Kadhafi: «Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort»

Il y a tout juste cinq ans, le 20 octobre 2011, Mouammar Kadhafi a été assassiné. Une belle victoire de la démocratie… de la démocratie à l’américaine qui va traditionnellement de pair avec des crises de toute sorte. Depuis la mort de Kadhafi, le pays demeure dans un état déplorable.

« Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort », avait lâché Hillary Clinton, alors secrétaire d'État américaine, après avoir appris la mort du colonel libyen Mouammar Kadhafi. En s'expliquant sur Fox News plus tard, elle avait assuré que Washington ne savait même pas ce qui s'était passé. Mme Clinton parlait alors de la nécessité d'enquêter sur la mort de Kadhafi. Et pourtant, aucune enquête n'a été menée. La nouvelle Libye n'a pas su retrouver la paix, ni la stabilité politique. Il n'y a pas pour le moment un seul des trois centres de pouvoir en Libye qui contrôlerait le territoire du pays en entier.

https://youtu.be/MdFHlALDEHc

Mme Clinton n'était pas la seule à vanter ses acquis en Libye. Selon le premier ministre britannique de l'époque David Cameron, c'est le Royaume-Uni et la France qui ont dû prêter main-forte à la Libye.

« Maintenant, alors que votre courage a écrit le dernier chapitre de l'histoire libyenne, il doit écrire le prochain; et vos amis en Grande-Bretagne et en France seront à vos côtés alors que vous construisez votre démocratie et bâtissez votre pays pour l'avenir », a déclaré M. Cameron lors de sa visite en Libye juste après le renversement de Kadhafi. Cinq ans se sont écoulés et désormais, la crise économique coïncide avec le chaos politique, sécuritaire et migratoire en Libye. Le président américain Barack Obama a été le premier à reconnaître que les Occidentaux n'avaient pas préparé comme il se doit « le jour d'après ». « Ma pire erreur aura probablement été de n'avoir pas mis en place un plan pour le "lendemain", après ce qui fut, je pense, une intervention justifiée en Libye », a confié le président américain dans un entretien accordé à Fox News.

Source et article complet

Nos remerciements à Didier S.

L’offensive anti-Kadhafi basée sur des postulats erronés

   
Michel Garroté - En ce mois de septembre 2016, il y a environ 235.000 migrants en Libye, prêts à partir pour l'Italie dès que l'occasion s'en présentera. Le nombre de migrants arrivés en Italie par la Méditerranée depuis le début de l'année 2016 a déjà atteint 128'397 personnes. En 2015, ils étaient plus de 100'000. Un chose est ainsi de plus en plus claire : l'intervention militaire anti-Kadhafi a fait de la Libye l'une des principales portes d'entrée vers l'Europe pour des centaines de miliers de musulmans illégaux dont des centaines de terroristes de l'Etat Islamique (EI).
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Fait révélateur, dans un rapport publié le mercredi 14 septembre 2016, des parlementaires britanniques accablent, eux aussi, l’intervention militaire menée par la France et le Royaume-Uni en Libye en 2011 contre l'ex-chef de l'État libyen Mouammar Kadhafi (voir lien vers source en bas de page) : "La stratégie du Royaume-Uni fut fondée sur des postulats erronés et sur une analyse partielle des preuves". Le rapport n'est pas non plus tendre à l'égard de l'ex-président français Nicolas Sarkozy, fer de lance de l'opération militaire en Libye. Les parlementaires britanniques citent notamment les conclusions d'un conseiller d'Hillary Clinton après une conversation avec les services de renseignements français.
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Selon le rapport britannique, conseiller d'Hillary Clinton a détaillé auprès de celle-ci, qui était à l'époque secrétaire d’État américaine, les motivations du président français, qu’il résume en cinq points : accéder au pétrole libyen ; accroître l’influence de la France en Afrique du Nord ; servir son propre intérêt politique en France ; fournir à l’armée française l’occasion d’asseoir sa position dans le monde ; couper court aux ambitions de Kadhafi visant à supplanter la domination de la France sur l’Afrique francophone. Aucune mention donc de la protection des civils réprimés par Mouammar Kadhafi, officiellement brandie pour justifier l'intervention militaire sur le sol libyen.
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L'échec de la transition post-Kadhafi en Libye est également un sujet sensible aux États-Unis, où Hillary Clinton a dû répondre à des accusations après l'attaque de l'enceinte diplomatique américaine de 2012 à Benghazi, dans laquelle l'ambassadeur américain Christopher Stevens et trois autres Américains ont été tués. L'actuelle candidate démocrate à la présidence, qui était secrétaire d'État du président Barack Obama au moment des faits, a dû témoigner dans un climat tendu devant le Congrès, et l'opposition républicaine a dénoncé un scandale politique.
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En Libye, cinq ans après la chute et la mort de Mouammar Kadhafi, le chaos continue de régner dans le pays où le gouvernement d'union nationale (GNA), soutenu par l'ONU, peine à asseoir son autorité sur l'ensemble du pays depuis son installation en mars à Tripoli.
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Mardi 13 septembre 2016, les forces du gouvernement libyen - non reconnu - qui siège dans l'Est se sont emparées du dernier des quatre terminaux du Croissant pétrolier, des installations cruciales pour l'économie du pays situées entre Benghazi et Syrte, une ville d'où les forces du GNA tentent, depuis quatre mois, de chasser le groupe jihadiste État islamique (EI) qui en avait fait son bastion (voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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Source :
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http://www.france24.com/fr/20160914-intervention-militaire-2011-libye-rapport-parlementaires-britanniques-cameron-sarkozy
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Pourquoi Sarkozy a tué Kadhafi

