Les procureurs du tribunal spécial pour le Kosovo ont accusé mercredi le président kosovar Hashim Thaçi de crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés dans le cadre du conflit contre la Serbie à la fin des années 90. Hashim Thaçi est accusé de “crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, y compris meurtre, disparition forcée de personnes, persécution et torture”, a annoncé le tribunal basé à La Haye dans un communiqué, précisant que les charges devaient encore être confirmées par un juge.
En 2011 déjà, un rapport du Conseil de l’Europe affirmait que plusieurs anciens commandants de l’Armée de libération du Kosovo (UCK) s’étaient livrés à des crimes de guerre sur des prisonniers, dont des trafics d’organes. Or, l’un des leaders de la guérilla, Hashim Thaçi, occupe toujours la présidence du pays. Il était clairement mis en cause dans ce rapport, rappelait Le Monde en janvier 2018.
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Notre gouvernement n'a jamais demandé de comptes à ces individus qui sont venus en Suisse pour profiter de notre pays et commettre leurs crimes (trafics d'armes depuis la Suisse) alors qu'ils étaient censés être *réfugiés*. Ici, pas d'Amnesty International pour pleurer ou s'offusquer.
Pire, lorsque deux politiciens UDC demandent des éclaircissements au Conseil Fédéral, celui-ci prétend que la protection de la personnalité prime : "Hashim Thaçi n'a cependant pas été frappé d'une interdiction d'entrée, pour divers motifs qui ne peuvent être précisés ici en raison de l'obligation de garder le secret mentionnée plus haut.".
A lire, pour se rendre compte à quel point notre gouvernement a accueilli des criminels dans notre pays, aux frais des Suisses. Et ce n'est que la partie émergée :
Suisse: Lorsque notre administration accueillait les criminels de l’UCK en tant que réfugiés.
Hashim Thaçi et les activités criminelles de l'UCK en Suisse
Le parti socialiste a milité pour l'accueil massif des Albanais en Suisse.