« La croissance démographique des migrants est importante pour l’économie », déclare une célèbre analyste de Goldman Sachs

[…] « L’économie américaine est plus forte que celle de l’Europe et du Japon du fait d’une population qui croît plus vite – notamment grâce à l’immigration« , selon Abby Joseph Cohen, qui est peut-être l’une des analystes boursières et économistes les plus connues aux Etats-Unis.[…]

Abby Joseph Cohen, directrice de conseil et stratège en investissements chez Goldman Sachs, où elle travaille depuis 1990, a déclaré que son équipe avait publié un article de recherche, en décembre 2018, qui étudiait les disparités croissantes entre différents Etats des Etats-Unis. […] Les recherches ont mis en évidence que les grandes villes américaines, dans lesquelles environ 30 % de la population est composée d’immigrés, « vont très bien », avec une croissance du taux d’emploi et des revenus depuis 2009. Ce même niveau de prospérité n’a pas été observé dans les villes plus petites et les zones rurales, où la population d’immigrés est en dessous des 5 %, selon Abby Joseph Cohen.

Ainsi, malgré le « rejet [national] contre l’immigration » dans des zones rurales et des villes plus petites, il y a en réalité très peu d’immigration, et celle-ci joue « très peu sur leurs problèmes, » a-t-elle noté. Les immigrants sont au centre du discours politique parce qu’ils sont devenus le « bouc émissaire », a-t-elle ajouté, et « non pas sur la base d’une analyse de raison. » Un schéma très similaire de sentiment anti-immigrant en lien avec l’économie s’observe également en Europe et au Royaume-Uni, a-t-elle souligné. « Pourtant, dans la plupart des cas, les immigrants ne sont pas responsables des problèmes, » a-t-elle déclaré. […]

Times of Israel

Via Fdesouche.com

L’ancien président de la Commission européenne Barroso a fait du lobbying auprès de l’UE au nom de Goldman Sachs

L'ancien président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso, dont le passage à la banque Goldman Sachs à l'été 2016 a fait polémique, a rencontré en octobre un des vice-présidents de l'exécutif européen, Jyrki Katainen, malgré sa promesse de ne pas faire de lobbying, dénonce mardi l'organisation non-gouvernementale Corporate Europe Observatory (CEO).

Jyrki Katainen a confirmé, dans un courrier à CEO, avoir rencontré Jose Manuel Barroso le 25 octobre à Bruxelles. Les deux hommes ont parlé commerce et défense.

Or, M. Barroso s'était engagé envers son successeur à la tête de la Commission, Jean-Claude Juncker, à ne pas faire de lobbying auprès des institutions européennes au nom de son nouvel employeur. Malgré le tollé suscité par l'arrivée du Portugais dans une banque ayant joué un rôle dans la crise financière de 2008, le comité d'éthique de la Commission avait alors estimé que les nouvelles fonctions de Jose Manuel Barroso n'enfreignaient pas les règles imposées aux anciens commissaires.

Celles-ci prévoient une "période de refroidissement" de 18 mois pendant laquelle les anciens commissaires doivent demander une autorisation à leur ancien employeur pour rejoindre un groupe privé. Dans le cas de M. Barroso, cette période a été respectée.

"La lettre de Jyrki Katainen suggère fortement que Barroso a trahi sa parole, invalidant la base de l'opinion de la Commission sur ce cas", souligne CEO dans un communiqué. L'ONG annonce le dépôt d'une plainte "pour presser la Commission de réévaluer l'emploi de Barroso à la banque, considérant qu'il a activement fait du lobbying auprès de la Commission européenne au nom de Goldman Sachs."