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Kadhafi avait pris la décision de quitter le pouvoir, et ce n'était un secret pour personne, révèle un expert français (voir lien vers source en bas de page). Mouammar Kadhafi était prêt à lâcher le pouvoir, a déclaré Robert Dulas, ex-conseiller spécial chargé des Affaires étrangères auprès de la Présidence de la république. Riche d'une expérience de 40 ans en Afrique, ce dernier dirigeait une société de sécurité privée à l'époque de l'action militaire en Libye.
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"J'ai rencontré personnellement le colonel Kadhafi et il était décidé à laisser le pouvoir", déclare-t-il dans un entretien à Rachel Marsden qui sera bientôt disponible sur le site de Sputnik. Et de préciser que le message était passé : "On a fait passer le message en disant qu'il était prêt à laisser le pouvoir et lui-même avait dit "je suis prêt à me transformer en reine d'Angleterre pour inaugurer les chrysanthèmes". Robert Dulas explique que Mouammar Kadhafi voulait rester une icône dans son pays, laisser pendant les six mois qui suivaient le pouvoir à son fils en attendant de préparer des élections transparentes, démocratiques.
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"Je lui ai demandé s'il était prêt à communiquer là-dessus. Il a dit oui. Et Delphine Minoui qui travaillait à l'époque pour Le Figaro, pour le New York Times et pour TFI m'a rejoint à Tripoli et je l'ai introduite auprès du guide (de la révolution libyenne, ndlr). Elle l'a donc interviewé et dans la fin de l'enregistrement télévisé le guide disait "Je suis prêt à me retirer". L'enregistrement est passé mais la fin de l'enregistrement n'a jamais été diffusée sur les antennes", explique-t-il.
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A la question de savoir pourquoi une opération militaire avait été montée pour enlever quelqu'un qui avait l'intention de partir, M. Dulas a répondu que Mouammar Kadhafi lui-même ne comprenait pas les raisons de ce brusque changement d'attitude et avouait que "le contact avec notre pouvoir (la France, ndlr) de l'époque était excellent: il est venu planter sa tente dans les jardins de l'Elysée", mais "quelques mois après il ne comprenait pas pourquoi cette attitude".
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Et dire que Kadhafi avait raison
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Robert Dulas pense qu'il y avait certainement des choses qui ennuyaient le gouvernement de l'époque. "Ce n'est pas par hasard si les juges aujourd'hui essaient de savoir comment a eu lieu le financement de la campagne (électorale de Nicolas Sarkozy, ndlr) et je pense qu'il a des liens directs avec cette opération. Il y a aussi certainement des liens directs avec les puits de pétrole sur la région de Benghazi qui intéressaient du monde. Donc le fait de dégager Kadhafi ouvrait la porte à certaines choses et supprimait peut-être un témoin gênant", conclut-il.
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Ce qu'avait compris Kadhafi
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Robert Dulas est auteur du livre "Mort pour la Françafrique", qui décrit un incident mystérieux où un de ses amis fut "froidement exécuté". Une révolte dirigée contre le dirigeant Mouammar Kadhafi a éclaté en Libye à la mi-février 2011. Les rebelles ont formé un Conseil national de transition (CNT) soutenu par l'Otan qui s'est impliqué dans le conflit aux côtés des insurgés. Le 17 mars, le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté une résolution permettant le recours à la force pour instaurer une zone d'exclusion aérienne. Après 42 ans de pouvoir et 8 mois de révolte, le colonel Kadhafi a été capturé et violemment assassiné par des insurgés près de sa ville natale de Syrte le 20 octobre 2011.
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Michel Garroté
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https://fr.sputniknews.com/international/201604131024219675-libye-kadhafi-meurtre/
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La justice suisse fournit des preuves dans une enquête contre Sarkozy

Un arrêt du Tribunal pénal fédéral (TPF) en février a permis de faire avancer l'enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. La vente à un prix surévalué d'une villa est au coeur des soupçons.

Grâce à l'entraide judiciaire entre la Suisse et la France, les enquêteurs français ont eu accès le 4 février 2016 à des documents récoltés en Suisse à la demande du Tribunal de grande instance de Paris.

Cette "remise de moyens de preuve" - selon les termes de l'arrêt diffusé mardi par le Tribunal pénal fédéral - permet d'établir avec certitude l'existence de transactions bancaires, jusqu'ici seulement soupçonnées.

Gestion déloyale?

Le TPF fait état de la vente d'une villa par l'Etat libyen par l'intermédiaire de deux sociétés en France. Il affirme que "ce contrat aurait été passé dans le but de détourner des fonds, le prix versé par la seconde entité précitée à la première ayant été sciemment surévalué".

