Terrorisme et sécurité: débat entre un politicien et un philosophe, Oskar Freysinger et Johan Rochel

Journal spécial consacré aux attentats de Paris survenus vendredi 13 novembre pour tenter d’expliquer quelle résonance ces événements ont en Valais. Le bilan se monte à ce jour à 129 morts et plus de 300 blessés, dont certains dans un état grave. Deux invités pour commenter et éclairer cette actualité: le chef de la sécurité du canton, le conseiller d’État Oskar Freysinger et Johan Rochel, philosophe.

Oskar Freysinger est le ministre valaisan en charge de la sécurité, Johan Rochel est auteur de “La Suisse et l’Autre, plaidoyer pour une Suisse libérale“.

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Merci à Pierre H.

 

Gouvernement socialiste : échec économique et sécuritaire

Les attentats qui ont frappé Paris et sa banlieue nord vendredi soir sont monstrueux, abjects, totalement injustes. Ils frappent des innocents qui n’ont rien à voir avec les pseudo-justifications médiévales  d’un Etat Islamique qui veut soit disant venger le crime des  « impies ». Ceci étant clairement dit, avec près de 130 morts obtenus par le biais de multiples attaques simultanées, le mode opératoire de ces attentats fait froid dans le dos. Il pose une question particulièrement angoissante : la sécurité de notre territoire est-elle assurée ? S’il est si facile d’organiser de tels bains de sang, pourquoi cela ne se répèterait-il pas régulièrement, à Paris comme dans d’autres villes françaises ?

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Merci à Claude

Veiller à la sécurité de notre pays

 

Le groupe parlementaire UDC s'est réuni aujourd'hui à Berne pour sa première séance après les élections fédérales. Tant les nouveaux que les anciens membres étaient présents à cette réunion. Les parlementaires UDC ont dit leur profonde inquiétude devant les épouvantables actes terroristes commis à Paris et aussi devant les flux de migration incontrôlés en Europe. Ils ont confirmé leur engagement en faveur d'une armée de milice forte qui veille à la sécurité du pays et de ses habitants et ils invitent avec insistance le Conseil fédéral à garantir immédiatement la sécurité des frontières nationales en empêchant les passages illégaux. Cette première séance après les élections a en outre servi à reconstituer le groupe.

Les conseillers nationaux tessinois de la Lega, Roberta Pantani et Lorenzo Quadri, le conseiller national genevois MCG Roger Golay ainsi que le conseiller aux Etats hors parti Thomas Minder du canton de Schaffhouse feront partie du groupe UDC durant la législature à venir. Ce partenariat qui a fait ses preuves pourra donc se poursuivre.

Protéger les frontières
Le groupe UDC est consterné devant l'attitude de la Confédération et des cantons qui refusent toujours de prendre des mesures efficaces contre le chaos de l'asile alors que les demandes d'asile explosent. Il est évident aux yeux de l'UDC que les frontières nationales doivent être immédiatement contrôlées avec l'aide de l'armée. Les migrants qui arrivent d'Etats sûrs – donc aussi des pays voisins de la Suisse – doivent être renvoyés aux frontières. Grâce à l'UDC, le Parlement débattra durant la session d'hiver à venir de la protection des frontières et de la situation lamentable qui règne dans le domaine de l'asile.

Pour une armée de milice forte
Le Parlement se penchera une fois de plus durant cette session d'hiver sur le développement de l'armée. L'UDC exige une armée avec un effectif crédible et un bon équipement. Pour atteindre cet objectif, il faut un budget d'au moins cinq milliards de francs par an. Seule l'armée est capable de défendre le pays et ses habitants dans des situations extraordinaires.

Communiqué UDC du 14 novembre 2015

Sommaruga : le risque pour la sécurité

En octobre, 4750 demandes d’asile ont été enregistrées. Dans les 10 premiers jours de novembre, leur nombre s’élève à 3300.

Selon les spécialistes, les demandeurs d’asile seront avant tout Afghans.

Les Syriens et Erythréens seront dépassés en nombre par les Afghans. Le flot s’annonce donc bien plus important.

Dans son discours à l’ICZ, la ministre de la justice et présidente de la Confédération ne s’est pas gênée de faire le parallèle entre l’extermination des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et l’actuelle politique d’asile « A l’époque, la Suisse a compris les intérêts du pays d’une manière beaucoup trop étroite. Elle s’est détournée de ceux qui avaient besoin de son aide. »

« La Suisse ne fait pas assez. L’aide sur place ne suffit pas…. Mesdames et Messieurs, personne ne devrait avoir à demander pardon pour nous dans 50 ans. »

 

Die Weltwoche, Philipp Gut

http://www.weltwoche.ch/weiche/hinweisgesperrt.html?hidID=555464

Suisse : Les moyens de garantir la sécurité du pays et de ses habitants sont refusés

Une majorité de centre gauche du Conseil national a refusé hier de donner à l'armée les moyens de remplir son mandat constitutionnel, à savoir garantir la sécurité de la population.

Une majorité de centre gauche du Conseil national a refusé hier de donner à l'armée les moyens de remplir son mandat constitutionnel, à savoir garantir la sécurité de la population. La politique d'insécurité de ses vingt dernières années est ainsi poursuivie: on donne un mandat à l'armée, mais on refuse de lui accorder de manière définitive les moyens de l'assumer. L'UDC ne participera pas à une telle politique et invite le Parlement à revenir à la raison.

Marquée par des conflits ouverts à faible distance du pays (Ukraine, Syrie, etc.) et par la menace terroriste, la situation actuelle en termes de sécurité internationale exige une armée forte et fiable. L'UDC s'est donc engagée avec détermination pour une armée avec un effectif cible de 140 000 personnes, disposant de moyens financiers d'au moins 5,4 milliards de francs par an et dotée d'une structure de direction performante. Or, le Conseil national n'a même pas voulu garantir un financement de 5 milliards de francs et, partant, un effectif cible de 100 000 hommes bien équipés. Il est impossible dans ces conditions de garantir la sécurité de la population. Cette attitude est irresponsable.

L'UDC invite le Conseil des Etats, puis le Conseil national à corriger le projet dans ce sens et à garantir financièrement le mandat qu'ils donnent à l'armée. Toute autre politique est trompeuse et constitue un jeu dangereux avec la sécurité de la population.

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