Nos lecteurs nous communiquent (merci à Pierre H.)
L'organisation d'un référendum sur les relations entre l'UE et l'Ukraine passe mal aux Pays-Bas. Certains voient même l'ombre de Moscou derrière cette libre-expression de la volonté du peuple.
Nos lecteurs nous communiquent (merci à Pierre H.)
L'organisation d'un référendum sur les relations entre l'UE et l'Ukraine passe mal aux Pays-Bas. Certains voient même l'ombre de Moscou derrière cette libre-expression de la volonté du peuple.
Communiqué de presse de l'UDC :
L'UDC a déposé aujourd'hui 65 376 signatures à l'appui de son référendum contre la loi révisée sur l'asile. C'est une évidence: des requérants d'asile dont l'intégrité physique et la vie sont réellement menacées trouveront toujours abri et protection en Suisse. En revanche, les migrants clandestins dont l'unique but est d'améliorer leurs conditions de vie doivent être renvoyés. C'est cela, notre tradition de l'asile. Il faut éviter que la Suisse ne devienne encore plus attractive en offrant sans condition des avocats gratuits à tous les requérants d'asile. Autre aspect inacceptable de cette réforme: la compétence donnée à la Confédération d'exproprier des pouvoirs publics et des particuliers pour construire des centres d'asile.
Les vrais réfugiés, donc les personnes dont la vie et l'intégrité physique sont menacées, trouvent de l'aide en Suisse. Mais la Suisse ne doit pas devenir un havre pour tous les migrants économiques et sociaux illégaux. C'est cela la tradition humanitaire de la Suisse. Le peuple suisse a confirmé à plusieurs reprises cette distinction. Il s'agit aujourd'hui en priorité de réduire le pouvoir d'attraction que la Suisse exerce sur les migrants illégaux et de renvoyer systématiquement ces personnes. Les bases légales actuellement en vigueur suffisent amplement à cet effet. En outre, il faut réintroduire les contrôles aux frontières, notamment pour casser le commerce des bandes criminelles et brutales de passeurs.
Mais que font le Parlement et le Conseil fédéral? Ils proposent une révision de la loi sur l'asile qui rendra notre pays encore plus intéressant pour les requérants abuseurs. Il serait aussi grand temps que le gouvernement se préoccupe enfin de la dégradation des mœurs parmi les nombreux requérants d'asile refusés mais non renvoyés ainsi que des criminels et des terroristes qui empruntent la voie de l'asile pour entrer en Suisse. Deux autres initiatives acceptées par le peuple suisse, mais non encore appliquées touchent à cette matière: les initiatives contre l'immigration de masse et pour le renvoi des étrangers criminels. A quelles extrémités faudra-t-il encore faire face pour que les responsables politiques tirent enfin les conclusions qui s'imposent?
L'UDC est inquiète devant l'explosion des demandes d'asile l'an passé et des coûts qui en résultent.
39 523 demandes d'asile ont été déposées en Suisse l'an passé. Trois fois seulement le chiffre de 40 000 demandes d'asile par an a été dépassé en Suisse: en 1991 durant la guerre des Balkans et en 1998 et 1999 pendant la guerre du Kosovo.
Le plus grand nombre de demandes d'asile provient toujours d'Erythrée (9966), suivie de l'Afghanistan (7831). La grande majorité des requérants originaires de ces Etats ne sont pas directement menacés. La Syrie, pourtant un pays ravagé par la guerre, ne vient qu'en troisième position (4745).
Voici les conséquences de cette révision ratée de la loi sur l'asile:
1. Tous les prétendus requérants d'asile bénéficient sans condition d'un avocat gratuit! Ils sont ainsi privilégiés par rapport à chaque citoyen suisse. Cette règlementation est donc en contradiction avec le principe constitutionnel de l'égalité des droits. Elle provoquera d'innombrables recours et une hausse des coûts de l'asile.
2. La Confédération pourra exproprier des communes et des privés possédant des immeubles et des terrains convenant à la construction d'un centre d'asile. Cette disposition foule au pied les droits de propriété des citoyens ainsi que l'autonomie des cantons et des communes.
3. Cette révision permettra à un nombre encore plus grand de personnes de rester en Suisse, indépendamment du fait que leur vie et leur intégrité physique sont menacées ou non, car les décisions de renvoi de requérants d'asile déboutés ne seront pas mieux exécutées qu'aujourd'hui. Les coûts augmenteront inévitablement. La Confédération doit enfin agir à ce niveau et appliquer les lois existantes!
4. La lutte contre les abus ne sera pas renforcée. La révision proposée n'améliore pas la lutte contre les abus, bien au contraire: elle accroît l'attractivité de la Suisse comme pays de destination de migrants économiques et autres profiteurs du système social. Qui donc ne serait pas attiré par une Suisse offrant les meilleurs traitements médicaux et dentaires, une généreuse aide sociale, des cours de langue et des avocats gratuits, tout cela aux frais des contribuables?
