Recep Tayyip Erdoğan : “Jérusalem est notre ville”

"Notre pays et notre nation suivent attentivement l'oppression des Palestiniens par Israël"

Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a laissé entendre jeudi que "Jérusalem appartenait à la Turquie", faisant référence au contrôle de l’Empire ottoman sur la ville pendant une grande partie de l’ère moderne.

"Dans cette ville que nous avons dû quitter en larmes pendant la Première Guerre mondiale, il est encore possible de croiser des traces de la résistance ottomane. Donc Jérusalem est notre ville", a-t-il déclaré aux législateurs turcs lors d'un important discours politique à Ankara.

"Al-Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem sont les lieux symboliques de notre foi. De plus, cette ville abrite les lieux saints du christianisme et du judaïsme," a-t-il ajouté.

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I24news.tv

Les USA vont transférer leur ambassade à Jérusalem – Et alors ?

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Michel Garroté  --  Je lis avec plaisir que le député français Gilbert Collard approuve la décision de Trump à propos de Jérusalem. Je lis avec autant de plaisir que l'analyste Daniel Pipes a tout récemment écrit : "Trump reconnaît Jérusalem comme la capitale d’Israël : qu’est-ce que cela signifie ? L'obsession palestinienne, arabe et musulmane pour Jérusalem ne découle pas d'un intérêt religieux pour la ville mais du désir de la contrôler. Là où les sionistes posent le pied, les Palestiniens suivent. La décision de Trump a été aussitôt vivement dénoncée par le pape, le secrétaire général de l'ONU, les dirigeants européens, Ankara et Téhéran, les islamistes, la gauche et les Palestiniens", note Daniel Pipes. Cela dit, la plupart des Etats arabes, bien qu'ils se soient un brin agités, sont restés relativement calmes : il est vrai qu'en ce moment, ils ont d’autres priorités...
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De son côté, le chroniqueur Jean-Pierre Bensimon signale : Quiconque a pris connaissance des propos de Trump sait qu’il a borné sa décision par une série de restrictions. Citons-le : "Nous ne prenons pas position sur les questions du statut final, ni sur les limites spécifiques de la souveraineté israélienne à Jérusalem, ni sur le tracé des frontières contestées. Ces questions sont laissées aux parties impliquées". Trump ne parle pas de Jérusalem unifiée. Il reconnait la capitale mais s’abstient de toute estimation sur le périmètre exact de la souveraineté israélienne à Jérusalem. Il laisse donc les négociations totalement ouvertes aux parties impliquées. Mieux, il déclare que les États-Unis sont favorables à une solution à deux États, si les deux parties en conviennent, précise Jean-Pierre Bensimon.
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Donald Trump a donc décidé de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, pour la simple et bonne raison que cette ville est la capitale d'Israël. Je ne vois pas de quel droit les journalistes et les dirigeants européens manifestent bruyamment leur désaccord. Ce qui devrait les émouvoir, ce n'est pas ce transfert. Ce qui devrait les émouvoir, c'est le fait que  les Arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël.
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À ceux qui seraient si sûrs que l’existence de la « Palestine » remonte très loin dans l’Histoire, je suppose qu’ils sont capables de répondre aux questions qui suivent sur ce pays, la « Palestine » (texte de Yashiko Sagamori traduit par Marcoroz) : 1) Quand a-t-elle été fondée, et par qui ? 2) Quelles étaient ses frontières ? 3) Quelle était sa capitale ? 4) Quelles étaient ses principales villes  ? 5) Qu’est-ce qui constituait la base de son économie ? 6) Quelle était la forme de son gouvernement ? 7) Pouvez-vous nommer un chef palestinien avant Arafat ? 8) La Palestine a-t-elle déjà été reconnue par un pays dont l’existence, à l’époque ou aujourd’hui, ne laisserait aucune place à l’interprétation ? 9) Quelle était la langue de la Palestine ? 10) Quelle était la religion dominante en Palestine ? 11) Quel était le nom de sa monnaie ? Choisissez une date dans l’Histoire, et citez le taux de change à cette date de la monnaie palestinienne contre le dollar US, le mark allemand, la livre britannique, le yen japonais ou le yuan chinois. 12) Quels objets archéologiques les Palestiniens ont-ils laissés ? 13) Connaissez-vous une librairie où l’on pourrait trouver une oeuvre littéraire palestinienne produite avant 1967 ? 14) Enfin, puisqu’un tel pays n’existe plus, quelle aurait été la cause de sa « disparition », et quand aurait-il disparu ?, demande Yashiko Sagamori.
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Et si cette population que vous appelez par erreur « palestinienne » n’est pas seulement constituée d’Arabes génériques mais en grande partie d’Arabes provenant ou plutôt expulsés du monde arabe alentour (rappelons que « sous le mandat anglais plus de 200'000 sont venues d'Arabie précisément, pour s’installer avec promesses d'un monde meilleur »), si elle possède vraiment une identité ethnique qui lui donnerait un droit à l’autodétermination, pourquoi n’a-t-elle jamais essayé d’accéder à l’indépendance avant qu’Israël n’inflige aux Arabes une cuisante défaite lors de la guerre des Six-jours ?, demande encore Yashiko Sagamori.
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Évitons d’invoquer un lien entre les « Palestiniens » actuels et les Philistins de la Bible : substituer l’étymologie à l’Histoire n’a aucun sens. La vérité devrait être évidente pour qui veut la connaître. Les Arabes n’ont jamais abandonné le rêve de détruire Israël : ils continuent de le chérir. N’ayant pu détruire Israël par la force militaire, ils tentent aujourd’hui de le faire par procuration. À cette fin, ils ont créé une organisation terroriste qu’ils ont appelée non sans cynisme le « peuple palestinien » et qu’ils ont installée à Gaza, en Judée et en Samarie. Autrement, comment expliquez-vous le refus par la Jordanie et l’Égypte, après la guerre des Six-jours, d’accepter inconditionnellement de reprendre l’une la « Cisjordanie » et l’autre Gaza ?
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Le fait est là, la population arabe de Gaza, de Judée et de Samarie est bien moins fondée à revendiquer un statut national, que la tribu d’Indiens américains qui s’est rassemblée avec succès dans le Connecticut pour y créer un casino détaxé : Au moins cette tribu était-elle motivée par un but constructif. Tandis que les soi-disant « Palestiniens », eux, n’ont qu’une motivation : la destruction d’Israël, et de mon point de vue, cela ne saurait suffire à faire d’eux une nation ni rien d’autre à l’exception de ce qu’ils sont vraiment : une organisation terroriste qui finira par être démantelée.
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Les recensements concernant la population de Jérusalem effectués par les Autorités Ottomanes à partir de 1860 ainsi et par la Grande Bretagne sous son Mandat sur la Palestine (1920-1948) montrent que la population juive était majoritaire à Jérusalem. Le lendemain de sa proclamation d’indépendance le 14 mai 1948 la Légion Arabe Jordanienne commandée par Glubb Pasha attaqua Jérusalem vidant la Vieille Ville des Juifs ,détruisant toutes les synagogues (plus de 50) , utilisant les pierres tombales juives comme latrines et interdisant aux Juifs de prier au Mur Occidental ( Le Kotel Hamaaravi) pendant les 19 ans de son occupation sans aucune condamnation de la part de l’ONU pour ces méfaits. C’est en 1949 après l’armistice signé entre la Jordanie que le terme  » Jérusalem-Est » apparut pour la première fois dans l’histoire plusieurs fois millénaire de Jérusalem.
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Si Jérusalem-Est était « entièrement arabe » jusqu’en 1967, c’est parce que l’armée jordanienne en avait expulsé pendant la guerre de 1948 les milliers juifs qui y vivaient majoritairement depuis des siècles, leurs lieux saints leurs demeurant interdits jusqu’en 1967. La Jordanie avec sa Légion Arabe, après avoir vaincu et expulsé les juifs, a occupé physiquement sans droit Jérusalem-Est tout en leur interdisant de venir prier sur leurs lieux sacrés, largement dévastés.
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La candidate malheureuse à la Maison Blanche, Hillary Clinton, a elle-même défendu la position actuelle de Donald Trump. En 1999, alors First Lady, elle considérait ainsi Jérusalem comme la “capitale éternelle et indivisible d’Israël” et avait juré de se faire “un défenseur actif et engagé” du transfert de l’ambassade américaine, en cas d’élection au siège de sénateur de l’État de New York. Son mari Bill, alors candidat à la Maison Blanche, avait lui aussi promis, en 1992, de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État hébreu.
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Le candidat démocrate Barack Obama avait, lui aussi, défendu l’actuelle décision du président Trump. “Tout accord négocié avec le peuple palestinien doit préserver l’identité d’Israël en tant qu’État juif, doté de frontières sûres, reconnues et défendables, déclarait-il, le 4 juin 2008, dans un discours prononcé devant l’AIPAC, une association pro-israélienne aux États-Unis. Et Jérusalem restera la capitale d’Israël et elle doit rester indivise”, avait ajouté Obama.
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En fait, c’est le Congrès américain en 1995, sous Bill Clinton, qui a pris quasi unanimement cette disposition législative en ordonnant par voie de conséquence le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce n’est que pour des raisons de sécurité que les présidents américains successifs ont temporisé. Obama le bien-aimé en 2008, lors d’une visite, a rappelé que pour l’Amérique : « Jérusalem était la capitale d’Israël ». Il n’a pas déclenché le feu du ciel. La Russie, en avril dernier, a prononcé le même credo sans que le ciel ne tombe sur la tête de Poutine. Les Etats-Unis vont transférer leur ambassade à Jérusalem. Et alors ?
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Jérusalem: Les musulmans et les juifs sont stupides

