Temps présent du 7 septembre : “Quand je serai vieux, je serai pauvre”

69 ans après la création de l’AVS et 32 ans après celle du 2ème pilier, le problème de la pauvreté des personnes à la retraite n’est toujours pas réglé. Pire, il s’aggrave. Selon certaines estimations, un retraité sur cinq se débrouille aujourd'hui comme il peut pour ne pas sombrer en dessous du minimum vital. Leur quotidien est fait de petites et grosses batailles pour boucler les fins de mois. Ils ont surmonté un tabou typiquement helvétique, la stigmatisation de la pauvreté, pour témoigner face à la caméra.

Au milieu du mois, Renée n’a plus que 100 francs pour le terminer. Comment fait-elle? Elle vit d’expédients, notamment en vendant des appareils ménagers ou d’autres objets de valeur, dont elle se prive de plus en plus. Son AVS et sa caisse de pension lui assurent un revenu mensuel de 2'570 francs. Ce n’est pas assez pour subvenir à ses besoins. La moindre dépense imprévue déséquilibre son budget.

Ils et elles sont des centaines de milliers à vivre de cette manière, parce que beaucoup touchent des rentes vieillesse trop faibles pour faire face au coût de la vie en Suisse. La hausse des loyers et celle des primes maladie est passée par là. Et les prestations complémentaires ne parviennent plus à boucher tous les trous.

Cette pauvreté est d’abord féminine. Un demi-million de femmes n’ont que l’AVS pour vivre. En moyenne, leurs rentes sont inférieures de 37% de celles des hommes. Une inégalité frappante à cause du 2ème pilier, qui les pénalise particulièrement. Cette précarité des aînés risque d’augmenter, car les fins de carrière professionnelle sont désormais de plus en plus difficiles, en raison du chômage de longue durée, entre autres. La conséquence: des caisses de pension insuffisantes pour compléter l’AVS..

Générique

Un reportage de Pietro Boschetti et Xavier Nicol
Image : Alain Pentucci Son : Benedikt Fruttiger Montage : Chantal Dall'Aglio

Source RTS

Enquête à Milan : Tu n’es pas clandestin ? Tu es vieux ? Alors, mange les restes ! [vidéo]

 

Des journalistes italiens ont enquêté sur la condition dans laquelle vivent de nombreuses personnes âgées à Milan, à l'ère de la politique de l'"accueil".

Voici l'enquête de Claudio Bernieri* en italien (résumé en français sous la vidéo) :

 

Comment donc survivent les anciens à l'ère de l'accueil à tout va ?

Voici un exemple parmi tant d'autres : Pour entretenir les clandestins et payer les 7 centres d'accueil "en or" qui fournissent aux pseudos réfugiés gîte et couvert, la commune de Milan a enlevé des subsides aux retraités.

Allons dans un marché milanais, par exemple celui de la rue Papiniano où l'on voit toujours plus de retraités et de chômeurs miséreux fouiller dans les légumes pourris.

La commune (de gauche) est arrivée à nourrir environ 90.000 (soi-disant) réfugiés depuis 5 ans : parmi les 77.000 arrivés l'an passé, seuls 270 étaient de vrais réfugiés, les autres étant des immigrés clandestins.
 Outre les 7 centres d'accueil "en or", spécialisés dans le business de l'asile, les 77.000 clandestins arrivés cette dernière année à Milan disposent d'ordinateurs, du wifi, de skype, d'internet, d'une infirmerie, d'une nurserie, de cantines et de bons de restauration.

Qui paye ? Et bien, ce business est à la charge des Milanais pour lesquels les taxes ont augmenté de 130%.

Mais ce sont surtout les personnes âgées, que la commune de gauche a privé de subsides et de repas chauds, qui payent pour le logement et les repas des clandestins, ce sont elles les premières victimes de ce business.

Le Christ ne s'arrête plus à Milan...nous voyons nos anciens dans les marchés, contraints de glaner des fruits et des légumes à moitié pourris pour survivre.

Beaucoup d'historiens nomment ça "le grand remplacement" : on fait venir en Italie 60 millions d'Africains et les Italiens, réduits à la misère, sont contraints d'émigrer....on substitue une population à une autre, plus malléable, plus docile...

Ces personnes rencontrées au marché nous ont parlé des différentes solutions qu'ils ont trouvé pour s'en sortir...un vrai manuel de survie. Réduits à la pauvreté, ces retraités (non seulement à Milan mais également dans toute l'Italie) doivent recourir aux organisations caritatives. Mais, en même temps, ces associations voient leurs ressources disponibles fondre puisque leurs fonds sont principalement distribués aux migrants.

A qui doit-on dire merci pour tout ça ? Au Partito Democratico, à la gauche, aux centres sociaux, à la Boldrini, aux Jésuites qui commandent au Vatican...et à la culture de la bien-pensance !

