États-Unis. Un haut-fonctionnaire : “Trump a atteint une sorte d’ “équilibre” politique et militaire dans un certain nombre de conflits, produisant une situation qui est à peu près la meilleure qu’une administration puisse espérer”

Quatre ans après avoir signé la désormais célèbre lettre “Never Trump” condamnant le candidat à la présidence Donald Trump comme un danger pour l’Amérique, le diplomate à la retraite Jim Jeffrey recommande au nouveau gouvernement Biden de poursuivre la politique étrangère menée par Trump au Moyen-Orient.

Mais même s’il loue le président pour ce qu’il décrit comme une approche réussie de “realpolitik” dans la région, il reconnaît que son équipe a régulièrement induit en erreur les hauts dirigeants sur le nombre de troupes en Syrie.

“Nous avions toujours des tours de passe-passe pour ne pas laisser nos dirigeants comprendre combien de troupes nous avions là-bas”, a déclaré Jeffrey dans une interview. Le nombre réel de troupes dans le nord-est de la Syrie est “bien plus important que” les quelque deux cents soldats que Trump avait initialement accepté de laisser là-bas en 2019.

[…]

Officiellement, Trump a accepté l’année dernière de maintenir plusieurs centaines de troupes américaines – entre 200 et 400, selon diverses informations de l’époque – stationnées dans le nord-est de la Syrie pour “sécuriser” les champs de pétrole détenus par les alliés kurdes des Etats-Unis dans la lutte contre l’ISIS. Il est généralement admis que le nombre réel est plus élevé que cela – des fonctionnaires anonymes estiment le nombre à environ 900 aujourd’hui – mais le chiffre précis est classifié et reste inconnu, même semble-t-il à des membres de l’administration Trump désireux de mettre fin à ce qui est qualifié de “guerres éternelles”.
Alors qu’il quitte à nouveau la fonction publique, Jeffrey ne se moque pas pour autant du président qui divise.

La décision de 2018 de l’ambassadeur de carrière de servir dans l’administration Trump malgré son opposition politique au président – et de défendre ses politiques sur le chemin du départ – est à l’image d’un fonctionnaire décrit par ses collègues comme le parfait fonctionnaire apolitiqueJeffrey n’émet aucune polémique sur le caractère du président, même s’il affirme qu’il maintient sa décision de signer la lettre ouverte de 2016 qui dit que Trump est “erratique” et “agit avec impétuosité”.

[…]

Jeffrey pense que Trump a atteint une sorte d’ “équilibre” politique et militaire dans un certain nombre de conflits froids et chauds différents, produisant une situation qui est à peu près la meilleure qu’une administration puisse espérer dans une région aussi désordonnée et volatile.

[…]

“Personne, parmi tous nos alliés [au Moyen-Orient]”, ne veut vraiment voir partir le président Trump a-t-il déclaré. “La vérité est que le président Trump et sa politique sont très populaires parmi tous nos États populaires dans la région. Citez-moi un pays qui ne soit pas heureux”.

Interrogé sur la manière dont il conseillerait l’administration Biden lorsqu’elle reprendra son portefeuille, Jeffrey a déclaré qu’il exhorterait le président élu à maintenir le cap fixé par l’équipe Trump. Certaines choses que l’équipe de M. Biden pourrait vouloir défaire – comme le démantèlement de l’accord nucléaire avec l’Iran – pourraient maintenant être infaisables, selon lui. Mais surtout, n’essayez pas de “transformation”. N’essayez pas de “transformer la Syrie en Danemark”. L’équilibre, c’est la stabilité.

“Je pense que l’équilibre que nous avons créé est un pas en avant et je le préconise”, a déclaré Jeffrey.

“Je vous dis simplement la réalité telle que je l’ai vue. Je n’essaie pas de faire des faveurs à qui que ce soit. Parce qu’il est très important que quand la nouvelle équipe arrive, elle ne se dise pas, si ça a été fait par Trump, c’est que c’est mauvais”.

DefenseOne

Accessible via une archive Via Fdesouche

Esclavage Larvé en Afrique et au Moyen-Orient ; l’Occident à Tort de s’Incriminer

Giulio Meotti  •  14 juillet 2020

  • Pour les intersectionnels, les États-Unis sont le pays le plus despotique du monde - Pas la Chine, pas la Corée du Nord, pas l'Arabie saoudite ou l'Iran.
  • « Les médias ne vous disent pas que l'Amérique est le meilleur endroit de la planète pour être noir, femme, gay, trans ou quoi que ce soit d'autre. Nous avons nos problèmes et nous devons les résoudre. Mais notre société et nos systèmes sont loin d'être racistes ». - Ayaan Hirsi Ali, Twitter, 9 juin 2020.
  • « Le nouvel antiracisme est un racisme déguisé en humanisme (...) Sous-entendre que tout Blanc est mauvais ... et que tout noir est une victime ». - Abnousse Shalmani, née à Téhéran, résidant actuellement à Paris, Le Figaro, le 12 juin 2020.
  • « L'Amérique apparait différente à une personne qui, comme moi, a grandi en Afrique et au Moyen-Orient ». - Ayaan Hirsi Ali, The Wall Street Journal, 26 juin 2020.
  • Il serait temps que les États-Unis cessent de financer les Nations Unies ... Les Nations Unies ne servent qu'à perpétuer l'injustice, pas à y mettre un terme.
  • Il est probable qu'aujourd'hui, les vrais marchands d'esclaves et les racistes - ceux qui croient que les sociétés et les valeurs occidentales ne devraient pas exister - se penchent avec une indicible délectation sur l'auto-flagellation occidentale.
  • Les États-Unis ont aboli l'esclavage il y a 150 ans et ont mis en place une politique de promotion sociale des minorités. A deux reprises, ce pays a élu un président noir, Barack Obama - ! Pourtant, une déferlante anti-statues déboulonne un monument historique après l'autre, comme si les États-Unis asservissaient encore les Afro-Américains. Des militants de Washington DC ont même pris pour cible le Mémorial de l'Emancipation qui honore le président Abraham Lincoln, lequel a payé de sa vie la libération des esclaves.Aujourd'hui, l'opinion publique occidentale s'auto-flagelle de manière obsessionnelle sur son passé esclavagiste oubliant qu'un esclavage bien réel sévit et se poursuit, quasi ignoré de tous, dans de nombreuses régions d'Afrique et du Moyen-Orient. Ces esclaves là, ne bénéficient d'aucune manifestations de rues ; aucune pression n'est exercée en leur faveur au plan international ; et aucun média n'évoque leur sort.
  • [...]