Par Sami Aldeeb

Je ne reconnais ni l’État d’Israël ni l’État de Palestine parce que ce sont deux États racistes. À mon avis, Jérusalem est la capitale de l’État unique de la Méditerrannée à la rivière du Jourdain.

Si tu te querelles avec ton frère, essaieras-tu de diviser ta mère en deux morceaux?

Cette analogie s’applique à toute la Palestine – appellez-la comme vous le voudriez – et en particulier à la ville de Jérusalem.

Ceux qui s’intéressent à la pensée juive et islamique voient qu’ils sont les deux facettes de la même monnaie. Les Juifs considèrent les frontières d’Israël depuis l’Euphrate jusqu’au Nil, et ils considèrent les non-juifs comme impurs. Certains parmi eux rejettent la présence de non-juifs à Jérusalem, et même dans ce qu’ils appellent le grand Israël en tant que citoyens ayant les mêmes droits. C’est le secret de l’absence d’une constitution pour l’État d’Israël, parce que les Juifs seraient obligés de mettre un article affirmant le principe de l’égalité sans discrimination sur la base de la religion.

Les musulmans rejettent également le principe de la pleine citoyenneté et, quand ils le peuvent, ils appliquent ce qui est énoncé dans le Coran, la Sunna de Mahomet et les livres juridiques reconnus. C’est ce qu’a fait Daesh. La loi islamique donne à ceux qui ne font pas partie des Gens du Livre le choix entre l’Islam ou l’épée avec le rapt des femmes et l’esclavage. Quant aux Gens du Livre, ils ont le choix entre l’Islam, le paiement du tribut en état d’humiliation et l’épée avec le rapt des femmes et l’esclavage. Ils sont appelés ahl dhimma (gens protégés). Les gens protégés ne sont pas traités comme des citoyens, mais leurs droits sont diminués dans divers domaines. Les pays arabes et musulmans n’acceptent pas le principe de la liberté religieuse, tel que stipulé à l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme: «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites”.

Les musulmans ne sont pas satisfaits d’un État depuis l’Euphrate jusqu’au Nil, mais ils veulent soumettre le monde entier à l’islam, y compris l’occupation de Rome … selon les déclarations de beaucoup de leurs cheikhs et ce qui est indiqué dans leurs livres juridiques reconnus. Ils considèrent les non-musulmans comme impurs selon le texte du Coran (9:28), et ils n’ont pas le droit d’aller à La Mecque ou à Médine.

Nous sommes donc devant le système de dhimma (protection) des deux parties:
– La partie juive qui porte atteinte aux droits des non-juifs. 
– La partie musulmane qui porte atteinte aux droits des non-musulmans.

La seule solution à mon avis est l’établissement d’un État citoyen qui inclut la terre entre de la Méditerrannée à la rivière du Jourdain, en plus de la Jordanie, du Liban et de la Syrie, avec des droits égaux pour tous, quelle que soit leur religion, avec pour capitale Jérusalem.

Cette zone est suffisamment large pour trouver une solution au problème des réfugiés palestiniens et aussi à ceux parmi les Juifs qui veulent vivre dans cette région. Au lieu d’être un problème, la présence des juifs devient une bénédiction pour la région, avec leur dynamisme scientifique et culturels.

Cette solution exige à la fois des musulmans et des juifs d’abandonner leurs principes diaboliques et d’accepter le traitement des autres en tant qu’êtres humains et citoyens ayant les mêmes droits et devoirs.

Mais accepteront-ils cela?
La réponse est à laisser au temps.
En attendant, les gens de cette région continueront à payer la facture de leur stupidité et de la stupidité de leurs penseurs et de leurs dirigeants.
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Sami Aldeeb, Dr en droit, professeur des universités

Directeur du Centre de droit arabe et musulman: http://www.sami-aldeeb.com  
Auteur d’une traduction française, une traduction anglaise et une traduction italienne du Coran (actuellement sous presse) par ordre chronologique, et d’autres ouvrages

Le Hamas appelle à une «nouvelle intifada» après l’annonce de Trump sur Jérusalem

Réagissant à l'annonce par Donald Trump de la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par les Etats-Unis, le Hamas appelle à lancer une «nouvelle intifada contre l'ennemi sioniste».

Après l'annonce très controversée de Donald Trump par laquelle les Etats-Unis ont reconnu la veille Jérusalem comme capitale d'Israël la veille, le Hamas a lancé un appel à une «nouvelle intifada» ce 7 décembre.

«Nous devons appeler au lancement d'une nouvelle intifada et travailler à cela, face à l'ennemi sioniste», a déclaré le leader du mouvement islamiste palestinien Ismaïl Haniyeh. L'intifada désigne, dans la longue histoire du conflit israélo-palestinien, les mouvements de soulèvement des populations palestiniennes contre Israël. La première intifada avait eut lieu de 1987 à 1993, et la seconde de 2000 à 2005.

Au moment même où Ismaïl Haniyeh faisait cette annonce, Israël annonçait le déploiement de renforts militaires en Cisjordanie. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou annonçait conjointement que le président américain Donald Trump était «entré à jamais dans l'histoire» de Jérusalem en reconnaissant cette dernière comme la capitale d'Israël. «Son nom s'affichera avec fierté au côté d'autres noms dans l'histoire glorieuse de notre ville», a-t-il ajouté lors d'un événement organisé par le ministère des Affaires étrangères.

