Katarina Barley (SPD) veut retirer le droit de vote européen à la Hongrie — RT DE
La Hongrie a empêché jeudi le chef de l’Église orthodoxe russe, le patriarche Kirill, d’être inclus dans la dernière liste de sanctions de l’UE contre les citoyens russes en menaçant d’y opposer son veto.
En réaction à cela, la social-démocrate Katarina Barley veut maintenant retirer le droit de vote de la Hongrie dans l’UE.
La vice-présidente du Parlement européen, Katarina Barley, a demandé que la Hongrie soit privée de son droit de vote dans l’Union européenne. Le pays abuse du principe de l’unanimité au sein de l’UE comme moyen de chantage, a déclaré jeudi le politicien du SPD dans une interview accordée au MDR Aktuell.
Barley explique que le droit de vote d’un pays peut être suspendu en cas de violation de l’État de droit. L’Allemand-Britannique considère cela comme une évidence dans le cas de la Hongrie :
« Surtout en Hongrie, on ne peut plus parler de conditions démocratiques et constitutionnelles.
Le Premier ministre Viktor Orbán a « pris petit à petit le contrôle total du pays », accuse l’homme politique.
Auparavant, l’UE avait dû suspendre son projet de sanction du chef de l’Église orthodoxe russe en raison de l’opposition de la Hongrie. À la suite du veto de Budapest, la bureaucratie bruxelloise a dû s’abstenir de pouvoir imposer des mesures punitives contre le patriarche moscovite Kirill dans un nouveau train de sanctions contre la Russie approuvé jeudi.
La Hongrie n’a pas voulu soutenir les sanctions, contrairement à l’allégation des médias occidentaux selon laquelle Kirill était proche du président russe Vladimir Poutine. Le Premier ministre Viktor Orbán a récemment justifié sa position « par la question de la liberté de croyance des communautés religieuses hongroises ». C’est « sacré et inaliénable ».
Les grandes décisions au niveau de l’UE nécessitent souvent l’approbation unanime de tous les États membres. Barley ne pense pas que ce soit à jour, a-t-elle expliqué dans l’interview du MDR :
« Ce principe remonte à l’époque où l’UE était composée de six pays. Maintenant, nous sommes 27 et ce n’est tout simplement plus pratique. »
Cependant, le principe de l’unanimité ne peut être aboli qu’avec un amendement unanime au traité.
Extrait de la conférence de presse de Péter Szijjártó au sujet de l’accueil des Afghans
Szijjártó, ministre des Affaires étrangères, sur la question de l’accueil des migrants extra-européens, a éclairé ceux qui auraient encore eu des doutes :
« Nous sommes des Hongrois, pas des idiots ! »
Péter Szijjártó : En ce qui concerne les Afghans, nous n’allons accepter aucune redistribution de réfugiés, la Hongrie ne participera à aucun mécanisme de répartition.
La Hongrie va exclusivement accueillir les Afghans qui ont servi dans les troupes hongroises. L’armée hongrois a une liste fermée d’Afghans qui ont été leurs camarades, dont la vie pourrait être en danger, nous avons décidé de les faire venir avec leurs familles. Mais personne d’autres ne viendra en dehors de cette liste.
Lorsque l’OTAN a déclaré qu’il fallait se retirer d’Afghanistan, Szijjártó et plusieurs autres ministres des Affaires étrangères ont demandé :
1) Il faut faire tout le possible pour qu’après le retrait, l’Afghanistan ne devienne pas un repaire de terroristes.
2) Il faut tout mettre en œuvre pour empêcher une nouvelle vague migratoire massive vers l’Europe.
Il suffit de regarder une carte du monde pour comprendre ce qui va se passer. Comprendre que personne, aucun pays ne pourra stopper cette vague.
Depuis la Turquie, il n’y a qu’un saut pour arriver aux Balkans. Et de là, un pas vers la Croatie et la Hongrie. Le souvenir de 2015 est encore frais, et il faut se rappeler qui a suivi cette période, cette pression des foules de migrants illégales. Car certains pays ont inspiré, encouragé, favorisé que ces masses se mettent en marche vers l’Europe.
Le point de vue de la Hongrie n’a jamais changé: il faut empêcher les vagues de déferler, il faut empêcher l’arrivée des Afghans. Pour cette raison, nous ne participerons à aucun quota ou accueil obligatoire ou volontaire, nous aiderons exclusivement ceux qui nous ont aidés et l’affaire est close. Nous avons toujours été clairs à ce sujet.
En ce qui concerne la défense des frontières de l’UE :
Qui se souvient encore des réactions des pays européens, de l’UE, lorsque nous avons bâti en 2015 nos barrières à la frontière pour stopper les clandestins en 2015 ?
Il a une raison pour laquelle plus personne ne s’en souvient. C’est que partout des clôtures se dressent aujourd’hui. La Pologne, la Lituanie, la Grèce... tout le monde trouve maintenant que c’est la bonne décision.
Nous n’attendons pas que les bureaucrates de Bruxelles ou les ministres des pays voisins encore en poste se souviennent, car c’est ça la politique. Mais ils pourraient s’excuser d’avoir qualifié les Hongrois d’une manière indécente, avec des termes dégradants. Ils pourraient reconnaître que avions raison.
Nous ne pouvons pas attendre des mots d’excuse, mais les faits sont les faits.
Et si, en 2015, Bruxelles n’avait pas été surtout préoccupé de harceler et de salir le gouvernement hongrois parce qu’il construisait cette clôture, mais avait été d’accord de faire le nécessaire avec nous pour stopper les vagues de migrants illégaux, nous ne serions pas face à de pareils problèmes aujourd’hui.
Bruxelles a oublié ses prises de position de 2015 sur la Hongrie, mais hélas, elle n’a pas oublié les quotas obligatoires de répartition des clandestins. Ils ont juste été rebaptisés « Pacte migratoire » ou « Répartition dynamique obligatoire des migrants »...
Mais nous sommes des Hongrois, pas des idiots, nous comprenons ce qu’il y a derrière ces bravoures grammaticales pour ne pas appeler un chat un chat.
Les quota des réinstallation obligatoire sont toujours à l’agenda de l’UE.
Pensons seulement à la masse que cela représente, à la foule des illégaux qui veulent débarquer. Ce ne sont pas seulement des migrants afghans. Il y a aussi toutes les régions de conflits extra-européennes, toute la région subsaharienne. De tous ces territoires ils partent massivement et se rajoutent aux vagues qui vont nous arriver dessus.
Et en plus, Bruxelles veut encore imposer des quotas !
Quelle sera la pression sur les frontières hongroises ?
Nous les Hongrois, nous parlons clairement. La clôture est en place, nous allons défendre nos frontières, personne ne pourra entrer illégalement.
Toute l’organisation de rapatriement de l'Afghanistan par l’armée hongroise a été impeccablement organisée et couronnée de succès.
En 7 jours, deux avions ont fait 14 trajets vers l’Azerbaïdjan, et actuellement les personnes exfiltrées sont toutes en sécurité, soit sur sol hongrois, soit parties vers l’Autriche ou les États-Unis.
Ci-dessous, un recueil de caricatures illustrant parfaitement l’état d’esprit qui règne en Occident envers la Hongrie qui refuse l’invasion migratoire et ne veut pas se laisser islamiser.
Nos médias n’ont pas été en reste pour vilipender le gouvernement d'Orban et les clichés ci-dessous correspondent parfaitement à ce qu’ont véhiculé la RTS et la presse romande.
Orban le chien
La Hongrie nazie
Orban nazi
La Hongrie qui s’en met plein les poches
Orban le perdant (le président le mieux élu d’Europe)
La Hongrie n’a pas sa place dans l’UE !
Le modèle de la Hongrie est la Chine communiste
La vérité inversée à l’état pur !
Image en avant:
Pour le reportage à diffuser dans les chaumières occidentales, les ONG et les journalistes sur place, d’entente avec les meneurs parmi les envahisseurs, mettent les enfants et les femmes en pleurs devant, alors que derrière eux, une foule d'hommes en âge militaire sont quatre fois plus nombreux et eux, ils ne pleurent pas...
L’islam prescrit que les femmes se tiennent trois pas derrière l’homme, mais visiblement, il y a des exceptions…
Comment les Suisses au cerveau endoctriné et au cœur mou vont-ils tenir face à ces images pendant les mois à venir?
László Kövér affirme que la loi anti-pédophile est une des lois les plus importantes de ces douze dernières années.
Dans un entretien avec Mandiner publié jeudi, le président du Parlement a également déclaré que la Hongrie restera membre de l'UE jusqu'à son effondrement.
Le Président a déclaré qu'il considère comme irrationnelle la colère suscitée par la loi hongroise anti-pédophile chez un nombre important de politiciens d'Europe occidentale, qui projettent leurs propres frustrations.
Il rappelle: En Allemagne, l'abolition de la discrimination légale à l'égard des homosexuels n'est pas une vieille histoire. Il n'y a donc aucune raison qu'ils nous fassent des reproches "comme si les relations sexuelles naturelles et non naturelles avaient été considérées comme équivalentes depuis toujours".
Toutefois, malgré les critiques de l'UE, il a déclaré :
"La Hongrie restera membre de l'UE jusqu'à ce qu'elle s'effondre".
Kövér est presque certain de voir cela de son vivant, car il pense que l'UE est sur une voie non viable, économiquement, socialement, spirituellement et moralement.
Dans le même temps, il a déclaré que l'Union européenne est la construction qui offre les conditions les plus favorables et la plus grande marge de manœuvre ayant existé depuis des siècles pour représenter les intérêts nationaux hongrois.
Mais elle l'est de moins en moins, a-t-il ajouté, car on tente de la transformer en une sorte d'empire atlantique à un rythme toujours plus soutenu et plus agressif.
Concernant les perspectives d'une renaissance de la droite européenne, il a affirmé que l'équilibre du pouvoir au niveau européen changerait avec la victoire de la droite en Italie, mais qu’à son avis la droite gagnerait les prochaines élections en France également.