Source

Goldman Sachs et le dictateur vénézuélien Maduro

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Michel Garroté  --  Le Venezuela vit l'une des pires crises économiques de son histoire, asphyxié par la chute des cours pétrole, source de 96% de ses devises, et, surtout, par la présidence calamiteuse de Nicolas Maduro, successeur du non moins calamiteux Hugo Chavez. L'inflation du Venezuela est à 720%.
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Cela fait trois mois que des manifestations d'opposition au président-dictateur Nicolas Maduro -- néo-chaviste, communiste et corrompu -- traversent le Venezuela. Maduro a décidé de se retirer de l'OEA, l'Organisation des Etats d'Amérique Latine. A noter que le Brésil, l'Argentine et le Pérou (certes corrompus) jouent pour l'opposition. Alors que la Bolivie, Cuba et l'Équateur (trois pays communistes et corrompus à l'extrême) sont du côté de Maduro.
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Maduro (comme son prédécesseur Hugo Chavez) est également soutenu par les narco-trafiquants colombiens des Farc, par l'Iran et par la Corée du Nord. Le Hezbollah chiite libanais pro-iranien a un bureau de représentation à Caracas et il coopère avec les Farc ainsi qu'avec les services secrets cubains.
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L'Assemblée nationale vénézuélienne (Parlement), où l'opposition est majoritaire, a voté, le mardi 30 mai 2017, pour demander au Congrès américain d'enquêter sur un accord obligataire de 2,8 milliards de dollars, conclu entre Goldman Sachs et le gouvernement de Nicolas Maduro.
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L'opposition vénézuélienne avait déjà accusé, le lundi 29 mai 2017, la banque d'investissement Goldman Sachs "d'aide et complicité avec le régime dictatorial" du pays, à la suite de révélations du très sérieux Wall Street Journal. Le journal a en effet rapporté que Goldman Sachs avait acheté des obligations émises par la compagnie pétrolière publique PDVSA d'une valeur de 2,8 milliards de dollars.
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Citant cinq sources au courant de la transaction, le Wall Street Journal a précisé que Goldman Sachs a déboursé 865 millions de dollars pour acquérir les obligations PDVSA.
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"La bouée de sauvetage financière lancée par Goldman Sachs au régime servira à renforcer la répression brutale qui s'abat sur les centaines de milliers de Vénézuéliens manifestant pacifiquement pour un changement politique dans notre pays", écrit le président de l'Assemblée nationale, Julio Borges, dans une lettre ouverte au président-directeur général de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein.
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A noter que l'opposition démocratique vénézuélienne est majoritaire au Parlement depuis les élections de décembre 2015.
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"Compte tenu de la nature anticonstitutionnelle de l'administration de Nicolas Maduro, de son refus d'organiser des élections démocratiques et de sa violation systématique des droits humains, je suis consterné que Goldman Sachs ait décidé de réaliser cette transaction", poursuit Julio Borges.
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Julio Borges ajoute que le Parlement vénézuélien va ouvrir une enquête sur cette transaction et que lui-même préconisera au "futur gouvernement démocratique du Venezuela de ne pas reconnaître et de ne pas rembourser ces obligations" qui arrivent à échéance en 2022.
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Goldman Sachs s'est refusé à tout commentaire. Et aucune réaction n'a pu être obtenue auprès du gouvernement vénézuélien. Selon trois sources, dont l'une travaille chez Goldman Sachs, ces obligations PDVSA n'auraient pas été vendues directement par la Banque centrale du Venezuela, mais par des intermédiaires en Europe. Tiens ?
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Sept Vénézuéliens sur dix souhaitent actuellement que Maduro quitte le pouvoir.
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L'action Goldman Sachs a perdu 2% le mardi 30 mai 2017. La monnaie vénézuélienne s'est dévaluée de 64,13% face au dollar, après une vente aux enchères de la monnaie américaine impulsée par la clique corrompue de Maduro, pour "contrer le marché noir de devises et endiguer la profonde crise économique". Le bolivar (la monnaie vénézuélienne) s'échange 2'010 pour un dollar, contre 721 pour un dollar précédemment.
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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Messieurs Barroso, Goldman, Sachs et Timmermans

