Attentat au Nigeria: une kamikaze islamiste s’est fait exploser avec un bébé sur son dos

Une femme kamikaze portait un bébé sur son dos lorsqu'elle s'est fait exploser le 13 janvier dans le nord-est du Nigeria, où sévit le groupe islamiste Boko Haram, a annoncé mardi l'Agence nationale de gestion des urgences (NEMA).

Il est toutefois difficile de dire s'il s'agit d'une nouvelle tactique de la part de Boko Haram pour permettre aux kamikazes de se fondre dans la population avant de commettre une attaque.

"D'après le rapport que nous avons reçu après l'attentat de Madagali (le 13 janvier), l'une des femmes kamikazes avait un bébé attaché dans le dos", a affirmé à l'AFP le coordinateur du NEMA dans l'Etat d'Adamawa, Saad Bello.

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Le Belgistan est-il musulman ?

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On nous raconte que les frères El-Bakraoui, les deux kamikazes des attentats de Bruxelles, "n'étaient pas connus pour terrorisme, mais étaient fichés pour grand banditisme". Ils ont fourni "une aide logistique aux commandos de Paris" (mais ils "n'étaient pas connus pour terrorisme"...). En clair, les frères El-Bakraoui, étaient des logisticiens le 13 novembre à Paris et de la chair à canon le 22 mars, comme on peut lire dans la presse. L'aîné a été l'auteur du carnage de l'aéroport, et le cadet a perpétré l'attentat dans le métro.
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Leur nom est apparu sur les radars médiatiques il y a une dizaine de jours, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris. Donc, ils étaient fichés pour grand banditisme, mais en même temps ils sont apparus sur les radars médiatiques il y a une dizaine de jours, dans le cadre de l'enquête sur les attentats de Paris (mais ils "n'étaient pas connus pour terrorisme"...). Bien.
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Ibrahim et Khalid El-Bakraoui sont morts en kamikazes lors des attaques de Bruxelles, qui ont fait au moins 31 morts et 270 blessés mardi à Bruxelles, nous dit-on. Bien. Ibrahim El-Bakraoui, 29 ans, de nationalité belge, est l'un des deux kamikazes de l'aéroport de Zaventem. Son frère cadet, Khalid El-Bakraoui, 27 ans, lui aussi de nationalité belge, est le kamikaze de la station de métro Maelbeek, dans la capitale belge, nous dit-on. Bien.
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Un ancien agent des services belges de renseignement résume très bien la situation et celle-ci vaut d'ailleurs pour tous les pays européens, notamment la France : J’accuse les responsables politiques de n’avoir jamais voulu comprendre la montée de l’Islam radical et de l’avoir délibérément ignorée pour cause d’électoralisme et de 'politiquement correct'. Je les accuse d’avoir laissé plusieurs communes belges développer un radicalisme djihadiste depuis des années, au point qu’un responsable socialiste m’avait un jour dit 'nous connaissons le problème de Molenbeek mais que voulez-vous, c’est un électorat qu’on ne peut négliger'.
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L'Observatoire de l'islamisation, quant à lui,  fait le point sur les auteurs des attentats : "ce sont tous des multirécidivistes radicaux et fichés, déjà condamnés, mais qui frappent après de trop courts passages en prison, bénéficiant souvent des remises de peine".
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De son côté, l'avocat Thibault de Montbrial déclare au Figarovox : "Nous sortons d'une période de soixante-dix ans de paix. Ce temps est aujourd'hui révolu, nous sommes attaqués sur notre territoire et il faut totalement réorganiser sa défense à l'aune de cette nouvelle donne. Cela implique en amont de rompre avec l'angélisme récurrent de nombreuses élites, notamment politiques et médiatiques, encore réticentes à nommer l'ennemi. Il faut aussi revoir l'organisation de la sécurité à l'échelle européenne. L'espace Schengen a en effet été pensé comme un espace économique, de libre-échange et de libre circulation de temps de paix".
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Thibault de Montbrial : "Les questions de sécurité n'y ont quasiment pas été prises en compte. Ce n'est pas le terrorisme qui nous fait la guerre. Ce sont les islamistes radicaux, qui utilisent le moyen du terrorisme pour faire triompher l'islamisme politique. C'est une guerre de conquête. La situation n'a plus rien à voir avec les vagues d'attentats qui nous ont frappés dans les années 1980 ou 1990. Aujourd'hui, les attaques sont perpétrées par des ressortissants européens, nés et élevés ici, et qui nous haïssent".
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Thibault de Montbrial : "Ils ne sont plus quelques dizaines, mais des milliers. Ils bénéficient d'un soutien significatif d'une partie de la population, notamment sur le plan logistique. En France, on trouve des dizaines de Molenbeek, comme le rappelait dimanche dernier Patrice Ribeiro, le Secrétaire Général de Synergie-officiers. Ce n'est qu'en ayant une lucidité totale sur ce phénomène que nous pourrons mener les politiques de sécurité et de reconquête de nos valeurs qui s'imposent", conclut Thibault de Montbrial.
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Sur l'islam proprement dit, c'est le chroniqueur catholique conservateur Bernard Antony qui ose aller au fond du problème : "Le secret de ce que certains appellent la radicalisation n’est pourtant pas bien difficile à trouver : il suffit de parcourir le Coran et aussi les hadîths (faits et gestes du prophète) en vente dans toutes les librairies musulmanes et dans bien d’autres. Ce sont les livres sacrés de l’islam".
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Bernard Antony : "C’est dans ces textes qu’est enseigné le modèle du prophète Mahomet que jusqu’ici l’islam a présenté comme devant être imité en toutes choses : dans la paix, dans la guerre, dans l’amour et ce jusqu’aux détails de mœurs les plus intimes. On y lit les récits, avec les chaînes de témoignages (isnad) concordants, des égorgements, lapidations, crucifixions, amputations, tortures, distributions des femmes et des enfants des ennemis massacrés comme butin de guerre", conclut Bernard Antony, qui prône une réforme de l'islam.
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En résumé et en conclusion, on nous raconte que les frères El-Bakraoui étaient fichés pour grand banditisme, qu'ils étaient de nationalité belge et qu'ils étaient à la fois logisticiens le 13 novembre à Paris et chair à canon le 22 mars à Bruxelles. On nous dit tout sauf qu'ils étaient musulmans. Pas d'amalgame... Au fait, le Belgistan est-il ou n'est-il pas musulman ? Pas d'amalgame, vous dis-je !
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Michel Garroté, 24 mars 2016
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Muni d’un billet et bardé d’explosifs, un des terroristes voulait entrer dans le Stade de France