Il a ajouté que cela transformerait non seulement les institutions européennes mais aussi l'ensemble du climat politique.
Concernant le départ du Fidesz du Parti populaire européen, il a déclaré qu'il n'en était pas heureux, mais que la situation était intenable car :
"nous étions constamment en butte à des provocations et à des tentatives d’humiliation par des factions au soutien invisible".
Ils n'auraient pas osé faire ces attaques sans un soutien de l'Allemagne, ce que les Allemands n'ont pas admis ouvertement, car ils n'avaient aucun intérêt à avoir de mauvaises relations avec un État membre du V4 avec lequel ils entretiennent des relations économiques fructueuses.
Interrogé sur la nécessité du campus de l'université Fudan en Hongrie (ndlr: un complexe universitaire chinois au sud de Budapest), il a déclaré qu'après avoir vu le "cirque" qui a été fait là autour, il était convaincu que c'était la bonne décision.
Kövér a noté que les mêmes pays qui craignent pour la sécurité de l'Europe augmentent de manière dynamique le volume de leurs relations économiques avec la Chine.
Les établissements d'enseignement supérieur de nombreux pays ont des liens avec leurs homologues chinois, et M. Kövér a déclaré que la seule raison pour laquelle ces pays parlent du campus hongrois est que
"ce qu'ils ont le droit de faire, ils ne veulent pas que nous le fassions sans leur permission".
Selon lui, tout au long de l'histoire, la classe dirigeante de ces pays d'Europe occidentale n'a jamais tenu compte des peuples d'Europe orientale et il a ajouté:
"chaque fois que nous ne restons pas silencieux et que nous agissons d'une manière digne d'un peuple libre et indépendant, nous violons l'ordre mondial tacite dans lequel ils ont la primauté."
[...]
Il a aussi donné son avis sur la coalition d'opposition:
Ils n'ont aucune idée de la manière de gouverner, "ils essaient juste de divertir le public avec ce qu'ils pensent être des déclarations amusantes, qui sont en contradiction flagrante les unes avec les autres".
Interrogé sur son intention de rester à la tête du Parlement, il a répondu qu'il n'y voyait pas d'actualité maintenant, et que même si on le lui demandait le moment venu, il ne serait pas très enthousiaste:
"je n'ai jamais eu ce genre d'ambition". Il a toutefois ajouté que János Áder avait assumé cette tâche parce qu'il estimait que c'était son devoir et qu'il l'avait fait avec honneur.
"Si nous devons faire face à nos devoirs, nous ne nous déroberons jamais à la tâche.
12'000 drapeaux arc-en-ciel ont été distribués aux supporteurs lors du match Hongrie-Allemagne à Munich.
Lors de l'hymne national hongrois, les agents des lobbys LGBT sont entrés sur le terrain pour embêter les joueurs hongrois. Mais ce n'est pas tout. En effet, la police allemande avait reçu l’ordre de molester les supporteurs hongrois. À voix basse, les agents se sont excusés mais par peur de perdre leur job, ils ont exécuté les ordres. C’est ce harcèlement des Hongrois qui est assimilable à du racisme, et pas la loi votée par la Hongrie. Ces provocations organisées contre les joueurs hongrois sont scandaleuses et inadmissibles, pourtant les médias occidentaux ont condamné la Hongrie en raison de la loi anti-pédophile votée par le parlement hongrois, loi qui déplaisaient au lobby LGBT.
Dans toute cette histoire, les autorités allemandes et européennes - avec les médias complices - ont "marché sur la tête" pour satisfaire le lobby susmentionné qui tirait les ficelles de cette mascarade.
La Suisse romande, la RTS ont participé à cette ignominie. En Europe, en Occident, il n’y a presque plus d’art, de concours, de festival qui ne soit pas contaminé par cette subversion marxiste. Le ministre des affaires étrangères Peter Szijjarto, conférence de presse du 24.06.2021:
Seize des dix-huit fans de football hongrois ont déjà été libérés par la police allemande, a déclaré jeudi le ministre des Affaires étrangères et du Commerce dans une déclaration à Debrecen TV.
Péter Szijjártó l'a exprimé ainsi : mercredi, l'équipe de football hongroise a obtenu un « nul avec une victoire » contre les Allemands. Il a déclaré que l'ambassadeur à Berlin avait déjà reçu de nombreuses félicitations pour la performance des Hongrois, ce qui montre qu'un match de football entre des équipes qui recherchent des relations humaines normales ne devrait pas poser de problème.
Et le genre d'atmosphère qu'ils essayaient de créer autour du match est une honte pour tous ceux qui ont essayé d'entraîner le match, les athlètes et les spectateurs dans un enjeu politique ignoble et une "campagne de mensonges", a-t-ildéclaré.
Selon Péter Szijjártó, tous ceux qui étaient venus applaudir à Munich pouvaient ressentir les provocations constantes, le traitement qui - dit-il - est très loin de ce que l'on puisse qualifier de comportement correct.
Entre autres, le ministre a mentionné l'épisode des commandos ayant défilé devant le camp de fans hongrois, ou celui des bus de supporters hongrois arrêtés pendant des heures ainsi que les consuls hongrois empêchés de les rejoindre.
Szijjarto a souligné qu'une telle attitude anormalement hostile des autorités bavaroises était inadmissible.
Il a déclaré qu'une opération politique, sans scrupules et vile, a été plaquée sur une rencontre sportive en Allemagne par ceux qui parlent de diversité, d'acceptation de l'autre, de démocratie, de valeurs libérales.
Oh surprise! FK partage à 100% la vision du Néerlandais!
FK explique que les valeurs fondamentales de l'UE sont le respect des Droits de l’homme, qui est le socle sur lequel sont basés les marchés, la libre circulation, et les projets commun.
Dans la Convention européenne des Droits de l’homme nul ne peut être discriminé en raison de sa religion ou de son orientation sexuelle, etc.
Keller affirme qu'au moment de son adhésion à l’UE, il avait été estimé que la Hongrie respectait pour l’essentiel ces valeurs fondamentales.
24heures/TDG, publient un article d'Andrés Allemand rappelant le contexte de l'adhésion à l'UE des pays déplorables à l'Est:
[...] Là où un «rideau de fer» séparait jadis l’Europe occidentale du bloc soviétique, un «rideau arc-en-ciel» divise à présent le Vieux-Continent. Les pays de l’Est, pour adhérer à l’UE, ont accepté à contrecœur des droits pour les homosexuels. Des évêques roumains protestaient: «Nous voulons l’Europe, pas Sodome et Gomorrhe!» [...] (article complet:)
(Ndlr: les droits de l'Homme ne cessent de se rallonger comme le droit pour les enfants d'entamer un changement médicalisé de genre sans accord parental, comme le Pacte mondial sur les migration, que le Conseil Fédéral a approuvé le 0302.2021, qui autorise chaque personne à s'installer dans l'espace Schengen, assorti de l'obligation pour les autochtones de l'entretenir, etc.)
FK: C’est une terrible régression, d’ailleurs régionale, la Pologne interdit aux LGBT des zones (ndlr: zones où il y a des enfants, mais FK refuse de préciser davantage)... il y a en Pologne des LGBT free zones, c'est extrêmement inquiétant.
Cette loi assimile les homosexuels à la pédophilie, puisque la loi concerne la pédopornographie. (c'est textuel !)
C’est un amalgame dangereux. On est habitué à ces amalgames, il les fait sur l’État de droit et le respect des libertés de la presse, qui n’est plus du tout en vigueur en Hongrie.
Cette femme ose dire cela à la RTS, alors que ses émissions sont orientées à Gauche, que la presse subventionnée est orientée également.
Nous rêvons d'avoir en Suisse le prétendu manque de liberté des médias que la Hongrie connaîtrait!
Et cela, malgré que la majorité des sites hongrois et la presse écrite sont dans la main des gauchistes et la population consomme majoritairement des médias d'opposition. Mais, contrairement à la Suisse romande, l'opposition existe dans les médias, l'hygiène mentale de la population est préservé contrairement à la Susse romande.
Renaud Malik : Mais comment faire plier Orban, c’est toute la question ?
Malik n'est même pas gêné, c'est tout naturel de poser cette question alors que Orban est le président le mieux élu de l'UE!
Fabienne Keller : Il est très fort.
FK en discute souvent le problème Orban avec l’opposition de gauche hongroise à Bruxelles, le mouvement Momentum hongrois (mouvement aussi givré que la Gauche de la Gauche, avec un fanatisme et une primitivité similaire, financés, soutenus par Soros et la Gauche de l'UE, qui les a conseillé de faire alliance avec tous les autres partis),
FK: Momentum est au parlement hongrois grâce à une dynamique contre Orban. Mais Orban est habile! Il maintient des institutions de façade. Mais il n’assure pas leurs missions de contre-pouvoir (sic !). C’est en fait un homme tout-puissant, qui favorise ses proches, et les gens qui sont proches de son parti, le Fidesz. (ndl : FK prononce Fidesch, ce qui est très révélateur, alors qu'elle passe sa vie à combattre ce parti, elle n'est même pas fichue de prononcer correctement son nom.
FK: La liberté de la presse qui prend le contrôle des entreprises (mais elle déraille totalement ?) et tient un discours interne à la Hongrie, qui est un discours de fierté, qui est très différent de ce que nous pouvons dire de la Hongrie, hors de Hongrie.
Cela ne s’invente pas, nous sommes KO à la fin de l’interview.
***
Albert Coroz: Les bienpensants disent: "Orban est plus isolé que jamais", mais regardez la carte du Monde et vous verrez que la majorité des pays rejettent les valeurs de la Gauche occidentale. Et Zemmour vient de prendre position:
Et cette tyrannie de la pensée unique n'a plus rien à envier aux pays totalitaires, alors que l'Occident continue à se prendre pour un modèle de démocratie.
La déchéance morale de l'Europe est visible par le monde entier, le roi est nu, tout le monde en rit, sauf le roi, qui se croit encore vêtu de velours et d'or.
