Aide au développement : 2 millions jetés par les fenêtres !

Par François Brélaz, ancien député

Les médias rappellent périodiquement que l’UDC et une partie des libéraux-radicaux sont favorables à une diminution de l’aide au développement et je ne peux que leur donner raison.

Par exemple en mai 2008 il était inauguré à Ouahigouya, au nord du Burkina-Faso, un abattoir gigantesque, bien trop grand pour une région où il n’y a que peu d’élevage. Cet abattoir a tourné au maximum à 15% de ses possibilités et après quelques années il y a eu des problèmes d’installations mécaniques et les tôles du toit qui s’envolent lors de forts vents.

Coût de l’opération : 1,3 millions à la charge du contribuable suisse…

Autre fiasco dans cette même ville de Ouahigouya : La construction d’une gare routière inutile et inutilisée pour 714'000.- francs. La raison est simple : les compagnies de bus ont chacune leur propre gare routière à l’intérieur de la ville et celle financée par la Suisse ne les intéresse pas car trop loin du centre.

Sur ces 2 sujets le conseiller national Jean-Pierre Grin a déposé les interpellations 11.3880, 15.4078 et 12.3364 et il ressort des réponses du Conseil fédéral une naïveté inadmissible : Pour les 2 objets l’exécutif affirme que « ces travaux ont réalisés suite aux demandes des autorités locales. »

La coopération, ce n’est pas dire « Oui Amen » à toutes les revendications, c’est réaliser des projets judicieux, indispensables, et pas n’importe quoi !

Dans ce contexte, le budget de la Direction du développement et de la coopération (DDC) peut être réduit sans scrupules !

 

François Brélaz

NIGER : Les millions de Macron…

Par François Brélaz, ancien député, Cheseaux-sur-Lausanne

 

Le 2 septembre 2014 le journal AGEFI publiait un article annonçant que le Niger, un des pays les plus pauvres du monde, venait de s’acheter un nouvel avion présidentiel (photo) pour environ 30 millions d’euros. Selon le ministre de la défense, cet avion « participera au rayonnement de notre illustre République. »

Avec 30 millions d’euros on aurait pu en construire des écoles, des dispensaires, des hôpitaux, etc…. Hélas, pour les gouvernements des pays du Sahel, l’important c’est le prestige, le bluff ; qu’importe si certaines populations végètent à longueur d’année dans une extrême pauvreté et passent leur temps à faire des enfants qui n’auront jamais de travail…

En cette veille de Noël le Président Macron a rendu visite aux soldats français de la force Barkhane stationnés à Niamey. Il a également rencontré le Président du Niger et lui a promis 10 millions d’euros pour la scolarisation des filles.

Question : Ces 10 millions vont-ils être utilisés jusqu’au dernier centime pour scolariser des filles ou une partie sera-t-elle utilisée pour entretenir l’avion présidentiel ?

François Brélaz

Berne promet 8 millions de francs pour les Rohingyas. Et rediffusion d’une analyse d’un spécialiste qui montre le parti pris médiatico-politique unilatéral sur le sujet!

ONU: les Etats répondent à la crise des rohingyas

Les pays ont doté l'aide aux réfugiés de 335 millions de dollars et prié la Birmanie d'oeuvrer pour leur retour. Berne a promis 8 millions de francs.

Suite

NDLR. La "crise" des Rohingyas fait l'objet d'un parti pris politique et médiatique unilatéral scandaleux. Pour montrer la complexité de la situation, son évolution historique et les causes de la situation actuelle nous rediffusons ci-dessous une analyse d'un spécialiste déjà reprise sur notre site:

NDLR. D’un côté, écoutez « L’édito » du 16.9.2017 du journaliste militant bien-pensant J.-M. Béguin (c’est vite écouté 2′ 11) et ensuite lisez l’article d’un vrai connaisseur qui cherche à approcher la vérité! Cela en dit long sur la bien-pensance journalistique et la nécessité de la lutte contre le fameux monopole du Service dit public.

