans le Michigan 4810 circonscriptions électorales (precincts) qui peuvent chacune contenir un ou plusieurs bureaux de vote, il suffirait donc de 33 votes invalides par circonscription électorale pour changer le résultat, c’est infinitésimal. Le seul comté de Wayne, le plus grand de l’Etat du Michigan avec la ville de Detroit et qui a fait pencher la balance en faveur de Biden compte à lui seul 999 circonscriptions électorales, il suffirait donc de 155 bulletins invalides dans chaque circonscription de l’agglomération de Detroit pour changer le résultat. Mais en faire la somme totale, vérifier la validité de tous les bulletins pour éventuellement retrouver ceux qui sont frauduleux est un travail de bénédictin, d’autant qu’il faut le faire dans un certain délai et vraisemblablement en avancer les frais, sans compter qu’il faut le faire avec un personnel de confiance. On a donc ici la mesure de la difficulté qui attend Trump avec face à lui un gouvernement d’Etat et bon nombre de juges du Michigan qui sont des Démocrates et donc ses adversaires politiques.

Un exemple de ce type de difficulté a déjà été donné avec le refus de la juge Cynthia Stephen, Démocrate précisément, de la Cour du Michigan, lorsqu’elle a refusé la demande du président Trump d’arrêter le comptage des voix suite à sa plainte selon laquelle les inspecteurs du parti Républicain (challengers) n’avaient pas accès partout à l’observation du processus de comptage des bulletins et aux vidéos obligatoires.

(N.B. la question de l’observation du scrutin par des inspecteurs républicains étaient déjà en soi problématique puisque certains de ces républicains sont eux-mêmes des opposants à Trump.)

Trump a demandé que le comptage des voix soit stoppé jusqu’à ce que l’accès des Républicains soit pleinement garanti partout et qu’il puisse revoir les bulletins déjà décomptés, ce qui était parfaitement légitime, n'importe quel juriste aurait demandé pareil. Mais la juge Démocrate du Michigan l’a débouté au motif que les juristes de Trump n’amenaient qu’une déclaration par témoins indirects (donc une preuve insuffisante) et qu’au surplus la Secrétaire d’Etat du Michigan avait déjà donné instruction de donner plein accès aux inspecteurs Républicains.

Cet épisode est extrêmement important et crucial, et doit être relevé. Il montre ce genre de « zones grises » juridiques dans lesquelles tout peut devenir possible. Les Républicains n’ont pas accès à certains dépouillement de bulletins, ils se plaignent, la juge les déboute, la secrétaire d’Etat rétablit l’accès, mais entre-temps du temps a passé… Et chacun sait ce qui arrive si quelqu’un fraude et qu’on ne peut le prendre sur le fait, certains éléments de fraude peuvent ne plus apparaître ni être documentés et aucune preuve ne devient plus possible. C’est une zone grise où tout devient définitivement opaque et inconsistant parce que des raisons procédurales ont habilement été utilisées pour écarter les faits et la recherche de la vérité.

Une telle situation est extrêmement problématique du point de vue de l’intégrité d’un scrutin. De tels événements, de telles zones grises (ou de non-vérification par le droit) devraient tout simplement ne pas exister, on a l’impression qu’ici des plages entières de l’espace-temps peuvent être soustraites à tout contrôle immédiat et à tout contrôle de la vérité.

Il se passe, et il s’est passé, tellement de choses dans cette période post-électorale américaine qu’il devient difficile de tout relater et de tout suivre en temps réel. Mais les faits concrets qui sont déjà connus et visibles suffisent largement – contrairement à ce que raconte la presse – à établir que Donald Trump était, et est toujours, légitimé à soulever la question de l’intégrité du scrutin.

Les médias grands publics ont présenté les fraudes comme des anecdotes sans grandes portées mais ce n’est pas ce qu’on pouvait lire par exemple dans la demande d’audit déposée dans le Michigan par la Sénatrice républicaine Theis et le Sénateur Barrett. Leurs motivations ne relevaient ni de la plaisanterie ni de l’anecdote. Entre les bulletins comptés frauduleusement ou de manière multiple, et les erreurs informatiques ou manuelles, la liste des fraudes y semble sans fin. Mais c’est surtout le nombre de témoignages présentés par les deux Sénateurs qui interpelle, car contrairement aux deux ou trois cas de fraude avancés par la presse grand public, cas que cette même presse s’est empressée de chercher à discréditer ou à contredire, c’est plus d’une centaine de témoignages qu’ont recueilli la Sénatrice et le Sénateur d’Etat du Michigan.

« Nous avons cité quatre raisons principales expliquant la nécessité de vérifier l'élection, notamment le prétendu problème de logiciel avec les tabulatrices (NdT machine à compter les bulletins) de Dominion Voting Systems dans le comté d'Antrim; de multiples récits de fonctionnaires électoraux ayant mal géré les bulletins de vote de diverses manières flagrantes; la prétendue livraison mystérieuse pendant la nuit de 40 000 bulletins de vote non garantis au TCF Center de Detroit; et les rapports d'intimidation et d'ingérence des candidats au scrutin. »

(N.B. On voit ici dans les allégations de ces deux Sénateurs exactement le problème décrit, on pose la question du compte des bulletins (qui est apparemment aujourd’hui résolue) mais aussi celui de la validité des bulletins comptés (ces 40'000 bulletins) et qui reste donc une question ouverte.)

« Ces allégations sont « étayées par des déclarations sous serment (affidavits) de plus de 100 citoyens du Michigan, de vraies personnes, disposées à faire face à des conséquences juridiques sur leur vie et leurs fortunes pour maintenir leurs affirmations » indique la lettre. « Ces allégations méritent toute notre attention et une enquête diligente pour garantir l'équité et la transparence de notre processus électoral. » [1]

On est donc loin ici des dissimulations ou des Fake News colportées par la presse grand public, dont même le soi-disant très sérieux Washington Post (voir ci-après) qui tentent de nous faire croire qu’il n’y auraient eu que de petites affaires non prouvées et démenties. La situation est exactement le contraire.

Aux États-Unis un affidavit ou déclaration sous serment est fait devant un notaire après vérification d’identité et doit être daté et signé. Il s’agit donc d’un acte authentique destiné à être produit en justice et qui peut entrainer pour son auteur jusqu’à 5 ans de prison pour faux témoignage.

En voici deux exemples, l’un en Pennsylvanie et l’autre dans le Michigan.

DECLARATION DE RICHARD HOPKINS

Moi, Richard Hopkins, déclare ce qui suit :

1. Je suis âgé de plus de dix-huit ans et suis légalement compétent pour faire cette déclaration. J'ai une connaissance personnelle des faits contenus ici. Si on me le demandait, je pourrais et je témoignerais avec compétence sous serment quant aux faits énoncés dans la présente.

2. Je suis un employé du service postal des États-Unis. Je travaille comme transporteur dans le bureau de poste d'Erie, en Pennsylvanie.

3. A teneur de ce que je comprends de la loi de Pennsylvanie, les bulletins de vote devaient être oblitérés avant 20 h 00 le jour du scrutin le 3 novembre 2020 en Pennsylvanie, mais le maître de poste Rob Weisenbach a ordonné à mes collègues et moi-même de ramasser les bulletins de vote après le jour du scrutin et de les lui fournir. Comme indiqué plus en détail ci-dessous, j'ai entendu Weisenbach dire à un superviseur de mon bureau que Weisenbach antidatait les cachets de la poste sur les bulletins de vote pour donner l'impression que les bulletins de vote avaient été collectés le 3 novembre 2020, alors qu'ils avaient en fait été collectés le 4 novembre et éventuellement plus tard.