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Michel Garroté - Barroso chez Goldman Sachs ? José Manuel Barroso est tenu au secret professionnel, compte tenu de ses anciennes responsabilités de président de l'institution européenne de 2004 à 2014, précise la Commission européenne, face aux protestations. Lors de son arrivée à Bruxelles, Barroso a signé un code de bonne conduite, tout comme les autres commissaires.
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Ce code prévoit une période de "refroidissement" de dix-huit mois après la fin du mandat des commissaires, période durant laquelle ils doivent demander une autorisation à leur ancien patron avant de pouvoir rejoindre un groupe privé. Un délai déjà dépassé pour Barroso, nouveau conseiller de la banque d'affaires G&S.
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Barroso a quitté ses fonctions début novembre 2014, soit il y a 20 mois et il a cessé de percevoir en janvier 2015 ses "indemnités de transition" (encore un privilège...). Ci-dessous, je publie les extraits de trois réactions gratinnées (notamment à "l'affaire Barroso"), celle de Nicolas Bonnal, celle de Patrice de Plunkett et celle de Anne Dolhein.
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Nicolas Bonnal :
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Nicolas Bonnal : L’ancien président de la Commission de Bruxelles Barroso chez Goldman Sachs… pour deux millions d’euros par an ? Pourquoi se gêner ? Un lecteur du Monde (journal qui a joué la carte rebelle – c’était son tour) se demande pourquoi on réagit toujours aussi mal : « C’est vrai quoi… Pourquoi qu’on réagit encore quoi ? ». Ce portugais boueux (c’est son nom, dans sa langue, qui est aussi celle de Luis de Camoens et de Fernando Pessoa qui nous invite à nous méfier de la démocratie) a ruiné son pays, ruiné l’Europe ensuite, puis donné toutes les garanties à Soros et ses agents pour faire accourir tous les réfugiés de la planète. Il a poussé depuis 2014 à la guerre nucléaire contre la Russie. Nos oreilles et celles des Russes qui y passeront avec nous dans quelques mois vont siffler à Varsovie.
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Rappelons par exemple que toute l’élite politique balte a été formée à l’université de Georgetown. Ce sont des citoyens du monde inféodés à Washington, pas des Baltes. Barroso a été pris sous la houlette du redoutable Carlucci à la fin des années soixante-dix. L’ex-maoïste, comme les ex-trotskistes (connus avant tout pour leur haine de nos racines et leur russophobie, c’est pour cela qu’on les fait monter) a ensuite rassuré les marchés, c’est-à-dire les trois cents qui gouvernent le monde et qui, gorgés de milliards, trouvent que nous sommes de trop. Les soixante les plus riches pèsent aujourd’hui autant que les six milliards les plus pauvres. Étonnez-vous qu’après, la « société ouverte » de Popper, Bergson et Soros ait des ennemis.
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J’en ai parlé à deux amis universitaires : eux aussi s’attendent non pas à une conspiration, mais à une réalisation des objectifs du club de Rome en 1970 : la réduction drastique de nos effectifs. Le remplacement en est une préfiguration, ainsi que notre abrutissement intégral par les médias. Parlons euro, car cela arrive ensemble, et ce n’est pas un hasard (voir le 49-3). La manière dont la France, « équipe d’une seule couleur », est arrivée en finale a de quoi stupéfier. Mais comme on nazifie les « théoriciens de la conspiration » ! Et pourtant les nazis aussi détestaient la cigarette, les Russes, les excès de vitesse, et adoraient le sport, la guerre, l’écologie, les islamistes. La plèbe festoie et gobe tout, y compris l’irréelle victoire contre l’Allemagne (pour une fois digne, Angela Merkel a préféré rester chez elle).
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Le penalty est un scandale du siècle, le deuxième but une honte pour les champions du monde (quatre fautes en dix secondes, dont deux du goal). Ce pot-pourri foot-cul-UE-Otan me fait penser à Rollerball, le courageux film de Norman Jewison. Ici, déjà, on a le jeu pour abrutir les masses ; ici aussi les élites folles (revoyez aussi le film Soleil vert) ; ici aussi la révolte vaine d’une petite élite. On était dans les années 70, on savait que la conquête de la lune avait été un pipeau total (voyez Capricorn One, lisez le Gehrard Wishnewski à ce sujet), et on s’amusait à tout dire pour que les gens n’y croient plus après.
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« Ah, c’est la théorie de la conspiration », on l’a vu à la télé (comme dit le gosse de Jack Nicholson dans Shining). C’est pourquoi Barroso et Goldman Sachs auraient tort de se gêner. On est trop nuls pour régir. Quant à Hollande, je souhaite sa réélection (c’est toujours plus drôle que Juppé), car il est parfaitement assorti à ce pays, à ses médias, à ses bobos, à sa couleur. Il a compris comment il faut s’y prendre : liberté, attentats, ballon rond. Liberté rimant ici avec État d’exception ; mais la patrie n’est-elle pas en danger depuis 1792 ?, conclut Nicolas Bonnal.
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Patrice de Plunkett :
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Patrice de Plunkett : La nouvelle est d'une telle insolence qu'on a du mal à y croire. Président de la Commission européenne de 2004 à 2014 - deux mandats successifs -, José Manuel Barroso vient d'être nommé président-conseiller de Goldman Sachs International, branche  de la sulfureuse mégabanque américaine (installée à... Londres) ! On sait que Goldman Sachs a joué un rôle infernal dans la crise de 2007-2008, puis dans la catastrophe de la Grèce ; et que M. Barroso a voué ses dix années de présidence bruxelloise à faire de l'UE ce que dénoncent aujourd'hui (un peu tard), nombre de commentateurs : "le valet de la finance internationale". Sa mission maintenant ? Aider Londres à noyer le Brexit dans de la technocratie financière... "José Manuel va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs et notamment une profonde compréhension de l'Europe", déclare la mégabanque.
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L'expérience "immense" de "José Manuel" est pourtant l'une des raisons qui ont fait naître l'euroscepticisme - voire l'europhobie - parmi les populations du continent. Sa carrière est si symptomatique qu'on dirait une allégorie anticapitaliste au second degré : atlantiste inféodé à G.W. Bush et collaborateur de l'invasion US de l'Irak, donc installé à Bruxelles en juin 2004 sous l'impulsion de Tony Blair, M. Barroso devenu président de la Commission s'est opposé à toute régulation du système financier... Reconduit à la tête de la Commission en 2009 par les gouvernements européens (malgré la crise provoquée par la dérégulation financière), il engage l'UE dans le piège du traité transatlantique de libre-échange, qui se met en place inexorablement malgré la révolte croissante de l'opinion et quelques rodomontades de gouvernants.