1. L'édito de Jean-Marc Béguin du samedi 16 septembre 2017 intitulé  :" où sont les gentils bouddhistes?"

 

2. L'article d'un connaisseur  du sujet  sur LesObservateurs.ch repris du site également de Réinformation  Polémia: " Rohingyas : idéologieS et approche victimaire",  de Philippe Raggi :

le lien, ici

Le texte de

 

Rohingyas : idéologies et approche victimaire

Philippe Raggi, chercheur en géopolitique au sein du CF2R  (Centre français de recherche sur le renseignement).

♦ L’ennui avec une idéologie, quelle qu’elle soit, c’est que son approche de la réalité est rarement conforme aux faits. Lénine disait qu’il n’y avait que deux idéologies, l’idéologie bourgeoise ou l’idéologie socialiste (1). En cela, comme sur d’autres points d’ailleurs, il avait tort. Il y en a une troisième : l’idéologie de l’islam militant ou islamisme. Ainsi Jules Monnerot avait-il bien raison de dire que l’islam serait le communisme du XXe siècle (2). Cette affirmation se révèle et se constate tous les jours, l’actualité nous en donnant des éléments à flot constant. Pour l’illustrer, nous nous pencherons sur ce qui se passe en Asie du Sud-Est, précisément au Myanmar, ancienne Birmanie.

Le grand public a découvert ces dernières années, et plus encore ces derniers mois, une minorité dont elle ignorait jusqu’alors l’existence : les Rohingyas. Minorité ethnique et religieuse, elle est une de celles qui composent l’ensemble des habitants du Myanmar, avec la majorité birmane bouddhiste.

Malheureusement, ce public approche le conflit en question, par les informations qui lui sont données, de façon tronquée ; l’explication qui lui est donnée est monocausale. Rien n’est plus faux, surtout en matière de géopolitique.


Un tiers exclu

Les Rohingyas sont un sous-groupe du peuple bengalais situé sur le territoire de l’actuel Myanmar suite aux affres de la colonisation britannique. Les Britanniques ayant utilisé les Rohingyas dans la répression contre les Birmans, que ce soit lors de la conquête de ce qui allait devenir le Raj britannique ou au moment de l’indépendance birmane, cette minorité n’a jamais été considérée par la quasi-totalité des habitants de la Birmanie (puis du Myanmar) comme faisant légitimement partie des peuples constituant la « nation birmane ». Des groupes ethniques, le Myanmar en compte de nombreux – pas loin de 130 (3) – et pas toujours en sympathie avec le pouvoir de la capitale actuelle, Naypyidaw (4). En effet, que ce soit avec les Chans, les Chins, les Karens bien sûr, de nombreux conflits ont émaillé les rapports avec le pouvoir en place depuis l’indépendance en janvier 1948, notamment sous la junte militaire entre 1962 et 2011 et ce jusqu’à aujourd’hui.

Les Rohingyas ne parlent quasi exclusivement que le bengali, et ne sont ni intégrés et encore moins assimilés à leurs compatriotes bouddhistes. Depuis longtemps discriminés et persécutés dans le pays (ils n’ont pas le droit de sortir du Rakhine, n’ont pas de papiers d’identité), ils ne sont pas véritablement des citoyens mais ont le statut d’« associés » à la Birmanie ; bref, ils sont dans une situation bien plus difficile comparativement aux autres minorités ethniques ou religieuses, elles-mêmes souvent persécutées.

Géographiquement, les Rohingyas se regroupent à l’ouest du Myanmar, près de la frontière avec le Bengladesh, dans le nord de la province de l’Arakan (Etat de Rakhine), en un territoire ouvert sur le Golfe du Bengale. Ils constituent une des minorités dans ladite province, face aux Arakanais (bouddhistes) majoritains.