article complet: https://fr.gatestoneinstitute.org/16238/esclavage-afrique-moyen-orient

Escalade au Moyen-Orient

Syrie-Alep-2

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Michel Garroté  --  Les pays occidentaux se servent de la rhétorique humanitaire en vue de cacher leurs plans de morceler la Syrie, a annoncé le vice-chef de la diplomatie russe (voir sources en bas de page). Washington, Londres et Paris évoquent des problèmes d'ordre humanitaire pour dissimuler leurs projets visant à diviser la Syrie, a déclaré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov. "Les USA, le Royaume-Uni et la France ont démontré que la rhétorique humanitaire et les tentatives de justifier leur présence en Syrie par le besoin de défaire les djihadistes leur étaient nécessaires pour dissimuler leurs projets de morceler le pays", a estimé le vice-chef de la diplomatie russe.
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Il a également souligné que Moscou était préoccupé par la politique agressive des États-Unis et de leurs partenaires à l'égard de la Syrie, destinée à attiser les tensions dans ce pays ravagé par la guerre. Auparavant, les pays occidentaux avaient accusé Damas d'avoir lancé une attaque chimique sur la ville de Douma dans la Ghouta orientale avant de brandir la menace de frappes sur le pays. Moscou a pour sa part démenti les informations faisant état du largage d'une bombe au chlore par l'armée syrienne à Douma. Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont effectué des frappes de missiles contre des sites syriens utilisés selon eux pour la production d'armes chimiques (voir sources en bas de page).
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Les tensions géopolitiques et la surenchère verbale entre l'Iran et Israël ou l'Arabie saoudite font craindre une escalade au Moyen-Orient au-delà du conflit par procuration que se livrent ces puissances régionales en Syrie, estiment des experts (voir sources en bas de page). "Nous ne permettrons pas d'ancrage iranien en Syrie, quel que soit le prix à payer", a averti en avril le ministre de la Défense israélien Avigdor Lieberman après un raid aérien contre une base militaire en Syrie dans laquelle sept Iraniens au moins ont péri. Israël n'a pas revendiqué cette attaque, la première ciblant directement des positions de l'Iran en Syrie voisine. Mais cette action a fait craindre une extension du conflit au-delà des frontières syriennes. L'Etat hébreu considère l'Iran comme son principal ennemi, ne veut surtout pas l'avoir à sa frontière et l'accuse de chercher à se doter de l'arme atomique.
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L'Iran de son côté ne reconnaît pas l'existence d'Israël. Ryad voit de son côté en Téhéran un rival qu'il accuse de vouloir dominer la région. Et des analystes ont évoqué un possible rapprochement de l'Arabie saoudite avec Israël, deux pays alliés des Etats-Unis. Dans ce contexte d'animosité extrême, les menaces de tous bords fusent en permanence. Dans un rapport, le groupe de réflexion International Crisis Group relève des visions antagonistes "qui maintiennent l'Iran et ses adversaires dans une spirale d'affrontements par procuration qui détruit" le Moyen-Orient. Le soutien de l'Iran à des milices en Irak, en Syrie et au Liban fait dire aux détracteurs de la République islamique que celle-ci cherche à dominer la région et à coaliser des forces pour attaquer Israël.
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L'ICG note que l'Iran, à l'inverse, perçoit le Proche et Moyen-Orient comme "une région dominée par des puissances dotées de capacités militaires supérieures" et que Téhéran ne s'est lancé dans le conflit syrien que par peur de perdre un de ses rares alliés et d'être encerclé par des forces jihadistes. Pour nombre d'Iraniens, l'idée que leur pays est la seule force déstabilisatrice de la région, comme le répètent Washington, Israël et Ryad, est difficile à avaler. "Ce n'est pas l'Iran qui retient prisonniers des Premiers ministres étrangers", s'agace Mohammad Marandi, professeur à l'Université de Téhéran en faisant allusion au Premier ministre libanais Saad Hariri. Ryad avait été accusée de l'avoir forcé à annoncer sa démission et de l'avoir retenu contre son gré.
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Au Yémen, les autorités saoudiennes "imposent depuis trois ans la famine et la guerre", ajoute Mabandi en référence aux frappes aériennes menées depuis 2015 par une coalition arabe menée par Ryad en soutien au gouvernement face aux rebelles Houthis, que Téhéran dit soutenir, mais pas militairement. La position du royaume saoudien vis-à-vis de l'Iran peut paraître contradictoire. Dans un entretien à la chaîne de télévision américaine CBS, le prince héritier Mohammed ben Salmane a déclaré en mars que l'armée et l'économie iraniennes étaient largement inférieures à celles de la monarchie sunnite, tout en présentant l'Iran chiite comme cherchant à prendre le contrôle de toute la région.
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"Les critiques peuvent accuser Ryad de voir la main de l'Iran partout", dit Ali Shihabi, directeur du cercle de réflexion pro-saoudien Arabia Foundation, basé à Washington, mais "les Saoudiens ont vu les forces à la solde de l'Iran prendre le contrôle de ses voisins un par un: Liban, Irak, Syrie". L'Iran aussi affiche des contradictions. L'ayatollah Ali Khamenei a déclaré qu'Israël n'existerait plus dans 25 ans mais pour MoHammad Marandi, il ne s'agit pas d'une menace militaire contre l'État hébreu. "Malgré toute la désinformation propagée par des médias occidentaux, l'Iran n'a jamais menacé d'entrer en conflit" avec Israël, dit-il. Mais Dore Gold, ancien ambassadeur d'Israël aux Nations unies, dénonce lui "le mouvement idéologique très agressif" de la République islamique.
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L'Iran "a construit des bases en Syrie pour des troupes terrestres", dit-il, et si l'on ajoute la présence de son allié, la milice chiite libanaise du Hezbollah, cela représente "une menace directe pour Israël". Les positions des uns et des autres apparaissent d'autant plus difficiles à concilier que l'Iran n'entretient de relations diplomatiques ni avec Israël, ni avec l'Arabie saoudite, Ryad et Téhéran ayant rompu leurs liens en 2016. Les adversaires de l'Iran voient dans ces appels la preuve de la duplicité supposée d'un pouvoir qu'ils accusent de complicité de crimes en Syrie. Pour apaiser la situation, écrit l'ICG, "il faudra que les voisins de l'Iran (et les États-Unis) dialoguent de manière systématique avec Téhéran sur les questions régionales comme l'avenir du Yémen, de la Syrie ou de l'Irak". Mais les Etats-Unis semblent guère enclins dans l'immédiat à discuter avec l'Iran, le président Donald Trump n'ayant de cesse d'accuser Téhéran de représenter une très grave menace pour la région (voir sources en bas de page).
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Adaptation & Mise en Page : Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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https://fr.sputniknews.com/international/201804271036127227-syrie-russie-occident/
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https://fr.news.yahoo.com/surench%C3%A8res-tensions-font-craindre-escalade-au-moyen-orient-094504180.html
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Moyen Orient & Asie – Virage des alliances militaires