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Il faut ajouter à cela, par exemple, le fait que M. Barroso ait voulu imposer - au mépris des opinions nationales - la directive Bolkestein libéralisant les services. Ou sa pression obstinée en faveur de l'industrie biotechnologique. Ou l'aggravation constante des conflits d'intérêts dans les sphères "scientifiques" et dirigeantes de l'UE - censées rendre des arbitrages dans des domaines engageant la santé publique... L'indécence du transfert de M. Barroso chez Goldman Sachs "éclabousse toute l'Union", affirment nos médias. Mais ils admettent que ce transfert "n'a violé aucune règle" et que "c'est là le problème". Ils devraient aller plus loin, et admettre que cette absence de règle révèle la véritable nature de l'UE.
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Loin d'un fédéralisme qui reste l'idéologie de moins d'1% des Européens, et encore plus loin de toute idée de politique économique, l'Union n'est qu'une technocratie au service de la dérégulation financière. Inutile d'objecter "l'idéal" ou "le rêve",  jamais concrétisés sinon dans des réalisations mineures (l'éternel argument Erasmus) ; réalisations qui eussent pu naître d'accords d'Etat à Etat... La véritable nature de l'UE est celle d'une utopie (le libre-échangisme absolu), imposée par la voie technocratique dans l'intérêt d'une oligarchie. Les faits sont là. Tant que nos commentateurs et nos dirigeants ne les reconnaîtront pas, ils verront s'amplifier ce qu'ils nomment "populisme" par un abus de langage qui ne trompe plus personne. Un "populisme" que l'indécence de M. Barroso va encore renforcer, conclut Patrice de Plunkett.
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Anne Dolhein :
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Anne Dolhein : Le premier vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a poursuivi les pourparlers sur des sujets de fond que prescrit le traité de Lisbonne, en invitant dix représentants des organisations « philosophiques et non confessionnelles » européennes à venir évoquer le thème : « Immigration, intégration et valeurs européennes : mettre les valeurs en action ». Pour être plus clair, lesdites organisations étaient toutes ouvertement liées à la franc-maçonnerie, comme le révèle le communiqué de la Commission. Les organisations philosophiques et non confessionnelles interrogées par la Commission européenne. Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d’un dialogue imposé par l’article 17 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui stipule : « 1. L’Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.
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« 2. L’Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les organisations philosophiques et non confessionnelles. « 3. Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l’Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations ». C’est du relativisme à l’état pur avec la petite touche – déterminante – de laïcité en plus. Frans Timmermans a déclaré à l’occasion de la réunion de jeudi : « A l’heure où les sociétés européennes sont marquées par un sentiment de crise, il est essentiel de mettre nos valeurs en action. Il n’y a aucun domaine où cette discussion soit plus pertinente que celui de la migration et l’intégration. Les valeurs ne peuvent être imposées, elles doivent être transmises et embrassées à travers les générations et les communautés, et nous devons trouver des moyens concrets d’y parvenir.
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En raison de leur engagement au sein de leurs communautés respectives, les organisations non confessionnelles font partie de celles qui peuvent fournir des idées concrètes afin de faire avancer cette discussion ». La discussion portait plus précisément sur trois questions principales : comment améliorer les politiques d’intégration, comment faire face à « la montée du populisme et de l’intolérance », comment construire des sociétés plus « cohésives ». Tout cela ne manque pas de sel lorsqu’on sait que c’est par choix politique que l’Union européenne a encouragé le tsunami migratoire dont le corollaire, inévitable et forcément prévu, était la montée de ce sentiment d’exaspération des autochtones, si facile à dénoncer comme manifestation d’« intolérance ». Comment lutter contre les « peurs et la polarisation croissante » de nos sociétés ?
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Ce fut la préoccupation principale de la discussion de jeudi où, sans surprise, il a été question de « compréhension culturelle » et du rôle central de l’éducation. Traduisez : endoctrinement. C’est la Commission de Bruxelles qui cherche comment mettre en œuvre les pratiques concrètes pour aboutir à une société cohérente dans son relativisme dictatorial. Cela passe notamment par le financement européen des programmes de lutte contre le racisme et la xénophobie. D’ores et déjà la Commission a pris des mesures pour la mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur la promotion de la citoyenneté et des valeurs communes de la liberté de la tolérance et de la non-discrimination à travers l’éducation. Outre le programme Erasmus, qui a reçu des dotations renforcées, le programme Europe pour les citoyens 2014-2020 reçoit un co-financement de la part de la Commission pour ses projets visant à accroître la « conscience des valeurs européennes, notamment la tolérance, le respect mutuel et la promotion de l’engagement dans la société civile ».
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Il existe également un programme des Droits, de l’Egalité et la Citoyenneté 2014-2020, qui a pour objectif de prévenir et de combattre la haine et l’intolérance raciste et xénophobe, avec « des moyens et des outils pour prévenir, surveiller et combattre les discours de haine en ligne », notamment par le développement de « récits contraires positifs » – un joli nom pour la propagande, conclut Anne Dolhein.
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://www.leparisien.fr/international/europe-embauche-par-goldman-sachs-barroso-est-tenu-au-secret-professionnel-11-07-2016-5959583.php
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http://eurolibertes.com/lobbies/de-leuro-de-barroso-goldman-sachs/
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/07/12/patrice-de-plunkett-transfert-de-m-barroso-chez-goldman-sach-5825293.html
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http://reinformation.tv/francs-macons-commission-bruxelles-valeurs-europeennes-migration-dolhein-57246-2/
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http://europa.eu/rapid/press-release_IP-16-2362_en.htm
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José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, embauché par Goldman Sachs: « Un bras d’honneur à l’Europe » selon Libé