Minorité ethnique, les Rohingyas sont aussi une minorité religieuse en ceci qu’ils sont musulmans. C’est là qu’intervient l’approche idéologique du conflit (dont nous parlions au préambule), c’est là que les faits sont travestis, que s’ouvre le Story telling. Alors que l’on nous présente le conflit sous un angle exclusivement religieux (gentils musulmans contre méchants bouddhistes), nous pourrions dire, en utilisant un terme de juriste, que l’islam n’est en définitive pas le « fait générateur » du conflit. En effet, il y a d’autres fortes minorités musulmanes au Myanmar : il y a ceux d’origine indienne et ceux d’origine chinoise (Panthays). Or, que constate-t-on ? Que ces deux autres minorités musulmanes du Myanmar n’ont aucun souci d’intégration et qu’elles ne font pas l’objet de discrimination et de mépris de la part du pouvoir et/ou de la population du Myanmar, qu’il n’y a pas de conflit de la nature dont sont partie prenante les Rohingyas. Ainsi, présenter ce qui s’y passe sous l’angle d’une minorité musulmane opprimée du fait seul qu’elle professe l’islam ne tient pas la route. Par contre, ceux qui ont un intérêt particulier à ce que le conflit soit perçu de la sorte sont les idéologues : les islamistes et les mondialistes.

Les islamistes

Les premiers idéologues sont les islamistes, qu’ils soient locaux (Rohingyas, Bangalais), régionaux (du sud de la Thaïlande, de Malaisie, des Philippines et d’Indonésie) et aussi, bien sûr, ceux de la mouvance islamique pro-califat (Al-Qaida, Etat Islamique, Hizb-ut-Tahrir, etc.). Par la mise en avant de cette posture victimaire, « les » musulmans n’apparaissant plus médiatiquement avec le label « barbares terroristes », « oppresseurs » et « sanguinaires » mais comme des opprimés, un statut privilégié qui apitoie l’opinion et exonère de toute analyse (5), tant l’émotion tue la raison. De plus, en appeler à l’action des musulmans du monde contre les responsables au pouvoir à Naypyidaw, permet à ces idéologues, non seulement de permettre l’ouverture d’un nouveau foyer-creuset pour combattants jihadistes, mais encore de mobiliser les musulmans du monde (la Oumma) face à l’ennemi impie en une cause transnationale, globale.

Soulignons que dans ce conflit les armes ne sont pas que d’un seul côté. Les Rohingyas ne sont pas que des victimes, tuant et détruisant eux aussi ; et ce, avec autant de sauvagerie, de haine que les extrémistes birmans bouddhistes, civils ou militaires. Les Rohingyas ne sont pas épars et sans structures combattantes. Ils ont des groupes armés, mobiles et entraînés. Enfin, ce conflit n’est pas circonscrit aux seules limites du territoire birman de l’Arakan. Un certain nombre de combattants Rohingyas sont des jihadistes militants, en liaison étroite avec le Harakat al Jihad al Islami du Bengladesh voisin, ayant été entraînés par l’ISI (les Services pakistanais), souvent passés par les madrassas pakistanaises et ayant connu le théâtre afghan. Des liens ont été observés, par ailleurs, notamment entre les insurgés des trois provinces du Sud thaïlandais et les musulmans birmans des organisations Rohingya Solidarity Organization (RSO), Arakan Rohingya Islamic Front (ARIF) et de l’Arakan Rohingya National Organization (ARNO). Il est à noter, au passage, que la plupart de ces groupes islamistes armés ont leur siège au Bengladesh et qu’ils bénéficient de la bienveillance des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne.