Nous avons examiné les réactions des Hongrois sur les réseaux sociaux (en hongrois) concernant les revendications des députés UE qui demandent d'éjecter la Hongrie de l'UE. Vous n'imaginez pas l’enthousiasme que cela a soulevé!
La Bataille de Temesvár en août 1849 contre l'empire Habsbourg sert d'exemple ces jours au peuple hongrois, comment faire face à cette ignominie.
Cette fois, le mobbing anti-Orban est déclenché en raison d'une loi qui cherche à protéger les enfants hongrois.
C'est ainsi chaque fois que les décisions du Parlement hongrois ne conviennent pas à la vision viciée des gauchiste occidentaux.
Et comme les élections hongroises approchent, le gouvernement d'Orban est, et sera, systématiquement diabolisé pour tout ce qu'il va entreprendre. Les auditeurs de la RTS seront gavés dans les mois à venir d'émissions anti-Orban.
Mais qui est cette invitée du jour, Fabienne Keller, que la RTS a dégoté ce 24 juin, pour continuer de maintenir l'ambiance de haine contre la majorité des Hongrois, pour les salir, les calomnier, pour déverser encore le fiel habituel ?
Extrait de Wikipedia présentant Fabienne Keller, qui, en réalité, est une menteuse, gravement atteinte idéologiquement parlant.
Membre de l'UDF puis de l'UMP et de LR, elle est maire de Strasbourg de 2001 à 2008 et sénatrice du Bas-Rhin entre 2004 et 2019.
Fabienne Keller est diplômée de l'École polytechnique (X 1979) et de l'École nationale du génie rural, des eaux et des forêts. Elle est également diplômée d'un master en économie de l'université de Californie à Berkeley.
Elle est ingénieur des ponts, des eaux et des forêts. Elle travaille au ministère de l'Agriculture entre 1985 et 1988 comme responsable de la gestion du marché français des céréales, puis au ministère des Finances (direction générale du Trésor), où elle est nommée responsable du financement du secteur très sensible de l'agriculture et de la pêche.
Nommée en 1989 directrice de la gestion privée et institutionnelle du CIAL (Crédit industriel d'Alsace Lorraine), elle devient, en 1996, déléguée générale de l'activité d'Asset Management du Crédit commercial de France, qu'elle quitte en 2001, année de son élection comme maire de Strasbourg.
Elle effectue son service militaire dans la Marine nationale, à la préfecture maritime de la Méditerranée de Toulon (PREMAR III). Elle est capitaine de corvette de réserve. Elle a passé le brevet d'initiation de parachutiste militaire (BIPM). [...]
Elle a approuvé au Sénat le projet de loi instaurant le droit au mariage homosexuel, ce qui lui a valu des critiques (notamment de la part de Christine Boutin ou de Frigide Barjot), des insultes et des menaces. Elle a regretté (à l'époque où elle était déléguée générale adjointe de l’UMP) que le débat sur la laïcité organisé par l'UMP soit mal préparé et divise la société. Elle a vivement contesté le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy ou encore les propos de Claude Guéant considérant l’immigration des musulmans comme un problème pour la France.
La coopération du gouvernement hongrois avec les églises a permis de réduire considérablement le nombre de divorces et d’avortements dans le pays.
La Ministre hongroise de la Famille, de la Jeunesse et des Relations Internationales et Vice-Présidente du Fidesz, Katalin Novak, l’a annoncé lors d’une conférence chrétienne lundi, écrit Remix News.
M. Novak a souligné que pour les Européens, le christianisme n’est pas une question de choix, mais de prédestination, et qu’en Hongrie “ils ne se sont pas contentés de proclamer et de parler d’une sorte de renouveau chrétien, mais ont décidé de prendre des mesures décisives au nom du gouvernement.”
Ainsi, selon les données d’Eurostat, de tous les pays de l’Union Européenne, c’est la Hongrie qui consacre la plus grande partie de ses fonds au soutien des églises et des établissements d’enseignement religieux. Au cours des dix dernières années, le nombre de citoyens hongrois qui soutiennent l’Église avec 1 % de leur impôt sur le revenu a augmenté de 400 000, le nombre de baptêmes a inversé la tendance à la baisse, les mariages religieux ont augmenté et un demi-million d’enfants se sont inscrits à l’enseignement religieux. En outre, a ajouté M. Novak, l’État a doublé le nombre d’institutions éducatives confessionnelles dans lesquelles fonctionnent des crèches, des jardins d’enfants et des écoles, et par conséquent le nombre d’enfants qui les fréquentent.
Selon elle, depuis 2010, de plus en plus d’enfants hongrois naissent dans le cadre du mariage, le nombre d’avortements dans le cadre du mariage a presque diminué de moitié, et le nombre de naissances illégitimes a diminué de deux tiers. Dans le même temps, le taux de divorce est le plus bas depuis 60 ans. Katalin Novak a également évoqué l’introduction de l’éthique religieuse dans le système d’enseignement public, la restauration de 3 000 églises et la construction de 130 nouvelles. Elle a souligné qu’aucune église n’a été fermée ou transformée en centre commercial.
Invités : Bernard Guetta : journaliste (Le Monde), eurodéputé, et spécialiste des questions européennes, et Florian Irminger: secrétaire général des Verts suisses, il a travaillé durant plus d’une décennie dans des ONG de défense des Droits humains en Europe centrale et orientale.
***
Renaud Malik, journaliste RTS plante le décor pour le débat :
Il a mis au pas les juges, il a limité la liberté d’expression : le président hongrois veut maintenant interdire la propagande homosexuelle, une loi adoptée cette semaine interdit les programmes éducatifs ou les publicités évoquant l’homosexualité. L’UE se dit très préoccupée.
Cenator : « Il » n’a même pas besoin d’être nommé, « il », c’est Orban, le diable en personne.
Les deux invités, des gauchistes professionnels, ont consacré leur vie à combattre toutes les valeurs que les souverainistes représentent : voilà la minute de haine orwellienne qui s’annonce.
Renaud Malik à Bernard Guetta : Vous suivez de près les questions européennes (sous-entendu : de l’UE). Vous partagez cette inquiétude ?
Bernard Guetta : Oui et non.
Je suis inquiet de voir adopter une législation aussi hostile aux homosexuels, qui les désigne comme pédophiles, c’est un amalgame inadmissible.
Cenator :De toute évidence, BG n’a pas lu cette loi de 17 pages, dont seule une infime partie concerne l’homosexualité.
L’UE et la bien-pensance s’opposent frontalement à cette loi, qui a été votée démocratiquement par le parlement hongrois ce mardi par 157 députés, avec une opposition et zéro abstention. Il s’agit d’un changement de la Constitution pour élargir la sphère de protection des enfants contre la pornographie, et contre la propagande LGBT+, propagande importée, financée par l’idéologie néo-communiste occidentale et ses ONG.
Dorénavant, la promotion de l’homosexualité et du changement de genre sera interdite vis-à-vis de mineurs. Cela dans les écoles, les jardins d’enfants ; de plus, un tel contenu ne pourra passer à la télévision que dans des programmes destinés aux plus de 18 ans. Nous joignons en fin d’article quelques vidéos qui ont alerté les Hongrois, et rappelons nos articles sur les réactions des Hongrois face à la promotion de l’idéologie LGBT destinée aux enfants, ici et ici. Ces éléments ont suscité des réactions et une mobilisation massive des familles hongroises, exigeant que le gouvernement élabore des lois pour interdire ce genre de propagande, afin de protéger la santé des enfants.
De quoi s’agit-il en réalité ? [...] l’idée directrice de cette loi est que
« les enfants ont besoin d’être protégés et queles agresseurs doivent être frappés plus durement » : « Il n’y a aucune excuse pour les actes pédophiles. Ils doivent faire l’objet de représailles avec les peines les plus sévères, quelle que soit la manière dont ils sont commis ». (source)
Interdire la propagande homosexuelle à destination des enfants
La loi que le Fidesz a fait adopter aujourd’hui prévoit ainsi de durcir les peines pour les actes :
commis à l’encontre d’enfants de moins de douze ans,
commis par des fonctionnaires
commis avec harcèlement et/ou violence
commis par des récidivistes.
De même les personnes condamnées pour pédophilie seront désormais exclues de toutes les professions ou emplois liés d’une manière ou d’une autre aux activités sportives, de divertissement ou de loisirs des enfants.
Mais ce qui a suscité le boycott de l’opposition et la mobilisation de la militance LGBT, c’est que, pour protéger les mineurs, cette loi vise aussi à interdire et réprimer la propagande homosexuelle à destination des enfants.
Ainsi, la promotion et l’affichage – y compris de manière indirecte par la publicité –, vis-à-vis de mineurs, de l’homosexualité ou des pratiques de « changement de sexe » seront interdits.
En conséquence, toute propagande LGBT sera totalement exclue des établissements scolaires.
Comme la Hongrie est membre de l’UE, sa souveraineté est piétinée, et l’UE peut invalider cette loi démocratiquement adoptée. En effet, la CEDH prime, actuellement, sur les lois nationales.
*
Suite de RTS - Forum, Bernard Guetta : En même temps, cette loi traduit une panique chez M. Orban, car depuis des mois les sondages donnent la coalition des oppositions gagnante aux prochaines élections législatives dans un an.
[...]
Ces lois sont très choquantes mais rigoureusement inapplicables. Comment interdire l’évocation de l’homosexualité aux mineurs à l’heure d’Internet ?
Cenator : Le gouvernement ne croit pas pouvoir tout maîtriser mais il est décidé à limiter autant que possible les dégâts, car les dommages occasionnés par la propagande LGBT sont déjà amplement visibles sur la jeunesse occidentale.
Les Hongrois constatent aussi qu’en Occident, des pressions agressives sont exercées sur des personnes qui s’opposent à cette évolution malsaine, qui est un des éléments majeurs de la révolution woke néo-communiste.
En Grande-Bretagne, il y a eu, en 2018, une augmentation de 4'400% de filles teenagers qui se sentent du genre opposé à celui reçu par la biologie. Aux USA, chaque 6ème jeune, c’est-à dire 17% de la jeunesse, ne se considère pas comme hétéro. C’est le résultat des lobbys de « sensibilisation » à la cause LGBT.