L'UDC est heureuse que le peuple ait désormais le dernier mot concernant cette révision ratée de la loi sur l'asile.
Lisez les exposés de la conférence de presse
-> conseillère nationale Céline Amaudruz (GE)
-> conseillère nationale Roberta Pantani (Lega/TI)
-> conseiller national Roger Köppel (ZH)
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La BNS doit-elle disposer ou non du monopole de la création d'argent? Les Suisses devront se prononcer sur une initiative qui a abouti.
Extrait de: Source et auteur
La statistique de l'asile publiée aujourd'hui pour le troisième trimestre 2015 indique une fois de plus une augmentation rapide du nombre de demandes d'asile, surtout durant le mois passé. Par pure tactique électorale, les autorités et les médias ont tout entrepris ces dernières semaines et ces derniers jours pour tenter de dissimuler une situation qui s'aggrave constamment. Il est clair, pour l'UDC, qu'il est grand temps d'agir rapidement et fermement.
Le droit de l'asile en vigueur doit enfin être strictement appliqué. Seules les personnes dont l'intégrité physique et la vie sont menacées ont droit à l'asile. Les frontières doivent à nouveau être contrôlées pour empêcher les entrées illégales et assécher le marché des brutales bandes de passeurs. La révision de la loi sur l'asile que le Parlement fédéral vient d'approuver prend une direction totalement opposée. Elle se fonde sur le système Dublin qui a échoué et rend la Suisse encore plus attractive pour les migrants économiques et les autres abuseurs des institutions sociales. Il appartient maintenant au peuple de corriger les mauvaises décisions du Parlement en soutenant le référendum lancé par l'UDC.
La charge est déjà excessivement élevée
Le développement de la statistique de l'asile confirme clairement une aggravation rapide de la situation en Suisse. Si les résultats du mois de septembre se poursuivent, la Suisse sera dans les douze mois à venir confrontée à 54 000 demandes d'asile supplémentaires, un chiffre qui dépasse les chiffres records relevés durant la guerre du Kosovo. Or, cela fait des années que la Suisse subit un des afflux de requérants d'asile les plus élevés d'Europe. Compte tenu de sa population, la Suisse a reçu en septembre 2015, comme les mois précédents d'ailleurs, plus de demandes d'asile que l'Allemagne, soit 4544 demandes en contre 43 071 demandes en Allemagne qui compte dix fois plus d'habitants que la Suisse.
Avec la révision de la loi sur l'asile que vient d'approuver le Parlement fédéral, la situation risque bien d'échapper définitivement à tout contrôle. La nouvelle loi sur l'asile rend la Suisse encore plus attractive pour les immigrants clandestins, les migrants économiques et les profiteurs des institutions sociales en offrant sans condition à tous les requérants d'asile un avocat gratuit. Autre nouveauté inacceptable de cette révision: la Confédération aura la compétence d'exproprier des communes et des particuliers pour construire des nouveaux centres d'asile.
L'UDC invite donc toutes les citoyennes et tous les citoyens à signer le référendum contre la loi sur l'asile afin que le peuple ait le dernier mot et puisse corriger les mauvaises décisions du Parlement.
Communiqué UDC Suisse, le 16 octobre 2015
Nos lecteurs nous informent (merci à Marie-France) :
NDMF : De grands démocrates ! Parce que des maires (PS et républicains) ont osé consulté leurs administrés sur divers sujets .. le référendum serait de la démagogie !
Vidéo ICI
La région a engagé deux spécialistes constitutionalistes de renom pour se défendre contre le recours de l'état italien qui veut annuler la consultation du peuple sur l'autonomie et l'indépendance de la Vénétie.
Matteo Salvini relance le projet pour l'indépendance de la Vénétie et avertit : nous sommes ici pour dire STOP à l'invasion clandestine
"Si l'état ne fonctionne pas, les régions doivent s'organiser".
"La Vénétie votera le référendum, l'Ecosse nous a montré la voie. Mais cela vaut aussi pour la Lombardie, la Calabre, la Sardaigne".
Nous vous recommandons l' intervention de Matteo Salvini ICI à la manifestation de Cittadella (italien très clair)
NDR : le samedi 18 octobre une collaboratrice de lesobservateurs.ch sera présente sur la place du Dôme à Milan pour assister à la manifestation STOP A L'INVASION et vous fera un compte-rendu.
Sur le sujet, revoir notre brève du 7.08 : http://www.lesobservateurs.ch/2014/08/07/journal-monde-desinforme/
Samuel Laurent, journaliste à Le Monde, est un homonyme de Samuel Laurent, auteur d’ »Al Qaida en France ». Cela se voit rapidement…
« Sept clichés sur l’immigration »
Déjà, parler de « cliché » en est un, à l’instar de « préjugé ». Mais n’ergotons pas.
Samuel Laurent use de cette bonne grosse ficelle, vieille comme… Le Monde, et élimée jusqu’à la garde : on prend des chiffres – factuellement exacts -, on leur fait dire ce qu’ils ne disent pas, et réciproquement.