4. Le 5 novembre 2020, alors que je préparais mon courrier pour la livraison, j'ai vu Weisenbach discuter avec Darrell Locke, l'un des superviseurs du bureau de poste d'Erie en Pennsylvanie. Weisenbach et Locke ont discuté de la façon dont le 4 novembre 2020, ils avaient antidaté le cachet de la poste sur tous les bulletins de vote, sauf un, pour donner l'impression que les bulletins de vote avaient plutôt été collectés le 3 novembre 2020. J’ai entendu Weisenbach dire à Locke qu'ils avaient «foiré hier» - le 4 novembre 2020 - en antidatant accidentellement un bulletin de vote comme ayant été collecté le 4 novembre 2020 (alors qu'il avait effectivement été collecté ce jour-là).

5. Il est important de noter que Weisenbach et son assistant avaient ordonné à mes collègues et moi-même de continuer à ramasser les bulletins de vote après le 3 novembre malgré l'exigence que les bulletins de vote soient envoyés par la poste dès ce moment. Weisenbach a ordonné que les bulletins de vote soient ramassés jusqu'au vendredi 6 novembre 2020. De plus, Weisenbach a ordonné que tous les bulletins de vote ramassés jusqu'au 6 novembre 2020 lui soient remis, vraisemblablement pour qu'ils puissent être antidatés par lui et / ou Locke.

6. Ma compréhension de la loi de Pennsylvanie est que les bulletins de vote ne peuvent être comptés que s'ils ont été postés avant 20 h 00 le 3 novembre 2020. Les commentaires de Weisenbach m'ont profondément préoccupé et m'ont semblé être une tentative de Weisenbach et / ou de Locke d'antidater incorrectement les bulletins de vote reçus après la date limite légale afin que ces bulletins tardifs puissent être comptés - ce que je comprends être illégal et contre la loi de Pennsylvanie. En conséquence, j'ai porté les informations sur Weisenbach au public par le biais du projet Veritas.

7. Le lendemain, le 6 novembre, j'ai été interrogé par un inspecteur postal de l'USPS qui, sachant que j'étais le lanceur d'alerte qui avait mis en lumière les directives de Weisenbach, a indiqué qu'il enquêtait sur l'affaire. J'ai également été approché par un représentant du syndicat des postiers qui a commencé à me poser des questions sur d'anciennes allégations contre moi qui sont depuis longtemps résolues. Je refuse d'être réduit au silence, alors j'ai décidé de révéler mon identité et je me suis engagé à témoigner sur ce que j'ai entendu et ce qu'on m'avait ordonné de faire.

Moi, Richard Hopkins, déclare par la présente que les faits énoncés ci-dessus sont vrais et corrects (ou sont vrais et exacts au meilleur de ma connaissance, de mes informations et de mes convictions). Je comprends que les déclarations ci-dessus sont soumises aux sanctions de 18Pa.C.S. § 4904 (relatif à la falsification non assermentée aux autorités). Je déclare en outre sous peine de parjure en vertu des lois des États-Unis d'Amérique que ce qui précède est vrai et correct. Fait en ce 6e jour de novembre 2020 à Erie, Pennsylvanie.

Richard Hopkins (suit la signature)

[2]

Suite à cette déclaration, Richard Hopkins, jeune homme ayant servi dans les marines en tant que navigateur auxiliaire, a subi de multiples pressions. L’interrogatoire avec l’enquêteur de l’USPS (services postaux américains) un ancien de l’intelligence service et auquel Hopkins s’est soumis volontairement a essayé durant deux heures d’obtenir de lui une rétractation. L’interrogatoire peut être écouté ici, il vaut son pesant d’or tant il décrit les méthodes utilisées pour essayer de faire changer quelqu’un d’avis [3]. Une avocate indépendante a confirmé qu’il s’agissait selon elle d’une tentative claire de pression et d’intimidation interdite par le droit américain. [4]

Suite à cet interrogatoire le Washington Post a diffusé un article repris par tous les médias grand public selon lequel Hopkins était revenu sur ses déclarations et avait reconnu qu’il les avait fabriquées [5]. Ce qui est parfaitement faux. Hopkins a démenti les affirmations du journal et persisté dans sa déclaration. Il y a eu manifestement ici une tentative par la presse de manipuler l’opinion publique et de discréditer le jeune lanceur d’alerte.

Entre temps le jeune John Hopkins a été mis à pied et privé de tout salaire pour diffamation contre le service postal, et avant même le résultat de l’enquête judiciaire. Dire la vérité n’est donc pas dépourvu de risques. On le voit, la pression sur ceux qui oseraient dénoncer les irrégularités est énorme. Et l’on se demande bien pourquoi. Mais la grande presse soi-disant si prompte à dénoncer les injustices du monde n’en a pas dit un mot. On peut priver arbitrairement un jeune homme de son salaire sans que la grande presse soi-disant gardienne des droits humains ne s‘en émeuve un seul instant.

Une autre déclaration d’une jeune femme du Michigan va encore plus loin.

DECLARATION DE MELISSA A. CARONE

La déposante, Mellissa A. Carone, étant la première dûment assermentée, déclare et atteste ce qui suit:

1. Je m'appelle Mellissa A. Carone, j'ai été engagée par Dominion Voting Services pour faire du travail informatique au TCF Center pour l'élection du 3 novembre 2020, je suis résidente du comté de Wayne. (Michigan).

2. Je suis arrivée au Centre TCF vers approximativement 6 h 15 du matin le 3 novembre 2020 et j'ai travaillé jusqu'à 4 h 00 du matin le 4 novembre 2020. Je suis rentrée chez moi pour dormir, puis je suis revenue au TCF Center à 10 h 00 du matin et dans lequel je suis restée jusqu'à 1 h 45 de l’après-midi. Durant ce temps, je n'ai été témoin que d’actions frauduleuses.

3. Les personnes chargées du décompte (qui étaient très peu ou pas du tout formées) recevaient un "lot" (pile de 50) de bulletins de vote par correspondance qu’ils passaient par la tabulatrice (NdT machine à compter les bulletins). Les tabulateurs se coinçaient 4 à 5 fois par heure, quand ils se coinçaient l'ordinateur signalait l’erreur au travailleur par le numéro du bulletin de vote bloqué et donnait la possibilité soit de rejeter le lot soit de continuer la numérisation à partir duquel la personne chargée du décompte devait rejeter le lot ; en plaçant le bulletin de vote problématique au-dessus du lot et rescannant le lot entier. J'ai vu d'innombrables travailleurs rescanner les lots sans les rejeter en premier, ce qui a eu pour résultat que les bulletins de vote étaient comptés 4 à 5 fois.

4. Vers approximativement minuit, j'ai été appelée pour aider l'un des travailleurs avec un bourrage de papier et j’ai remarqué que son ordinateur avait numérisé plus de 400 bulletins de vote - ce qui signifie qu'un lot avait été compté plus de 8 fois. Cela s'est produit un nombre incalculable de fois pendant que j'étais au centre TCF. J'ai confronté mon manager, Nick Ikonornakis, en lui disant à quel point c'était un gros problème, Nick m'a dit qu'il ne voulait pas entendre que nous avions un gros problème. Il m'a dit que nous étions là pour aider avec le travail informatique, pas pour gérer leur élection.