Une fin de carrière qui n’a rien d’étonnant quand on connaît l’homme, mais qui n’en reste pas moins choquante, GS étant l’une des banques les plus impliquées dans la crise des subprimes qui a débouché sur la crise financière de 2007, et dans la crise grecque, ayant aidé à dissimuler l’étendue de son déficit avant de spéculer, en 2009-2010, contre la dette grecque dont elle connaissait évidemment l’insoutenabilité… C’est, au pire moment, un symbole désastreux pour l’Union et une aubaine pour les europhobes, un président de Commission étant censé incarner, bien au-delà de son mandat, les valeurs européennes qui ne sont justement pas celles de la finance débridée qu’incarne Goldman Sachs [...]

Mais la morale et les convictions n’ont jamais étouffé cet ancien président des étudiants maoïste (MRPP) brutalement passé à droite (PSD) à 24 ans avant d’entamer une carrière politique fulgurante [...]

[...]alors que la crise financière ravage le monde et que l’Europe tangue dangereusement, il est reconduit à son poste en juin 2009 par l’ensemble des chefs d’État et de gouvernement, l’Espagne et le Portugal, dirigés à l’époque par des socialistes, le soutenant par «solidarité ibérique». Pis : le Parlement européen, qui aurait pu s’opposer à cette reconduction, le soutiendra à une large majorité (socialistes compris, sauf, en particulier, la délégation française)[...]