Voir aussi :Face à la vague des transgenres, la Suède commence à douter.
Ce printemps, un livre de Gergely Szilvai est paru en Hongrie pour défendre la normalité binaire, et porter un regard critique sur les objectifs réels de la révolution LGBT en cours.
De nos jours, il est impensable qu’un livre similaire puisse être publié dans les pays occidentaux : l’empire de la déconstruction le considérerait comme une offense homophobe, transphobe, incompatible avec les « Droits humains ». Cette guerre, menée par la conquête du marxisme culturel via les minorités LGBT, s’inscrit dans un projet plus global qui vise la destruction de nos identités, de notre civilisation.
Renaud Malik : Orban agit ainsi parce qu’il se sent menacé, est-ce aussi votre analyse ?
Florian Irminger : Partiellement. A Budapest, région très urbaine, cosmopolite, européenne, avec un maire Vert, la Hongrie n’est plus celle d’il y a dix ans.
Des alliances se font entre l’ancien parti d’extrême droite, les partis de gauche, etc. Mais l’inquiétude, c’est que c’est un pas de plus après d’autres, des pas qui ont été systématiques : d’abord on prend le contrôle de la justice, pour qu’ensuite, quand une loi – sur les universités, sur les ONG, maintenant sur les LGBT – est attaquée en justice, la justice hongroise confirme leur validité.
Cenator : Tout cela n'est que calomnie/délire/propagande crasse, mais nous n’entrons pas dans ces détails. Bernard Guetta et Florian Irminger font partie de ceux qui se mêlent de la politique intérieure hongroise, y ont des liens avec les ONG et les gauchistes. De retour au pays, ils font fructifier leur militantisme en s’autoproclamant spécialistes. Les universités et les médias comme la RTS en raffolent, ce genre de personnages sont des valeurs sûres, il n’y a jamais aucune surprise à craindre dans leurs réponses.
Florian Irminger : Et quand la loi est portée devant la CEDH ou la CEJ, c’est la rhétorique d’Orban qui s’installe : les juges étrangers, le méchant cosmopolitisme de Bruxelles, allié à George Soros et à ses ONG, veulent prendre le pouvoir sur la bonne Hongrie.
Mêmes étapes en Pologne. C’est inquiétant car cela va renforcer le discours d’Orban, sa capacité à mobiliser sa base, et surtout c’est un signe de plus de la manière dont Orban joue dans le dictionnaire de Poutine. Cette loi est une copie de la loi russe anti-LGBT. L’internationale d’Orban est une internationale chinoise et russe et ça doit nous inquiéter car ça fragilise cet espace européen et le multilatéralisme.
Cenator : La Chine et la Russie respectent la souveraineté de la Hongrie, contrairement à l’UE, et ces pays semblent, pour le Hongrois moyen, moins dérangés, moins dépravés que la société occidentale, malgré le souvenir de la colonisation soviétique. Le peuple hongrois regarde avec horreur la dégénérescence, l’autodestruction de l’Occident.
Les Russes, les Chinois veulent que leur civilisation survive, et pour cela, les Hongrois ont moins peur d’eux que de l’Occident islamisé avec ses mouvements qui enseignent aux Blancs la haine de soi.
Les émeutes antiracistes à la « Floyd », l’hystérie pour accueillir et entretenir une population inadaptable et souvent criminogène, l’islamisation de l’Occident, les pillages par la diversité, ne font pas du tout envie à l’Est. Jadis, l’Occident faisait rêver à l’Est comme modèle de société, aujourd’hui il ne reste plus grand-chose qui fasse rêver.
Les ONG de Soros notamment et l’UE arrosent l’opposition hongroise, les médias de gauche, les partis, pour faire avancer leur agenda. En Hongrie, au niveau des courants politiques fondamentaux, il y a le parti d’Orban et une grande coalition des autres forces qui lui est opposée. C’est au moyen de cette alliance hétéroclite, allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, créée sur les conseils de lobbys comme ceux de Soros, qu’un maire socialiste a été placé à la tête de Budapest. C’est également cette stratégie qui sera utilisée pour les présidentielles de 2022.
Renaud Malik : Est-ce que ces étapes ont pu se produire parce que les Européens laissaient faire ?
Bernard Guetta : Ce n’est pas que les Européens laissent faire, mais dans l’UE il y a une loi, qui est l’unanimité : on ne peut pas exclure un pays ou lui imposer de véritables sanctions, car la Pologne défendrait la Hongrie et vice-versa.
Mais il ne faut pas confondre détestable et inquiétant. Ces nouvelles lois sont détestables, mais pas inquiétantes. J’y vois beaucoup plus un signe de panique et d’affaiblissement qu’un signe de renforcement de M. Orban.
Renaud Malik : Les Européens avaient une marge de manœuvre limitée, qu’est-ce que vous répondez ?
Florian Irminger : C’est vrai, mais l’erreur historique de l’UE et de ses pays associés (Liechtenstein, Norvège, Islande, Suisse), c’est de n’avoir pas réagi quand le révisionnisme historique a été mis en place, quand Orban a commencé à réhabiliter l’amiral Horthy, à construire les monuments aux victimes du nazisme hongrois, alors que la Hongrie de Horthy coopérait avec les nazis, livrait les juifs. Et ça, on a laissé faire.
Cenator : Florian Irminger est un idéologue ignare, qui ramène sa prétendue science sans savoir de quoi il parle.
Voici les réalités à connaître. Au sortir de la guerre de 14-18, la Hongrie s’est vu imposer le traité de Trianon, qui l’a amputée, grosso modo, des deux tiers de son territoire et d’un tiers de sa population. Actuellement, cent ans plus tard, les Hongrois s’en souviennent amèrement, alors que c'est un non-sujet pour les institutions qui prétendent s’occuper de justice et de réparation des injustices historiques.
Horthy, régent de la Hongrie de 1920 à 1944, a :
- dans un premier temps, sorti son pays de l’état de délabrement économique et moral qui avait suivi l’application du traité de Trianon et ses très douloureuses « amputations », tant territoriales qu’humaines. Ces bienfaits apportés aux Hongrois lui ont valu une reconnaissance méritée de la population.
- dans un second temps, accepté d’entrer en guerre aux côtés de l’Allemagne nazie. Mais cela, moyennant la promesse de récupérer les populations et les territoires arrachés à la Hongrie par Trianon.
Dans ces temps troublés et périlleux, il était plus que difficile de savoir que faire pour le bien de son pays. Bien malin serait celui qui oserait prétendre le contraire. Cela dit, Horthy a incontestablement démontré, tout au long de sa vie, qu’il n’était en rien antisémite et qu’il a fait tout son possible pour sauver les Juifs hongrois de la « solution finale ».
Miklós Horthy a été accusé d’être pro-juif par le Reich même, de nombreux documents d’archives l’attestent. Et lorsqu’il n’a plus pu repousser la date de l’invasion de la Hongrie par la Wehrmacht, en 1944, il a été capturé par les nazis, détenu en Bavière, et un gouvernement pro-nazi a été installé au pouvoir. De nombreux documents prouvent que Horthy avait répété qu’il s’opposait, en tant que chrétien, aux atrocités commises sur les juifs.
Mais ce que la Gauche mondialiste ne pardonnera jamais à Horthy, c’est qu'en 1919, lorsque la révolution communiste sanglante de Béla Kun dévastait la Hongrie, Horthy a pris la tête d’un gouvernement contre-révolutionnaire et a balayé les communistes avec l’aide des troupes serbes, roumaines et françaises. Horthy s’est battu dans les tranchées en 1914-18 aux côtés d’officiers et de soldats juifs et patriotes, qui ont donné leur vie dans cette guerre pour l’Empire.
Renaud Malik : Mais qu’est-ce qu’il aurait fallu faire ?
Florian Irminger : C’est là qu’il aurait fallu enclencher « l’article 7 », c’est-à-dire tout de suite mettre au pas Orban, l’amener devant les institutions, notamment la Cour européenne de justice…
Bernard Guetta : Avec quels moyens ?
Florian Irminger : … et ensuite introduire immédiatement la conditionnalité financière, par rapport à ces attaques qui sont au-delà des attaques sur l’État de droit, qui sont du révisionnisme historique. N’oubliez pas que financièrement, la Hongrie est absolument dépendante de l’UE, même dans son budget courant.
Cenator : La Hongrie n’est pas dépendante de l’UE, c’est plutôt le contraire. La Hongrie assistée par l’UE est un mythe.
Les usines et entreprises occidentales qui y sont délocalisées rapatrient leurs bénéfices sans limite selon les accords avec l’UE. L’Europe de l'Ouest y trouve une main-d’œuvre qualifiée et travailleuse à bon prix.
Bernard Guetta : Vous avez raison, il aurait fallu introduire plus tôt cette conditionnalité. Le problème, c’est qu’il y avait une majorité au Parlement européen qui ne soutenait pas cette démarche. Il y a eu depuis un an une évolution considérable du PPE, du grand parti conservateur européen, d’ailleurs largement dominé par la démocratie chrétienne allemande : maintenant, le PPE a exclu le Fidesz, le parti d’Orban, et il s’est rallié à cette idée de conditionnalité. On ne peut pas dire : « L’Europe aurait dû », il faut voir la situation politique, le rapport de forces. [...]
Renaud Malik (conclut) : C'est la difficulté pour les Européens de s’entendre sur une réponse commune et forte face à la Hongrie de Viktor Orban.
*******
Ces vidéos ont choqué les parents hongrois :
Un petit garçon append l’alphabet avec la propagande woke
Drag Queen Nina West 🏳️🌈 (Pride Song)
Le mois de « Kids Pride » (8:55, en anglais)
https://www.youtube.com/watch?v=EQsS2n-GLfw
Un garçon polonais crise contre sa mère qui veut l’empêcher de se vêtir de son training « propagande » arc-en-ciel d'Adidas lors de la manifestation de la Gay Pride...