5. Le processus d’adjudication (Ndt contrôle de la validité des bulletins), d'après ce que je comprends, suppose qu’il y ait un républicain et un démocrate qui examinent ces bulletins. J'ai entendu de nombreux travailleurs parler pendant les changements d'équipes selon lesquels sur plus de 20 machines il y avait deux démocrates jugeant les bulletins de vote dans un processus inéquitable.

6. Ensuite, je veux décrire ce qui s'est passé durant le changement d'équipe, ça a été un désastre chaotique. Ça a pris plus de deux heures pour que les employés arrivent à leurs «zones assignées», plus de 30 employés ont été emmenés à l'étage et ont dit qu'ils n'avaient pas de travail à faire. Ces personnes ont été choisies pour compter les bulletins, parmi lesquels 6 m'ont avoué n'avoir reçu absolument aucune formation.

7. Les travailleurs de l'équipe de nuit étaient libres d'aller et venir à leur guise, ils pouvaient sortir de la salle de comptage et aller fumer. C'est illégal, car il y avait des urnes et des piles de bulletins de vote partout, n'importe qui aurait pu en retirer ou en apporter, et personne ne les regardait.

8. Il y a eu deux fourgonnettes qui se sont arrêtées dans le garage de la salle de comptage, une lors du changement de jour et une lors du changement de nuit. Ces fourgons apportaient apparemment de la nourriture dans le bâtiment parce qu'ils n'avaient même pas assez de nourriture pour 1/3 des travailleurs. Je n'ai jamais vu aucune nourriture sortir de ces fourgons, par hasard, il a été annoncé aux nouvelles que le Michigan avait découvert 100'000 bulletins de vote de plus - même pas deux heures après le départ de la dernière camionnette.

9. Lorsqu'un travailleur avait un bulletin de vote qu'il ne pouvait pas lire ou qu'il y avait quelque chose par exemple de renversé dessus, ils devaient aller à une table sur laquelle il y avait des bulletins blancs dessus et en remplir un autre. Ils étaient censés les remplir exactement comme celui qu’ils avaient reçu mais ce n’était pas du tout le cas. Les travailleurs signaient aussi le nom de la personne à laquelle appartenait le bulletin de vote - ce qui est clairement illégal.

10. Samuel Challandes et un autre jeune homme dans la vingtaine étaient chargés d’introduire les résultats dans l'ordinateur principal. Ils n'avaient absolument aucun superviseur, mon manager Nick devaient les assister pour toutes questions, mais Nick était au rez-de-chaussée la plupart du temps dans l’assistance avec les IT (Ndt les informaticiens).

11. A un moment j'ai entendu Samuel parler à Nick à propos de la perte de tonnes de données, ils ont tous pris leurs téléphones et se sont mis d’un côté de l’étage. J'ai demandé à Nick ce qui se passait et il m'a dit que tout était pris en charge et de ne pas m'en soucier. Je crois vraiment que c'était quelque chose de très crucial qu'ils venaient juste de dissimuler.

12. J'étais la seule républicaine à travailler pour Dominion Voting, et sur l’étage il y avait beaucoup de commentaires terribles faits par les employés de la ville et ceux de Dominion à propos des Républicains. Je n'ai pas montré que j'étais républicaine, j'ai une famille à la maison et je savais que j’allais devoir marcher jusqu'à ma voiture à la fin de mon quart de travail. Si quelqu'un avait un drapeau américain sur sa chemise ou sur son masque, il était automatiquement considéré comme un partisan de Trump.

13. J'ai appelé le FBI et leur ai rapporté ce que j’avais vu, il m'a été dit que je recevrai un rappel en retour de leur part.

14. Je fais de mon mieux pour m'assurer que quelque chose soit fait à ce sujet, j'y étais et j'ai vu tout ça se dérouler.

En ce 8 novembre 2020, est venue devant moi personnellement Mellissa A. Carone, qui en ma présence a exécuté l'affidavit qui précède et qui, ayant dûment juré, dépose et atteste qu’elle a lu l'affidavit ci-dessus souscrit par elle et en connaît le contenu, et qu'il en est de même de ses propres connaissances et croyances, sauf en ce qui concerne les questions qu'elle déclare être à titre informatif, mais qu’elle croit être vraies.

Suivent les signatures de Melissa A. Carone et d’autres témoins.

[6]

Melissa Carone a donc affirmé dans sa déclaration avoir vu un fourgon arriver au milieu de la nuit, censé amener une nourriture qu’elle n’a jamais vue, et suspecte donc que c’étaient des bulletins de vote. Et les enregistrements publiés plus tard montrent qu’effectivement à 06 h31 du matin un lot de 149'772 bulletins a bien été enregistré et dont 96 % (!) étaient en faveur de Joe Biden. A ce stade les déclarations de la jeune Melissa Carone sont donc plutôt confirmées.

Dans le graphique ci-dessus on voit qu’à 6:31 AM un lot de 149’772 bulletins a bien été enregistré, dont 96% en faveur de Biden. Ce lot a inversé l’avance de Trump sur Biden (graphique du bas). (N.B. ce graphique comme celui qui suit ont été faits par des analystes de données républicains mais ils ne sont contestés par personnes)

Bien sûr on pourrait se dire que c’est un pur hasard, un hasard que le plus gros lot arrive juste en fin de nuit, qu’il est à 96 % en faveur de Biden (ce qui est énorme) et que cela arrive précisément dans un Etat pivot dont le résultat est crucial.

Sauf que l’on peut douter aussi de ce hasard lorsque ce même scénario se répète lui aussi dans un autre Etat pivot comme le Wisconsin, qui voit lui aussi arriver le plus gros lot le lendemain au milieu de la nuit, que ces bulletins sont tous en faveur de Biden et qu’ils inversent donc eux aussi l’avance de Trump sur Biden.

(N.B. Selon la très réputée avocate Sidney Powell, ancienne procureure fédérale, qui a déposé des actions en justice en Géorgie et en Pennsylvanie le 25 novembre, avec derrière elle des experts en mathématiques et statistiques, elle possèderait des preuves irréfutables d’impossibilités statistiques. L’argument repose sur le calcul des probabilités. Lorsque vous lancez 86'000 fois de suite une pièce il est impossible qu’elle retombe 86'000 fois de suite sur le même côté. Ce qui semblerait être arrivé avec certains lots de bulletins en faveur de Biden et qui montreraient donc des séries en faveur de Biden bien trop longues et bien trop lisses pour être crédibles dans un phénomène d’aléatoire. Si de telles suites assez longues de bulletins sont prouvées et peuvent être recoupées à des témoignages de fraudes alors nul doute que des enquêtes judiciaires auront lieu avec à la clé de possibles annulations de scrutins et de possibles scandales avec destinations prisons garanties.)

[7]

En tout état de cause on comprend ici en tout cas deux choses. La première est que si Trump n’obtient pas des audits complets et agréés par lui, la vérification de la validité de tous les bulletins, et pas de simples recomptages de voix, alors nous serons face à une parodie de justice, son droit d’être entendu et de faire valoir son droit seront violés. Il y aura sur le fond un déni de justice.