Les mondialistes

Les autres idéologues sont les mondialistes. Ces derniers utilisent, eux, un autre ressort idéologique : les « droits de l’homme », ceci pour de simples mais colossaux intérêts financiers. Ces mondialistes appartiennent à deux groupes qui ne sont pas sans liens : des intérêts privés et des intérêts étatiques. Les premiers étant de grands groupes pétroliers (notamment britanniques et américains, tels Exxon, British Petroleum, mais aussi Shell, etc.). En effet, on constate que le groupe Total, présent au Myanmar depuis 1992, subit depuis deux décennies des attaques incessantes via des ONG anglo-saxonnes, des organisations « humanitaires » poussées et financées par les groupes pétroliers ; le but de ces actions aux paravents « droits de l’hommistes » étant d’évincer Total de sa licence d’exploitation des ressources en hydrocarbure (gaz et pétrole) au Myanmar et en particulier du champ gazier off-shore de Yadana (dont Total est opérateur à hauteur de 31,2%) (6), une éviction qui se ferait au profit de ses concurrents (7). Les autres mondialistes étant les Etats-Unis dans une action visant non pas Naypyidaw directement en tant que tel, mais bien plutôt la Chine, pilier du régime birman, en un jeu de billard à plusieurs bandes. Rappelons qu’un pipeline a été construit, reliant le Yunan (Kunming) aux rives du Golfe du Bengale (port de Kyaukphyu, dans la province de l’Arakan) ; un pipeline financé par les Chinois et qui compte beaucoup en tant que voie d’acheminement énergétique pour Pékin. Il est aisé de comprendre que des troubles dans la région, un conflit armé et un pipeline endommagé et/ou rendu inopérant, un pays (le Myanmar) mis au ban des nations pour ses exactions directes ou indirectes sur une partie de sa population, gêneraient la République Populaire de Chine.

* * *

Ces deux types d’idéologues, par-delà leurs motivations respectives, ne peuvent donc qu’applaudir si ce n’est pousser à la mise en avant de ce conflit (au détriment d’autres sur la planète), car, pour l’un, il mobilise au niveau mondial non seulement la Oumma, mais la tendance islamiste radicale et jihadiste en un nouvel abcès de fixation et de trouble régional ; et, pour l’autre, il permet d’avancer des intérêts économiques et de déstabiliser un rival de poids, ceci par le biais d’organisations relais aux intentions « humanistes » qu’ils financent et qu’ils manipulent (8).

Jusqu’alors louée par les capitales occidentales, Aung San Suu Kyi se voit reprocher aujourd’hui de ne rien dire sur ce conflit. Il faut dire que l’ancienne égérie des mondialistes – coqueluche des « droits de l’hommistes », enfant chérie de l’hyper-classe et lauréate du Prix Nobel de la Paix – qui avait été utilisée pour diminuer le pouvoir de la junte dans les années 1990-2010, étant birmane et bouddhiste, ne peut se désolidariser de la majorité de son peuple composé à 88% de bouddhistes. Par ailleurs, elle sait l’importance de Pékin et de l’aspect vital du pipeline chinois. Elle mesure également l’influence au sein de la population des bouddhistes nationalistes, qu’ils soient du Mouvement 969 du moine Ashin Wirathu ou de la Fondation philanthropique Buddha Dhamma dirigée par le moine Tilawka Biwuntha. Ainsi, Aung San ne défendra-t-elle jamais la cause des Rohingyas et son éclat d’icône de la démocratie bâtie dans les années 1990 sera vraisemblablement de plus en plus terni dans les médias mainstream. Il est donc fort à craindre que ces affrontements ne cessent, compte tenu du fait qu’ils sont nourris et souhaités tant en interne, par des extrémistes bouddhistes et militaires ainsi que des Rohingyas, qu’à l’extérieur du pays, par des idéologues islamistes et mondialistes.

Philippe Raggi
9/09/2017

Notes :

  1. Alain Besançon, Les origines intellectuelles du léninisme, éd. Calmann-Lévy, 1977.
  2. Jules Monnerot, Sociologie du communisme / Echec d’une tentative religieuse au XXe siècle, éd. Libres-Hallier, 1979.
  3. Officiellement, il y en a 135.
  4. L’ancienne capitale, Rangoun, demeurant néanmoins capitale économique.
  5. On lira avec intérêt le livre de François Thual, Les conflits identitaires, éd. Ellipses, 1995.
  6. Lire : http://www.total.com/fr/medias/actualite/communiques/myanmar-total-met-en-production-le-projet-gazier-badamyar?xtmc=exploration%20production%20myanmar&xtnp=1&xtcr=3
  7. Cf. l’étude faite par Eric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, sur le sujet de ces ONG en Birmanie : http://www.cf2r.org/fr/editorial-eric-denece.php
  8. Cette instrumentalisation d’idiots utiles en arrive à un tel point que l’on devrait requalifier certaines ONG en GONG, des Governemental ONG, comme le dirait Eric Denécé.

