Islam en Suisse. “24 Heures” démasque le CCML et le rôle étrange de l’UVAM Lien permanent

par Mireille Vallette

Invités sulfureux, référence religieuse islamiste pour ne pas dire djihadiste, responsables qui fuient la presse: le centre, défendu par Pascal Gemperli, est à la peine.

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Pascal Gemperli en compagnie de la discrète présidente de l'UVAM Béatrice Ruiz

La journaliste de 24 Heures Chloé Din, appuyée par Camille Kraft, a poussé plus avant l’information qu’elle a trouvée dans ce blog concernant le djihadiste  Ben Hassen, sur les extrémistes invités au Centre socioculturel des musulmans de Lausanne (CCML) sis à Prilly. Une réunion aurait eu lieu après ce premier article avec la conseillère d’Etat en charge du dossier de reconnaissance des communautés religieuses Christelle Luisier.

Cette enquête est parue en Une et sur deux pages samedi 29 mai. L’article est réservé aux abonnés, mais il est possible de lire gratuitement 24 Heures durant 14 jours en donnant son adresse email. La grande partie de ce que l’enquête révèle sur ce centre lié aux Frères musulmans avait paru dans ce blog (depuis 2019, voir la liste ci-dessous). Mais je ne savais pas, entre autres, qu’il avait aussi invité le cheik le plus haineux de Suisse, Abu Ramadan. Je le connaissais plus investi dans des associations islamiques de Neuchâtel.

«Fer de lance» de la demande de reconnaissance d’intérêt public de l’UVAM (Union vaudoises des associations musulmanes), le CCML était considéré comme «un centre exemplaires» par Pascal Gemperli qui s’exprimait en 2019 à l'occasion de la sortie du livre de Chesnot et Malbunot «Qatar Charity».

Pascal Gemperli qui, avec le porte-parole du centre de Prilly Mohamed Meharga, tente laborieusement de défendre l’indéfendable dans ce papier, est un ami du Centre suisse islam et société de Fribourg où il enseigne. Le CSIS fait, comme les Frères musulmans, une propagande inlassable pour que les rites et mœurs islamiques puissent occuper l’espace public, dont les entreprises. Il occulte totalement l’action de la confrérie, comme d’ailleurs de tous les autres mouvements islamistes qui imprègnent nos mosquées.

Le président Karmous ne présidait plus

Le Frère musulman Mohamed Karmous qui a jusqu’à tout récemment présidé le CCML, fuit la presse depuis des décennies. Aucun journaliste n’a pu l’interviewer, encore moins le rencontrer, 24 Heures non plus. Malgré son hyperactivisme, il existe une seule photo de lui, que j’ai trouvée par hasard. Elle le montre recevant un chèque de l’ambassadeur du Koweit pour son futur musée.
Karmous était le président du CCML jusqu’en 2020, mais selon le porte-parole, il n’était plus en activité depuis… «2011 ou 2012». Une affirmation sans preuve. Mais si cette désertion était réelle, le CCML aggraverait encore son cas: sans l’ascendance de Frère Karmous, ses successeurs suivent la même ligne depuis une dizaine d’années.

Le plaidoyer des défenseurs du centre est assez pathétique. Ainsi, le seul représentant avec lequel 24 Heures a pu s’entretenir est le porte-parole, les autres ne voulant pas «s’exposer à des sentiments anti-musulmans».
Reconnaître ses responsabilités pourrait en effet créer ce genre de sentiments, mais les nier les alimentent bien davantage. Excuse assez stupéfiante encore: les responsables de ces invitations sont de valeureux bénévoles et les responsables n’ont donc pas le temps «de tout vérifier et valider…ce n’est pas si facile».
Notons que dans le précédent papier de 24 Heures, Ben Hassen, a été invité selon Gemperli par «le responsable du centre à l’époque». L’imam passait dans la région, le responsable l’a donc invité en tout bien tout honneur... Mais impossible de savoir qui était cet étrange responsable.

Gemperli, ajoute sur les difficultés de ce centre: «Il y a une certaine pauvreté des ressources intellectuelles à disposition en Europe." C’est vrai… Juste quelques milliers entre France, Belgique, Suisse, etc?
Et Mohamed Meharga d’expliquer la difficulté du tri: «On ne peut pas exclure tout le monde, il ne restera personne». Quoi de plus  rassurant?