On comprend aussi que tout se jouera au niveau des preuves, en rappelant qu’une chose peut bien être arrivée mais ne jamais être reconnue par la justice. La vérité de la vie réelle est parfois ignorée par la vérité judiciaire lorsque cette dernière trouve que les éléments présentés ne sont pas assez probants, ce qui est souvent une affaire d’interprétation dans laquelle la subjectivité (politique) peut parfois aussi jouer de sales tours.

Ce que l’on voit dans les graphiques présentés ci-dessus ne sont à ce stade que des anomalies statistiques. Si l’on prend individuellement ces anomalies elles ne prouvent rien, tant qu’on ne trouve pas d’autres éléments liés ou qu’on n’a pas de confirmation d’actes malveillants. Il a été dit que ce ces lots de bulletins de vote sortis du milieu de la nuit s’expliquaient parce que c’étaient des votes par correspondance qui ont surtout la faveur des Démocrates. Ce qui reste aussi à prouver et en relation avec les affirmations de la jeune Melissa Carone ou avec les arguments de l’avocate Sidney Powell. Mais ce qui gêne surtout ici, c’est – précisément – et déjà, l’accumulation de toutes ces anomalies, de toutes ces affirmations de fraudes et d’autres erreurs de toutes sortes qui, à ma connaissance, vont toujours et tout le temps dans le même sens, c’est-à-dire exclusivement en faveur de Joe Biden et des Démocrates.

Des anomalies et des erreurs inexpliquées il y en a. Lorsque accumulées elles vont toutes et toujours dans le même sens en faveur d’un seul candidat, que s’y ajoute des plaintes étayées, alors la suspicion est plus que fondée.

Comment expliquer par exemple ces autres erreurs de « transferts de voix » qui ont comme par hasard enlevé des voix à Trump pour les attribuer à Biden ? Deux cas au moins sont à ce jour documentés. L’un dans le comté d’Antrim (toujours le Michigan) qui a soustrait 3'000 voix à Trump pour les attribuer à Biden, donnant à ce dernier 6'000 voix d’avance sur Trump. Les autorités ont reconnu l’erreur, redonné l’avance à Trump, sans toutefois s’étendre ni livrer aucun rapport, attribuant ce transfert de voix à une simple erreur d’un clerc (greffier) qui aurait oublié de mettre à jour le logiciel servant à agréger les résultats. Dans le Michigan, donc, on peut arriver à envoyer des hommes sur la lune mais avoir des logiciels incapables d’additionner des boules rouges et des boules bleues sans les confondre entre elles et les mélanger. Ce n’est tout simplement ni sérieux ni crédible.

Le deuxième cas certifié (à ma connaissance et à ce jour) est arrivé en Pennsylvanie, où tout le monde a pu voir en direct sur CNN le total des voix de Biden augmenter de 19'958 voix alors qu’il diminuait instantanément du même montant pour Trump (ne pas confondre avec l’erreur du Kentucky en 2018). L’erreur a ici aussi été reconnue, et selon les fournisseurs du système informatisé de compte électoral ce serait cette fois une erreur de totaux provenant du comté d’Armstrong qui auraient été entrés manuellement et « par erreur » à l’envers par un opérateur !

Deux erreurs ici certifiées et corrigées, une fois parce que le logiciel n’a pas su faire l’addition l’autre fois parce que c’est l’opérateur qui n’a pas su la faire manuellement. Et à chaque fois une erreur en faveur de Biden. Toujours en faveur de Biden. Qui peut seulement croire ça ?

Et ici ce ne sont que des exemples parmi d’autres qui ne cessent de s’accumuler au milieu d’actes très graves, comme ceux décrits par exemple dans cette autre plainte déposée par Cheryl A. Costantino et qui s’ils sont prouvés devraient à mon sens à eux seuls faire annuler tout le scrutin du Michigan.

Extrait :

« En résumé, cette plainte soulève de nombreux cas de fraude, y compris, mais non limité à:

a. Les accusés traitaient et comptaient systématiquement les bulletins d’électeurs dont le nom ne figurait pas dans le fichier des électeurs qualifiés (QVF) ou dans le fichier supplémentaire. Lorsque le nom d’un électeur ne pouvait pas être trouvé, l’employé électoral attribuait le vote à un nom aléatoire déjà dans le QVF d’une personne qui n'avait pas voté.

b. Les accusés demandaient aux agents électoraux de ne pas vérifier les signatures sur les bulletins de vote par correspondance, d’antidater les bulletins de vote par correspondance et d’enregistrer ces bulletins indépendamment de leur validité. (… suit jusqu’à lettre j.) »

[8]

Ce que l’on voit ici, déjà, au travers des quelques éléments présentés, ce ne sont ni des anecdotes ni des broutilles. Ce que l’on voit ne ressemble pas à des faits isolés mais bien à une volonté étendue, globale, plurielle et quasi systématique qui va toujours dans le même sens. Les faire passer pour des élucubrations du président Trump ou des faits insignifiants revient tout simplement à travestir la réalité, et à faire croire aux citoyens autre chose que la réalité.

QUAND LA DÉMOCRATIE S’EFFONDRE

Bien évidemment toutes ces erreurs, anomalies et plaintes, ne sont à ce stade que des dossiers pré-judiciaires. Mais ils montrent cependant, déjà, une véritable catastrophe pour nos démocraties, littéralement un effondrement de la Démocratie et de nos valeurs, et non pas pour la raison que l’on pourrait croire, et sans préjudice de ce que dira la justice.

Lorsque celui qui est censé être le gardien de la vérité (la presse) devient celui-là même qui sabote la vérité alors l’on comprend où l’on veut en venir.

Au vu des plaintes, des anomalies statistiques et des témoignages, Trump était (et sera toujours) parfaitement légitimé à demander des enquêtes et des comptes en justice, toutes les enquêtes, tous les audits et tous les recomptages qu’il pourra juger nécessaires. Comme n’importe quel citoyen le serait dans n’importe quel Etat de Droit. Mais au a lieu de demander le respect de son droit, de le reconnaître, c’est une curée médiatique visant à détruire qui s’est déchaînée contre lui, avec une stupidité parfois sans bornes. Et c’est ici exactement ça le problème.

Entre un président de la commission des affaires étrangères du Bundestag allemand, qui à peine deux jours après le vote, s’est précipité sur CNN tel un lèche-bottes (c’est le nom qui convient) pour dire (enfin) tout le mal qu’il pensait de Trump (quel courage) et alors que le sort définitif de l’élection n’était pas encore connu (quelle stupidité) [9] ; entre un rapport de l’OSCE du très européen observateur digne de confiance de l’élection qui a produit son rapport complet lui aussi à peine deux jours après le vote et alors que l’élection n’était pas encore certifiée ni purgée de ses contentieux juridiques (quelle intelligence, si le résultat change entre temps) rapport officiel qui n’a trouvé dans l’élection comme seul vrai problème qu’une attitude négative de Trump durant la campagne (quel crédit, qui les croira encore ?) [10]  ; entre des médias parfaitement pitoyables qui ont eux-mêmes (s’érigeant en juges) élu Biden en manipulant l’information et qui, jusqu’à la RTS, sont arrivés à nous expliquer, un jour que Trump commençait à reconnaître sa défaite, puis à nous dire (puisque ce n’était pas vrai) qu’il était dans le délire, on comprend que le problème ce n’est pas seulement que cette élection puisse voir son intégrité remise en cause.