Nous sommes peut-être passés près d'un drame plus catastrophique encore au Stade de France. Dimanche, Thierry Braillard, le secrétaire d'Etat aux Sports, a précisé ce que le Wall Street Journal affirmait la veille : oui, les kamikazes projetaient de se faire sauter dans l’enceinte, au milieu du public.

Sur les 129 victimes tombées sous le feu de la barbarie vendredi, une seule, en dehors des terroristes, a été déplorée au Stade de France. L'immense majorité du sang a été versé au cœur de Paris, particulièrement au Bataclan. Mais nous sommes sans doute passés près d'un carnage plus effroyable encore, car l'intention des kamikazes porteurs de ceintures d'explosifs à Saint-Denis était bien de pénétrer dans le stade pour provoquer l'explosion au cœur des tribunes. C'est en tout cas ce qu'affirme samedi soir le Wall Street Journal.

Le quotidien américain assure "qu'au moins un des assaillants à l'extérieur du stade était porteur d'un billet pour le match et a tenté de pénétrer dans l'enceinte de 80.000 places". Une thèse confirmée dimanche par Thierry Braillard, secrétaire d'Etat aux Sports, sur le plateau de Stade 2 : les kamikazes ont "voulu pénétrer dans l'enceinte, mais ils n'ont pas pu", a indiqué M. Braillard, sans préciser quand et combien de kamikazes avaient été refoulés à l’entrée du stade.

La version du WSJ, elle, s'appuie pour cela sur le témoignage d'un membre de la sécurité, qui, explique l'article, souhaite être uniquement appelé par son prénom, Zouheir. Il était posté à une autre porte de l'enceinte dyonisienne.

Un mort parmi les civils

Selon ce dernier, un des terroristes a essayé de pénétrer dans le stade avec son billet environ 15 minutes après le début de la rencontre. Mais un autre membre de la sécurité a découvert sa ceinture d'explosifs au moment du contrôle et l'a refoulé. C'est à ce moment-là que, tentant de s'échapper, il aurait déclenché l'explosion. La première, celle que tout le monde a pu déceler depuis l'intérieur du Stade de France, à 21h17.

Le Wall Street Journal cite également une source policière confirmant la scène et la volonté du kamikaze de provoquer un meurtre de masse en tribunes. Dès vendredi soir, beaucoup s'étaient en effet interrogés sur les raisons pour lesquelles les terroristes de Saint-Denis avaient déclenché les explosions en dehors du stade et après le début de France-Allemagne, soit au moment où les abords de l'enceinte étaient le plus vides.

Trois minutes après cette première explosion, une autre s'est produite, toujours en dehors du stade, à une autre porte. Une troisième a ensuite eu lieu près d'un restaurant McDonald's, aux alentours de la mi-temps du match. Les trois terroristes sont morts. Une victime est donc à déplorer parmi les civils, selon la police. On n'ose imaginer quel aurait été le bilan si les porteurs de bombes avaient pu gagner les tribunes, conformément à leurs macabres intentions.

Source

A Nation, le kamikaze s’est fait sauter en passant la commande

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Selon le récit du responsable du café à L'Express, le terroriste s'est installé tranquillement dans le café. C'est lorsqu'il a passé la commande qu'il s'est fait sauter. La serveuse, Catherine, a été blessée à l'abdomen et au thorax. Hospitalisée, ses jours ne seraient plus en danger, selon ses collègues, sous le choc.

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Nigéria: Une fillette kamikaze de 10 ans arrêtée

L’enfant portait une ceinture d’explosifs. Boko Haram est soupçonné de se servir de femmes et de jeunes filles comme kamikazes.

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Le Nigeria a annoncé, mercredi 30 juillet, l’arrestation d’une fillette de dix ans portant une ceinture d’explosifs à Katsina (nord), voisine de la ville de Kano, touchée par quatre attentats suicides menés par des femmes en une semaine.

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