Il faut aussi faire avec les fidèles dont on nous vante tant la modération. L’imam du lieu serait critiqué par certains de ces adorateurs d’Allah, car davantage centré «sur la spiritualité que sur les préceptes».
C’est comme l’égalité entre hommes et femmes, «promue par le CCML malgré la résistance de certains fidèles»… Mais le langage épicène est l’option choisie. De même que la sympathie pour le frériste «Conseil européen de la fatwa et de la recherche» qui, rappellent les journalistes, «plaide pour la polygamie et valide la mort comme châtiment de l’apostasie». Un conseil dont j'ai aussi beaucoup parlé et qui soit dit en passant est également «la référence religieuse» de l’Association des musulmans de Fribourg (art. 3 de ses statuts).

Mais le futur s'éclaire! Le CCMLest désormais en contact avec «une autorité de sécurité» qui donne des informations aux mosquées en cas de doute sur un invité. Celui-ci devra cependant donner son accord écrit.

Hani Ramadan, ex-invité du CCML (et invité de tant d’autres mosquées romandes) n’aura pas à se soumettre à l’examen, Prilly promet de ne plus le solliciter. Le directeur du Centre des Eaux-Vives ne leur en tiendra pas rigueur, il a fort à faire à préparer son nouveau et vaste bunker.
L’autorisation de construire et d’endoctriner un nombre beaucoup plus considérable de musulmans est délivrée.

Et aucun journaliste n'a eu l’idée de consacrer deux pages pour rappeler les convictions de cet autre allié des Frères musulmans, accessoirement interdit de territoire français. Il les expose pourtant très clairement dans son blog de la Tribune de Genève.

Les "deux pages" consacrées aux Frères pourraient d’ailleurs également faire des petits à Neuchâtel, Bienne, Fribourg, etc.

Enfin, pour en revenir à 24 Heures, une nébuleuse évangélique, nous dit-il, «mène une fronde» contre la reconnaissance publique des communautés musulmanes.
Elle combat l’UVAM et ses associations membres. C’est à cause d’eux, nous dit la journaliste, notamment l’Institut pour les questions relatives à l’islam (IQRI).que «la liste des invités du CCML arrive sur la place publique».

On ne dit pas merci Chloé Din, Camille Kraft, que l’IQRI vous ait permis d’approfondir cette belle enquête?

Pas vraiment. Car nous dit-on, la nébuleuse, ce «lobby anti-musulman» entend dénoncer le Coran qui enseigne la haine et le mépris des non-musulmans. Et porter une attention particulière à la demande de reconnaissance de l’UVAM et de ses alliés.

Et puis, «des membres de l’IQRI, susurre Camille, auraient notamment des liens avec Mireille Vallette, fondatrice de l’Association suisse vigilance islam et auteure du blog «Boulevard de l’islamisme» qui épingle régulièrement l’UVAM et le CCML.» 

Eh oui, Mireille Vallette l'avoue: elle n’a pas seulement «des liens», elle connait bien plusieurs membres de l’IQRI et apprécie leur humanisme, leur réflexion et leur expérience.

Elle tient à remercier Amar Bouberguig (plusieurs fois cité dans ce blog), qui collabore parfois à l’IQRI et qui lui a donné, de même qu’au duo de journalistes, de nombreuses informations sur ce dossier. Des infos envoyées par l’intermédiaire du même IQRI à diverses personnalités qui n’ont pas bougé un cil, ni même répondu. Alors oui, j’ai tenu une fois de plus à «épingler l’UVAM et le CCML».
Et un "média de grand chemin" me donne raison sur deux pages.

source: https://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2021/05/30/24-heures-demasque-le-ccml-et-le-role-etrange-de-l-uvam.html#more

Parus dans ce blog:

(1)Les bénéficiaires suisses de Qatar Charity et le réseau des Frères musulmans (18 mai 2019)

Vaud: au rendez-vous des Frères (21 janvier 2020)

Le centre islamique invite Ben Hassen, cheikh du djihad et de l' antisémitisme (20 mai 2020)

Mahomet, vrai coupable du meurtre de Samuel Paty (30 octobre 2020)

Cheikh djihadiste invité d'un centre vaudois: une idéologie qui promeut le meurtre (2 mai 2021)

Mais qui a invité l'extrémiste Ben Hassen? (12 mai 2021)

Et bien entendu: "Le radicalisme dans les mosquées suisses"

Quartiers: «Où l’islamisme a poussé, on ne peut plus rien»

Mireille Vallette

Emmanuel Macron souhaite un "dispositif anti communautariste" contre les 150 quartiers listés par la Sécurité intérieure. Un journaliste a sillonné ces quartiers