Le problème c’est cette presse qui ment et manipule, qui décide, contrairement aux faits, ce que doivent croire ou non les citoyens à propos du résultat d’une élection. Le problème c’est cette chaîne de désinformation allant des politiques aux journalistes qui peut faire croire aux gens l’exact inverse de la réalité. Car non, Trump n’agit pas en dictateur qui refuse illégitimement le transfert du pouvoir, c’est un candidat qui au vu des faits et des témoignages est parfaitement légitimé à demander des enquêtes et des comptes judiciaires avant tout transfert du pouvoir présidentiel.

Au vu des faits et des témoignages, Trump ne viole pas les institutions (le pourrait-il seulement) c’est au contraire un candidat qui en demande le respect et l’intégrité.

La vérité est un des piliers de la démocratie. Si les faits ne sont pas traduits correctement alors plus aucune décision ne peut plus être prise librement, la démocratie n’est plus qu’un simulacre vide de sens.

Ce que l’on a ici sous nos yeux c’est un effondrement de la Démocratie.

Non pas parce que nous assistons à un degré inédit de corruption électorale dont la justice devra dire ce qu’il en est, mais parce que nous avons sous les yeux une presse mondiale qui est en train de mentir sur les faits, de tenter de manipuler l’opinion publique en travestissant la réalité au point de heurter sans aucune sanction nos valeurs de vérité et de démocratie.

Ce qui se passe juste là sous nos yeux c’est une péjoration profonde et délétère de l’état de notre Démocratie. C’est celui d’un monde où c’est la presse qui désormais fait la loi. Une presse profondément corrompue.

Face à un tel événement, face à une telle démonstration de corruption et de travestissement de la réalité, on comprend que l’après ne sera plus jamais comme l’avant, que des réactions vont forcément être engendrées. Essayer de manipuler le sort d’un scrutin électoral c’est amener la corruption jusqu’au cœur même de la Démocratie, seul un fou oserait croire qu’une telle tentative de manipulation de cette ampleur puisse rester sans conséquences.

La presse, stupide parce qu’arrogante, a ici franchi le Rubicon, une ligne rouge dont il ne sera pas possible de revenir en arrière. Quelqu’un forcément en payera le prix. La presse parce que le peuple l’aura prise odieuse la main dans le sac, le peuple parce que sans opposition les journalistes sans scrupules iront toujours plus loin dans la manipulation.

Les citoyens qui ont un peu de conscience devraient se lever frontalement contre cette presse qui tente actuellement de manipuler l’opinion publique. Nul ne peut prétendre vivre en liberté et en démocratie lorsque la presse peut relater de manière exactement inverse à la réalité ce qui se passe dans la première puissance économique et démocratique du monde. Et au-delà des théories et des opinions, ce sont les faits, et ils sont là, juste sous vos yeux.

Si vous ne le croyez pas relisez juste les affidavits que la presse tente de faire passer pour de simples anecdotes ou des élucubrations. Et demandez-vous si vous risqueriez vous-même 5 ans de prison pour les soutenir devant un juge. Sans doute alors auriez-vous à nouveau un peu plus accès au véritable sens de la réalité.

Michel Piccand

P.S.

Cet article n’est qu’un instantané de la situation. Celle-ci amenant chaque jour son lot de faits nouveaux. Tout ce qui pourrait encore se passer ne change rien à ce qui est dit sur l’effondrement de la Démocratie et la corruption de la presse. Le crime, comme l’on dit, est déjà consommé.

Ce qu’il importe de voir c’est que sans internet, sans les médias alternatifs, sans les réseaux sociaux, les citoyens suisses et plus généralement européens n’auraient strictement rien su de la réalité présentée ici. Ceux qui suivent la RTS, Le Temps, Tamedia, Ringier, l’ATS, Le Monde, l’AFP, etc. n’en auraient strictement rien su. Et ça c’est une leçon capitale. A retenir.

Alors que nous écrivions ces lignes, que la bataille juridique devient de plus en plus énorme et que son existence et sa légitimité ne font aucun doute, que l’avocate Sidney Powell vient juste de déposer ses plaintes en Géorgie et Pennsylvanie, qu’elle va encore amener de nombreuses preuves, que le nombre de témoignages de fraudes ne cesse de se multiplier, la RTS publiait le titre ci-dessous. Si ça ce n’est pas de la désinformation alors on ne sait pas ce que c’est.

https://www.rts.ch/info/monde/11782282-donald-trump-fait-un-pas-de-plus-vers-lacceptation-de-sa-defaite.html

NOTES

[1]

https://www.senatorlanatheis.com/theis-barrett-letter-urges-benson-to-take-action-on-alleged-voter-fraud-irregularities/

[2]

AFFIDAVIT OF RICHARD HOPKINS

https://fr.scribd.com/document/483333233/AFFIDAVIT-OF-RICHARD-HOPKINS

[3]

USPS Whistleblower Richard Hopkins FULL COERCIVE INTERROGATION By Federal Agents.

https://www.youtube.com/watch?v=QkNkQ2nDQfc&feature=youtu.be

[4]

https://twitter.com/McAdooGordon/status/1326759794913456129

Tweets du 11-12 nov.

[5]

https://www.washingtonpost.com/investigations/postal-worker-fabricated-ballot-pennsylvania/2020/11/10/99269a7c-2364-11eb-8599-406466ad1b8e_story.html

[6]

AFFIDAVIT OF MELISSA A. CARON

https://www.greatlakesjc.org/wp-content/uploads/Supplemental-Brief-Motion-for-TRO-Costantino.pdf

[7]

Sidney Powell

https://www.youtube.com/watch?v=TSZagObThPY

https://www.defendingtherepublic.org/

[8]

PLAINTE COSTANTINO p. 3

https://www.greatlakesjc.org/wp-content/uploads/Complaint-Costantino-FINAL-With-Exhibits.pdf

[9]

INTERVIEW DE NORBERT RÖTTGEN (CDU) président de la commission des affaires étrangères du Bundestag allemand, sur CNN. 4 novembre 2020.

German lawmaker: Trump's behavior 'awful' Amanpour

https://edition.cnn.com/videos/tv/2020/11/04/amanpour-norbert-roettgen-trump.cnn

[10]

RAPPORT OSCE

Des élections très compétitives aux États-Unis ternies par l'incertitude juridique et des tentatives sans précédent de saper la confiance du public, disent les observateurs internationaux.

(Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe)

« Les allégations sans fondements de carences systématiques, notamment de la part du président sortant, y compris lors de la nuit de l’ élection, nuisent à la confiance du public dans les institutions démocratiques ».

Rapport des constats et conclusions préliminaires de la Mission internationale d’observation de l’élection, publié le 4 novembre 2020. P. 23.

Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme de l'OSCE (ODIHR) et de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE (AP OSCE).

https://www.osce.org/files/f/documents/9/6/469437.pdf

20minutes.ch et Trump

24.11.2020 à 00:48

Trump donne son feu vert au processus de transition politique

(AFP/NXP) Tout en se montrant combatif, le président américain sortant a autorisé le début du protocole de transition vers une administration Biden.

Il n’a jamais été aussi près d’admettre sa défaite: Donald Trump a finalement donné lundi soir son feu vert au processus de transfert du pouvoir à Joe Biden, qui avait commencé, sans l’attendre, à dessiner son gouvernement.