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Michel Garroté  --  De brefs extraits de "Géopolitique du Moyen-Orient et de l’Asie : Vers un virage dans les alliances militaires ?", ont été repris, tout récemment, sur LesObservateurs.ch. J'aimerais, quant à moi, publier, ci-dessous, des extraits adaptés plus détaillés (et commentés), tant le sujet me paraît être de la plus haute importance. Pour mémoire, le Professeur Michel Chossudovsky est un économiste canadien, Fondateur et Directeur du Centre de Recherche sur la Mondialisation, à Montréal. L'article original en anglais s'intitule "Middle East and Asia Geopolitics : Shift in Military Alliances ?", par le Professeur Michel Chossudovsky, publié le 30 septembre 2017 (les sous-titres son de moi).
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Plusieurs alliés des USA ont changé de camp :
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Michel Chossudovsky (extraits adaptés, plus détaillés, et, commentés ; voir lien vers source en bas de page) : Un profond bouleversement d’alliances géopolitiques est en train de se produire, qui tend à saper l’hégémonie des USA dans la grande région du Moyen-Orient et de l’Asie centrale, ainsi qu’en Asie du Sud. Plusieurs des alliés les plus solides des USA ont changé de camp. L’OTAN et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont tous les deux en crise. L’OTAN connaît de profondes divisions, qui découlent en grande partie de la confrontation entre Ankara et Washington. La Turquie, qui est en fait le poids lourd de l’OTAN, est actuellement en train de combattre des rebelles kurdes soutenus par les USA au nord de la Syrie.
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La question kurde :
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Autrement dit, les USA, qui sont membres de l’OTAN, soutiennent et financent des rebelles kurdes qui luttent contre un Etat membre de l’OTAN. La Turquie demeure officiellement membre de l’OTAN, dont le système de défense antiaérienne est intégré et coordonné. Sauf que le gouvernement Erdogan a acheté un système de défense antiaérienne russe S-400, prévu pour être utilisé contre les mandataires des USA kurdes au nord de la Syrie. Un membre de l’OTAN (la Turquie) utilise donc maintenant le système de défense antiaérienne d’un ennemi des USA et de l’OTAN contre des rebelles soutenus par les USA et l’OTAN.
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Virer la Turquie de l'OTAN :
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La Turquie a aussi dépêché ses forces armées dans le nord syrien dans le but éventuel d’annexer une partie du territoire syrien. L’alliance entre Moscou et Ankara est ainsi une alliance de circonstance. L’histoire démontre que la structure des alliances politiques est fondamentale. Ce à quoi nous assistons, c’est à une série de coalitions transversales contradictoires à la fois « avec » et « contre » les USA. Nous sommes témoins de retournements d’alliances politiques et militaires qui contribuent largement à l’affaiblissement de l’hégémonie des USA en Asie et dans le Moyen-Orient. La Turquie a-t-elle l’intention de quitter l’OTAN ? (Note de Michel Garroté : la question est plutôt de savoir si l'OTAN ne devrait pas virer - purement et simplement - la Turquie, et, avec elle, son régime totalitaire et islamiste).
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Le Pakistan est devenu notre ennemi dès 2008 :
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Les relations bilatérales de la Turquie avec Washington sont en déroute. Le Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui constitue l’allié le plus fidèle des USA au Moyen-Orient, n’est plus fonctionnel. Le Qatar s’est non seulement aligné avec l’Iran, mais il coopère aussi activement avec la Russie. Les accords bilatéraux de coopération militaire entre les USA et le Pakistan d’une part et l’Inde d’autre part sont également touchés, à la suite de l’accession de ces deux pays au sein de l’OCS, qui constitue une alliance militaire de facto dominée par la Chine et la Russie, conclut Michel Chossudovsky (fin des extraits adaptés, plus détaillés, et, commentés ; voir lien vers source en bas de page).
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Adaptation, Mise en Page & Commentaires - M. Garroté pour LesObservateurs.ch
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Version originale en anglais :
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"Middle East and Asia Geopolitics : Shift in Military Alliances ?" By Prof Michel Chossudovsky :
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https://www.globalresearch.ca/shift-in-geopolitical-alliances/5611373
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Version française parue sur Mondialisation.ca et sur Polémia :
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https://www.mondialisation.ca/geopolitique-du-moyen-orient-et-de-lasie-vers-un-virage-dans-les-alliances-militaires/5611915
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https://www.polemia.com/geopolitique-du-moyen-orient-et-de-lasie-vers-un-virage-dans-les-alliances-militaires/
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Brefs extraits repris sur LesObservateurs.ch :
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https://lesobservateurs.ch/2017/10/10/geopolitique-du-moyen-orient-et-de-lasie-vers-un-virage-dans-les-alliances-militaires/
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Génocide chrétien au Moyen-Orient: “La chose qu’ils haïssent le plus c’est que nous soyons chrétiens.” (Vidéo)

Pourquoi veulent-ils vous tuer ?

Qui êtes-vous ?

- Nous sommes chrétiens et ils disent « Nous ne voulons pas que les chrétiens restent en Irak. »

Nous les tuons.

La chose qu’ils haïssent le plus c’est que nous soyons chrétiens.

- Ils nous appellent « infidèles ».