La décision prise par Donald Trump de transférer l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem fait l'effet d'une bombe. Le mouvement islamiste palestinien Hamas avait déjà affirmé le 6 décembre que la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël ouvrait «les portes de l'enfer pour les intérêts américains dans la région».

Source

Les Arabes transforment le Mont du Temple en cache d’armes

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Michel Garroté  --  L'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a tout récemment annoncé la tenue, le 1er août 2017 à Istanbul (Turquie), d'un réunion ministérielle de ses 57 Etats-membres, pour débattre de la crise autour de "l'esplanade des Mosquées" à Jérusalem (en fait il s'agit du Mont du Temple, le lieu le plus sacré du judaïsme). Depuis l’assassinat de deux policiers israéliens au Mont du Temple ("Esplanade des Mosquées"...), Israël a installé (puis retiré, hélas) des détecteurs de métaux à l’entrée du site (les policiers tués avaient été postés là pour assurer la sécurité des fidèles musulmans).
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Et depuis lors, les Arabes manifestent contre ces détecteurs de métaux. Autrement dit, les Arabes manifestent  pour pouvoir librement commettre d’autres attentats. "La question de la mosquée Al-Aqsa est une ligne rouge qui ne se prête à aucune complaisance ou indulgence", allèguent les allumés de l'OCI, au terme d'une réunion des ambassadeurs des Etats-membres à son siège à Jeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite. "Porter atteinte à la mosquée Al-Aqsa d'une quelconque manière et quel que soit le prétexte aura des conséquences très graves et conduira à l'instabilité dans la région", menacent les intégristes de l'OCI.
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La tension est très vive à Jérusalem et en Judée-Samarie après la mise en place (puis le retrait inopportun) par Israël des détecteurs de métaux aux entrées de l'esplanade. Le dictateur turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays assure la présidence de l'OCI, avait qualifié d'"inacceptable" la mise en place de ces détecteurs et appelé la "communauté internationale" (les médias, l'ONU, l'UE, l'OCI...) à "agir sans attendre pour obtenir la levée des dispositifs qui limitent la liberté de culte" (qui limitent les risques d'attentats...). Depuis l’assassinat de deux policiers israéliens au Mont du Temple, les heurts quotidiens entre des activistes arabes et les Forces de Défense d'Israël ont fait cinq morts et des dizaines de blessés.
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Les entrées du Mont du Temple sont contrôlées par Israël (comme écrit plus haut, il s'agit du lieu le plus sacré du judaïsme). Mais malheureusement, le site est géré par la Jordanie. Les musulmans peuvent y aller à toute heure. Les Juifs ne peuvent y pénétrer qu'à certaines heures et n'ont pas le droit d'y prier. Comme le signale judicieusement Bassam Tawil, les Arabes sont déterminés à transformer le Mont du Temple en cache d'armes et en rampe de lancement d'actions terroristes contre les Juifs Israéliens.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Marine Le Pen – Israël est souverain et fixe sa capitale où il veut

   
Michel Garroté  --  La candidate FN à l’élection présidentielle française, Marine Le Pen, sera  --  si elle est élue  --  "le plus grand défenseur de la communauté juive de France", a-t-elle affirmé, lors d’une toute récente interview, avec le magazine israélien 'Makor Rishon', ajoutant par ailleurs : "Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut".
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"Vous pourrez toujours condamner des politiciens qui ont quelqu’un autour d’eux qui est suspecté d’être antisémite. Il y a des antisémites, y compris dans l’entourage de François Fillon, Emmanuel Macron, Mitterrand, et, même, de Gaulle", a-t-elle par ailleurs ajouté, dans son interview avec le magazine 'Makor Rishon' ; sans doute en réaction à la récente polémique, très politisée et très électorale, sucitée par ses propos concernant la rafle du Vel d’Hiv ; une "énième querelle shoahtique", selon la formule de l'avocat et essayiste Gilles William Goldnadel.
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"Je suis le meilleur bouclier pour les Juifs de France contre l’islam radical", a-t-elle déclaré, rappelant que de nombreux Juifs français votent pour le FN pour pour cette raison précisément : "Je suis l’arme la plus fiable pour les défendre", a martelé Marine Le Pen.
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Pour elle, l’islam radical est le principal danger à combattre, et, dans ce contexte, elle note que les Juifs français sont une cible prioritaire : "Chaque jour, des jeunes Juifs sont insultés, humiliés, frappés", a-t-elle dit, à propos de l'islam de France.
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Concernant un éventuel transfert de l’ambassade française de Tel Aviv à Jérusalem (à Jérusalem qui est la capitale historique d'Israël), la cheffe du Front National a déclaré  qu’elle n’est pas opposée à cette idée : "Israël est un Etat souverain et a le droit de fixer sa capitale où il veut. Ce n’est pas à nous Français de décider quelle est la capitale de l’Etat d’Israël", a-t-elle estimé.
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Marine Le Pen a également indiqué qu’elle était ferment opposée au mouvement de boycott de l’Etat hébreu, le groupe gauchiste 'BDS', et, elle a condamné, le soutien du Parlement européen à cette organisation.
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Il est vrai que depuis plusieurs dizaines d'années, la France - l'Elysée, le Quai d'Orsay - avec des gens de gauche comme de droite, mène, y compris à l'ONU et à l'UNESCO, une guerre de "délégimation", de "délégitimisation", contre Israël (en plus simple : l'Etat d'Israël, selon ses ennemis du style BDS, ne serait, soi-disant, "pas légitime").
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A noter que la présidente du Front national est au coude à coude dans les sondages avec le candidat Emmanuel Macron, tous deux désignés comme vainqueurs du premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril prochain.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Jérusalem est d’abord juive. Aïe !

   
Les 99% des médias occidentaux, l'Union européenne et ses Etats-membres (avec la France en première ligne), le Conseil de l'Europe, le Parlement européen, la gauche américaine, l'ONU (notamment son Assemblée générale), l'Unesco, de nombreuses ONG, l'Eglise catholique (le pape François tout particulièrement) et de nombreuses églises protestantes se livrent, depuis des décennies, à une négation systématique de l'identité juive d'Israël ; et, dans la foulée, à une négation systématique (ou une délégitimation systématique) de la renaissance, en 1948, de l'Etat hébreu.
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A une négation systématique de l'identité juive de la ville de Jérusalem ; et à une négation systématique de l'identité juive de la Judée (Judée avec "J" comme "Juive") et de l'identité juive de la Samarie (identité juive de la Judée et de la Samarie, comme en témoignent au fil du temps des livres historiques, géographiques et bibliques).
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Ils et elles se livrent à cette négation honteuse, afin de s'aligner sur certaines entités avec lesquelles ils et elles ont signés des accords discrets, pour ne pas dire secrets (accords "islamophiles" et "israélophobes") ; entités telles que la Ligue arabe ; et, surtout, entités telles que l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) et ses Etats-membres, notamment l'Arabie saoudite et le Qatar, deux monarchies multimilliardaires, intégristes et djihadiques.
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Pourtant, l'histoire, au fil des siècles, démontre, de façon irréfutable, que Jérusalem est juive. Et même si certains chrétiens disent "Terre sainte" (pour dire "Terre promise"), cela ne change rien au fait qu'historiquement, Israël, était, demeure et restera, un Etat Juif ; et cela ne change rien au fait qu'historiquement, Jérusalem, était, demeure et restera, une ville Juive.
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Le Mont du Temple, le Mur dit "des lamentations" (en réalité "Mur occidental", ou encore, "Kotel") passe, chronologiquement, avant le Saint-Sépulcre. Il serait même souhaitable que les chrétiens, avant de passer au Saint-Sépulcre, se rendent, d'abord, au Kotel, comme l'ont fait les papes Jean-Paul II et Benoît XVI.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/

