Trois journalistes de la RTS pour un concert de vomi sur Trump et ses 74 millions de « déplorables »

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Cenator : Le « Forum des médias » est une émission dominicale au schéma immuable, une sorte de feu d’artifice hebdomadaire de la RTS où des journalistes, tous gauchistes, viennent surenchérir dans le politiquement correct.

https://www.rts.ch/play/radio/forum/audio/forum-des-medias-insurrection-day-a-washington?id=11865696

D’emblée, nous apprenons par le journaliste de la RTS, Thibaut Schaller, que ce sont des fanatiques qui sont allés manifester à Washington.

Et comme preuve, Schaller fait écouter la foule qui scande : Pendez Mike Pence.

Thibaut Schaller : Les dégâts pourraient être durables pour la démocratie américaine. Est-ce qu’on peut parler de coup d’État ?

Valérie de Graffenried, correspondante aux États-Unis pour Le Temps : Ce n’est pas un coup d’État, car il n’a pas eu l’appui de l’armée ou de forces de sécurité, c’est plutôt une insurrection, une émeute.

C’est d’ailleurs ce qui est retenu dans l’article d’impeachment : c’est une incitation à l’insurrection de la part de Donald Trump. Ç’aurait pu être pire : on a vu la volonté de kidnapper, voire tuer Mike Pence.

Trump a-t-il incité la foule à aller si loin, l’a-t-il prévu ? La justice le décidera.

Malika Nedir : Trump a demandé d’empêcher physiquement la certification. Il a même envisagé de recourir à l’armée.
Mais l’armée ne peut pas servir à un président pour rester au pouvoir.

Il y a eu peut-être la possibilité d’un coup d’État.

Trump  a voulu faire renverser le résultat des élection. Ces violents resteront comme une tache indélébile sur la présidence de Donald Trump.

Raphaël Grand, correspondant à Washington pour la RTS :

On commence à saisir ce qui aurait pu se passer. Il y avait des paramilitaires organisés. On a retrouvé des armes, des bombes pas loin du Capitole. Ce n’était pas seulement une foule en colère, il y avait une couche de miliciens, qui avaient en tête une prise d’otage ou peut-être pire. Cela prendra des mois pour démêler cette attaque contre la démocratie américaine.

Malika Nedir : La démocratie a tenu. Il y a eu un sursaut des Républicains qui ont compris de quoi Donald Trump était capable pour rester au pouvoir.

Valérie de Graffenried : Les institutions ont été saccagées, secouées de manière assez incroyable. Cette foule en colère était galvanisée depuis des années par Trump. Mais 147 élus Républicains ont voté après les émeutes contre la certification de Joe Biden. Au cœur même du Congrès, il y en a qui contestent la légitimité d’une élection et qui vont dans le sens de Donald Trump. (Exemple de délire de nos journalistes).

Joe Biden va avoir énormément de difficulté à gouverner, à trouver une réconciliation. Je crois qu’on peut parler de reconstruction, il a hérité un pays en lambeaux.

Th. Sch. : Est-ce que la démocratie américaine tient encore debout ?  

Raphaël Grand : L’essentiel était de certifier Biden. Si on revient sur tout le processus électoral, les vrais héros ce sont les élus locaux, parfois des Républicains aussi, qui ont dû faire face aux pressions de Trump et de sa base électorale. Comme le Secrétaire d’État de Géorgie qui a résisté à Trumps [en refusant de recompter les votes].

Th. Sch. : Il y a des milliers de personnes, peut-être des millions, qui pensent qu’on leur a volé leur vote. Est-ce que ce n’est pas une fracture durable ?

Valérie de Graffenried : Le trumpisme va-t-il survivre à Trump ou Trump est-il dans un coma politique ?
Le trumpisme n’est pas une idéologie politique mais un mouvement que certains qualifient de sectaire. Un magma d’extrémistes, de suprémacistes blancs, d’adeptes des théories délirantes de QAnon, un magma qui va survivre car il existait déjà avant Donald Trump.
Trump s’est déjà fait élire à la base par une frange frustrée de la population qu’il a réussi à galvaniser pendant quatre ans.

74 millions ont voté pour Donald Trump, mais seule la frange la plus extrême est allée au Capitole. Seuls 22% des Républicains ont approuvé l’attaque du Capitole. Mais l’Amérique est plus divisée que jamais.

Th. Sch. : Est-ce que le trumpisme peut disparaître ?

Malika Nedir : C’est tout l’enjeu. Quelle est la part des 74 millions qui vont rester fidèles au parti Républicain traditionnel, sont légalistes, défendent la Constitution, et combien vont aller vers Trump ou ses héritiers ?
Ce qui est inquiétant, c’est que même si c’est une base hétéroclite, tous sont persuadés qu’on leur a volé l’élection.

Il y aura un fossé : d’un côté les grands médias, les grandes chaînes américaines, les juges, Républicains ou Démocrates (!), qui ont défendu la Constitution et la certification de l’élection de Biden, et de l’autre les antisystèmes, qui ne respectent plus le jeu démocratique, la transition pacifique du pouvoir. (Pour la bienpensance, la démocratie, revient à légitimer l'élection de l'un des leurs par n'importe quel moyen )

C’est un peu la différence entre les décents et les déplorables. Ces déplorables qu’on a vus investir le Capitole, en disant : Ici c’est notre maison, on est chez nous. Et effectivement, Trump leur avait promis : Je vous rendrai le pouvoir, à vous, le peuple, contre les élites de Washington. On a vu la concrétisation de cette promesse quatre ans plus tard.

Th. Sch. : Joe Biden va-t-il réconcilier l’Amérique ?

Raphaël Grand: Non, ce n’est pas lui qui a la clé. Ce sont les Républicains qui doivent aller parler à leur base. Les gens qui marchaient sur le Capitole se croyaient dans leur bon droit, ils étaient là pour sauver la démocratie américaine. Il faut maintenant leur expliquer la réalité.

Th. Sch. : Vous croyez à une candidature de Donald Trump dans 4 ans ?

Valérie de Graffenried : Il y a la procédure d’impeachment qui va démarrer, mais le temps presse. Il pourrait être interdit mais il a des héritiers !

Les poursuites des juges du Capitole rendront Trump responsable des cinq morts.

Th. Sch. : Ni impeachment, ni réélection, mais case prison ?

Malika Nedir : Pour cela, il faudrait porter plainte, mais Biden a promis d’apaiser, rassembler l’Amérique. Il faudrait l’accuser pour les coups de fils à la Géorgie ou pour les casseroles de New York

Raphaël Grand : Tout l’enjeu de la procédure de destitution, c’est qu’il ne pourra plus se faire élire. Les sénateurs républicains ont vraiment eu peur. Aucun sénateur républicain n’osera parler contre Trump aujourd’hui, pour ne pas s’aliéner la base, mais plus tard ils pourraient voter pour la destitution. Un coup de poignard dans le dos, mais la politique est cruelle.

Valérie de Graffenried : La pression est grande sur Mike Pence, qui dit officiellement qu’il n’exclut rien, mais ira du moins à la cérémonie d’investiture de Biden.

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P.S.:  Malika Nedir  a travaillé à la RTS depuis 1994, elle y est engagée comme journaliste stagiaire. (source: Wikipedia)

En fait, où était Malika Nedir durant 27 ans, lorsqu'il se passait tous ces scandales sexuels, pédophiles, violeurs de tout genre dans sa boîte à propagande, par ailleurs, sans cesse moralisatrice? Madame Nedir n'aurait rien vu? Rien entendu? De ces secrets de polichinelles? Voyons!

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