- Ils m’ont poussée à l’intérieur et m’ont attaché les mains et les pieds. Ils m’ont bâillonnée. Et torturée bien sûr.

Il me disait toujours « Jure que Mohammed est le prophète de dieu, jure qu'il n'y a pas d'autre dieu qu'Allah et nous te relâcherons. Bien entendu, je ne voulais pas le dire.

- Si le mal descendait avec tous ses soldats, (même) lui ne ferait pas ce que les Frères musulmans ont fait : pillage, destruction, l’église entière est partie en fumée.

- C’est arrivé en Égypte, en Irak, en Syrie, au Liban, c’est arrivé dans tous les pays islamistes.

En 1915, les chrétiens représentaient plus de 20% de la population du Moyen-Orient. En 2015, ils composent seulement 5% de la population.

En 2003, il y avait 1,5 million de chrétiens en Irak. Aujourd'hui, il doit y en avoir seulement 200'000.

Mais notre foi reste forte.

 

 

 

Proche et Moyen Orient – Un peu de bon sens

   
L’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps, mais pas comme une alliance globale à long terme. De façon plus détaillée, il s'agit, primo, de cesser d’appréhender, d’une part, l’islam en terre d’islam ; et d’autre part, l’islam en Occident. Car il s’agit, dans les deux cas, du même islam, du même coran et des mêmes hadîths. Le discours "islamophile" (du genre "l'islam, une chance pour la France") ne changera rien à cette réalité.
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Secundo, en Occident, l’islam doit respecter l’ordre constitutionnel et laïc. Les zones de non-droit sont à remettre au pas, par la force légale et par le droit. En outre, l'Occident doit exiger de la part des pays musulmans qu'ils pratiquent la réciprocité : si le musulman bénéficie de la liberté religieuse chez nous, alors le chrétien en terre d'islam doit bénéficier de cette même liberté religieuse dans les pays musulmans.
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Tertio, l’alliance de l’Occident avec tel ou tel pays musulman, cette alliance doit être considérée comme une alliance tactique à court terme, même si elle est renouvelable pendant un certain laps de temps. Quarto, l’Occident doit admettre, une bonne fois pour toutes, que l’islam est imprévisible ; et que par conséquent, la stratégie globale à moyen et long terme de l’Occident, face à l’islam, reste, essentiellement, un ensemble de tactiques à court terme, modifiables à tout instant.
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Quinto, l’Occident a tout intérêt à maintenir un équilibre des forces entre islam sunnite et islam chiite. Et si les deux branches de l’islam, la branche sunnite et la branche chiite, sont en guerre, l’Occident doit apprendre à en tirer profit. Car le temps que ces deux branches consacrent à se combattre signifie un temps de répit pour l’Occident. En clair, l'Occident devrait oser la question suivante : des musulmans tuent d'autres musulmans ; et nous, en tant que non-musulmans, en quoi cela nous concerne-t-il ?
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Pour conclure avec un sujet complexe, à savoir la Syrie, je dois admettre que la crise syrienne me pose un problème. Je n'ai jamais eu la moindre sympathie pour le clan Assad. Notamment parce que j’ai vu de mes yeux les monstruosités perpétrées par le clan Assad contre les Chrétiens au Liban dans les années 1980. Cela dit, lorsque quelques années plus tard, dans les années 1990, je me suis rendu en Syrie, j’ai été bien obligé d’admettre que la situation des Chrétiens y était bonne.
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C’est un paradoxe typiquement levantin. Le clan Assad a voulu chasser les Chrétiens du Liban afin de pouvoir annexer ce pays. Et ce même  clan Assad, dans son propre pays, la Syrie, a ménagé - et ménage encore - les minorités, y compris les minorités chrétiennes, du fait que ce clan est, lui aussi, une minorité, en l'occurrence une minorité alaouite issue du chiisme, dans un pays majoritairement sunnite de tendance islamiste (à ce propos, on parle de sunnites islamistes "modérés" et c'est une sinistre plaisanterie).
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Je sais très bien qu’actuellement le clan Assad fait à son propre peuple ce qu’il avait déjà fait pendant plus de quinze ans aux Chrétiens libanais. Du reste, à l’époque, j’étais très seul dans ma défense de ces Chrétiens libanais, persécutés dans leur propre pays, et dont le sort, laissait le monde entier indifférent. En résumé et en conclusion, je ne peux pas, aujourd’hui, prendre parti contre le clan Assad, car si un Califat islamique sunnite lui succède, ce sera le chaos islamique, les chrétiens de Syrie, d'Irak et du Liban n’auront plus qu’à faire leurs valises. Et qui les accueillera ? Personne.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Immigration sans contrôle: maintenant, la facture

On se disait bien que cela allait arriver, nous y voici: l’Allemagne commence à payer le prix de l’ouverture de ses frontières aux immigrants du Moyen-Orient. Comme quoi la générosité peut se payer cher, lorsqu’on la distribue les yeux fermés.

C’est statistiquement imparable: si vous ouvrez vos frontières à plus d’un million d’immigrants musulmans, il se trouve forcément parmi eux un certain pourcentage de terroristes embusqués, bien décidés à attaquer les valeurs chrétiennes pour imposer, à terme, l’islam le plus radical à tous. Vous attendiez de la reconnaissance? On vous offre des bombes et des massacres pour Noël…

L’Europe commence à réaliser que ses bons sentiments l’ont conduite à introduire un poison mortel au coeur de la société, un poison dont elle ne pourra plus se débarrasser. Et pour cause: rien dans sa politique suicidaire n’a fondamentalement changé. L’Europe continue à assurer le transport des immigrants des côtes africaines vers ses côtes; elle ne s’étonne pas de constater que, chez ceux qu’elle accueille, il n’y a pratiquement que de jeunes hommes: n’y a-t-il donc pas de femmes, pas de vieux, en Afrique noire et au Moyen-Orient? Dans un récent reportage à Côme, la correspondante de La Première n’a vu, elle aussi, que des jeunes hommes. Comment savoir ce qu’ils projettent, alors même qu’on peine à savoir qui ils sont? Le terroriste de Berlin, réfugié pakistanais ou afghan, avait déposé plusieurs identités à son arrivée en Allemagne – une pratique courante. Mais bien entendu, lorsque les douaniers tessinnois prétendent prendre les empreintes digitales des immigrants, les bonnes âmes les qualifient quasiment de tortionnaires… Un immigrant n’est-il pas nécessairement de bonne foi?