"L'utilisation, par les dirigeants d'une société, de fonds appartenant à celle-ci en vue d'obtenir une contre-prestation d'une valeur qu'ils savent inférieure, peut a priori tomber sur le coup de la gestion déloyale", conclut l'arrêt.

ats/dk

Moyens de preuves utiles pour la justice française

L'arrêt du Tribunal pénal fédéral fait état "de plusieurs flux financiers" dont le versement de 10'140'000 euros - soit la valeur de la villa, selon les estimations de plusieurs médias.Ces transactions ont été effectuées deux mois seulement après la signature du contrat de vente de la maison. Selon les juges de Bellinzone, "ces moyens de preuve présentent ainsi une utilité, au moins potentielle" pour la justice française.
>> L'arrêt du Tribunal pénal fédéral à voir ICI en bas de page

UN FILS DU COLONEL KADHAFI SERA-T-IL LE FUTUR CHEF DE L’ETAT LIBYEN ?

 

Le 14 septembre 2015, un coup de tonnerre a retenti dans le ciel serein des certitudes démocratiques européo centrées quand le Conseil suprême des tribus de Libye désigna Seif al-Islam Kadhafi comme son représentant légal. Désormais, voilà donc un fils du défunt colonel seul habilité à parler au

 

Extrait de: Source et auteur

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Pour l’attribution post-mortem du Prix Nobel de la Paix à Kadhafi

Par

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Même les pays européens qui ont l’expérience centenaire de la gestion de l’Afrique et de l’Asie (ainsi la France ou la Grande-Bretagne) ne parviennent plus à administrer leur folie communautariste ! Pour éviter des clashs, autrement dit de véritables guerres civiles interethniques et interreligieuses, ils sont obligés de dissimuler toute tension pré-insurrectionnelle, voire étouffer les crimes les plus atroces comme des viols de masse d’enfants. En revanche, des pays comme la Suisse, qui n’ont pas l’habitude de gérer des masses africaines ou asiatiques sur leur territoire, sombreront plus vite que les anciens empires. Depuis quelques années, l’opinion helvétique s’habitue à subir cette invasion, car il est dit, par des manipulateurs : « Regardez ces Albanais, regardez ces Turcs. On les a intégrés et cela n’a pas posé de problème ». C’est la « tactique du voleur chinois » : le criminel entre dans votre boutique et déplace par des mouvements imperceptibles l’objet convoité vers la sortie ; une fois près de la porte, il s’en saisit et se sauve. Or la Suisse a accepté, voire partiellement assimilé sur son sol, des populations issues de pays dépendant depuis des siècles de la culture européenne et germanique. Avec l’Afrique et l’Asie qui s’abattent actuellement sur elle, elle sera désarmée, car elle n’aura aucun moyen pour communiquer avec ces allogènes que les journaux helvétiques du système montrent, dans un effort de manipulation, nettoyer les chemins suisses avec des râteaux. Quelle image d’Épinal ! Certes, les envahisseurs se tiennent calmes pour l’instant, car, réfugiés statuaires, ils perçoivent le minima social suisse. Il faut qu’en Suisse, l’on soit conscient que ce minima social helvétique surpasse le traitement officiel du chef d’État-major éthiopien ou du président du Mali ! Tant que la Suisse aura la possibilité d’injecter ces sommes monstrueuses – qui, par ailleurs, créent un appel d’air pour des tribus d’Érythrée –, elle connaîtra une certaine paix civile, qui ressemble cependant plus à une anesthésie temporaire. Mais dès que l’argent manquera (car les élites ne font plus confiance aux banques suisses qui ont perdu la guerre financière face aux États-Unis) ou dès que se formeront différentes communautés allogènes sur le sol helvétique lesquelles pourront dès lors faire chanter le pouvoir fédéral (regardez les crimes raciaux en France commis quotidiennement dans les zones de non-droit où la police n’ose se rendre), ce sera la fin de la Confédération helvétique !

 

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Les Suisses paieront 1, 4 million pour l’accident provoqué par le chauffeur marocain engagé à l’ambassade suisse

La Suisse versera 1,7 million de dollars au mari de la victime d'un accident provoqué en 2011 par un chauffeur de l'ambassade suisse à Washington.

Berne versera environ 1,4 million de dollars (environ autant de francs suisses) et l'assurance de responsabilité civile la somme de 300'000 de dollars. L'époux de l'Américaine, qui n'a pas survécue à l'accident, demandait 10 millions de dollars de dommages et intérêts.

L'ancien domestique d'Hannibal Kadhafi - le fils de Mouammar Kadhafi, l'ancien dirigeant libyen - était employé par l'ambassade de Suisse à Washington. Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) lui avait accordé refuge pour le protéger.

Source

Rappel: Kamal avait été pris en charge par Anne-Marie von Arx-Vernon du PDC: "La Suisse l'a vraiment bien pris en charge et on peut s'en féliciter".

A l'époque, Micheline Calmy-Rey était responsable des affaires étrangères, ce département ayant octroyé le poste de chauffeur à ce Marocain.