[...]Certes, d’autres dirigeants communautaires sont passés par Goldman Sachs, dont Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, mais c’était avant d’occuper des fonctions européennes. Cette fin de parcours éclabousse toute l’Union, le Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement au premier chef, mais aussi le Parlement européen. [...] Mais les dégâts sont faits : désormais, comment ne pas soupçonner les présidents de Commission et les commissaires de ménager tels ou tels intérêts pour s’assurer un avenir financièrement confortable ? À la Commission et aux Etats membres d’adopter rapidement des règles pour interdire un tel mélange des genres. De fait, si Barroso adresse un gigantesque bras d’honneur aux Européens en passant au service de Goldman Sachs dont l’argent est la seule morale et l’avenir de l’Union la dernière préoccupation, il n’a violé aucune règle. Et c’est là qu’est le problème.

Jean Quatremer

Libération

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La banque d’affaires américaine Goldman Sachs a annoncé vendredi avoir engagé l’ancien président de la Commission Européenne José Manuel Barroso pour la conseiller, au moment où le secteur financier est secoué par les craintes autour du Brexit.

Le Portugais occupera les fonctions de président non-exécutif de Goldman Sachs International, branche internationale du groupe américain basée à Londres, et de conseiller de Goldman Sachs, a précisé la banque dans un communiqué.

Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004, M. Barroso a occupé la présidence de la Commission européenne de 2004 à 2014 [...]

Source via Fdesouche.com

Rappel: José-Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, nommé professeur à Genève grâce à Calmy-Rey

Brexit : Peter Sutherland, président de Goldman Sachs “Ce résultat doit être annulé”

Le président de Goldman Sachs annonce qu’il va falloir annuler le Brexit « d’une façon ou d’une autre »

L’ancien Commissaire européen à la concurrence, ancien directeur général de l’OMC, actuel président de l’European Policy Center et actuel président de Goldman Sachs International a diffusé le tweet suivant suite à la victoire du Brexit au référendum britannique :

« La jeune génération au Royaume-Uni a été sacrifiée, tout ça à cause d’une déformation des faits et des conséquences. D’une façon ou d’une autre, ce résultat doit être annulé. »

RAPPELS SUR PETER SUTHERLAND

Extrait de la notice Wikipedia de Peter Sutherland

Peter Sutherland, né le 25 avril 1946 à Foxrock dans le comté de Dun Laoghaire-Rathdown, est une personnalité des affaires et un homme politique irlandais.

 

Il est président de l’European Policy Centre, de Goldman Sachs International (depuis 1995), de BP (British Petroleum) (1997-2009), et aussi de la section Europe de la Commission Trilatérale (2001-2010). Il est aussi directeur non exécutif de la Royal Bank of Scotland.

 

De 1985 à 1989, il a été en poste à Bruxelles en tant que commissaire responsable de la politique de concurrence. Entre 1989 et 1993, Peter Sutherland a été président de Allied Irish Banks. Il fut directeur général du GATT et de l’OMC de 1993 à 1995.

 

Peter Sutherland est aussi le représentant honoraire pour l’Union européenne du Transatlantic Policy Network.

 

Dans sa fonction comme envoyé spécial des Nations Unies Peter Sutherland a proposé aux États de l’Union européenne de « miner » ou « affaiblir leur homogénéité nationale ».

Source : http://www.bbc.com/news/uk-politics-18519395 ]

Il a été membre du comité directeur du groupe Bilderberg.
[ Source : http://www.bilderbergmeetings.org/former-steering-committee… ]
[ Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Sutherland ]

Source

A relire:

Rappel: Selon l’envoyé spécial de l’ONU, l’UE devrait «porter atteinte à l’homogénéité nationale»