Après plus de deux semaines d’un refus sans précédent dans l’histoire politique américaine, Donald Trump s’est toutefois encore gardé de reconnaître directement la victoire du démocrate. Il a promis sur Twitter de poursuivre un «juste combat» alors qu’il multiplie les recours en justice, sans succès, pour tenter de démontrer des fraudes lors du scrutin présidentiel du 3 novembre. Et «je crois que nous triompherons», a-t-il affirmé.

«Néanmoins», a nuancé le président américain sortant, «dans l’intérêt supérieur de notre pays, je recommande» que l’agence gouvernementale chargée du transfert du pouvoir fasse «ce qui est nécessaire concernant les protocoles, et j’ai demandé à mon équipe de faire de même».

L’équipe de Joe Biden a aussitôt pris note d’une étape permettant «un transfert du pouvoir pacifique et sans accroc». Le démocrate prépare son entrée à la Maison-Blanche le 20 janvier avec plusieurs personnalités chevronnées ayant servi sous Barack Obama, comme Antony Blinken, futur chef de la diplomatie américaine, ou Janet Yellen, pressentie au Trésor. L’ancien secrétaire d’État John Kerry, 76 ans, fera lui aussi son retour à Washington en tant qu’émissaire spécial du président sur le climat, signe de l’importance qu’accorde Joe Biden à ce dossier.

«République bananière»

Aucun doute ne pesait plus sur le fait que le démocrate deviendrait le 46e président des États-Unis. Mais le déni jusqu’ici de Donald Trump ...

[...]

article complet: https://www.20min.ch/fr/story/trump-donne-son-feu-vert-au-processus-de-transition-politique-555272594920
(AFP/NXP)

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*****

25.11.2020 à 21:49

Trump n’en démord pas: «Nous avons gagné facilement»

(AFP/NXP) Le président sortant a appelé ses partisans à «inverser» le résultat de l’élection présidentielle lors de l’Assemblée locale de Pennsylvanie.

Le président américain Donald Trump a appelé mercredi ses partisans à «inverser» le résultat de l’élection présidentielle plus de deux semaines après l’annonce de la victoire de son rival démocrate Joe Biden, dénonçant, sans preuve et malgré les revers en justice, un scrutin «frauduleux».

Dans une curieuse scène, le milliardaire républicain s’est adressé à travers un haut parleur de téléphone, tenu au micro de son avocat Rudy Giuliani, à des sénateurs républicains de l’Assemblée locale de la Pennsylvanie. «Nous devons inverser cette élection», a-t-il déclaré. Les démocrates «ont triché. Ça a été un scrutin frauduleux.»

Les résultats de cet Etat-clé ont été certifiés officiellement mardi en faveur de Joe Biden. Aucune fraude massive n’a été démontrée lors de la présidentielle du 3 novembre.

source: https://www.20min.ch/fr/story/trump-nen-demord-pas-nous-avons-gagne-facilement-454123081651

Pour le journal français Le Nouvel Obs, Trump est un fasciste

Trump est le premier fasciste produit par la pop culture

Donald Trump est indubitablement un fasciste, et sa manière de quitter le pouvoir comme un forcené cerné par la police le montre une fois de plus. Mais il est un fasciste d’un genre nouveau. Il n’est pas sorti des sous-sols habituels de l’extrême droite. Il n’a pas été propulsé sur la scène politique par une alliance de militaires et de religieux. Son talent oratoire n’est pas celui d’un tribun entraîné à soulever des foules de skinheads. Il faut rappeler que Trump, avant d’être politicien, exerçait le métier étrange de célébrité, et que ses employeurs étaient les institutions culturelles qui, aujourd’hui, le combattent.

[...]

Nouvelobs.com

Entre Fox News et Trump, un bruyant divorce

Libération, par Hala Kodmani5 novembre 2020
((article repris également par le journal suisse subventionné, et par conséquent militant, Le Courrier.)

Citation Joseph Staline vote : Ce qui compte ce n'est pas ...

***

Rien ne va plus entre la chaîne ultra-conservatrice du groupe Murdoch et le président sortant. Mercredi matin, les présentateurs et commentateurs vedettes ont corrigé les déclarations victorieuses de Trump au grand dam de la Maison Blanche.

«Fox News s’éloigne de Trump sur la pointe des pieds comme on s’écarte dans une soirée du gars qui vient de péter.» Cette comparaison imagée a été tweetée jeudi à l’aube par Gabriel Sherman, journaliste à Vanity Fair et auteur d’un best-seller sur la chaîne ultra-conservatrice.

Il venait de révéler qu’un Donald Trump furieux avait appelé Rupert Murdoch, propriétaire de Fox News, «hurlant en exigeant le retrait immédiat» par la chaîne de son information sur le vote de l’Arizona en faveur de Joe Biden. Fox News avait été la première source, avec l’agence Associated Press, à rapporter que les 11 voix des grands électeurs de cet Etat revenaient à Biden tandis que les cartes de projection présentées à l’antenne étaient les plus pessimistes pour Trump.

La veille déjà, lorsque le président avait, dans un discours depuis la Maison Blanche, revendiqué la victoire en direct, criant à la fraude, les commentateurs de Fox News avaient été à la pointe des critiques.

La petite phrase de la star Chris Wallace, présentateur de l’émission politique la plus regardée du pays, accusant Trump de «craquer une allumette sur une situation inflammable», a été reprise par de nombreux commentateurs. C’est ce même Chris Wallace qui a aussitôt pointé les mensonges du Président sur les votes qui lui étaient acquis. Non, Trump n’a pas gagné tous les États qu’il a énumérés, a-t-il corrigé à l’antenne. Non, il n’a pas déjà gagné cette élection, comme il l’a affirmé.

De quoi nourrir la colère de l’équipe de campagne de Trump, habituée à avoir Fox News comme son principal relais d’information. «Fox News a manipulé les informations la nuit dernière», a affirmé un ancien conseiller du Président au journaliste de Vanity Fair. «Il faut que ça change, sinon il y aura des conséquences majeures», a-t-il menacé. Jeudi dans la journée, l'équipe de campagne de Trump a publié un communiqué dénonçant le rédacteur en chef du service actualité de Fox News comme un «démocrate électeur de Clinton et donateur de Biden», et l'accusant d'avoir attribué un État à Biden avant la clôture officielle du dépouillement.

Que sa chaîne d’information préférée soit porteuse de mauvaises nouvelles a été sans doute le coup de grâce pour le président américain, le signe que son deuxième mandat était compromis.

Car entre Fox News et Donald Trump, plus qu’une alliance, c’est une convergence idéologique et commerciale qui a longtemps existé. Chacun doit tout à l’autre. Dès sa première campagne pour la Maison Blanche en 2016, Trump a été propulsé par la chaîne, qui a de son côté vu prospérer son audience en l’accueillant régulièrement sur les plateaux, allant jusqu’à relayer ses fake news, sans les corriger ou les nuancer.

Mais un début de virage de Fox s’est amorcé dans les dernières semaines de la campagne.