Correspondance Polémia – 12/09/2017

Image : 300.000 Rohingyas ont fui de Birmanie : l’ONU dénonce un nettoyage ethnique.

 

Le chiffre du jour : 4.620.000

Italie : 132.489 "réfugiés" ont été hébergés en 2016

                        COÛT: 4.620.000 EUROS par jour

Du premier janvier au 6 juillet de cette année, 76.809 clandestins ont débarqué sur les côtes italiennes, 4,23% de plus qu'en 2015 pour la même période (73.691). Il est évidemment important de faire le calcul de ce que cela coûte.

Ces données ont été mises à jour par le Viminal (siège du gouvernement à Rome, ndt), après les fortes augmentations d'arrivées de migrants ces 2 dernières semaines provenant de Libye et  parmi lesquels on trouve 16.000 jeunes hommes africains.

En ce moment, dans les centres d'accueil (hôtels compris, ndt), sont hébergés 132.489 africains, ce qui coûte  4.620.000 euros par jour au contribuable italien. [...]

Source en italien / traduit par D. Borer pour lesobservateurs.ch

 

Près de 940 millions prévus en 2016 pour l’aide aux requérants en Suisse

Le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) table sur des coûts de l'ordre de 940 millions de francs en 2016 pour l'aide sociale affectée aux requérants d'asile, indique la Schweiz am Sonntag.

Dans ce budget sont pris en compte les personnes admises provisoirement et les réfugiés. Le budget total du SEM est estimé quant à lui à 1,5 milliard de francs.

Le journal prend comme référence le budget de l'asile de la Confédération. L'aide sociale était estimée l'an passé à 746 millions, mais deux crédits supplémentaires d'un total de 207 millions ont encore été alloués, car le nombre de demandes d'asile est presque deux fois supérieur à ce qui avait d'abord été planifié.

Hausse des demandes de 66% en 2015

La Suisse a reçu 39'523 demandes d'asile en 2015 en provenance principalement d'Erythrée et d'Afghanistan, contre 23'765 l'année précédente. Cela représente une augmentation de 66%.

>> Lire: Les demandes d'asile en Suisse ont augmenté de 66% en 2015

Les conflits armés qui sévissent de manière ininterrompue en Syrie et en Irak, et la situation difficile que connaissent les pays de premier accueil expliquent les causes de cet afflux.

 

Source

Generous Swiss Taxpayers to Hand Ukraine $350 Million

Including $200 million in cash !

Ukraine's President Petro Poroshenko had a meeting with President of Switzerland Johann Schneider-Ammann, during which they agreed on the provision of $200 million in additional assistance to replenish Ukraine's foreign exchange reserves.

The president of Ukraine thanked the Swiss government and people for the humanitarian and financial assistance in the amount of approximately $350 million, the Ukrainian president's press service reported on its website on Friday.

Source

 

Merci à Pierre H.

Un trou de 100 millions de dollars dans le budget de l’agence de l’ONU qui aide les réfugiés palestiniens

Nos lecteurs nous informent. Merci à Cenator.

Début août, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a lancé un appel pressant aux donateurs pour combler un trou de 100 millions de dollars dans le budget de l'agence de l'ONU qui aide les réfugiés palestiniens (UNRWA). Dans un communiqué, Ban Ki-Moon «exhorte tous les donateurs à faire que les 100 millions de dollars nécessaires soient versés à l'UNRWA dans les plus brefs délais afin que les enfants de Palestine puissent commencer leur année scolaire 2015-2016 sans retard».

Ban Ki-Moon a exprimé «sa profonde inquiétude devant la situation financière de l'Agence et les conséquences humanitaires, politiques et de sécurité qui en résulteraient», si elle n'était pas renflouée rapidement. L'UNRWA représente «un pilier de stabilité» pour cinq millions de réfugiés palestiniens dans une période de crise au Proche-orient, souligne le communiqué.

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