Interview du patron de Goldman Sachs

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Dans une INTERVIEW, Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs, livre au quotidien français 'Les Echos' son point de vue sur la situation en Europe et en France, sur les élections américaines et sur les difficultés que traverse le secteur bancaire (voir lien vers source en bas de page).
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Quel regard portez-vous sur la situation économique en Europe ?
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Dans le cycle de reprise économique, l'Europe reste derrière les Etats-Unis. Elle s'est mobilisée : elle a pris des mesures de soutien à l'activité, ramené les taux d'intérêt à des niveaux très bas. Mais il est vrai que, au cours des dernières années, les gens trouvaient toujours de bonnes raisons pour se préoccuper de l'Europe : pas assez de croissance, trop d'incertitudes... Je ne dirais pas que cela les paralysait, mais cela leur donnait des raisons de retarder leurs décisions ou leurs investissements. Aujourd'hui, le prochain référendum britannique fait peser une grande incertitude sur l'Europe : l'éventualité du Brexit peut avoir beaucoup de ramifications. Nous serons soulagés quand nous n'aurons plus à faire face à cette incertitude.
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La BCE en fait-elle trop ou pas assez pour la croissance ?
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Depuis quelques années, toutes les banques centrales ont dû prendre des décisions agressives et parfois innovantes. Elles ont fait tout ce qu'elles pouvaient pour rendre les problèmes moins dramatiques, pour que les Etats puissent retrouver plus facilement le chemin de la croissance. La BCE a fait du bon boulot. Car il ne faut pas oublier qu'en Europe, il n'y avait pas de précédent. C'est la première génération d'une banque centrale européenne. C'est la première fois qu'une telle institution opérait dans un tel contexte, devait asseoir son autorité dans un cadre fédéraliste, et parfois même se battre pour imposer ses décisions. Aux Etats-Unis, la Fed ou la Cour suprême existent depuis des années. Elles ont construit leur pouvoir avec le temps, l'expérience et la tradition.
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Aux Etats-Unis, la Fed doit-elle remonter ses taux d'intérêt, ou faire encore preuve de patience ?
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Je crois que si la Fed remontait ses taux, ce serait bien reçu par les marchés. Car ce serait une validation de la bonne santé de l'économie américaine. Et ce, quels que soient les derniers chiffres sur l'emploi. L'économie s'améliore globalement aux Etats-Unis, le chômage est faible et le marché du travail est en train de se resserrer. In fine, il serait bon pour la confiance que la Fed commence à relever progressivement ses taux.
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D'autant que des politiques monétaires trop accommodantes font monter des risques de bulles financières...
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Oui, c'est un risque effectivement. Les valorisations de certains actifs sont artificiellement soutenues, l'épargne n'est pas toujours bien allouée. Mais par définition, on ne voit pas les bulles, on les découvre toujours ex-post, une fois qu'elles ont éclaté. Quand les taux auront remonté, cela aura un impact sur certaines activités financières, le coût de la dette augmentera et pourrait mettre en risque certains emprunteurs déjà trop endettés. Certains Etats pourraient se retrouver en difficulté, y compris en Europe. Il y a toujours des risques associés aux remèdes. Mais y a-t-il une alternative ? Il faut toujours survivre à court terme avant de penser au long terme ! Quand vous avez une maladie ou un problème important à régler, vous ne pouvez mégoter sur la cure. Il faut en passer par là, et il faut être patient. Vous mettez toujours du temps à récupérer - je peux en -témoigner personnellement !
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Avec un stock de dettes très important et un vieillissement de la population, croyez-vous que les économies développées vont être confrontées à une croissance durablement faible ?
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Je ne suis pas spécialiste en la matière. Mais je crois aux cycles. Et je crois que les gens ont toujours tendance à extrapoler la situation actuelle comme si elle devait toujours durer. Ils ont tort. Mes parents qui ont connu les années 1930 étaient convaincus qu'ils vivraient durablement dans une ère de dépression et de déflation. Moi qui ai connu les années 1970, j'ai longtemps cru que l'inflation galopante serait la règle. Mes enfants pensent maintenant qu'ils vivront dans un monde de faible croissance et de déflation à la japonaise... Les cycles changent, peut-être pas toujours au rythme que l'on souhaiterait, mais ils ne durent pas éternellement...
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La campagne présidentielle américaine bat son plein. Wall Street fait l'objet de nombreuses critiques, de la part notamment de Bernie Sanders chez les démocrates...
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Je ne connais pas personnellement Bernie Sanders. La seule chose que je peux vous dire, c'est que nous venons tous les deux de Brooklyn ! Wall Street est effectivement un secteur très important de l'économie américaine. C'est normal que beaucoup y voient un symbole. Mais je crois que le discours populiste qu'on entend beaucoup dans cette campagne ne reflète pas le sentiment général.