Le patron de la chaîne, Rupert Murdoch, magnat des médias, aurait confié à ses associés depuis des mois que Trump allait perdre, rapporte Vanity Fair. Lors de l’un de ses derniers rassemblements électoraux dans le Michigan, vendredi dernier, Donald Trump s’est moqué de l’animatrice vedette de Fox News, Laura Ingraham, pour avoir porté un masque sanitaire. Il s’est plaint du groupe en général, disant à la foule : «Quelque part le long de la ligne, nous avons perdu Fox, mais ce n’est pas grave.» En effet, qu’importe que la chaîne ne porte plus sa voix si Trump n’est plus président des Etats-Unis.

Hala Kodmani

source: https://www.liberation.fr/planete/2020/11/05/entre-fox-news-et-trump-un-bruyant-divorce_1804706

 

Donald Trump attaque violemment le docteur Fauci

20 Minutes avec AFP - Pour le locataire de la Maison-Blanche, s’il avait écouté l’immunologue les Etats-Unis auraient eu « 700.000 ou 800.000 morts »

Donald Trump continue de s’en prendre au docteur Anthony Fauci, figure pourtant respectée aux Etats-Unis et membre de la cellule de crise de la Maison-Blanche sur le coronavirus. Les propos du président sont une nouvelle fois très virulents. « Les gens en ont marre [d’entendre parler] du Covid […] marre d’entendre Fauci et tous ces idiots », a-t-il déclaré dans un échange téléphonique lundi avec des membres de son équipe de campagne, auquel plusieurs médias américains ont eu accès.

« Ce type est un désastre »

Pour le locataire de la Maison-Blanche, le docteur Fauci « est un désastre ». « Il est là depuis 500 ans », a-t-il encore ironisé, évoquant cet expert de 79 ans reconnu mondialement, qui dirige l’Institut des maladies infectieuses. « Si nous l’avions écouté, nous aurions eu 700.000 ou 800.000 morts », a affirmé Donald Trump, tout en jugeant qu’il serait contre-productif de le limoger à l’approche de l’élection présidentielle du 3 novembre.

[...]

article complet: https://www.20minutes.fr/monde/2889099-20201020-cooronavirus-donald-trump-attaque-violemment-docteur-fauci

Washington. Marche des femmes : des militants du BLM auraient frappé une supportrice de Trump. Elle a été hospitalisée pour des blessures à la tête et au cou.

La supportrice pro Trump Isabella Maria DeLuca affirme que des activistes de la Marche des femmes et de Black Lives Matter l'ont agressée à Washington, D.C., samedi, lors d'un rassemblement pro-Trump.

Madame DeLuca a partagé une photo de ses blessures sur Twitter samedi. Son message est rapidement devenu viral.

Madame DeLuca - directrice de l'information pour les Républicains pour le renouveau national - a déclaré qu'elle manifestait pacifiquement à Washington samedi avec un drapeau pro-Trump quand une femme s'est approchée d'elle et a commencé à essayer de lui enlever le drapeau.

Le journal a noté que Madame DeLuca manifestait également pour montrer son soutien à la juge Amy Coney Barrett, candidate à la Cour suprême.

 

 

Selon le rapport, lorsque la femme plus âgée s'est approchée de Madame DeLuca et n'a pas réussi à arracher le drapeau, elle a commencé à frapper et à donner des coups de poing à Madame DeLuca.

Dans une déclaration, Madame DeLuca a déclaré : "La première femme était une femme blanche plus âgée - elle portait des lunettes, la chemise noire étincelante et scintillante de Black Lives Matter. Elle aurait pu être ma grand-mère, honnêtement."

 

 

 

Elle a poursuivi en expliquant qu'une femme plus jeune s'est approchée. Celle-ci aurait alors également tenté d'arracher le drapeau pro-Trump de Madame DeLuca. Lorsque Madame DeLuca a refusé de le laisser, la jeune femme aurait commencé à la frapper et à l'étrangler.

Selon le communiqué, "Madame DeLuca a déclaré qu'elle se sentait réticente à se défendre en raison de l'âge avancé de son agresseur, mais qu'elle était déterminée à récupérer le drapeau lorsqu'il a été arraché".

Madame DeLuca a été hospitalisée après l'attaque et, selon le communiqué, elle a été traitée au moyen d'un collier cervical en raison de blessures à la tête et au cou.

Madame DeLuca a partagé une photo de ses blessures sur Twitter, avec la légende suivante : "Les conséquences du soutien à @realDonaldTrump lors de la Marche des femmes d'aujourd'hui"

Lundi matin, Madame DeLuca - qui a apparemment reçu des réactions négatives pour avoir partagé son histoire sur les médias sociaux - a tweeté : "Le fait que je doive même venir ici et me défendre devant une bande de gauchistes dégoûtants est triste. Elle m'a volé mon drapeau et j'ai levé la main pour le récupérer au sol afin de ne pas recevoir de coups de pied quand je me trouvais à terre".

 

 

(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Theblaze.com

 

États-Unis : la chaîne NBC News avait fait interroger Joe Biden par des “électeurs indécis” qui étaient en réalité pro-Biden

NBC News a, lors d’une session de questions réponses en début de semaine, présenté des électeurs “indécis”, qui avaient déjà déclaré leur soutien au candidat démocrate Joe Biden sur la chaîne sœur du réseau, MSNBC.

L’avocat Peter Gonzalez et le responsable marketing Ismael Llano avaient posé des questions à Joe Biden lundi, lorsqu’il était apparu au devant de ce que la chaîne avait qualifié de “public d’électeurs indécis de Floride”.

Cependant, Gonzalez et Llano avaient été présentés dans un segment de MSNBC en août pour expliquer pourquoi ils soutenaient Biden. Si nous avons quatre années supplémentaires de Trump, bonne chance, et bonne chance pour que l’avenir attire des électeurs plus jeunes“, avait déclaré M. Gonzalez alors qu’un bandeau de MSNBC indiquait qu’il “va voter pour Biden”. Llano avait également été identifié comme “votant pour Biden” et avait fait l’éloge de l’ancien vice-président.

 

 

Or lundi, Lester Holt de NBC déclara que Llano “a voté pour Hillary Clinton il y a quatre ans, mais avait voté républicain par le passé”. Gonzalez, dont l’historique de vote n’a pas été mentionné, avait demandé à Biden d’apaiser les inquiétudes de sa famille qui craint que le démocrate ne soit redevable à “la gauche radicale”.

Les électeurs cubano-américains et vénézuéliens du sud de la Floride sont visés par les messages de la campagne Trump qui prétendent qu’un vote pour Joe Biden est un vote pour la gauche radicale et le socialisme, et même le communisme“, a déclaré M. Gonzalez. Que pouvez-vous dire aux membres de ma famille, à mes amis – qui sont naturellement concernés par cette question – pour qu’ils se sentent à l’aise de voter pour Joe Biden et Kamala Harris ?

Ce n’est pas la première fois que des réseaux de télévision présentent des opposants à Trump se faisant passer pour des électeurs indécis, difficiles à trouver et souvent moins bavards sur leurs opinions politiques. Le mois dernier, ABC News avait décrit plusieurs critiques de Trump comme des électeurs indécis, dont un qui avait précédemment décrit Trump comme un “crétin”, un “pathétique”, un “cochon”, un “porc” et un “vaurien d’âne” sur les médias sociaux.

Un autre électeur “indécis” présenté à l’émission de NBC, Mateo Gomez, avait déclaré à MSNBC le 30 septembre pencher plutôt pour voter Biden que Trump après avoir regardé le premier débat.

NBC News n’a pas répondu à notre demande de commentaires.