L’évolution des personnages homosexuels dans les dessins animés pour enfants | Movies Insider (12:07)
BUDAPEST, Hongrie - Le parti conservateur au pouvoir en Hongrie a préparé une nouvelle législation qui interdit de montrer du matériel pornographique de toute sorte, ou tout contenu encourageant le changement de sexe ou l'homosexualité à toute personne de moins de 18 ans.
Le parti décrit la nouvelle législation comme faisant partie d'un effort visant à protéger les enfants de la pédophilie. Mais les militants des droits des LGBT ont dénoncé ces projets de loi comme étant discriminatoires, certains les comparant à une loi russe de 2013 interdisant la "propagande" homosexuelle. Les groupes de défense des droits de l'homme ont décrit la loi russe comme un outil de discrimination et de harcèlement.
Le Fidesz, le parti au pouvoir du Premier ministre Viktor Orban, a déposé les amendements au Parlement hongrois jeudi. Ils devraient être débattus lundi et faire l'objet d'un vote mardi.
Le parti Fidesz dispose d'une majorité au sein de l'assemblée législative et les projets de loi devraient être facilement approuvés.
La législation interdit de mettre du contenu pornographique à la disposition de toute personne de moins de 18 ans, "ainsi que du contenu qui dépeint la sexualité pour elle-même, ou qui promeut ou montre des déviations de l'identité du sexe de naissance, le changement de sexe ou l'homosexualité".
Cela s'applique également aux publicités.
ILGA-Europe, une organisation faîtière basée à Bruxelles qui regroupe des centaines de groupes de défense des droits des LGBT en Europe et en Asie, a dénoncé les amendements, les qualifiant de "prochaine étape d'une série d'attaques législatives lancées par le Fidesz contre les droits de l'homme et les libertés fondamentales" des personnes LGBT.
"Ils violent également le droit à la liberté d'expression et le droit à l'éducation pour tous les Hongrois", a déclaré le groupe.
Gabriella Selmeczi, une parlementaire du Fidesz qui fait partie de ceux qui ont introduit la législation, a nié qu'elle soit discriminatoire ou antilibérale.
"Le vrai libéralisme, c'est quand on laisse les enfants seuls face aux questions sur leur orientation sexuelle jusqu'à l'âge de 18 ans", a-t-elle déclaré.
Si la Hongrie a connu une baisse des naissances en janvier 2021 par rapport à janvier 2020 (-9,3 %), les chiffres pour l’année 2020 et le premier trimestre 2021 sont rassurants.
En 2020, 92 233 enfants sont nés en Hongrie. Le nombre de naissances était supérieur de 3,4 % à celui de l’année précédente. À l’exception de la baisse de décembre 2020, plus d’enfants sont nés tous les mois en 2020 que le mois correspondant de l’année précédente. Le nombre de naissances a augmenté relativement sensiblement en janvier 2020 (9,7 %), juin (9,1 %) et février (7,8 %) par rapport aux mêmes mois de l’année précédente. L’indice synthétique de fécondité en Hongrie a augmenté pour s’établir provisoirement à 1,55 enfant par femme en 2020 par rapport à 1,49 pour 2019.
En 2020, 81 850 bébés sont nés au Québec, soit une baisse de 3 % par rapport à 2019 (84 00). L’indice synthétique de fécondité pour 2020 est de 1,52 enfant par femme, moins qu’en 2019 (1,57 enfant par femme). La très grande majorité des bébés nés en 2020 ayant été conçus avant que les mesures pour contrer la pandémie de COVID-19 ne soient instaurées au Québec, l’effet possible de ces mesures sur le nombre de naissances ne devrait se faire sentir pleinement qu’à partir de l’année 2021.
Épousailles à Budapest
Pendant le premier trimestre 2021, 22 254 enfants sont nés en Hongrie, soit 0,1 % de plus que le nombre de naissances en janvier-mars 2020. Le nombre de naissances corrigé pour prendre compte de l’année 2020 qui fut bissextile a augmenté davantage, de 1,2 % par rapport à la même période de l’année précédente. Pendant ce trimestre, il y a eu 9,3 % de naissances vivantes en moins en janvier, 5,0 % de plus en février et 9,5 % de plus en mars par rapport aux mois correspondants de 2020. L’indice synthétique de fécondité en Hongrie a été estimé à 1,54 par femme pour ce premier trimestre 2021, contre 1,50 au premier trimestre 2020.L’Institut de la statistique du Québec, moins rapide que son homologue hongrois, n’a publié que les chiffres de naissances et mariages que pour les deux premiers mois de 2021. En janvier et février 2021, il est né 12 450 enfants au Québec comparés à 13 200 pendant les deux mêmes mois en 2020 soit une diminution de 5,68 %. À ce rythme, l’indice de fécondité au Québec devrait passer sous les 1,5 enfant/femme pour 2021. Quant aux mariages au Québec, leur nombre s’est effondré pendant les deux premiers mois passant de 1700 en janvier et février 2020 à 1000 en janvier et février 2021, soit une baisse de 41,18 %.
De janvier à mars 2021, 12 004 couples se sont mariés en Hongrie, soit 2,1 % de moins ou 262 de moins qu’un an auparavant. Le nombre de mariages corrigé pour prendre en compte l’année 2020 qui fut bissextile a diminué de 0,9 %. Dans le détail, 3,1 % de mariages en moins ont été enregistrés en janvier, 6,0 % de moins en février et 5,1 % de plus en mars qu’au cours des mois correspondants de 2020.
Le deuxième gouvernement Orbán (2010-2014) a fait de la sauvegarde de la nation de l'abîme démographique une de ses priorités. Il a donc introduit des mesures généreuses pour les familles nombreuses et a considérablement augmenté les prestations sociales pour toutes les familles. Ceux qui ont trois enfants ou plus ne paient pratiquement aucun impôt. En quelques années à peine, la Hongrie est passée de l'un des pays qui dépensaient le moins pour les familles de l'OCDE à être l'un de ceux qui en font le plus. En 2015, les sommes allouées à la politique familiale représentait près de 4% du PIB.
Sources : Institut de la statistique du Québec et son homologue hongrois (KSH).
Albert Coroz: Dans l'interview hebdomadaire de Viktor Orban, la journaliste de Radio Kossuth lui a demandé si la task force covid était d'accord avec son plan de déconfinement.
Orban a répondu qu'il avait pris cette décision sans demander leur avis. Orban était jusqu'alors toujours d'avis qu'il fallait se fier aux spécialistes et il a suivi de près leurs recommandations, expliquant qu'il n'est ni virologue, ni épidémiologiste. Mais à présent que le pays arrive au nombre de 4 millions de vaccinés, il reprend le gouvernail.
*******
Le vaccin chinois est-il plus efficace que Pfizer?
«Davantage de personnes sont tombées malades et deux fois plus sont décédées après la vaccination avec Pfizer qu'après Sinopharm.»
«Les forces politiques de gauche en Hongrie poursuivent leur campagne anti-vaccination de plusieurs manières.
Une des façons consiste à contester l'efficacité de certains types de vaccins. Par conséquent, le gouvernement publiera des statistiques sur les infections et la mortalité après vaccination.
Ces chiffres montrent bien que tous les vaccins utilisés en Hongrie offrent une protection efficace et solide contre l'infection.
Chacun est invité à en profiter pour se faire vacciner. La vaccination a sauvé des vies », lit-on sur la page Facebook du gouvernement.
Le tableau publié sur le site internet du gouvernement hongrois montre clairement l'efficacité des vaccins. À ce jour, environ 3,59 millions de vaccins ont été administrés. Parmi les personnes vaccinées, au 20 avril, seuls 5 714 cas ont été signalés, ce qui signifie qu'environ 0,15% de ceux qui ont reçu le vaccin ont été infectés par le virus. Parmi ceux-ci, 273 sont décédés d'une infection au coronavirus.
L'intérêt du tableau, c'est que les chiffres montrent que le vaccin chinois Sinopharm, très attaqué par la gauche, est plus efficace que l'américain Pfizer. Parmi les vaccinés, le nombre de cas pour 100 000 personnes est de 356 pour le vaccin chinois et 555 pour le vaccin Pfizer.
Sinopharm est meilleur également pour le critère du nombre de décès pour 100'000 personnes: ce taux est de 16 pour les personnes vaccinées avec le vaccin chinois et de 32 pour le vaccin américain.
Le 2 avril 2021, Euronews (allemand), une chaîne de l’UE très orientée à gauche qui qualifie systématiquement les conservateurs hongrois « d’extrême droite », a diffusé la destruction d’une statue fraîchement inaugurée, une copie en plastique de la Statue de la Liberté, agenouillée, avec l’arc-en-ciel LGBT et une inscription Black Lives Matter. L’œuvre avait été choisie après un concours très orienté de cet arrondissement de Budapest dirigé par la Gauche.
******
Nos explications autour de cet événement
L’opposition hongroise est très profondément infiltrée par la bande à Soros. Elle réclame plus de migrants, plus de visibilité pour la minorité LGBT, cherche à imposer aux enfants les théories du genre, réclame plus de mesures contre le dérèglement climatique, est contre le vaccin… bref, elle s’oppose systématiquement à toute la politique gouvernementale.
Ainsi, cette Gauche, appelons-la « la bande à Soros », a déposé cette œuvre dans un parc de Budapest, après avoir ameuté les réseaux sociaux et les journalistes de son bord, pour en faire un événement politique.
Aussitôt, la Droite, très réactive, mais aussi d’autres personnes qui sont de simples pékins, se sont rendus sur place pour contester cette sculpture antiblanc et antichrétienne.
La maire socialiste et le président du parti «Mi Hazánk», László Toroczkai, ont répondu tous deux aux journalistes, exposant chacun ses arguments pour et contre la statue.
Puis, des membres de Mi Hazànk ont dressé des panneaux en bois autour de la statue, expliquant leur refus total dans l’espace public d’un symbole anti-blanc, anti-hétérosexuel et anti-chrétien.
Toroczkai a dénoncé cette provocation de la Gauche comme étant clairement une insulte aux valeurs hongroises, qui plus est juste avant les fêtes de Pâques.