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Affrontements entre parrains du Fatah

   
Michel Garroté - Commençons tout de même par rappeler que Mahmoud Abbas (du Fatah palestinien) est l'ennemi idéologique N.1 d'Israël. Abbas (alias Abu Mazen) fait semblant de reconnaître qu'Israël existe, tout en ne reconnaissant pas le droit d'Israël à exister. Et notons aussi, en passant, que le président américain Barack Hussein Obama (très, très pro-palestinien) a renoncé à tout effort visant à pousser Israël à agir concernant le "processus de paix", bloqué par les palestiniens.
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C'est ce qu'ont déclaré, jeudi 1er décembre 2016, des responsables américains, précisant qu’Obama évitera une dernière rencontre avec le gouvernement israélien avant son départ, le 20 janvier 2017, de la Maison Blanche. Continuons en signalant que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a fustigé "l’élection" (scandaleuse !) du terroriste palestinien Marwan Barghouti  -  emprisonné à vie en Israël  -  au Comité central du Fatah, lors de la Convention (houleuse) du parti.
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A ce propos, C. Jacob, chargé de recherche à MEMRI, écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le 29 novembre 2016, le Septième Congrès général du Fatah s’est tenu au quartier général de l’Autorité palestinienne à Ramallah, trois ans après la date prévue par le règlement du mouvement. La date du Congrès n’est pas une coïncidence ; c’est le 29 novembre 1947 que l’ONU a adopté son Plan de partition de la Palestine, et en 1977, cette date a été déclarée par l’ONU comme la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. Le Congrès intervient alors qu’Abbas affronte une pression grandissante de certains éléments palestiniens et des pays du Quartet arabe menés par l’Egypte, en vue de lui désigner un adjoint ou un successeur, pour deux raisons principales : tout d’abord, pour qu’il n’y ait pas de vide politique le jour où il disparaîtra de la scène, et ensuite, pour empêcher le Hamas d’obtenir le contrôle de l’Autorité palestinienne (AP).
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Selon la loi, en effet, le président du Conseil législatif palestinien (CLP) est le suppléant en cas d’incapacité du président, et cette fonction est actuellement remplie par Aziz Duwaik du Hamas. Cette pression s’est manifestée par le soutien de l’Egypte aux réunions tenues sur son sol par les partisans de l’amer rival et potentiel successeur d’Abbas, Dahlan, et par les demandes présentées à Abbas par le secrétaire général de la Ligue arabe Ahmad Abou Al-Gheit et les anciens secrétaires généraux Amr Moussa et Nabil Al-Arabi, lors d’une visite à Ramallah, pour qu’Abbas accepte la proposition du Quartet de désigner un successeur et d’accepter une réconciliation au sein du Fatah, demandes qu’Abbas a entièrement rejetées.
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Afin de promouvoir une telle réconciliation, les Egyptiens ont accepté d’accueillir toutes les factions palestiniennes au Caire, après leur rencontre avec des représentants du Djihad islamique palestinien, au début novembre 2016. Des représentants haut-placés du Fatah ont affirmé que le Septième Congrès général du Fatah pourrait choisir un adjoint à Abbas uniquement en tant que président du Fatah, et qu’il n’était pas habilité à désigner un adjoint pour ses autres fonctions en tant que président palestinien ou chef de l’OLP. Le membre du Conseil révolutionnaire du Fatah Amin Maqboul a expliqué : « Selon le règlement du Fatah, un adjoint au président du mouvement doit être choisi parmi les membres du Comité central. Cela n’a rien de nouveau ».
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Le membre du Comité central du Fatah Azzam Al-Ahmad a déclaré : [Selon le règlement,] le président du mouvement a un adjoint. Dans ces conditions, pourquoi est-il nécessaire de soulever ce sujet alors que c’est stipulé dans le règlement ? Aujourd’hui, Abou Maher Ghneim est le président adjoint du mouvement, et avant lui, à l’époque du président martyr Yasser Arafat, c’était Khalil Al-Wazir Abou Jihad ». Le Secrétaire général du Comité exécutif de l’OLP Saeb Erekat a également déclaré qu’Abbas avait besoin d’un adjoint : « Le président Arafat est décédé sans avoir d’adjoint, et le Comité exécutif de l’OLP a choisi Abbas comme président ; le Comité central du Fatah s’est réuni et a choisi Abbas [comme dirigeant du mouvement] ; et le peuple est allé aux urnes et a choisi Abbas comme président de l’AP ».
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Si le Fatah avait déjà parlé de tenir la conférence cette année, c’est Abbas qui a décidé de manière impromptue, début novembre, qu’elle devait avoir lieu ce jour-là, dans l’intention d’en profiter pour écarter totalement Dahlan du mouvement. Dahlan, de son côté, a tenté, avec le soutien du Quartet arabe, d’empêcher ou de repousser la conférence, mais sans succès. En outre, ses partisans ont par la suite été éliminés de la liste des participants. Mais ce n’est qu’une victoire temporaire pour Abbas, qu’il doit à l’AP. Ayant agi contre la volonté du Quartet, il devra en payer le prix dans ses relations avec les pays du Quartet, et notamment avec l’Egypte. Dans l’arène intérieure palestinienne, la tension des relations Abbas-Dahlan pourrait donner lieu à une rupture totale entre les deux camps, qui aggravera encore la situation des Palestiniens.
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Deux jours avant la conférence, l’associé de Dahlan, Sufyan Abou Zaida, a appelé tous les membres du Fatah qui avaient été éliminés à participer au Septième Congrès général pour élever la voix et protester contre l’injustice qui leur est faite, « afin que le mouvement ne leur soit pas dérobé ». Entre-temps, la rivalité entre Abbas et Dahlan s’est accrue, comme en témoignent les échanges d’accusations entre les deux camps, lors de la réunion tenue début novembre par les partisans de Dahlan dans le camp de réfugiés d’Al-Amari près de Ramallah, et le harcèlement des partisans de Dahlan par les appareils de sécurité de l’AP, qui a mené à de violents affrontements au cours desquels des gens innocents ont été tués.
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Afin de neutraliser Dahlan et ses supporters, Abbas a pris des mesures supplémentaires, dont l’arrêt du versement des salaires des employés de l’AP qui soutiennent Dahlan ; la réduction de la liste des participants au Septième Congrès général pour éliminer les hommes de Dahlan, comme indiqué, faisant passer le nombre des participants de 2'500 lors du précédent congrès à 1'400 ; l’autorisation demandée à un tribunal palestinien de retirer l’immunité des membres du CLP pour pouvoir viser les hommes de Dahlan au sein du CLP ; et l’ordre aux appareils de sécurité de procéder à des arrestations préventives au sein de leurs propres effectifs affiliés à Dahlan.
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Selon des représentants du Fatah, le Septième Congrès général devait débattre d’un projet politique et de l’impasse dans le processus politique ; des méthodes de combat contre Israël ; de la réconciliation Fatah-Hamas ; du règlement intérieur du Fatah et d’une autocritique au sein du mouvement, focalisée sur un bilan des réussites, les conclusions à tirer des erreurs commises et sur l’apport de sang neuf au sein de la direction du mouvement. Les conflits au sein du mouvement ont contribué à diminuer les attentes à l’égard du Congrès. Plusieurs officiels du Fatah ont affirmé que sa seule tenue était en soi une réussite.
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Pour eux, maintenir Dahlan et ses partisans au dehors et repousser les tentatives de la moitié des pays arabes de le réintégrer au sein du Fatah, véhiculant le message que les Palestiniens sont maîtres de leur destin et que leurs décisions restent indépendantes, montrerait que le Congrès a atteint plusieurs de ses objectifs. Concernant le projet politique du Fatah, les officiels ont affirmé qu’il se focaliserait sur la poursuite de l’activité diplomatique pour isoler et délégitimer Israël et pour étendre la résistance populaire, conclut C. Jacob, chargé de recherche à MEMRI (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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http://www.memri.org/report/en/0/0/0/0/0/0/9580.htm
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http://www.memri.fr/2016/11/30/le-septieme-congres-general-du-fatah-se-reunit-a-lombre-de-laffrontement-entre-abbas-et-dahlan/
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“Prendre les armes nucléaires pakistanaises. Eliminer l’Etat Juif”