Il est temps, pour l’Europe, de se réveiller, et mettre un frein à l’immigration extra-européenne, quelles qu’en soient les raisons. Elle n’a pas à compromettre la sécurité de ses habitants, et surtout leur avenir et leurs libertés, au nom des drames qui secouent la planète, et singulièrement de la guerre sanglante qui s’est emparée du monde islamique. Elle ne résoudra pas cette guerre, mais elle en payera en partie de prix, puisqu’elle l’importe sur ses territoires. C’est bien évidemment une guerre de civilisation, et l’immigration massive en provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique musulmane ne peut que l’aggraver. Lorsque, en région parisienne, deux femmes ne peuvent pas entrer dans un établissement public, parce que “ici ce n’est pas Paris, c’est le bled“, on réalise que la bataille est déjà à moitié perdue.

Philippe Barraud sur commentaires.com

Limiter la casse au Moyen Orient – Une bonne idée ?

   
Michel Garroté - J'ai quelques affinités personnelles et politiques avec le journaliste et analyste conservateur américain Daniel Pipes (qui propose de "limiter la casse au Moyen-Orient"), même si, sur le Moyen-Orient, nous avons parfois nos petites divergences. Petites divergences, car je serais plutôt favorable à un remodelage des frontières du Proche et du Moyen Orient ; à une partition de la Syrie avec la création d'un mini-Etat alaouite.
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A la création d'un Etat kurde ; à la création d'un Etat chrétien chaldéen dans la plaine de Ninive ; à la création d'un mini-Etat chrétien essentiellement maronite dans le nord-ouest du Liban, qui lui aussi, ferait l'objet de partitions, avec ses sunnites, ses chiites, ses druzes, etc. ; à une liquidation définitive de l'Etat islamique sunnite, du Hamas et du Hezbollah.
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A une renégociation de divers points stratégiques avec l'Iran, qui reste notre "allié" purement tactique à court terme, face aux sunnites saoudiens ; renégociation, écrivais-je, de divers points stratégiques, sous peine de neutraliser l'arsenal nucléaire offensif iranien, chose désormais envisageable, avec Trump à la Maison blanche, à partir du 20 janvier 2017.
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Last but not least, au risque de choquer quelques-uns, je serais plutôt favorable à la création d'une Confédération jordano-palestinienne à l'est du Jourdain, pour en finir, une bonne fois pour toute, avec cette interminable "cause palestinienne", qui fausse les débats sur le Proche et le Moyen Orient, depuis 70 ans...
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Cela dit, c'est toujours un plaisir, au moins pour moi, de publier sur https://lesobservateurs.ch/, si Uli Windisch le veut bien, les analyses de Daniel Pipes, dans leur version française (que nous devons à Johan Bourlard que je remercie en passant). Car je suis bien placé pour savoir que, jamais, dans les pays francophones européens, les médias daigneraient publier Daniel Pipes (dans la version française que nous devons, j'insiste, à Johan Bourlard), vu que "l'enfant terrible" Daniel Pipes (qui n'est plus un jeune homme) est politiquement très incorrect et vu qu'il écrit des vérités très dérangeantes (comme nous d'ailleurs...).
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Pour la petite histoire, lorsque je suis passé de la presse écrite (concrètement ma "Lettre d'Information") à la presse internaute (en 2007, il y a bientôt 10 ans), je me suis "abreuvé" aux articles, livres et analyses de Daniel Pipes, Bat Ye'or (que je connais depuis 1983), Alexandre Del Valle, Michel Gurfinkiel, Gilles William Goldnadel, Caroline Glick et d'autres encore. J'en profite pour les remercier, ici et maintenant, de leur énorme travail et de leur amitié qui m'ont aidé, inspiré, et qui m'aident et m'inspirent encore aujourd'hui. Bien.
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A tous ces propos donc, dans le Boston Globe, mon ami Daniel Pipes écrivait récemment, sous le titre "Limiter la casse au Moyen-Orient" (extraits adaptés ; voir liens vers sources, américaine et française, en bas de page) : Dans les 177 ambassades étrangères que compte la ville de Washington, on tente assurément de lire dans le marc de café en se demandant à quoi pourra bien ressembler la politique étrangère du président élu Donald Trump. Or, les incohérences et les contradictions de ce dernier rendent toute prévision en la matière impossible. C'est pour cette raison qu'en lieu et place de spéculations, je vais me limiter aux priorités qui devront être celles de la politique américaine dans une région particulière, le Moyen-Orient.
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Je commencerai par définir les lignes directrices avant de parler de points plus spécifiques. Étant donné qu'il s'agit sur le long terme de la zone la plus instable au monde, l'objectif sera modeste : limiter la casse et éviter les désastres. Les deux derniers présidents n'y sont pas parvenus. Ils ont même fait tout le contraire. George W. Bush a essayé d'en faire trop au Moyen-Orient : on se souvient de sa volonté de construire un pays en Afghanistan, d'apporter la liberté et la prospérité en Irak, d'établir la démocratie en Égypte et de résoudre le conflit israélo-arabe. Toutes ces initiatives ont fini en autant d'échecs cuisants.
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En réaction à « l'outrance impérialiste » de Bush, Barack Obama a fait l'inverse, décidant d'un retrait prématuré de différents conflits, traçant des lignes rouges qu'il abandonnera par la suite, proclamant un imaginaire « pivot vers l'Asie » et donnant pratiquement carte blanche aux ambitions du Kremlin (George W. Bush et Barack Obama ont tous deux mis le Moyen-Orient sens dessus dessous). La future politique américaine devra trouver une voie médiane entre ces deux excès : protéger les Américains, promouvoir les intérêts américains et soutenir les alliés de l'Amérique, ne pas ambitionner de remettre de l'ordre dans la région tout en évitant le repli isolationniste, faire des promesses raisonnables qu'il conviendra de tenir et réfléchir avant d'agir.