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Comment jugez-vous les deux mandats de Barack Obama pour Wall Street ?
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La crise financière de 2008 a provoqué un énorme traumatisme dans le pays. Il était normal que cela conduise à des changements réglementaires et à un renforcement des contrôles. C'est le résultat de la politique menée par Barack Obama et par le Congrès aussi, puisqu'aux Etats-Unis il n'y a pas un seul décideur, mais plusieurs. Il est toutefois trop tôt pour dresser le bilan de ce surcroît de réglementation qui a entraîné un changement en profondeur du système bancaire. Ce qui est sûr, c'est que les banques n'ont jamais été aussi solides, aussi fortement capitalisées, aussi peu endettées et assises sur autant de coussins de liquidités.
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Quel impact le surcroît de réglementation a-t-il eu sur l'activité de Goldman ?
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Nous nous sommes adaptés. Notre métier nous impose de fonctionner dans un monde donné avec des règles données. Le nouvel environnement reflète des choix politiques qui ne relèvent pas de la responsabilité des acteurs bancaires. Nous n'avons pas à nous plaindre, juste à nous adapter. In fine, ce sont les clients et les utilisateurs du système bancaire qui doivent y trouver leur compte.
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Diriez-vous que le système financier est aujourd'hui plus sûr qu'avant la crise ?
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Ça ne fait aucun doute pour les banques. Et même si le pendant des évolutions réglementaires, c'est que la quantité de risques accumulée dans le « shadow banking » (ndlr : la finance non régulée) a beaucoup augmenté, le système financier dans son ensemble est beaucoup plus sûr parce que ces risques sont moins concentrés. Ils sont distribués entre une multitude d'acteurs.
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Les banques européennes se plaignent souvent du fait qu'elles sont soumises à une pression réglementaire supérieure à ce que vivent leurs homologues américaines.
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Je ne le crois pas. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Quand je regarde Goldman Sachs, nous exerçons de toute façon notre activité de manière globale en nous soumettant aux réglementations de chaque pays.
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Une technologie comme la blockchain peut-elle bouleverser l'activité de Goldman Sachs, alors que vous vous positionnez comme une société technologique ?
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Cette technologie permettant d'authentifier des transactions de manière décentralisée, elle peut avoir des conséquences sur toute activité impliquant un tiers de confiance. En l'occurrence, nous ne sommes pas dans le métier des paiements ou de la compensation qui sont les plus ciblés. Plus globalement, les nombreuses innovations technologiques disruptives qui émergent actuellement et les fintech qui s'en emparent représentent une opportunité de faire notre métier plus vite, à moindre coût et même d'ouvrir de nouveaux champs d'expertise. Notre métier ne cesse d'évoluer, mais il ne change jamais complètement. Goldman Sachs reste avant tout une banque, mais quand je dis que nous sommes une société technologique, cela signifie que les technologies sont dans notre ADN. Elles mobilisent d'ailleurs un tiers de nos équipes et ce n'est pas nouveau.
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Estimez-vous toujours « faire le travail de Dieu » ?
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Je crois que cette expression me poursuivra longtemps ! L'activité centrale de Goldman Sachs consiste à réunir du capital pour lancer de nouvelles entreprises ou en aider d'autres à se développer pour, in fine, créer des emplois. S'il existe une force supérieure dans ce monde, elle apprécierait ce type d'activité !
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Quel est votre point de vue sur la France ?
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La France a créé des champions mondiaux et bénéficie d'une main-d'oeuvre très qualifiée. C'est aussi un marché important pour nous, parmi les six premiers au plan mondial, et Paris a été la ville où nous avons ouvert notre premier bureau en Europe continentale en 1987. Il y a, bien sûr, des défis et des problèmes à régler, mais le pays peut s'appuyer sur des atouts réels, comme la qualité de ses infrastructures, des talents très nombreux et une position unique au coeur de l'Europe, pour soutenir son attractivité. Nos prévisions sont positives pour la France sur les prochains mois et nous estimons que la croissance du PIB en France devrait être supérieure à celle de l'Allemagne pour 2017. Nous pronostiquons même la victoire de la France à l'Euro 2016 (voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté
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http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0211014162131-trump-brexit-wall-street-les-confidences-du-patron-de-goldman-sachs-2005228.php
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