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Michel Garroté - Dans une allocution consacrée au résultat des élections présidentielles américaines, allocution prononcée à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, le religieux palestinien Cheikh Abd Al-Salam Abou Al-Izz a déclaré (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : La réaction des musulmans à la victoire de Trump était : 'Avec un peu de chance, il détruira les Etats-Unis et s’assoira sur leurs ruines. Puisse-t-il s’engager dans des guerres nucléaires, d’où les musulmans sortiront intacts'.
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Les choses ne se passent pas comme ça. Ce qui est censé arriver est que la Nation islamique émergera et prendra ses propres affaires en main. Elle doit prendre le contrôle et commander ses armées. Elle doit se débarrasser des gouvernements, des rois, des sultans, des cheikhs et des émirs. Elle doit les jeter dans les poubelles de l’Histoire. Peu importe si nous les pendons à une potence ou non. Ce qui importe, c’est que nous devrions les jeter dehors et avancer.
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Nous devrions prendre leurs armées et leurs armes. Nous devrions prendre les armes nucléaires pakistanaises de ces criminels et les utiliser au service de l’islam. Nous devrions prendre ces armées et éliminer l’Etat des Juifs, en une ou deux frappes, puis diffuser l’islam à travers le monde, a ajouté Abd Al-Salam Abou Al-Izz (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Question : pourquoi Israël ne jette pas en prison le nazislamiste palestinien de Jérusalem Al-Salam Abou Al-Izz ? Parce qu'Israël est un Etat de droit, un pays libre, une démocratie.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.memri.fr/2016/11/24/le-religieux-palestinien-abd-al-salam-abou-al-izz-a-la-mosquee-al-aqsa-apres-la-victoire-de-trump-nous-devrions-prendre-les-choses-en-main-utiliser-des-armes-nucleaires-pakistanaises-pour-detruire/
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Post Scriptum : Une cérémonie a eu lieu, mardi soir, 29 novembre 2016, au Parlement britannique, pour marquer le 100e anniversaire de la Déclaration Balfour. Plusieurs législateurs britanniques et l’ambassadeur d’Israël à Londres, Mark Regev, ont participé à la cérémonie. C’est l’un des nombreux événements de l’année 2016 pour marquer le centenaire de la déclaration du Secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Lord Arthur Balfour, en 1917. En septembre dernier, la Première ministre britannique, Theresa May, a souligné le fait que le Royaume-Uni et Israël marqueront bientôt le 100e anniversaire du soutien du Royaume-Uni à la création d’une maison nationale pour le peuple juif lors de la signature de la déclaration.
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Sur Jérusalem : Libération, Le Temps et The Independent débloquent

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Michel Garroté - Le 15 avril 2016, sur proposition de six États arabo-musulmans, l'Unesco, dans une résolution votée par les Etats-membres, a octroyé à tous les lieux saints propres au peuple juif (Mont du temple, Mur occidental du Temple, Caveau des Patriarches, Tombe de Rachel) des noms arabes. Il n'est fait nulle part mention du lien très ancien entre les Juifs et Jérusalem. Le "Mur des Lamentations" (Kotel) est surnommé « Al Buraq plaza », en référence à Mahomet. Il s'agit là  --  de la part de l'Unesco et de la part des Etats-membres ayant voté la résolution  --  de révisionnisme historique et de négationnisme historique poussés à un degré extrême, de crime contre la culture et de crime contre la vérité.
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Israël a annoncé des plans pour développer son réseau ferroviaire (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Il est notamment question de prolonger la nouvelle ligne Tel Aviv-Jérusalem jusqu’à une gare souterraine qui desservira le Mur occidental (Mur des Lamentations). L’occasion pour les opposants à Israël de montrer au grand jour leur opposition au progrès : deux articles très similaires dans Libération, Le Temps et The Independent vont jusqu’à accuser les dirigeants israéliens de « profiter du fait que la communauté internationale a les yeux tournés vers l’Irak, la Syrie et les élections américaines » (Libération) ou de « profiter de ce que la communauté internationale focalise son attention sur la guerre en Irak et en Syrie pour renforcer l’emprise de leur pays sur les territoires occupés. » (Le Temps). Vous avez dit « complotisme » ? Faut-il qu’Israël attende que la guerre en Irak et en Syrie soit terminée pour annoncer tout nouveau chantier ?
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Cela risquerait malheureusement de bloquer le pays pour longtemps… Mais sur quels faits se basent les auteurs de ces articles, qui semblent s’être donnés le mot, pour lancer une telle affirmation, qui prête un rôle de manipulateur à Israël ? Le fait est que la presse francophone renomme régulièrement le Mont du Temple « Esplanade des mosquées » dans une islamisation de l’histoire qui n’a rien à envier à la récente résolution négationniste de l’Unesco. Le raisonnement est simple : si le Mur est le lieu le plus saint des Juifs, alors ces derniers n’ont plus de raisons de revendiquer la souveraineté sur l’esplanade. Le Mont du Temple peut donc revenir aux musulmans. Cela transparaît dans la conclusion de l’article du Temps qui procède exactement comme l’Unesco, en affirmant la sainteté de l’esplanade sous son nom islamique et en ne mentionnant pas la nature juive de Mont du Temple (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.infoequitable.org/liberation-et-le-temps-sautent-dans-le-train-pro-palestinien-pour-jerusalem/
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Quand la France piétine le judaïsme et le christianisme