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Comment dès lors appliquer au Moyen-Orient cette approche de bon sens par rapport à des problèmes majeurs tels que ceux impliquant l'Iran, l'Arabie saoudite, la Turquie, la Syrie, l'Égypte et le conflit israélo-arabe ? L'Iran constitue de loin la plus grande préoccupation. La nouvelle administration américaine devra abroger sans délai et dans sa totalité le mystérieux non-traité connu sous le nom de Plan global d'action conjoint ou accord sur le nucléaire iranien. Le président pourra prendre cette initiative de façon unilatérale et accompagner celle-ci d'un ultimatum de sorte que si les Iraniens ne s'exécutent pas à cette date déterminée, c'est le gouvernement américain qui procédera en leur nom à l'arrêt complet de leur projet d'armement nucléaire.
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C'est la seule façon certaine d'empêcher la République islamique d'Iran de maîtriser l'arme nucléaire, un impératif non seulement pour Israël et les autres pays du Moyen-Orient mais également pour les Américains étant donné que Téhéran est présumé développer du matériel à impulsion électromagnétique susceptible de détruire le réseau électrique américain et de provoquer la mort de 90% de la population (l'accord sur le nucléaire iranien est la plus grande absurdité diplomatique de l'histoire). Le Royaume d'Arabie saoudite est depuis longtemps un allié ennemi des États-Unis puisque ce fournisseur capital d'énergie finance dans le même temps une version obscène de l'islam.
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Depuis peu, Riyad a endossé le costume de la grande puissance régionale qui tient tête à l'Iran, un nouveau rôle qui rend la sécurisation de la monarchie plus importante que jamais pour Washington. Heureusement, la jeune génération de dirigeants saoudiens montre une volonté de modération dans l'agressivité traditionnelle déployée par les islamistes, pour autant que le gouvernement américain exerce une pression suffisamment forte. La romance qui liait naguère l'administration Obama et le président turc Recep Tayyip Erdoğan a subi un déclin fatal. Cela n'empêche pourtant pas Washington d'affirmer qu'Ankara demeure un allié fidèle et d'ignorer publiquement que le gouvernement turc s'est mué en dictature hostile et de plus en plus proche de la Russie et de la Chine.
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La diplomatie à l'eau de rose n'ayant manifestement pas permis de freiner les ambitions d'Erdoğan, le temps est venu de faire comprendre clairement aux Turcs tout ce qu'ils perdront en matière de commerce, d'aide militaire et de soutien diplomatique s'ils ne changent pas de cap rapidement (le Chinois Xi et le Russe Poutine sont-ils les meilleurs amis éternels du Turc Erdoğan ?). L'indécision d'Obama en Syrie résulte de l'hostilité et du dégoût suscités par trois des quatre principaux acteurs en présence dans le pays : l'État islamique en Irak et en Syrie, les rebelles arabes sunnites soutenus par les Turcs, les Qataris et les Saoudiens, et enfin le régime de Bachar al-Assad soutenu par les gouvernements russe et iranien.
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Seules les Forces démocratiques syriennes (FDS) composées des Unités de protection du peuple (YPG) en majorité kurdes sont convenables et amicales. Dans un État qui sombre pratiquement dans le schéma de Hobbes de la lutte de tous contre tous (à l'exception de Daech et Assad qui s'évitent mutuellement), il est impossible à l'administration Obama de définir une politique et de s'y tenir. Si cette situation a le mérite d'aider les FDS, le fait de mettre exagérément l'accent sur la destruction de Daech conduit ces Forces à nouer des alliances boiteuses avec Ankara, Téhéran et Moscou. La solution serait que Washington soutienne les FDS, son seul allié, tout en incitant les trois autres acteurs à s'épuiser mutuellement.
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En insistant sur le principe consistant à privilégier les dirigeants démocratiques, même hostiles et élus dans des conditions douteuses, l'administration Obama a, en retenant l'armement et l'aide humanitaire, cherché à punir l'Égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour avoir pris le pouvoir au moyen d'un coup d'État. Cette politique d'aliénation gratuite doit être changée au plus vite de sorte que les Américains puissent aider un dirigeant égyptien à peine compétent à conjurer le spectre de la famine et à vaincre les islamistes et donc l'aider à rester au pouvoir et à maintenir les Frères musulmans à l'écart. Le conflit israélo-arabe, l'un des points de tension les plus dangereux du Moyen-Orient, a été relégué (au moins pour un temps) au second plan.
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Alors que la petite violence ne cesse pas, le risque d'escalade est devenu moins grand, à une époque de guerre chaude et froide au Moyen-Orient. La nouvelle administration devra indiquer sans délai qu'elle considère Israël comme l'allié le plus proche et le plus important de l'Amérique au Moyen-Orient. Elle devra aussi mettre fin aux incessantes pressions sur Jérusalem en vue de concessions à l'Autorité palestinienne. Mieux encore, elle devra rejeter le faux-semblant vieux de près de 25 ans selon lequel les Palestiniens sont les « partenaires pour la paix » d'Israël et, au contraire, encourager les Israéliens à convaincre les Palestiniens de la nécessité de reconnaître Israël, de façon explicite et définitive, comme l'État juif.
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Une politique élémentaire de protection des Américains et de leurs alliés serait une formidable occasion de remédier à une série d'erreurs catastrophiques commises ces dernières années tant par les démocrates que par les républicains, concluait récemment Daniel Pipes dans le Boston Globe (fin des extraits adaptés ; voir liens vers sources, américaine et française, en bas de page).
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Introduction et adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Version originale anglaise :
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http://www.danielpipes.org/17101/minimize-middle-east-mistakes
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Adaptation française de Johan Bourlard :
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http://fr.danielpipes.org/17123/casse-moyen-orient
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© 1968-2016 Daniel Pipes
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Le double langage en terre d’islam