Un des manifestants a dit : si nous ne détruisons pas à la racine ces lobbies LGBT, nous allons nous retrouver dans la même situation que les Occidentaux, qui ne peuvent plus résister contre aux.
Sur les paravents fixés autour de l’œuvre, des affiches et slogans ont été posés par les conservateurs ainsi que des croix. On pouvait y lire les persécutions anti-Blancs et les exactions que les Blancs subissent un peu partout dans le monde.
Puis, sans chichis, les conservateurs ont simplement détruit ce machin sur socle.
La propagande LGBT suscite de violentes réactions de la part de la population hongroise, qui refuse catégoriquement la normalisation de ce genre de déviance, ainsi que le culte des minorités. Ces modes sont clairement identifiées comme toxiques, toutes importées de l’Occident décadent, et la population dit clairement que des faux problèmes comme Black Lives Matter n’ont rien à faire dans la culture hongroise.
Ceux qui défendaient la statue ont traité les opposants de nazis et de racistes, et les conservateurs les ont traités en retour de «bouzis», c’est à dire, homos ou gays. (Il est difficile de traduire la nuance, car auparavant, l’équivalent de gay en hongrois était «bouzi», mais ce terme est devenu insultant pour la novlangue et les homosexuels sont rebaptisés les «chauds», comme nous ne disons plus un «vieux» mais une «personne âgée».)
Les gauchistes sur place ont réclamé plus d’égards pour les minorités opprimées, plus de liberté d’expression, plus de respect pour les œuvres d’art, des statues pour les tziganes, un meilleur accueil des migrants venus du monde entier, et plus d’amour universel...
*******
Deux vidéos en hongrois :
Zéro tolérance envers le lobby LGBT, sinon nous allons nous retrouver dans la même situation que les Occidentaux :
La Hongrie, comme la France, est en année préélectorale et la Gauche hongroise, haineuse des valeurs chrétiennes, multiplie ses provocations.
Un autre exemple : affiche blasphématoire apparue à Budapest pour les fêtes de Pâques 2021.
*******
Rappel : En Occident, les œuvres d’art des églises sont souvent attaquées et détruites par la diversité.
Et hélas, ce ne sont jamais les œuvres gauchistes – l’art moderne – qui sont visées, et ce ne sont pas les conservateurs qui leur font la peau.
Notre exemple lausannois illustre parfaitement ce qu’est notre réalité :
En Hongrie, le gouvernement de Victor Orbán a décidé de soutenir financièrement le rock et la pop hongrois afin de promouvoir la culture nationale et d’en faire un « ciment d’identité ».
Viktor Orbán veut tenir les leviers culturels en Hongrie
La bataille culturelle, il y a certains qui en parlent et d’autres qui la mènent. C’est le cas de la Hongrie du Premier ministre Viktor Orbán, dont le gouvernement a annoncé voilà quelques jours un plan de soutien à une partie de la scène musicale nationale. Une enveloppe de 62 millions d’euros sera assignée à un objectif : trouver, former et soutenir des artistes hongrois tout en finançant la création de studios d’enregistrement et de lieux de concert ainsi que l’achat de divers équipements.
Mais, contrairement à ce que l’on a pu observer en France, notamment depuis l’ère Jack Lang et l’avènement de la culture subventionnée, les autorités hongroises ne se contenteront pas d’apporter leur soutien à n’importe quels artistes. Il est ici question de développer une scène musicale ayant clairement pour rôle de défendre l’identité hongroise.
Cité notamment par Le Figaro, Szilard Demeter, commissaire hongrois à la culture depuis 2019 détaille l’ambition du projet : « Il s’agit d’aboutir à des productions pop et rock hongroises de qualité, d’en faire un ciment d’identité ». L’homme, dans un entretien datant de l’année dernière, ne cachait déjà pas ses inquiétudes quant aux menaces pesant sur les différentes cultures autochtones européennes. Réaliste, il avançait alors au sujet de la culture hongroise que, « dans la féroce guerre qui se joue, la question est de savoir si elle aura disparu dans cent ans », estimant que « l’identité nationale s’est affaiblie » en Hongrie et qu’il est nécessaire de la « restaurée ».
Culture subventionnée : la France a fait l’inverse
Si, en France, la volonté du gouvernement hongrois de chercher à développer le sentiment identitaire national par le biais musical fait l’objet de critiques prévisibles, pointant du doigt une potentielle mainmise de l’État sur la liberté des artistes et sur leur créativité, le pays est pourtant bien mal placé pour donner des leçons à ses voisins.
À la grande différence de la Hongrie, les gouvernements successifs de l’Hexagone, tout particulièrement depuis François Mitterrand, n’ont jamais couvert de subventions les productions culturelles visant à défendre les identités charnelles de France mais plutôt celles ayant contribué à la déstructuration progressive de notre société.
Des financements généreux accordés aux MJC des « quartiers populaires » dans les années 90 afin de développer la culture du rap et du tag en passant par les expositions d’art contemporain (largement subventionnées là encore) faisant la part belle aux questions de genre jusqu’au point d’orgue que fut la Fête de la musique 2018 à l’Élysée, on ne peut pas dire que la France ait cherché elle aussi à faire de la culture un « ciment d’identité »…
Dans un pays où le rap, musique véhiculant le culte de la violence, de l’argent facile, de la vulgarité, et même, parfois, du racisme anti-blanc, domine désormais sans partage sur l’industrie musicale nationale, c’est pourtant bien à une grande « remise à plat » des politiques culturelles qu’il faudrait procéder. La 46e et dernière cérémonie des César qui s’est tenu voilà quelques semaines en est une nouvelle preuve, tandis que le petit monde du cinéma français ne crache pas non plus sur les subventions. Une attitude qui serait par ailleurs suicidaire, au sens propre.cc] Breizh-info.com, 2021, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Cenator: Vendredi passé 26.02, dans son interview hebdomadaire, Viktor Orban a fait le bilan du jour sur l'épidémie: 4668 nouveau cas, 123 décès, 451 personnes en respiration artificielle, 5027 personnes hospitalisées pour covid, et les prévisions pour les deux semaines à venir sont alarmantes, le nouveau variant du virus est plus contagieux et donne une forme plus sévère de la maladie. (La taille de la population suisse est comparable à celle de la Hongrie, mais la Hongrie est moins densément peuplée.)
Par ailleurs, dans les autres pays de l'Est, la situation est encore plus catastrophique. La Tchéquie a demandé à la Pologne et à l'Allemagne de prendre en charge ses malades car son système sanitaire n'y suffit plus, et en Slovaquie, le système sanitaire s'est effondré à cause de la troisième vague. La Serbie, relativement épargnée durant la première et la deuxième vague, doit également durcir ses mesures.
Orban parle aussi de la mauvaise gestion par l'UE des commandes de vaccins et dit que la Hongrie serait elle aussi en grande difficulté si elle n'avait pas acheté en quantité des vaccins chinois et russe.
Orban parle également de l'attitude irresponsable de la Gauche, qui instrumentalise le vaccin et mène une campagne de désinformation, étant opposée au vaccin pour les mêmes raisons invoquées ici par des opposants farouches (vaccin dangereux, effets secondaires graves, limitation des libertés, etc.).
Orban prévoit que d'ici Pâques, la Hongrie sera de loin le pays le mieux vacciné de l'Europe. Les restrictions sont prévues jusqu'à fin mars. Il parle également des citoyens hongrois qui ont été séduits par l'idée de partir en Afrique pour s'y faire vacciner, une sorte de package vaccin-vacances. Il dit que si ces personnes nous ramènent en plus le mutant africain, cela mettra assurément la Hongrie à genoux et il faudra prévoir une fermeture des frontières plus sévère pour les semaines à venir.
Une nouvelle du Parlement européen qui n'a pas l'air d'inquiéter Orban: l'UE veut lancer une plainte contre six pays pour avoir fermé leurs frontières.
Depuis le début de la pandémie, la Hongrie a distribué 26'612 amendes pour non-respect du port du masque, obligatoire dans les localités de plus de 10'000 habitants.
35'303 amendes ont été infligées pour non-respect de laquarantaine, 42'830 pour non-respect du couvre-feu. Les réunions pour faire la fête à domicile sont également dans le collimateur de la police, ainsi que les personnes qui recrutent sur internet pour de telles fêtes.
La Hongrie forcée à abandonner la loi obligeant les ONG à divulguer un financement étranger de l'UE
La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a déclaré que le gouvernement hongrois était disposé à se débarrasser d'une loi rendant le financement étranger des ONG transparent après que la Commission européenne a entamé une procédure d'infraction plus tôt cette semaine.
La Commission européenne a lancé la procédure d'infraction après avoir cité un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) de juin de l'année dernière qui appelait la Hongrie à se débarrasser de la loi qui réglementait les ONG recevant des espèces étrangères.
La décision elle-même est intervenue après que la Commission eut renvoyé l'affaire devant le tribunal en 2017. La Hongrie obligeait les ONG recevant plus de 7,2 millions de forints hongrois (26 000 $ / 20 000 £) à divulguer plus ouvertement leur financement et à s'enregistrer en tant qu '«organisation soutenue par des étrangers».
Vendredi, le ministre Varga a déclaré qu'en dépit du fait que la Commission considérait la décision de la Commission comme une «procédure à motivation politique», la Hongrie chercherait à abroger la loi au printemps de cette année comme demandé, rapporte Hungary Today .
«Alors que certains politiciens de l'opposition se réjouissent de l'initiative d'une procédure d'infraction injuste contre leur pays à Bruxelles, le gouvernement hongrois fait son travail», a déclaré Varga.
En 2017, la loi était considérée comme un contre-courant à l'influence du ploutocrate milliardaire George Soros et de son vaste réseau d'ONG. Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a fréquemment critiqué Soros et ses ONG pour leurs tentatives d'influencer la politique hongroise dans le passé.
«George Soros et ses ONG veulent transporter un million de migrants vers l'UE par an. Il a personnellement annoncé publiquement ce programme et lui a accordé un prêt financier. Vous pouvez le lire vous - mêmes », a déclaré Orban en avril 2017.