Comment lutter contre le communautarisme? «Emmanuel Macron «cherche un plan», nous annonce le JDD. A l’approche des municipales et surtout de sa réélection, il voudrait bien que la République re-civilise les quartiers que son gouvernement, comme les autres, a laissé glisser dans les mains des salafistes et autres radicaux de l’islam.Une gageure!Le président veut mobiliser les ministres, les maires, les collectivités locales, la justice, l’administration… Et il commence par un répertoire des quartiers islamisés. Quelque 150 selon la DGSI qui s'est livrée à l’exercice.L’incrustation de ces émissaires d’Allah est déjà profonde, mais les autorités paient aussi ce qu’elles ont usiné depuis des décennies pour expliquer leur inaction: la peur de «stigmatiser les musulmans». Elles partent donc du principe que les musulmans si prompts à affirmer leur modération, seront des adversaires plutôt que des appuis dans cette lutte. Et le Conseil français du culte musulman (CFCM)? On compte sur lui, bien que minoritaire, pour la lutte contre la radicalisation et une «parole forte sur la place du voile, les femmes, l’école». On peut rêver.

De même que l’islam n’est pas l’islamisme, on nous serine que le salafisme est bien loin du terrorisme. Mais outre le fait que ces amateurs d’un monde parallèle formatent leur progéniture à condamner fermement nos mœurs et à ne s’y plier en aucun cas, ce littéralisme fait aussi le lit de ceux qui tiennent à partir en guerre contre les mécréants. C’est une des choses qui frappent lorsque l’on lit l’ouvrage d’Alexandre Mendel, «Partition», sorti il y a deux ans, lorsque les autorités sommeillaient encore.

J’en avais fait la recension, l’actualité me conduit à la reprendre, légèrement raccourcie. Mendel nous donne une idée de impossibilité de lutter contre cette réalité.

Quand la France salafiste prend ses quartiers

islamisation,150 quartiers,france,mendel,partitionIls sont de plus en plus nombreux les quartiers musulmans qui entrent en dissidence. Le journaliste nous emmène en excursion dans ces enclaves. Leurs caractéristiques ressemblent (en pire) à celles de nos musulmans pieux: voiles, non mixité, halal, bigoterie, condamnation de l’Occident, etc. Le paysage est effrayant.

En France, les attentats du Bataclan et ceux de Nice ont déclenché un repérage des radicaux… traque serait trop dire. Mais question quartiers islamisés, le mal était déjà trop profond. «Y a-t-il déjà eu une offensive en Seine-Saint-Denis, des villes comme Bondy, Trappes, Lunel? Là où l’islamisme a déjà poussé, on ne peut plus rien.» Et le mal s’étend, et les générations suivantes deviennent gravement oligophrènes.

Des petites capitulations, d’insensibles abandons, de serviles démissions ont créé cette situation d’autant plus insoluble que les œillères des pouvoirs sont encore nombreuses.

La mixité est combattue dans tous les espaces de ces micro-califats. Chez les coiffeurs, dans les salles de sport, dans la rue où les femmes disparaissent sous des foulards, voiles, niqabs et s’évaporent la nuit tombée. Bannis les couples d’amoureux, les gestes tendres, les baisers. «On ne s’embrasse pas publiquement à la Courneuve, on ne s’enlace pas, on ne se tient pas la main, on s’évite même du regard.»

Mariages exclusivement religieux, polygamie (surtout dans certains milieux africains), répudiations deviennent tendance. La fixation sur la virginité perdure. Au cœur de cet univers mental, des dévots déchaînés tentent d’anéantir le désir.

Femmes complices

« Les femmes elles-mêmes jouent un rôle trouble. Du statut de soumises à la loi masculine, elles sont en passe de devenir les auxiliaires de ces cow-boys de la charia vestimentaire.»

Les «commerces ethniques» ne vendent ni alcool, ni porc, des boulangeries-pâtisseries s’affirment garanties sans gélatine de porc, les produits «autorisés» sont de plus en plus recherchés. Une quarantaine de fast-foods Quick ont passé avec succès au 100% halal. La finance islamique prospère.

L’expansion de cet islam ne se fait pas souvent par la violence. Les salafistes font des visites, usent de pressions polies, rappellent inlassablement la menace de l’enfer aux «frères» qui ne respectent pas leurs devoirs divins.

Peu à peu, les commerçants et patrons de bistrots cèdent pour ne pas avoir d’histoire ou perdre de la clientèle. Un restaurateur : «… ils ne veulent pas aller au diable et nous, on ne veut pas couler». Les commerçants d’origine asiatique de Seine-Saint-Denis se sont peu à peu convertis au halal.