D’autres personnes présentées à l’émission avaient affiché une nette préférence pour Biden sur les réseaux sociaux. Michelle Cruz Marrero, décrite comme une ancienne républicaine, n’a pas semblé être indécise : Plusieurs de ses “photos de couverture” sur Facebook sont soit pro-Biden, soit anti-Trump.

 

 

Une autre électrice à l’émission, Cassidy Brown, avait demandé à Biden comment protéger “les droits reproductifs des femmes”. Biden avait ensuite tweeté l’échange et s’était engagé à codifier l’affaire Roe contre Wade. Mais l’utilisation des réseaux sociaux par Cassidy Brown suggère également qu’elle n’est pas une électrice indécise. […]

Washington Free Beacon

Via Fdesouche

Denver (États-Unis) : un manifestant pro-Trump abattu, à nouveau les antifas célèbrent sa mort

 

 

 

 

Une personne est décédée et un autre homme, qui, selon la police, était un garde de sécurité privé, est en garde à vue après une fusillade lors d’un duel de manifestations samedi au centre-ville de Denver.

9News a rapporté qu’un de leurs employés et un entrepreneur de la chaîne de télévision ont été placés en garde à vue. La chaîne a confirmé plus tard que le garde avait été embauché par Pinkerton et que «c’était la pratique de 9NEWS depuis plusieurs mois d’embaucher des services de sécurité privés pour accompagner le personnel lors des manifestations».

La police a d’abord déclaré que deux personnes avaient été placées en garde à vue, mais a déclaré plus tard que l’une d’entre elles n’était pas impliquée dans l’incident. Ils ont tweeté que le suspect était un agent de sécurité privé sans affiliation avec les antifas.

Un homme participant à ce qui a été présenté comme un «rassemblement des patriotes» a pulvérisé du gaz lacrymogène sur un autre homme et cet homme lui a tiré dessus avec une arme de poing. La police a déclaré samedi après-midi qu’elle travaillait sur une enquête sur l’homicide.

[…]

Au début des rassemblements, les deux groupes se criaient dessus et la police se tenait à côté. Un manifestant a brûlé un drapeau à fine ligne bleue devant les officiers.

 

 

Les manifestants de droite se trouvaient à l’intérieur de l’amphithéâtre tandis que les manifestants de gauche étaient à l’extérieur. La police ne laissait personne d’autre entrer dans la zone de l’amphithéâtre, mais à 15h30, la barrière a cédée.

DenverPost

 

 

 

 

 

 

Via Fdesouche

Michelle Obama fustige un président Trump «raciste», semant «la peur et la confusion»

Donald Trump est «raciste» et sème «la peur et la confusion» dans l'esprit des Américains, a fustigé mardi l'ancienne Première dame Michelle Obama dans un réquisitoire sévère, à moins d'un mois de la présidentielle américaine.

«Ce que le président fait est clairement faux, c'est moralement mal et, oui, c'est raciste», accuse-t-elle, en référence à la vague de manifestations contre leTim Pierces brutalités policières assimilées par Donald Trump à du «terrorisme intérieur».

[...]

Lefigaro.fr

Cyclisme : un champion américain de 19 ans publie des tweets pro-Trump, son équipe le suspend “jusqu’à nouvel ordre”

Quinn Simmons (19 ans), le jeune coureur américain, champion du monde juniors en 2019, était passé pro cette saison, chez Trek-Segafredo. Après avoir terminé 2e du Tour de Hongrie, et 135e de la Flèche Wallonne, il va devoir interrompre momentanément sa saison. Il vient en effet d’être suspendu par son équipe « jusqu’à nouvel ordre » pour avoir publié, sur son compte twitter, un message jugé polémique et politique.

L’Equipe


Quinn Simmons, 19 ans, l’un des plus jeunes coureurs du peloton WorldTour, a été désavoué mercredi par son équipe Trek-Segafredo. Le sponsor principal avait soutenu les valeurs du mouvement Black Lives Matter.

 

 

Le cyclisme professionnel serait-il devenu soudain féministe, écolo et antiraciste ? En moins de deux mois, les organisateurs du Tour de France ont supprimé la cérémonie des hôtesses sur les podiums (faisant apparaître un homme et une femme pour remettre le prix au vainqueur), annoncé un système de pénalité prenant effet dès 2021 pour tout coureur jetant ses papiers d’emballage ou bidons usagés dans la nature. Et voilà que dans la nuit de mercredi à jeudi, un jeune prodige du cyclisme est mis à pied par son équipe pour avoir tenu des propos favorables à Donald Trump et potentiellement imprégnés de racisme. Il s’agit de l’Américain Quinn Simmons, 19 ans, qui «ne courra plus avec Trek-Segafredo jusqu’à nouvel ordre». Son employeur indique : «De façon regrettable, le coureur de l’équipe Quinn Simmons a pris des positions sur Internet que nous trouvons clivantes, injustes et néfastes pour l’équipe, pour le cyclisme professionnel, pour ses fans et pour l’avenir positif que nous espérons contribuer à créer pour ce sport.»

(…) Ce remarquable début de carrière a explosé en vol mercredi sous l’effet de quelques tweets qui confirment que le trumpisme n’est pas une idéologie tout à fait ordinaire. Ainsi, en réponse à un message de José Been, journaliste néerlandaise qui appelle ses contacts pro-Trump à ne plus la suivre, Quinn Simmons a répondu «Bye» avec l’émoji d’une main qui salue. Or, le coureur a choisi une main de couleur noire…

(...)

Libération

Trump reproche à la Chine d’avoir «infecté le monde»

Le président américain a vivement attaqué Pékin pour sa gestion de la pandémie de Covid-19 ce mardi lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.

«Les Nations Unies doivent tenir la Chine pour responsable de ses actes» au début du Covid-19 et pour avoir «lâché cette peste à travers le monde», a lancé le président des États-Unis, parmi les premiers à intervenir dans une vidéo enregistrée à l’ouverture de cette grand-messe diplomatique annuelle organisée de manière virtuelle en raison de la crise sanitaire.

[...]

TdG


Note : Pendant ce temps, les socialistes suisses, loin d'accuser la Chine communiste, veulent faire payer les "riches". On le comprend bien, il s'agit ici de détourner l'attention de la responsabilité de l'idéologie de gauche tout en incriminant des personnes qui sont innocentes mais jugées "coupables" parce que riches, conformément au dogme gauchiste.

A relever également le long silence du Conseil fédéral sur la responsabilité de la Chine. A n'en pas douter, le même Conseil fédéral qui n'hésitera pas à faire pression sur le peuple pour "rembourser" la dette provoquée par cette pandémie.

 

Rappels :

Chine : Une virologue en exil assure que le Covid a été crée dans un labo

Coronavirus : De nombreuses protections en Suisse ne sont pas aux normes. La faute aux autorités.

Coronavirus : Berne n’a cessé de mentir sur le port des masques. « Lors de la crise, des fonctionnaires fédéraux conservaient une partie des stocks pour eux, tout en décourageant le port du masque à la population. »

Coronavirus : Après avoir martelé durant des mois que le port du masque ne servait à rien, Berset veut à présent le rendre obligatoire dans les transports publics

Daniel Koch de l’OFSP : « Il n’est actuellement pas faisable de rendre les masques obligatoires. Il faudrait 300 millions de masques pour cela. »

 

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