Pendant ce temps, les clandestins séjournent dans des hôtels.

Les retraités de Milan nous ont expliqué tous les trucs qu'ils utilisent pour survivre, à l'ère de la politique d'accueil. Les services pour les anciens sont de plus en plus mauvais...

Allons voir (à 13'15'' de la vidéo) ce qui se passe au domicile d'un retraité dont la femme est sous dialyse, Armando, ancien chauffer de taxi. (...) Les repas pour les indigents de Milan étaient, depuis des années, apportés à domicile par des entreprises spécialisées. Mais maintenant les repas fournis sont d'une qualité alimentaire extrêmement basse, alors que les clandestins jouissent de plats cuisinés avec des produits frais, bien cuits et bien assortis.

...Sur les marchés, les scènes sont toujours plus triste et avilissantes...

Nous assistons à un épisode douloureux : une multinationale alimentaire, qui produit du bouillon en boîte, a décidé d'en distribuer aux personnes âgées, par charité, puisque la commune n'offre plus de repas qu'aux clandestins. Cette vision d'une cohue de retraités pauvres se pressant pour obtenir une boîte de bouillon fait penser qu'une guerre a éclaté.

Ceci est la ènième preuve du grand remplacement...et cette théorie explique sûrement beaucoup de choses...Nos anciens seront les premiers à devoir fuir l'Italie...

Pour finir, nous avons rencontré Anna, une veuve avec deux fils à charge (ils ne trouvent pas de travail). Son mari, malade, était submergé par les taxes; il avait un étalage de fruits et légumes.  Mais sur les marchés, les extra-européens sont favorisés : ils ne payent pas de taxes durant les deux premières années, alors que les marchands ambulants italiens sont poursuivis par le fisc. C'est pour cette raison qu'Anna a dû céder son étal à deux Pakistanais pour pouvoir payer les soins médicaux de son mari. Maintenant qu'il est mort, tous les samedis, au marché où elle avait été un jour propriétaire d'un étal, Anna doit aller fouiller dans les fruits et légumes invendables pour trouver quelque chose de comestible afin de pouvoir nourrir sa famille.

...Adieu, Anna, qui sait si aujourd'hui tu trouveras un chou ou une salade mangeable pour toi et tes deux fils. Toi aussi tu es une de ces victime de la politique d'asile, qui héberge des pseudo-réfugiés dans des hôtels étoilés et qui oublie ses pauvres, coupables d'être Italiens.

Le grand remplacement t'obligera bientôt à t'exiler, peut-être en Amérique du Sud...dans des bidonvilles pour Italiens.

Source Imola oggi  / Enquête de Claudio Bernieri / Traduit par D. Borer)

*Claudio Bernieri a travaillé en tant  que correspondant de guerre pour l'hebdomadaire “L’Europeo” sur les fronts de l’Irak, de la Somalie, du Mozambique et de l'ex Yougoslavie. Actuellement, il écrit et produit des documentaires pour les télévisions Rete 7 et Stream.

 

Un petit garçon pauvre de Serbie ramassait les aliments, de l’argent et les vêtements abandonnés par les migrants

Nos lecteurs nous prient de publier (merci à Yogilours)

Horgoš est le dernier village au nord de la Serbie avant le poste-frontière de Röszke en Hongrie. Des mois durant, ce fut l’un des points de passage principaux des clandestins pour rejoindre l’Europe occidentale. Des heurts importants ont eu lieu à ce point-frontière les 15 et 16 septembre lorsque la Hongrie a décidé d’arrêter le passage des clandestins depuis la Serbie.

Suite et photos

Grande-Bretagne : Les élèves blancs et pauvres sont les plus défavorisés

Selon un rapport de la Commission pour les Droits de l’Homme et l’Egalité ( note du traducteur : il s’agit d’une institution publique britannique créée en 2007 ), les garçons blancs et pauvres sont relégués encore plus au fond de la classe alors que leurs résultats au Certificat général de l’enseignement secondaire ( ndt : diplôme obtenu vers 16 ans au Royaume-Uni ) reculent en comparaison avec ceux de tous les autres groupes ethniques ET ceux des Blancs issus de la classe moyenne.

Ces jeunes gens souffrent de la « fracture inégalitaire » qui s’ouvre à travers le Royaume-Uni.

Ils devront presque tous lutter pour acquérir leur indépendance financière dans un avenir proche.

Les garçons blancs aux origines pauvres souffrent du « pire départ dans la vie ».

Ils ont aussi de mauvaises perspectives d’emploi en comparaison avec les autres élèves.

Les filles blanches et pauvres, toutefois, sont loin devant leurs pairs masculins.
(…)

Daily Mail

Via fdesouche