- Ainsi, la France serait un des pays de l’UE qui accueille le moins d’immigrés sur son sol, loin du peloton de tête constitué du Luxembourg et des Pays Baltes. Pas un mot sur l’origine de ces immigrés, alors que c’est justement le cœur de la problématique.
Ce sont les Portugais qui présentent la première communauté étrangère du Grand-Duché, leur part dans la population totale s’élevant à 16,5%. Suivent les Français (6,8%), les Italiens (3,4%), les Belges (3,3%) et les Allemands (2,3%).
En France, ce sont Algériens (14,3% des étrangers) et Marocains (11%) qui trustent les premières places. Un « détail » que n’a pas relevé ce grand distrait de Samuel.
Pour les pays Baltes, les « étrangers » sont pour l’essentiel des russophones installés bien avant la chute du Mur, que les nouvelles autorités n’ont pas naturalisés.
Plus généralement, Laurent ne tient pas compte d’un élément qui fausse toute comparaison : si par exemple on appliquait pour la France le code de la nationalité italien, lequel ne connaît pas le droit du sol, les 500.000 « Français sans ascendance française » de Seine Saint Denis seraient pour la plupart toujours étrangers. Et cela représente le tiers de la population du département. Une paille.
Sur ce point, la démonstration de Laurent est donc illisible, vu qu’il confond allègrement notions comptable et administrative.
En outre, cette générosité n’empêche pas la France d’être, en nombre intrinsèque, le sixième pays au monde à accueillir le plus d’étrangers, notamment derrière les géants russe et américain.
- Plus loin :
« En 2010, l’économiste Xavier Chojnicki avait été chargé par le gouvernement d’une étude sur le coût de l’immigration, qui fait désormais autorité. Si elle faisait le constat d’une « surreprésentation des populations immigrées parmi les bénéficiaires d’allocations familiales ou de logement », ainsi qu’aux « allocations chômage et au RMI », elle rappelait que la population immigrée cotisait également.
Or, concluait l’étude, du fait de la structure d’âge différente de la population immigrée, plus jeune, « la contribution nette globale de l’immigration au budget de l’Etat serait ainsi positive et de l’ordre de 12 milliards d’euros pour l’année 2005 ; un immigré aurait effectué en moyenne un paiement net de l’ordre de 2 250 euros contre un peu plus de 1 500 euros pour un autochtone ». L’étude estimait ainsi à 68,4 milliards d’euros les prestations versées aux immigrés et à 72,026 milliards leurs cotisations. «
Là, on n’est vraiment pas loin de l’affabulation : 72 – 68 = 12 ? En fait, les immigrationnistes raffolent de l’étude de Chojnicki, vu qu’elle est LA SEULE à établir un bilan pécuniaire favorable à l’immigration. Les rapports Gourevitch, Milloz ou Posokhow, jamais entendu parler.
Un bémol : l’étude Chojnicki, « qui fait désormais autorité »(parait-il), outre qu’elle ne tient compte que d’un différentiel cotisations/prestations, est en fait bidon, de l’aveu même de son auteur (Le Monde 12/04/2011) qui a dû, pour conserver un minimum de crédibilité vis-à-vis de ses confrères, reconnaître qu’il s’était vaguement trompé dans ses calculs. Ce qui n’empêche pas les intégristes falsificateurs type Thomas Guénolé (NouvelObs) ou Aymeric Caron d’y faire constamment référence.
- »En réalité, il faut un statut d’immigrant régulier pour toucher les aides sociales. » Etre soigné à l’œil via l’AME n’est pas une « aide sociale » ? ah bon.
- Concernant l’allocation vieillesse : « Il suffit de retrouver, sur le site de l’Assemblée, nationale, une question posée au gouvernement en 2011, pour constater que la polémique, ancienne, est en réalité très exagérée : on comptait, en 2012, 32 % d’étrangers parmi les bénéficiaires de l’ASPA, contre 30 % en 2005. «
Un bénéficiaire sur trois est étranger. Sachant que nombre d’entre eux, bien que n’ayant jamais cotisé, bénéficient d’un revenu supérieur à celui d’une épouse d’agriculteur qui aura bossé pendant 50 ans ne pose aucun problème. « Polémique exagérée » à tel point que J.L. Mélenchon, face à Marine Le Pen avait tout simplement nié ce scandale.
- »Comme le rappelait Libé Désintox en 2013, de 2004 à 2011, la part des étrangers non communautaires dans les bénéficiaires du RMI, puis du RSA n’a pas varié, passant de 13,3 % à 13,2 %. « L’ennui, c’est que ces « étrangers non communautaires » ne représentent officiellement qu’environ 5% de la population. Donc plutôt surreprésentés, en l’occurrence.
Bref, quand on a lu « Al Qaida en France », et cet article, on comprend qu’il s’agit de deux Samuel Laurent fort différents…
Vinent Jacques de Riposte Laïque