Le démantèlement de la loi sur les ONG n'est que le dernier coup porté à la Hongrie devant les tribunaux de l'Union européenne et intervient après que la Cour européenne de justice a jugé que le gouvernement Orban s'était engagé dans des refoulements de migrants à la frontière serbe et avait violé les règles de l'UE.
En janvier, l'agence frontalière de l'Union européenne, Frontex, a annoncé qu'elle suspendrait les opérations en Hongrie à cause de cette question.
Le secrétaire d'État hongrois à la communication et aux relations internationales, Zoltán Kovács, a réagi à l'annonce de Frontex en déclarant: «Ce n'est pas comme si nous recevions beaucoup d'aide de Frontex, mais il semble que Bruxelles veuille enlever même le peu que nous avons obtenu.»
Nous avons publié ici la vidéo précédente de Laszlo Toroczkai, concernant la maison d’une dame âgée occupée par 65 migrants illégaux musulmans à la frontières hongroise. Depuis lors, beaucoup de ces clandestins sont déjà parvenus en Europe occidentale !
Sous-titres en anglais disponibles
Facebook pullule de vidéos pour conseiller les migrants qui violent les frontières de l’Europe et occupent, pillent et détruisent des logements au passage. Là, pas de censure, ce genre d’information bien organisée ne dérange pas...
Les attaques se déroulent de nuit, par des groupes bien organisés, très majoritairement en âge de service militaire.
Toroczkai exige du gouvernement hongrois des mesures plus sévères, notamment un renforcement des équipes de gardes-frontière et le droit pour ces derniers de faire feu.
D’autre part, parmi le groupe de 65 musulmans filmés dans la vidéo précédente, plusieurs se trouvent déjà depuis un bon moment en Occident (Toroczkai a pu le voir sur leurs pages Facebook) : ils ont réussi à franchir les frontières rapidement après cet incident.
Sur Telegram, les passeurs très organisés indiquent en détail comment franchir les frontières.
La #Hongrie a commencé à vacciner sa population en utilisant le vaccin russe #SpoutnikV. Le Premier ministre, Viktor Orbán, espère ainsi permettre la relance de l'économie et du tourisme. L'opposition dénonce une mise en scène de la défiance envers l'UE qui pourrait mettre en danger les Hongrois.
*******
Cenator: Alors qu’au Royaume-Uni, 15 % de la population a déjà reçu le vaccin, ce chiffre oscille dans l’UE entre 6,5 % à Malte et moins de 1 % en Bulgarie, tandis la plupart des États membres se situent aux environs de 3 %. La Hongrie se classe au onzième rang parmi les vingt-sept pays de l'UE.
Noter que les politiciens hongrois de gauche, tout en prenant ouvertement position contre le vaccin russe, se sont inscrits discrètement sur la liste d’attente... du vaccin Spoutnik V. Ceci en dit long sur la mentalité de gauche.
Le 10 février, face aux piètres taux de vaccination dans l’UE, la RTS s’est empressée d’inviter à l'émission Forum Bernard Guetta, député européen, pour disculper Ursula Von der Leyen de toute accusation de mauvaise gestion du vaccin.
Absolument édifiant, notre Radio Télévision Soviétique ose TOUT!
Vaccin russe: l’OFSP aurait snobé deux fois Moscou
L’ambassadeur russe en Suisse a affirmé que la Russie aurait engagé par deux fois des pourparlers pour mettre son vaccin Spoutnik, à disposition de la Suisse. Mais l’OFSP aurait fait la sourde oreille.
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) est sur la sellette. Selon l’ambassadeur russe en Suisse, l’OFSP aurait ignoré deux fois de suite la proposition de Moscou de mettre à disposition de la Suisse son vaccin Spoutnik, révèle 20 Minuten vendredi. Sergei Garmonin affirme ainsi dans une interview avoir approché une première fois l’OFSP le 17 août dernier pour annoncer qu’un vaccin efficace avait été développé en Russie et qu’il était possible de le précommander, de le produire voire de le tester cliniquement en Suisse. L’OFSP n’a jamais répondu.
La Russie est revenue à la charge le 22 décembre dernier. «Nous avons à nouveau informé l’OFSP que la 3e phase de tests était terminée, que l’efficacité du vaccin était supérieure à 90%, que son prix était d’environ dix dollars par boîte et qu’il pouvait être stocké entre 2 et 8 degrés Celsius», précise-t-il. «Nous avons de nouveau indiqué que nous étions prêts à envisager la possibilité d’une précommande pour la Suisse et avons réitéré nos offres», ajoute-t-il. Là encore, Berne a fait la sourde oreille et n’a pas répondu.
Sergei Garmonin explique ce manque d’intérêt de la Suisse par le scepticisme général qui régnait au début des annonces de Moscou sur son vaccin. Mais l’attitude a changé avec la publication du prestigieux magazine scientifique «The Lancet» au début février. Des scientifiques britanniques y confirmaient que le Spoutnik V offrait une protection stable et efficace contre le coronavirus, sans effets secondaires.
Swissmedic contredit
Les propos de l’ambassadeur russe contredisent du coup ceux de Swissmedic. En début de semaine, l’autorité d’autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques en Suisse affirmait dans la presse alémanique que la Russie n’avait jamais approché la Suisse et que Berne n’avait reçu aucune demande d’autorisation de mise sur le marché d’un vaccin de la part des fabricants russes.
«Comme je l’ai dit, nous avons signalé à deux reprises notre volonté d’engager des pourparlers», persiste Sergei Garmonin. «Mais avant de soumettre quelque chose, vous devez d’abord en discuter les bases. La Russie a informé la Suisse à temps et de manière précoce. La balle est maintenant dans le camp helvète».
Une chose est sûre: l’attitude de l’OFSP à l’égard de la Russie est critiquée de toute part. «Ne pas répondre est un non-sens pour une organisation telle que l’OFSP en période de crise. Elle a le devoir d’examiner toutes les offres de vaccin et d’aider les fabricants afin qu’ils puissent déposer une demande dans les plus brefs délais», estime Andreas Faller, avocat spécialisé dans le droit de la santé et ancien vice-directeur de l’OFSP. «Il serait impardonnable de ne pas examiner toutes les possibilités lors de l’achat de vaccins».
Des parlementaires choqués
Du côté des parlementaires, on ne comprend pas non plus. «L’approche de l’OFSP me choque carrément», déclare la conseillère nationale de l’UDC, Therese Schläpfer toujours dans 20 Minuten . «La course aux vaccins est énorme. Ne pas répondre à une offre est irrespectueux envers la Russie et la population suisse».
Le conseiller national vert’libéral Martin Bäumle se montre lui aussi très critique: «si les informations de l’ambassadeur russe sont correctes et que la Suisse a déjà reçu une offre pour le vaccin Spoutnik V en août et n’y a jamais répondu, il s’agirait d’un autre faux pas grossier de l’OFSP dans le dossier de la vaccination, un faux pas qui n’est guère excusable».
Du côté du PLR, on ne veut pas juger l’OFSP. Ce qui est certain pour le parti, c’est que le Spoutnik-V aurait dû être examiné. «Si vous excluez les vaccins dès le début, vous n’êtes pas bien servis par la suite», souligne le conseiller national bernois, Christian Wasserfallen.
Travail «surhumain» à l’OFSP
À gauche, on se montre plus tolérant. «Certes, ne pas répondre, cela ne se fait pas. Mais il ne faut pas oublier la charge de travail élevée des collaborateurs de l’OFSP. Ce que les employés font depuis près d’un an est surhumain», tient à souligner la conseillère nationale verte Katharina Prelicz-Huber.
Enfin, pour la coprésidente du Parti socialiste, Mattea Meyer, le débat sur le vaccin russe n’est pas la question centrale. «En Suisse comme dans le monde entier, il faut vacciner le plus grand nombre possible de personnes», rappelle-t-elle. Cet objectif ne sera atteint que si les brevets sur les vaccins sont temporairement levés. «On pourrait alors en produire davantage et vacciner plus rapidement partout».
Comment l'Europe se sert de la politique vaccinale pour faire avancer son projet fédéraliste
Pour Jean-Frédéric Poisson, président du mouvement politique VIA | la voie du peuple et candidat déclaré à la Présidentielle 2022, la stratégie vaccinale de l'Europe est motivée par des finalités bien plus politiques que sanitaires.
En s'accaparant la logistique en matière de vaccins contre la Covid-19, la Commission européenne s'est arrogé une prérogative traditionnellement réservée aux États-nations, prétendant vouloir mettre en place une « approche européenne centralisée », avec la bénédiction officielle d'Emmanuel Macron et d'Angela Merkel, tous deux très prompts à vouloir imposer la vaccination aux populations en un temps record.
Cependant, cette stratégie n'a pas été payante comparée à celle de certains États comme Israël ou le Royaume-Uni qui ont négocié leurs vaccins de leur côté.
En effet, l'Union européenne a allié retards et incompétences dans sa manière de gérer la logistique vaccinale : la Commission explique cet atermoiement par sa prudence, prétendant vouloir épargner aux Européens les déboires d'un vaccin défectueux.
En réalité, le retard serait dû à une renégociation des clauses commerciales avec les laboratoires pharmaceutiques.
[...] Concrètement, en cas d'effets secondaires, les laboratoires étaient dédouanés financièrement, voir juridiquement, de la responsabilité de la mise en circulation du vaccin.
Devant la levée de boucliers provoquée par la promulgation de cette clause, l'Union européenne s'est vue contrainte de renégocier le contrat. Elle se grime désormais du masque de la vertu et critique volontiers les pays qui auraient, eux, signé cette clause, et de ce fait obtenu le vaccin plus rapidement.
Empêtrée dans la logique centralisatrice de Bruxelles, la France s'est fait damer le pion pour produire des vaccins sur son sol
La présidente de la Commission, Ursula Von der Leyen, explique également ce retard par la volonté de renégocier les vaccins au prix le plus bas afin d'assurer aux pays les plus faibles de l'Union européenne une équité dans l'accès à ce « Bien commun ».