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Michel Garroté - Comprendre le Moyen-Orient par le biais de ses médias dévoile une réalité tout à fait différente que celles que projettent ses diplomates ou ses officiels dans les chancelleries lorsqu'ils s'adressent à des occidentaux (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Il se trouve que le site MEMRI (Middle-East Media Research Institute ; édition française : http://www.memri.fr/#1), un institut à but non lucratif basé à Washington qui a été fondé en 1996, s’est donné pour mission de surveiller et de traduire ce qui se dit au Moyen-Orient même, en Afrique du Nord, en Iran et en Asie du Sud-est, afin de mettre en lumière la pratique du double langage en terre d'islam.
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Celui qui navigue dans le site MEMRI peut mieux se faire une idée de l’importance de la haine de l’Occident distillée dans les messages des radicaux qui circulent au grand jour (ndmg - en terre d'islam) dans de nombreux médias, écoles et mosquées. ci-dessous, le Dr. David Bensoussan se livre à une très intéressante analyse du double langage pratiqué en terre d'islam, analyse parue sur l'édition française du site Internet 'Times of Israël' (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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David Bensoussan écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le Cheikh Muhammad al-Gamei’a, directeur du centre culturel islamique à New York a participé à de nombreux offices interreligieux, prêchant des mots de paix, de tolérance et de fraternité au lendemain du 11 septembre. Il s’est rendu le 4 octobre en Égypte et a donné une entrevue à un site web islamique. Il y a affirmé que les Arabes américains ne pouvaient se rendre dans les hôpitaux, car ils sont maltraités par les médecins juifs ; que les Américains mitraillaient les mosquées ; que les Juifs et non les Arabes radicaux sont responsables des attaques du 11 septembre et autres inepties.
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David Bensoussan : L’éditeur en chef du quotidien gouvernemental cairote Al-Ahram a écrit que les Américains ont parachuté de la nourriture aux Afghans affamés dans des champs de mines et que les denrées ont été génétiquement modifiées pour affecter la santé des Afghans. Faisal al-Husseini, considéré comme un modéré de l’Autorité palestinienne et qui est le favori des médias occidentaux a donné une entrevue à un journal égyptien dans lequel il expliquait que les accords d’Oslo n’étaient qu’un cheval de Troie, choquant le camp de la paix en Israël.
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David Bensoussan : Arafat avait pris une photo donnant du sang aux victimes du World Trade Center, photo que les médias internationaux se sont empressés de publier, et a déclaré la même journée en langue arabe que les personnes suicides sont le sel de la terre… Il a vanté la paix des braves devant les médias occidentaux, mais n’a craint pas de tenir un discours antisémite de dénigrement complet du peuple juif lors de la conférence sur le racisme à Durban. De telles déclarations en langue arabe sont omises par la majorité des médias bienveillants envers les Palestiniens mais elles n’ont surement pas été ignorées par les Israéliens.
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David Bensoussan : Une vidéo en langue arabe très répandue sur les ondes reproduit le sermon de l’imam de la Grande mosquée de la Mecque : « les chiites, les communistes, les Juifs, les Chrétiens: Ô Allah! Divise-les, affaiblis-les, fais-leur subir les pires souffrances. Fais en sorte que les Djihadistes les décapitent . » Ce type de discours n’est pas dans la bouche des diplomates arabes mais abreuve notoirement bien des ouailles.
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David Bensoussan : Prête-t-on oreille au fait que l’imam Qaradawi, chef du Conseil de la Fatwa pour l’Europe est célèbre pour ses émissions télévisées au Qatar glorifiant la mouvance des Frères Musulmans et dans lesquelles il justifie le meurtre des non musulmans, et avant tout des Juifs, comme un moyen licite de défense de l’islam, allant même jusqu’à déclarer que si le « martyr » le juge nécessaire, le meurtre des non-musulmans pourrait s’accompagner de celui de musulmans ?
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David Bensoussan : Le recensement de ce qui se dit dans la sphère djihadique, qu’elle émane d’Al-Qaeda, de l’État islamique ou des Talibans, a attiré l’attention des agences de sécurité, notamment du fait que le cyberdjihadisme a recours aux médias sociaux pour radicaliser la génération des jeunes musulmans, recruter de nouveaux adeptes, ou même enseigner à manier des explosifs. En outre, le suivi des médias moyen-orientaux a fait prendre conscience de leurs responsabilités sur réseaux Facebook, Twitter, YouTube et bien d’autres.
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David Bensoussan : Les contenus des médias du Moyen-Orient ne sont pas uniformes. Ce qui frappe toutefois, est le nombre sidérant de propos racistes et de fatwas hallucinantes qui pullulent dans les médias moyen-orientaux, réalité qui est le plus souvent du temps négligée par les analystes occidentaux. Or, l’ignorance des doubles discours n’avance pas la compréhension ou l’avancement de la paix.
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David Bensoussan : La contradiction entre le discours officiel – en langue anglaise généralement – et le discours destiné aux populations arabes est certainement connue des médias occidentaux. Toutefois, une certaine condescendance les pousse à n’écouter que les messages qu’ils veulent bien entendre et à ignorer les autres. Or, cette ignorance (ndmg - de la part des médias occidentaux ; ignorance, ou, souvent, silence complice en pleine connaissance de cause) laisse fermenter une haine qui à la longue se traduit par des actes terroristes. Pour comprendre le Moyen-Orient, il faut donc tenir compte des effets pervers de ce double langage, conclut David Bensoussan (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://frblogs.timesofisrael.com/lart-du-double-langage-au-moyen-orient/
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http://www.memri.fr/#1
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Le Dr. David Bensoussan est professeur d’électronique. Il a été président de la Communauté sépharade unifiée du Québec et a à son actif un long passé d’engagement dans des organisations philanthropiques. Il a été membre de la Table ronde transculturelle sur la sécurité du Canada. Il est l’auteur de volumes littéraires dont un commentaire de la Bible et du livre d’Isaïe, un livre de souvenirs, un roman, des essais historiques et un livre d’art.
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Histoire vivante: La fin des chrétiens d’Orient?

Aujourd'hui, onze millions de chrétiens vivent encore aux Proche et Moyen-Orient.

Au cours de leur histoire, qui remonte à plus de 2000 ans, ils ont été discriminés et chassés mais sont toujours parvenus à survivre. Désormais lâchés par les puissances occidentales, ils sont menacés de disparition.

Vidéo visible sur la Source

Pendant ce temps, le Pape accueille des familles musulmanes au Vatican...

Un éminent psychologue danois avertit : L’immigration du moyen-orient menace la démocratie et mènera à la guerre civile

Un éminent docteur en psychologie comportementale danois a averti que la civilisation occidentale était “menacée” par le flux de migrants depuis le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, affirmant qu’une “guerre civile” serait sa conséquence la plus probable.