La violence, le deal, la délinquance accompagnent souvent ces délires islamiques. «Une commune rattachée à Mulhouse est livrée aux scènes de guérilla: voitures incendiées, jet de cocktails Molotov, et comme toujours forte hésitation des forces de l’ordre avant d’intervenir. Cette commune s’est tranquillement salafisée, un îlot exotique en plein Mulhouse.» Et pour les pompiers existe la crainte permanente d’un piège ou de jets de pierres lorsqu’ils doivent intervenir.

Environnements sinistrés

L’islamisation de zones paupérisées conduit à des environnements sinistrés. Grasse, sur la Côte d’Azur: «Bienvenue au centre-ville qui n’est plus qu’un vague alignement de kebabs, de coiffeurs pour hommes, de taxiphones et d’épiceries ethniques... On ne sert pas d’alcool dans les bars tenus au pied de petits immeubles aux façades délabrées et crasseuses. (…) Grasse, ville fantôme. Grasse, la ville témoin du vivre ensemble. De ce qu’il fut, ou plutôt de ce qu’il n’a jamais été.»

Le sport amateur est souvent gangrené par les «valeurs islamiques»: vestiaires servant de salles de prières, de lieux d’ablutions. A Perpignan, des footballeurs déroulent les tapis de prière et prient dans le stade, coachés par des éducateurs durs, car purs. Certaines jouent au foot avec un foulard sur la tête. On organise des randonnées exclusivement féminines, on privatise certaines salles de sport pour en supprimer la mixité.

Les librairies déversent sans mesure les germes de cette aliénation. A la Guillotière à Lyon, une galerie commerciale propose des ouvrages de Youssef Al-Qaradawi, Alain Soral, Roger Garaudy et «…l’ensemble de la bibliographie d’Hani et Tariq Ramadan. De véritables best-sellers.»

Les ours en peluche récitent des versets du Coran et un Petit guide à l’usage des fillettes leur indique comment «bien porter le voile». Pour ceux qui veulent approfondir, «Les Protocoles des sages de Sion» et «Mein Kampf» sont faciles à obtenir.

Dans les bistrots, le mâle est roi. Dans les mosquées, la haine de l’Occident est reine. Le sexe et la morale pudibonde sont chaque semaine au cœur de centaines de prêches. Le public des mosquées radicales le montre, des sondages le confirment: les jeunes sont les plus friands de cette glaciation des têtes et des cœurs.

Les entreprises entre le marteau et l’enclume

Les entreprises sont de gré ou de force entrées dans cette danse lugubre: pauses utilisées pour la prière, vestiaires mués en salles d’ablutions, foulards et costumes islamiques, refus de toucher ou de vendre de l’alcool. «Il existe un prosélytisme de tous les instants, de toutes les opportunités. Pour Ali [musulman ouvert], manger un sandwich ou se rafraîchir pendant le ramadan est devenu impossible. C’est un système où les plus religieux surveillent les moins religieux et ainsi de suite jusqu’aux mécréants. Une sorte de flicage en règle sur le lieu de travail.»

Pour les managers, la voie est étroite: la discrimination religieuse est passible de trois ans de prison ou de fortes amendes. Les syndicats ont abdiqué, parfois par clientélisme. Aéroports, RATP sont des lieux majeurs d’intrusions bigotes. La récente loi El-Khomri promet soit des conflits sans fin, soit la soumission totale des patrons aux revendications communautaristes.

Et l’école où sévissent les petits soldats de la charia, est déjà victime de tous les maux de cet islam primitif. Les salafistes utilisent souvent le prétexte du «soutien scolaire» pour endoctriner. Quant à l’hôpital, il connait de plus en plus d’exigences et de conflits: soins des femmes, demandes de halal ou apport de nourriture par des proches, recherche de médecins arabes, combines pour faire rembourser par la Sécurité sociale les circoncisions rituelles, et même refus d’être désinfecté avec de l’alcool: «…je me suis fait agresser au couteau à ce sujet il y a quatre ans», raconte un médecin.

Ces fourbes dévots nous entraînent dans un cercle vicieux. La méthode: occuper le terrain, créer des incidents, susciter l’indignation des coreligionnaires, et enfin, quand l’État ou ses agents se décident à réagir, crier à l’islamophobie.

Les tenants du discours complotiste sont légions chez les Frères musulmans. «Tarek et Hani Ramadan en sont les principaux pourvoyeurs.» Hani répète ce «refrain entêtant, le musulman n’est responsable de rien.»