En réalité, la stratégie de l'Union européenne a retardé l'ensemble des pays membres, du moins ceux qui ont attendu sagement qu'elle négocie avec les laboratoires pharmaceutiques.
De leur côté en effet, la Hongrie et l'Autriche ont acheté des vaccins russes Spoutnik V, prouvant par ce fait même que leurs intérêts divergeaient avec ceux de la Commission.
[...]
Les Britanniques ont ainsi eu le privilège d’acquérir 60 millions de doses pour l’automne 2021 et pourront dès ce moment-là goûter les fruits de ce vaccin utilisant une technologie éprouvée depuis Pasteur.
La France, elle, devra passer son tour et attendre 2022 pour obtenir la même commande.
Ainsi, le Royaume-Uni a été en mesure d'agir rapidement, de manière souple et pragmatique, d'autant plus rapide qu'il s'est affranchi, par le Brexit, des lenteurs de la bureaucratie bruxelloise.
L'Union européenne, de son côté, s'est perdue dans une stratégie vaccinale globale, ignorant de réelles opportunités et condamnant l'ensemble des États membres à attendre sous des prétextes fallacieux.
Elle brandit désormais l'argument de la prudence vis-à-vis du vaccin, mais oublie qu'un vaccin n'est véritablement efficace que si toute la population reçoit les deux doses dans un laps de temps assez court.
[...]
Un objectif avant tout politique
In fine, l’incompétence de la Commission sur le dossier sanitaire ne doit pas faire oublier que l’Union européenne n'a jamais cessé de poursuivre un but politique : elle se nourrit des crises pour acquérir plus de souveraineté et faire avancer l'idée d'une Europe fédérale.
On ne s'étonnera donc pas de l'absence d'une stratégie de bon sens qui mènerait par exemple l'Europe à miser davantage sur la prévention du Covid (vitamines D, zinc, dexaméthasone, corticoides, …), puisqu'une telle prévention n'irait pas dans son sens idéologique. Sa stratégie vaccinale paraît donc beaucoup plus motivée par des finalités politiques que sanitaires ; Jean Monnet l'expliquait déjà au siècle dernier : « L'Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises ».
Plusieurs centaines de migrants en âge de service militaire ont pu entrer illégalement en Hongrie.
Toroczkai, maire de Asotthalom et président du parti Mi Hazànk (Notre Patrie), explique 'face caméra' que la ferme derrière lui, habitée par une vieille dame, était squattée par 65 migrants. La dame en question s'était rendue en bus dans la ville de Szeged et à son retour, elle n'a pu que constater cette invasion. Porte et fenêtres cassées, les intrus n'avaient même pas l'air gêné.
Ce qui se déroule actuellement à la frontière hongroise est inimaginable. Les collègues de Toroczkai viennent de trouver un autre grand groupe de migrants qui ont également occupé une ferme de la même manière. C'est comme une armée: il s'agit de plusieurs centaines d'hommes en âge militaire, ils ne reculent devant rien, alors qu'il y a une surveillance permanente par caméras jour et nuit. Où est l'armée? Où est la police?
Toroczkai appelle à mieux défendre les frontières coûte que coûte. Il est inacceptable que des citoyens hongrois soient ainsi menacés, dépouillés, chassés de leurs propres maisons.
De l'autre côté de la frontière, les gouvernements sont impuissants face à l'invasion de ces soldats. Il y a des fermes abandonnées un peu partout. Les personnes âgées vivent dans la peur: une fois squattées, elles sont dépouillées de tout; parfois les migrants mettent le feu à la ferme en partant.
Dans la vidéo ci-dessous, filmée à Zagreb, dans une rue chic, les "richesses" font leur shopping chez Zara. Voilà ce qui se passe en réalité chaque jour sur la route de l'invasion de l'Europe, alors que SOS Méditerranée, Ocean Viking et d'autres navires-taxis de Soros continuent de déverser quotidiennement leurs lots de conquérants. Pendant ce temps, la population suisse est sous pression pour accepter, sans rechigner, le Nouveau Pacte migratoire. Les médias diffusent une propagande pro-migrants totalement décalée de la réalité. Réalité qui est cachée, occultée, tout en ostracisant, criminalisant tous ceux qui s'opposent à cette folie suicidaire.
RTS info - ats/vajo: Le Parlement hongrois a adopté mardi plusieurs textes anti-LGBT. L'un inscrit la notion traditionnelle de "genre" dans la Constitution, l'autre interdit de facto l'adoption aux couples de même sexe.
"La mère est une femme, le père est un homme", décrète un amendement à la charte fondamentale approuvé grâce au soutien des députés de la majorité, selon le site officiel de l'Assemblée. Ce texte définit le sexe comme étant uniquement celui de la naissance, et ajoute: "L'éducation est assurée conformément aux valeurs fondées sur l'identité constitutionnelle et la culture chrétienne" du pays.
Dans son argumentaire, le gouvernement justifie cet amendement par la nécessité de "protéger l'enfant contre les possibles interférences idéologiques ou biologiques" du monde occidental moderne.
L'adoption réservée aux couples hétéros
Le Parlement a en outre voté une loi autorisant seulement les couples mariés à adopter des enfants, ce qui exclut en pratique les homosexuels qui n'ont pas le droit de s'unir en Hongrie. Des dérogations peuvent être accordées dans des cas exceptionnels.
Depuis le mois de mai, il est déjà légalement interdit d'inscrire un changement de sexe à l'état civil dans ce pays d'Europe centrale, membre de l'Union européenne, dont le Premier ministre nationaliste Viktor Orban, au pouvoir depuis dix ans sans interruption, promeut "l'illibéralisme".
Des valeurs européennes bafouées, selon diverses organisations
Les différentes organisations internationales (ONU, Conseil de l'Europe, OSCE, UE) accusent régulièrement le chef du gouvernement de bafouer les valeurs européennes. Par le passé, la Hongrie a été condamnée par la justice européenne pour le non-respect de ses engagements et de la primauté du droit communautaire sur les législations nationales.
Dans ce contexte tendu, Viktor Orban a annoncé la semaine dernière son intention de déposer un recours contre la mise en place d'un nouveau mécanisme liant le versement de fonds européens au respect de l’État de droit.
Les ministres hongrois des Affaires étrangères et de la Justice ont estimé qu'ils ne pouvaient pas laisser passer les propos critiques de George Clooney à l’encontre du Premier ministre Viktor Orbán. Cependant, leur ton s'est radouci par rapport à la première réaction du gouvernement, qui soupçonnait les propos de l'acteur hollywoodien d'être dictés par George Soros. La ministre de la Justice Judit Varga a même invité le beau George à Budapest pour un café (what else?).
La querelle en ligne a éclaté lorsque la superstar, parlant de son nouveau film (The Midnight Sky – Minuit dans l'Univers), a noté que le ton de cette œuvre reflétait la colère et la haine que l'on peut ressentir actuellement dans le monde, mentionnant et blâmant spécifiquement, entre autres, le Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Plus tard, en réponse au gouvernement et aux médias pro-gouvernementaux qui l'accusaient d'être le porte-parole de Soros, l'acteur a démenti toute influence du milliardaire américano-hongrois, mais ajouté qu'il aurait "honte" de ne pas dénoncer publiquement "l'autocratie du régime Orbán".
La ministre hongroise explique que le terme « état de droit » recouvre un chantage idéologique.
Ci-dessous, l’intégralité de son interview sur la BBC dans l’émission HARDTalk (2e vidéo, version longue).
- Je regrette que dans l’émission politique peut-être la plus connue et la plus regardée d’Europe, en 24 minutes, il n’y ait eu que des accusations basées sur des clichés biaisés et bien connus : l’Université d’Europe Centrale, la loi sur les ONG, index.hu, la liberté de la presse prétendument en déclin, etc.
En même temps, je suis heureuse que, grâce à cette interview, il soit devenu clair pour beaucoup de nos amis européens que le récit de Bruxelles sur le démantèlement de l’état de droit est hypocrite et faux.
- Comme il a été brièvement révélé dans cette interview, la campagne de désinformation coordonnée contre la Hongrie dans la presse occidentale, construite avec l’aide puissante de l’opposition hongroise, vole facilement en éclats si l’on répond à l’accusation par des arguments juridiques et des faits solides.
- Peu importe avec quelle force ils crient, peu importe combien de fois l’on répète que la Hongrie et la Pologne ont bloqué cet accord historique, la réalité, c’est que la responsabilité morale incombe à ceux qui, pour des raisons idéologiques, veulent réécrire l’accord conclu en juillet à l’unanimité par les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’UE.
- Il faut qu’il soit clair pour tout le monde que la Hongrie n’acceptera aucun chantage.
- Sitôt que nous serons revenus à l’accord précédemment unanime ou qu’un texte exempt de chantage idéologique et conforme aux traités de l’UE aura été remis sur la table, la Hongrie sera la première à l’accepter.
- En attendant, nous mettrons tout en œuvre pour faire entendre la voix de la Hongrie et du peuple hongrois de plus en plus fort dans l’Europe, car nous croyons que le Vieux Continent a besoin de cette voix claire et sincère aujourd’hui plus que jamais.
La patrie avant tout !
Traduction Cenator
Vidéos en anglais, sous-titres automatiques en français disponibles.
L’Union européenne ne peut se permettre de céder du terrain concernant le respect de l’Etat de droit. La manière dont elle répondra à Viktor Orbán et Jarosław Kaczyński, qui opposent leur veto au budget, sera déterminante, estime le président des Open Society Foundations.
To provide the best experiences, we and our partners use technologies like cookies to store and/or access device information. Consenting to these technologies will allow us and our partners to process personal data such as browsing behavior or unique IDs on this site and show (non-) personalized ads. Not consenting or withdrawing consent, may adversely affect certain features and functions.
Click below to consent to the above or make granular choices. Your choices will be applied to this site only. You can change your settings at any time, including withdrawing your consent, by using the toggles on the Cookie Policy, or by clicking on the manage consent button at the bottom of the screen.
Fonctionnel
Always active
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.