Écrivant dans le journal conservateur danois Jyllands-Posten, le Professeur Helmuth Nyborg – un expert des rapports entre hormones et intelligence – discutait de ses recherches antérieures et de “l’effet conjugué de la faible natalité européenne et de l’immigration d’individus à faible quotient intellectuel“ qui déboucherait sur “la mise en minorité des Occidentaux en Europe et que le QI moyen baisserait tellement que la prospérité, la démocratie et la civilisation étaient menacées“.

Nyborg a affirmé par le passé que des migrants à faible QI provenant de pays non-occidentaux généraient un déclin du niveau général de l’intelligence au sein des sociétés occidentales et, en conséquence, une chute du niveau de vie et une augmentation de la criminalité.

“En 2016, la politique actuelle d’immigration nous donne trois alternatives : la soumission, le rapatriement ou la guerre civile. Sauf si l’Europe entreprend d’adopter une politique familiale, migratoire et d’intégration responsable, je pense qu’une guerre civile est très probable“ écrit Nyborg.

Nyborg poursuit en mettant en garde sur la seule référence à “l’extrémisme de droite” qui ne fera pas disparaître les problèmes chroniques générés par la surpopulation et l’échec des politiques multiculturalistes, avertissant que les Européens de souche seront une minorité dans leurs propres pays d’ici 2050.

“Les sociétés ethniquement homogènes, civilisées et démocratiques d’Europe seront une chose du passé à moins d’un rapatriement honorable des migrants” avertit-il encore.

Les travaux du Dr Nyborg lui ont attiré, depuis de nombreuses années, les attaques de l’université et de la presse institutionnelles danoises, largement dominées par les socialistes et marxistes.

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Le Moyen‑Orient : une guerre froide régionale

Il y a une semaine, 25 chars turcs et des centaines de soldats ont franchi la frontière irakienne. Bagdad avait alors demandé expressément à Ankara de rappeler ses troupes, sous peine de faire appel au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le gouvernement turc, toujours présent sur place, affirme que ses troupes ne visent qu’à « former » des soldats contre les terroristes. Légalement, cette intervention viole toutes les lois internationales : l’Irak n’a pas fait appel aux troupes turques, et ces dernières refusent de partir malgré les protestations souveraines du pays. La Turquie, consciente du vide juridique de son intervention, tente de se justifier en prétendant répondre à l’appel des anciens maire et gouverneur de la province de Mossoul. Que cela soit exact ou non, aucune caution du droit international ne peut justifier l’intervention de personnalités n’étant plus dans l’exercice de leurs fonctions.

Avec la fin de l’occupation étatsunienne de l’Irak, ce pays est devenu, à cause de la casse de sa souveraineté, une proie pour les voisins turcs, saoudiens et iraniens

La Turquie, qui possède de nombreux intérêts économiques dans le pays, craint une prise d’influence iranienne. Ces derniers pourraient, s’ils se renforçaient dans la région, utiliser les forces kurdes, ennemies jurées de la Turquie, afin de contenir les progressions stratégiques turques en Irak. Le gouvernement irakien, soucieux de plaire à l’Iran, ne souhaite pas le départ de Bachard Al Assad de Syrie, départ que soutient très fortement Ankara. Aussi, le coup de force turc pourrait être une manière d’avertir Bagdad des conséquences d’un trop grand rapprochement avec Téhéran. Pourtant, une telle stratégie pourrait encore davantage attiser les critiques à l’égard de la politique turque. Enfin, il se pourrait que le pétrole situé au nord de l’Irak soit l’une des raisons de la présence turque dans la région.

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Yémen: un avion russe brise le siège saoudo-US et atterrit à Sanaa

Il existe des signes clairs que Moscou a décidé de changer de ton au Moyen-Orient. Il ne demande plus la permission d’aller porter de l’aide humanitaire au Yémen, ce qui donnait au camp atlantiste des occasions d’opposer des refus qui ne sont basés sur aucune nécessité autre que le désir d’humilier. Aujourd’hui, la Russie fait ce qu’elle juge nécessaire de faire, et gare à celui qui se trouve sur son chemin.

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Merci à Pierre H.

L’Europe chrétienne est en train de se suicider

Quand un économiste et historien prolifique et reconnu comme Edward Luttwak s’exprime à propos de l’arrivée massive de migrants moyen-orientaux en Europe, les spécialistes de stratégie et de sciences politiques tendent l’oreille. Ce géopoliticien très influent, n’y va pas par quatre chemins. Le Pape, le président turc, l’Italie et l’Europe en général en prennent pour leur grade.

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La question des allégeances d’Obama, ou quand les américains commencent à penser qu’ il est un traitre à la nation

Par David-Meir Levi

Dès son premier mandat, les paroles et les actes concernant le Moyen-Orient, le Jihad, et le conflit israélo-arabe de notre président ont été source de confusion.

Au début, certains pensaient de lui qu’il était un amateur incompétent , en particulier au sujet de la relation de l’Amérique avec le monde musulman et avec la Russie. Mais beaucoup de nos présidents ont fait des erreurs au début, puis plus tard, ont mûri.

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L’EI décapite ‘systématiquement’ tous les enfants dans un ‘Génocide Chrétien’

« Le Christianisme à Mossoul est mort, un holocauste chrétien est en route, » a dit Mark Arabo, un pdg californien et chef Américano-Chaldéen. Dans une interview avec Jonathan Mann pour CNN, il décrit que ce qu’il se passe en Irak est un « Génocide Chrétien » et a dit que les « Enfants se font décapiter, les femmes se font violer et tuer, et les pères se font pendre. »

Suite et vidéo

Le Califat islamique et la catastrophe qui s’annonce

Le Califat islamique et la catastrophe qui s'annonce, par Hélios d'Alexandrie

Le Moyen-Orient est l'antichambre de l'Europe, il est bien moins éloigné qu'il n'y paraît. Tout ce qui s'y passe nous affecte d'une manière ou d'une autre.

La guerre civile en Syrie a mis au monde des monstres, le plus dangereux d'entre eux se nommait jusqu'à tout récemment «L'État islamique en Irak et au Levant». Il ne s'agit pas à proprement parler d'un État, mais d'une formation guerrière qui compte des dizaines de milliers de jihadistes aguerris et prêts à mourir dans la voie d'Allah.

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