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Michel Garroté - La résolution votée le 13 octobre 2016 à l’UNESCO, niant le lien historique du peuple juif avec Jérusalem (niant, aussi, le lien entre Jérusalem et la culture judéo-chrétienne), et, la résolution votée le 16 avril 2016, visent un objectif très clair : falsifier l’histoire pour plaire aux pays musulmans (une fois de plus), pour plaire à l'islam (une fois de plus).
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A ce propos, Denis Jeanbar, journaliste et écrivain français, écrit notamment, dans Challenges (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Pourquoi la France s'est-elle abstenue lorsque l'Unesco, le 13 octobre dernier, a adopté une résolution niant le lien historique du peuple juif avec Jérusalem ? Ce jour-là, en effet, sous l'impulsion des représentants palestiniens et de nombreux pays arabes (Algérie, Egypte, Liban, Maroc, Oman, Qatar, Soudan), une commission du Conseil exécutif de l'Unesco adopte une résolution (...) qui nie, au fond, tout lien historique entre Jérusalem et le peuple juif. Tous les sites religieux y sont dénommés en arabe alors même que l'islam est apparu plus de 600 ans après la naissance du Christ et que le grand temple d'Hérode, dont le mur des Lamentations (ndmg - le Kotel), selon tous les archéologues, est le témoignage, remonte à 19 avant Jésus Christ. Un texte donc tissé de mensonges sémantiques, une expulsion par les mots et une insulte à la vérité, avant même d'être antisémite.
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Denis Jeanbar : Que croyez-vous que fit la France devant ce qu'il faut bien appeler une résolution révisionniste ? Comme 25 autres pays, elle s'abstint. 24 votes favorables ont, en revanche, conduit à son adoption. Six Etats seulement ont voté contre, six Etats qui font honneur à la démocratie car respectueux de la vérité historique : les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Estonie et la Lituanie. En vérité, nulle surprise dans l'attitude de notre diplomatie. La France avait, en effet, commis pire, le 15 avril dernier, lorsque l'Unesco avait adopté une première résolution tout à fait comparable : elle avait alors tout simplement voté pour. (...) Du soutien, la France est donc passée à l'abstention. Ce qui est ni plus ni moins une nouvelle capitulation sur laquelle il faut bien s'interroger.
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Denis Jeanbar : Pourquoi la France accepte-t-elle que cette histoire-là soit travestie ? Il y a, bien sûr, cette fameuse politique arabe de la France, politique d'équilibriste qui finit par se casser la figure comme c'est le cas dans cette affaire. Il y a aussi la triste réalité d'un commerce d'armes prospère dont les principaux clients sont des pays arabes, ennemis jurés d'Israël. Ajoutons une forme d'acceptation de la radicalité islamique, peut-être par crainte de la voir frapper à nouveau sur notre territoire ou se soulever dans les territoires perdus de la République. S'acheter donc une forme de tranquillité. On écartera l'amateurisme, nul ne pouvant imaginer que notre attitude soit une simple double bévue diplomatique. Bref, nous voici face à une realpolitik qui piétine l'histoire à la fois juive mais aussi chrétienne. Car, dans son élan, la résolution de l'Unesco met l'histoire du christianisme dans le même sac.
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Denis Jeanbar : Diktat du révisionnisme islamique. On aurait aimé plus de réactions à une telle faute, pour ne pas dire scandale. Pas de commentaire officiel. Aucune condamnation de gauche ou de droite. Pas de grands éditoriaux indignés dans les journaux. Pas de leçons d'Histoire ou d'archéologie. Comme si seul le peuple juif était concerné par cette résolution, ajoute Denis Jeanbar dans Challenges (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.challenges.fr/politique/jerusalem-quand-la-france-pietine-le-judaisme-et-le-christianisme-a-l-unesco_434736
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Crime contre la culture – La palestinisation de l’Unesco