Des islamistes à l’abri des modérés

Heureusement, pense-t-on pour se rassurer, il existe les légions de musulmans modérés. Pour encourager cette modération, la France a aidé à la construction d’innombrables lieux de culte et de diffusion de l’islam, dont des "mosquées cathédrales". Leurs bénéficiaires sont si contents de pouvoir prier en paix qu’ils en oublient d’organiser des protestations contre les pratiques islamistes des non modérés.

Cette expansion est favorisée par des idiots utiles, des bobos débiles, des allergiques à la réalité. «Quand tout va mal, l’idéologie du vivre ensemble nous explique qu’en fait tout va bien. Que toute critique, toute espèce de remise en cause du vivre ensemble n’est qu’un racisme, qu’un fascisme.»

Cette idéologie alimente le bûcher qui consume notre histoire, nos valeurs, notre civilisation.

Bien d’autres pays sont victimes de ce désastre. Jusqu’où ira ce développement des territoires perdus de la démocratie et de l’intelligence?  L’hébétude de nos sociétés laisse craindre le pire.

"Partition, chronique de la sécession islamiste en France", Éditions du Toucan, 2018

source: http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2020/01/25/quartiers-ou-l-islamisme-a-pousse-on-ne-peut-plus-rien.html#more

Conférence de Saïda Keller-Messahli et Mireille Vallette du 20 mars 2018 (Neuchâtel)

Rapide retour sur la conférence consacrée aux dangers de l'islam en général et dans le canton de Neuchâtel en particulier. En résumé, l'essentiel des mosquées suisses sont d'obédience radicale voire pire pour celles qui dépendent du Kosovo, grand pourvoyeur de djihadistes.

Le Conseil d'Etat neuchâtelois souhaite reconnaitre les communautés religieuses, comprenez l'islam, moyennant conditions. Il faudra constituer une association, reconnaitre l'égalité hommes-femmes, le droit de quitter l'association donc l'islam et respecter la Constitution neuchâteloise, ceci en assurant la transparence des fonds. Il est bien évident que les têtes pensantes de l'islam neuchâtelois vont veiller à remplir ces critères tout en se gardant de les appliquer.

En effet, respecter les prescriptions prévues revient pour un musulman à renier le Coran, donc à devenir apostat, comportement puni de mort dans l'islam. Dans les faits, cette reconnaissance ne sera rien moins qu'une lâcheté supplémentaire face à une religion qui se propose de détruire toutes les autres, à commencer par la nôtre. Rappelons que Nadia Karmous, figure de l'islam neuchâtelois, parlait de Tariq Ramadan en dénonçant ses victimes considérées comme des femmes qui "auraient surfé sur l’effet de mode de #balancetonporc par frustration, n’ayant pu parvenir à leurs fins avec l’intellectuel mis en examen et incarcéré pour viols ce vendredi à Paris", ceci selon Le Matin du 04 février dernier. Un peu surpris par ces propos, le journaliste posait la question suivante : "Comment cette femme reconnue par les autorités pour sa volonté de dialogue a-t-elle pu déraper de la sorte?"

Reconnue par les autorités pour sa volonté de dialogue, voici comment le canton voit l'intéressée. C'est dire.

Yvan Perrin

 

Ndlr : la vidéo de la conférence sera publiée ici dans quelques jours

Mireille Vallette sur son livre “Le radicalisme dans les mosquées suisses” [vidéo]

Vidéo réalisée par Dominique Bianchi

Fribourg, Bâle , Berne, Lucerne, Genève... école, hôpital, piscine, cimetière, prison... Pourquoi et comment les fondamentalistes influencent-ils les institutions suisses? Quelle est la différence entre djihad culturel et islamisation?

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A l’origine de l’islam, la folle histoire des judéo-nazaréens

Comment l’islam est-il né et a-t-il évolué jusqu’à la cristallisation de ses textes fondateurs? Le père Edouard-Marie Gallez développe une thèse érudite.

 

Le deuxième article (republié) de cette série historique est consacré à la thèse -au propre et au figuré- d'Edouard-Marie Gallez (photo). Grâce à son vulgarisateur, elle a connu un remarquable succès.

Gallez a assemblé les pièces d’un vaste puzzle qui rejoint les travaux de nombreux autres chercheurs.* «Le grand secret de l’islam» écrit par l’un de ses admirateurs et amis, Odon Lafontaine (« Olaf ») vulgarise cette approche scientifique.

Il s’agit d’un ouvrage particulièrement complexe dont ce résumé est forcément sommaire. Il est simple d’en savoir plus: «Le grand secret de l’islam» est accessible en ligne, avec moult références et je mets aussi en ligne ici une de ses conférences.

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