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Le 15 avril 2016, sur proposition de six États arabo-musulmans, l'Unesco, dans une résolution votée par les Etats-membres, a octroyé à tous les lieux saints propres au peuple juif (Mont du temple, Mur occidental du Temple, Caveau des Patriarches, Tombe de Rachel) des noms arabes. Il n'est fait nulle part mention du lien très ancien entre les Juifs et Jérusalem. Le "Mur des Lamentations" (Kotel) est surnommé « Al Buraq plaza », en référence à Mahomet. Il s'agit là  --  de la part de l'Unesco et de la part des Etats-membres ayant voté la résolution  --  de révisionnisme historique et de négationnisme historique poussés à un degré extrême, de crime contre la culture et de crime contre la vérité. Ci-dessous, je reproduis une excellente analyse de l'historienne Bat Ye'or.
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A ce propos, l'historienne Bat Ye'or écrit notamment (extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page) : En janvier 1981, le Sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) tenu à la Mecque déclarait : « la Palestine doit être considérée comme la question prépondérante au sein des nations musulmanes ». Depuis lors, l’Europe s’est hâtée d’adopter cette perspective et de palestiniser ses domaines sociaux, culturels et par-dessus tout politiques. Pendant trois décennies, l’Europe obéit de manière servile à l’OCI. Elle a ainsi efficacement créé un problème qui la ronge et la détruit. L’Union Européenne a fait de la Palestine l’axe de sa politique, la transformant en un symbole de paix et d’harmonie universelle dans un monde qui aurait méconnu la notion même de justice avant son avènement.
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Bat Ye'or : Le seul obstacle à cet Eden est le machiavélique Israël, oppresseur et usurpateur d’une Palestine, victime à la fois pure et pacifique, symbole de la justice universelle à venir. L’Europe n’ose pas encore utiliser la force armée contre Israël dont elle prétend défendre l’existence tout en le gratifiant de ses conseils suicidaires. Non, elle combat Israël à l’aide des armes infâmes du régime nazi : la délégitimation de son existence, le rapt de son histoire, la diffamation par la propagande, la haine, et les tentatives de détruire son économie à travers le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS). Afin d’atteindre ses objectifs, elles encourage la campagne internationale d’incitation à la haine en finançant des ONG anti-israéliennes et des lobby.
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Bat Ye'or : L’Europe prétend que l’existence des Juifs sur leurs terres ancestrales de Judée et de Samarie constitue une « occupation », une colonisation. De ce point de vue, Israël est devenu un pays qui occupe ses propres terres historiques. De la Judée, dans leur langage orwellien, les propagandistes parlent comme d’une « occupation israélienne de la terre de Palestine » mais jamais ils ne parlent du nettoyage ethnique et religieux de ces Juifs chassés de leur patrie et des pays arabo-musulman par les guerres, les expulsions, les dépossessions de biens et le traitement déshumanisant des lois d’apartheid de la dhimmitude. Les euro-jihadistes évoquent plus facilement la « résistance palestinienne » que la réalité du terrorisme qui à recouvert toute la planète.
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Bat Ye'or : L’Union Européenne a utilisé tous les stratagèmes pour forcer Israël à s’auto-détruire au nom de la Palestine. Cette destruction ouvrirait une ère de « justice et de paix » dans le monde de la même manière que les charniers d’Auschwitz visaient à purifier l’humanité des Juifs. Que signifie la palestinisation ? Premièrement, cela signifie la création d’un peuple en tant que substitut d’Israël qui s’empare de son histoire et par conséquent de sa légitimité. De la palestinisation (comme du régime nazi deux décennies auparavant) vient la délégitimation d’Israël, Etat intrus dans la région et dans l’histoire, et même dans l’humanité. La palestinisation nie à Israël son identité, sa culture, ses droits humains et historiques à l’intérieur de son foyer national incluant la Judée, la Samarie et Jérusalem.
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Bat Ye'or : Pour l’OCI, ce processus s’intègre à la théologie islamique réduit la Bible à une version falsifiée du Coran. D’après l’Islam, l’Histoire biblique constitue en fait l’Histoire islamique et les personnages bibliques que nous voyons représentés dans les églises sont tous des prophètes musulmans qui n’ont virtuellement aucune connexion avec les faits rapportés dans la Bible. Ce contexte explique l’islamisation des héritages religieux Juifs et Chrétiens, une approche qui implique le déni de l’identité des deux religions puisque la Chrétienté se considère comme issue du Judaïsme dont elle a adopté les Ecritures. Si la Bible est un récit islamique, la Chrétienté et non le Judaïsme seul, sont tous deux des falsifications de l’Islam.
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Bat Ye'or : Cette négation de l’Histoire biblique à laquelle s’est assidument associée l’Europe en qualifiant Israël d'intrus colonisateur sur ses propres terres, est un défi aux droits historiques des Juifs dans leur patrie. Mais c’est aussi une négation de l’Histoire chrétienne qui, confirmant l’interprétation coranique, réfute du même coup la Torah et les Evangiles. Par conséquent, s’il n’y eut jamais d’Histoire d’Israël ni d’Evangiles mais seulement l’histoire d’Ibrahim, d'Ismaël, d’Issa (Jésus dans sa version coranique) - si tous les rois et prophètes bibliques avaient été musulmans, dans quoi s’enracine donc l’Occident ? Ne serait ce pas dans le Coran ? C’est la conclusion logique de l’Europe lorsque furieuse du retour des Juifs à Jérusalem en 1967, elle nia le statut de capitale historique de cette ville.
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Bat Ye'or : L’Europe attribue cet héritage à ceux qui par une guerre d’invasion l’avaient illégitimement occupée depuis 1948, expulsant et dépossédant de leurs biens ses habitants Juifs. En résumé, si les Israéliens sont des colons ou des occupants cela signifie qu’ils n’ont ni passé ni Histoire et que le Judaïsme n’est qu’un tissu de mensonges ce qui s’applique aussi à l’Occident. Si Israël n’a jamais existé dans le passé alors sa restauration dans sa version moderne n’est qu’une supercherie colonialiste visant à conquérir des territoires sur lesquels il n’a ni droits historiques ou religieux ni revendications culturelles, et sa destruction est pleinement justifiée.
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Bat Ye'or : Mais si l’Histoire témoigne du contraire, alors l’Europe devient volontairement responsable d’un abominable crime de génocide en anéantissant l’existence du passé d’un peuple afin de lui ôter sa légitimité actuelle, ses droits humains religieux, culturels et historiques. Cette politique criminelle se reflète dans la participation organisationnelle autant que financière des nations européennes et de la Commission européenne à la campagne internationale d’incitation à la haine visant au démembrement d’Israël.
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Bat Ye'or : L’ancrage palestinien dans le nazisme : la dé-judaïsation de la chrétienté. Dans ce contexte, la déclaration de Kairos Palestine de 2010 qualifie Israël d’occupant d’une terre arabe, de colonisateur, de promoteur de l’apartheid ; à l’inverse les Palestiniens sont d’innocentes victimes résistant à l’occupation et aspirant seulement à la paix, la justice et la sécurité. La déclaration de Kairos, sans surprise condamne la théologie chrétienne qui est basée sur la Bible ou sur les faits bibliques ou sur toute histoire légitimant Israël. Comprenne qui pourra ; que reste-t-il de la théologie chrétienne, de la foi, ou de l’histoire, si l’on se débarrasse d’Israël dans la Bible ?
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Bat Ye'or : Se pourrait-il que les Palestiniens chrétiens soient des Nazis camouflés qui comme eux voulaient dé-judaïser la Bible ? Le texte se termine par un appel à tous les peuples, entreprises ou Etats à participer à la campagne BDS contre Israël. Cette requête est en concordance totale avec les préconisations de l’OCI et conforme aux vues des premiers dirigeants européens qui sont également responsables de la situation eurabienne actuelle. Quelles sont les conséquences du choix d'Al-Qods - c’est à dire d'une Jérusalem musulmane – par l’Europe pour son identité, pour évaluer sa propre histoire et sa politique d’immigration ? L’Europe qui a choisi Al-Qods et rejeté Jérusalem a en fait rejeté sa propre identité fondamentale.
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Bat Ye'or : Elle nie la Bible qui n’est pas seulement un texte religieux établissant un certain nombre de valeurs universelles mais aussi, pour les Chrétiens une chronique de l’avènement de Jésus et de la Chrétienté qui en sont les points culminants. S’il n’y avait pas eu de peuple Juif ni d’Histoire ni de Géographie Biblique, il n’y aurait pas eu de chrétienté non plus. Dans cette perspective le Judaïsme et la Chrétienté ne sont que d’énormes aberrations, et seuls demeurent valides le Coran et le Jésus musulman dont la mission eschatologique est la destruction de la Chrétienté. Le choix d’Al-Quds remplace la Bible par le Coran. L’Europe sait que l’OCI a décidé de déplacer son quartier général de Djeddah à Al-Qods.
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Bat Ye'or : L’OCI est considéré comme l’institution la plus adéquate pour représenter le Califat mondial avec sa mission d’ancrer l’Oummah universelle dans le Coran et la Sunna. Quelle église pourrait rester à Al-Qods ? En cherchant à détruire Israël, l’Eglise est en train de détruire sa propre existence. Avec un tel de désaveu de ses racines, peut-on encore être surpris que l’Europe ait bradé ses citoyens sur son propre territoire ? De la même manière, l’Union Européenne n’a cessé de harceler Israël et de remettre en question ses origines et ses droits, elle a assigné devant un tribunal les Européens courageux qui ont affirmé leur identité, leurs droits et leur liberté.
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Bat Ye'or : Le lien politique entre l’OCI et l’Union Européenne n’apparaît pas seulement dans le contexte du conflit arabo-israélien mais aussi dans la politique interne de l’Europe en ce qui concerne l’immigration musulmane massive commencée dans les année 1974-75. C’est alors qu’a été mise en place l’Association Parlementaire pour la Coopération Euro-Arabe chargée de transférer les demandes de la Ligue Arabe vers les pays de la Communauté Européenne et de suivre leur exécution en Europe. Transposant sa politique anti-israélienne en Europe, l’Union Européenne veut faire table rase des droits nationaux historiques et des privilèges des Etats nations souverains pour pouvoir transférer aux Nations Unies – dominées par l’OCI – la gouvernance mondiale des droits humains.
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Bat Ye'or : Les droits fondamentaux des Européens tels que la sécurité, la liberté d’expression et la connaissance de leur Histoire sont désapprouvés, rejetés et combattus par l’OCI sous l’apparence de la lutte contre l’islamophobie et de requêtes véhémentes pour une Europe multiculturelle. Enraciné dans la civilisation du jihad et de la dhimmitude l’OCI impose ses propres normes, utilisant pour cela l’Union Européenne comme relais, dans son nouvel empire occidental. Ainsi, alors que l’Europe s’enorgueillie de la création d’une gouvernance humanitaire universelle, sur la scène internationale l’OCI impose un ordre coranique des droits humains. En répudiant Israël, l’Union Européenne se répudie elle-même.
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Elle met l’accent sur son héritage gréco-romain éliminant le second, judéo-chrétien, pour plaire aux immigrants musulmans. En agissant ainsi l’Europe élimine ses fondements juifs comme si la chrétienté avait surgi du néant. Cette répression des identités est une concession de plus à l’Islam, hostile dans son essence aux Juifs et aux Chrétiens, problème qui n’a jamais été reconnu ni combattu. Jeter le Judaïsme (Israël) et la Chrétienté (l’Occident) dans les poubelles de l’histoire équivaut à supprimer les droits humains, historiques, religieux, culturels et nationaux des Juifs et des Chrétiens. Cela signifie adopter la dhimmitude.
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Bat Ye'or : Eurabia et le Palestinisme proviennent du même rejet, de la même politique appliquée à la destruction des Etats-Nations et ils expriment l’esprit et la culture des peuples condamnés à l’extinction pour satisfaire une utopie humanitaire globalisante. Leurs points communs sont : (1) la guerre contre Israël ; (2) la dé-judaisation de la Chrétienté ; (3) la dé-christianisation de l’Europe ; et (4) le lien politique Union Européenne-OCI visant à renforcer la gouvernance globale des Nations Unies que l’OCI monopolise. Cette approche suicidaire est spécifique à l’Europe; elle n’existe ni en Chine, ni en Inde ni dans les pays musulmans.
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Bat Ye'or : Lors des révoltes anarchiques du « Printemps Arabe » (Mars 2011), les Etats-Unis et la plupart des pays européens conduits par la France et son ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé, se sont impliqués dans des conflits tribaux arabes et africains, invoquant le « droits d’ingérence » et le « droit de protection ». Ces droits sont toutefois appliqués sélectivement et ne sont jamais invoqués pour protéger les chrétiens en Egypte, Irak, Turquie, Algérie, Soudan, Nigéria, Bangladesh, Indonésie, ou au Pakistan. Pas plus qu’ils ne sont invoqués lorsque des marins sont arbitrairement pris en otage par les Somaliens.
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Bat Ye'or : L’Europe trouverait tout à fait grotesque ou indécents d’invoquer ce type de droits contre la diffusion de haine anti-israélienne appelant à l’extermination des Juifs et contre le déluge de roquettes lancées depuis Gaza sur Israël ou contre les crimes hideux de ses alliés palestiniens et « protégés » contre les civils israéliens. Elle n’a pas non plus réagi lors de l’islamisation des lieux saints du judaïsme et de la chrétienté à Hébron par l’UNESCO obéissant aux ordres de l’OCI. Cependant cette approche ouvre une brèche sérieuse dans les droits historiques et religieux des Juifs et des Chrétiens et contredit la définition occidentale des droits humains. La reconnaissance de la Palestine par l’UNESCO est un signe avant coureur, à l’échelle mondiale, de l’islamisation des racines historiques et spirituelles du Christianisme et du Judaïsme et confirme l’assertion coranique que l’Islam précède et domine ces deux religions.
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Bat Ye'or : Voici ce qu'on trouve sur le site de l'OCI organisation de la Conférence islamique : Al Qods (C'est le nom de Jérusalem pour les musulmans qui n'utilisent pas le nom de Jérusalem dont la connotation est trop juive). La question de la Palestine et d’Al Qods Al-Sharif constitue la question centrale de l'Organisation de la Coopération Islamique, vu sa dimension religieuse et politique et vu qu’elle est la raison principale qui a abouti à sa création, suite à l'incendie criminel* dont la Sainte Mosquée d’Al-Aqsa a fait l’objet en 1969. L’OCI  considère la ville sainte d’Al Qods comme une partie intégrante du territoire palestinien occupé en 1967, et travaille à soutenir le peuple palestinien, à lui permettre d'exercer son droit à la pleine souveraineté sur la ville d’Al Qods, Capitale de l'État de Palestine, à préserver son patrimoine humanitaire et culturel et son identité arabe et à protéger ses lieux saints islamiques et chrétiens, conclut Bat Ye'or (fin des extraits adaptés ; voir les liens vers les sources en bas de page).
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* Par un Australien chrétien fou, Rohan qui est déclaré coupable et condamné au confinement à vie dans un institut psychiatrique. Il est d’abord enfermé à l’hôpital spécialisé de Talbieh, à Jérusalem, puis en 1974, il est transféré en Australie pour finir ses jours dans un autre hôpital, où il décédera en 1995, alors qu’il continuait de subir des soins psychiatriques.
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Adaptation et mise en page de Michel Garroté pour lesobservateurs.ch
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http://www.newenglishreview.org/custpage.cfm/frm/101486/sec_id/101486
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http://www.danilette.com/2016/05/la-palestinisation-de-l-unesco-bat-ye-or.html
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Israël et Poutine



Lors d’un séjour en Israël en 2012, Vladimir Poutine avait souhaité se rendre au Kotel (surnommé « mur occidental » ou « mur des lamentations »), Kotel qui est l’un des pans restant du temple juif reconstruit dans la capitale juive il y a deux mille ans. C’était la troisième visite de Poutine au Kotel. Poutine -- fort bien informé des manœuvres des arabes pour déjudaïser Jérusalem, arabes qui ont contraint l’UNESCO, grâce à une majorité automatique, à faire disparaître tout lien historique entre les Juifs et leur capitale -- Poutine donc, avait fait, au pied du Kotel en 2012, cette déclaration en apparence anodine, mais qui est en réalité tout sauf le fruit du hasard : « on peut voir comment le passé juif est gravé dans la pierre de Jérusalem ».

A cette même occasion, Poutine avait déclaré, au grand dam des Arabes, que la Russie ne lâcherait jamais Israël, ne serait-ce que parce que ce pays abrite plusieurs centaines de milliers de slaves…

Lors de la dernière intervention des forces de défense d’Israël contre les terroristes du Hamas dans la bande de Gaza, Poutine avait clairement évoqué le droit d’Israël à se défendre contre les tirs incessants de roquettes, d’obus de mortier et de missiles sur des localités civiles israéliennes. Récemment, Poutine a reçu Netanyahou à Moscou pour coordonner les frappes aériennes russes en Syrie avec les besoins sécuritaires d’Israël dans ses zones frontalières avec les territoires syriens et libanais. Tout ceci démontre, s’il fallait encore le démontrer, que les relations israélo-russes sont bonnes, alors que les relations entre l’Etat hébreu et Barack Hussein Obama étaient - et demeurent - catastrophiques.

A ce propos, sur Boulevard Voltaire, l’écrivain français Nicolas Bonnal a notamment écrit, le mercredi 21 octobre 2015 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : « Le monde libre, c’est-à-dire le monde non contrôlé par Washington, est prêt à passer outre aux objurgations du capitaine ivre et incompétent [ndmg - l’islamo-gauchiste Barack Hussein Obama]. Dans ce monde libre, j’inclus bien sûr Israël, qui commence à comprendre les aberrations de l’administration américaine, l’incompétence ahurissante de Barack Obama et l’illogique d’une métapolitique nihiliste » [ndmg - en fait Israël a compris tout cela il y a quelques années déjà].

Nicolas Bonnal : « Il est certain qu’Israël n’est pas d’accord sur la position russe sur l’Iran et la Syrie, mais il est non moins certain que Poutine est une personnalité sur qui on peut compter, au contraire de Hollande ou Obama. Eux jouent le Qatar, le chaos, Riyad et un islam de gare. Il est certain que Poutine assurera aussi la sécurité d’Israël et que, comme l’a rappelé l’importante personnalité américaine et sioniste Dov Zakheim dans un article publié dans la revue The National Interest, les relations entre Israël et la Russie sont excellentes, alors que l’on voudrait nous faire croire le contraire dans les salles de garde de la presse en faillite. Le monde des États-nations, notion pas encore disparue hors d’Europe, est un échiquier, et qui dit échiquier dit disposition ordonnée de pièces et de cases, non renversement du jeu ».

Nicolas Bonnal : « Le sérieux de Poutine s’impose alors à tous les pays du Moyen-Orient qui voient leur intérêt et leur survie stratégique dans sa vision, quand l’option américaine ne consiste qu’en guerres civiles, en putschistes islamo-nazis aux aguets et en déportations de populations transitant librement par le vieux pion ottoman de l’OTAN », conclut Nicolas Bonnal sur Boulevard Voltaire [ndmg - ex-alliée occidentale, la Turquie est devenue, avec le régime intégriste et autoritaire de Monsieur Erdogan, un califat islamique au cœur de l’Asie mineure]. Fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page.

Michel Garroté

http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/israel-poutine-face-nihilisme-americain,213398