On a pu l'admirer de manière exemplaire une fois de plus dans le cas de la tentative d'attentat terroriste à la gare de Cologne-Deutz samedi dernier : la police de Cologne a arrêté un suspect de 21 ans dans cette affaire. Il n'y a plus que deux possibilités pour rendre compte de ces cas : Soit l'expression populaire "Un homme" est utilisée, avec un anonymat complet de l'ethnicité et de l'origine de l'auteur. Ou - si la personne en question est un Allemand bio, alors la désignation de la nationalité est non seulement sans problème, mais aussi obligatoire pour le désamorçage préventif des préjugés "racistes".
Il est d'autant plus surprenant de voir ce que les médias régionaux de Rhénanie du Nord-Westphalie ont fait du rapport de police : Ils ont expliqué que l'auteur était un "jeune homme de Lüdenscheid" ; cette remarquable formulation a été utilisée non seulement par la WDR et divers quotidiens de Cologne, mais aussi par le journal "DerWesten".
La manchette mentionnait déjà le "Sauerlander" [NDLR : "l'habitants de la région allemande de basse montagne du Sauerland"], qui avait entre-temps avoué avoir placé l'engin explosif dans les toilettes d'un train régional. Selon le portail, "son mobile est préoccupant" et "amer" : il avait agi "par mécontentement de sa situation sociale précaire", selon la police ; par son acte, il avait "voulu attirer l'attention du public". Tout cela aurait été tout à fait inoffensif - s'il n'y avait pas eu l'ancien président de l'Office pour la protection de la Constitution, Hans-Georg Maaßen, qui a gâché la belle idylle avec quelques informations de fond.
Der Vollständigkeit halber: Der Sauerländer ist 1999 in Syrien geboren und verfügt als Asylbewerber über eine Aufenthaltsgestattung. https://t.co/v0K9k2UssD
"Par souci d'exhaustivité: le Sauerländer est né en Syrie en 1999 et possède un permis de séjour en tant que demandeur d'asile."
Mais bon ! Ce que l'habitant de la région allemande de basse montagne du Sauerland ne sait pas : vous avez le blues, vous êtes insatisfait de votre vie, alors vous emballez une bombe à clous avec des explosifs et vous la mettez dans les toilettes de la gare. Cela peut arriver ! C'est probablement pour cette raison que la police de Cologne a libéré le jeune homme de 21 ans après ses aveux - par la plus haute instance du ministère public de Düsseldorf. L'Allemagne est comme ça...
[...]
(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)
Accusé d’avoir traité de losers les soldats américains morts lors de la Première Guerre mondiale, Donald Trump a reçu le soutien de sa femme
La Première dame des États-Unis Melania Trump, d’ordinaire très discrète, a pris vendredi la défense de son mari, accusé selon elle à tort d’avoir qualifié de «losers» des soldats américains tombés lors de la Première guerre mondiale.
La publication d’un article du magazine The Atlantic a encore fait monter d’un cran la tension d’une campagne présidentielle déjà particulièrement agressive aux États-Unis.
Lors d’une visite en France en novembre 2018 pour commémorer les 100 ans de la fin de la Première Guerre mondiale, Donald Trump avait annulé sa visite d’un cimetière américain près de Paris, expliquant que les mauvaises conditions météorologiques la rendaient impossible.
Mais selon le mensuel, il n’en voyait tout simplement pas l’intérêt. «Pourquoi devrais-je aller à ce cimetière? C’est rempli de losers», aurait-il dit à des membres de son équipe, rapporte The Atlantic, qui ne cite que des sources anonymes.
«L’article de The Atlantic n’est pas vrai», a réagi Melania Trump sur Twitter. «L’heure est devenue très grave lorsque l’on croit avant tout des sources anonymes, sans que personne ne sache leurs motivations».
«Ce n’est pas du journalisme – c’est du militantisme. Et ce n’est pas rendre service aux habitants de notre grande nation», a ajouté la Première dame.
NEW YORK (JTA) – Ce qui suit est le discours-programme de Sacha Baron Cohen lors du Sommet sur l’antisémitisme et la haine de 2019 de l’Anti-Defamation League, tenu à New York le 21 novembre 2019. Il est reproduit ici avec l’autorisation de l’ADL.
Merci, [Jonathan Greenblatt, PDG d’ADL], pour vos aimables paroles. Merci, l’ADL, pour cette reconnaissance et pour votre travail dans la lutte contre le racisme, la haine et le sectarisme. Et pour être clair, quand je dis « racisme, haine et sectarisme », je ne fais pas référence aux noms des Labradoodles de Stephen Miller [conseiller politique à la Maison-Blanche juif controversé].
NEW YORK (JTA) – Ce qui suit est le discours-programme de Sacha Baron Cohen lors du Sommet sur l’antisémitisme et la haine de 2019 de l’Anti-Defamation League, tenu à New York le 21 novembre 2019. Il est reproduit ici avec l’autorisation de l’ADL.
Merci, [Jonathan Greenblatt, PDG d’ADL], pour vos aimables paroles. Merci, l’ADL, pour cette reconnaissance et pour votre travail dans la lutte contre le racisme, la haine et le sectarisme. Et pour être clair, quand je dis « racisme, haine et sectarisme », je ne fais pas référence aux noms des Labradoodles de Stephen Miller [conseiller politique à la Maison-Blanche juif controversé].
Maintenant, je me rends compte que certains d’entre vous se demandent peut-être ce qu’un comédien peut bien être en train de faire en prenant la parole à une conférence comme celle-ci ! Je me le demande aussi. J’ai passé la plupart des deux dernières décennies à jouer des personnages. En fait, c’est la première fois que je me lève et que je prononce un discours en tant que personnage le moins populaire, Sacha Baron Cohen. Et je dois avouer que c’est terrifiant.
Je me rends compte que ma présence ici peut aussi être inattendue pour une autre raison. Parfois, certains critiques ont dit que mes comédies risquaient de renforcer de vieux stéréotypes.
La vérité, c’est que j’ai toujours été passionné par la lutte contre le sectarisme et l’intolérance. Adolescent au Royaume-Uni, j’ai marché contre le National front fasciste et pour abolir l’apartheid. En tant qu’étudiant de premier cycle, j’ai voyagé à travers l’Amérique et j’ai écrit ma thèse sur le mouvement des droits civiques, avec l’aide des archives de l’ADL. Et en tant que comédien, j’ai essayé d’utiliser mes personnages pour amener les gens à baisser la garde et à révéler ce qu’ils croient vraiment, y compris leurs propres préjugés.
Je ne vais pas prétendre que tout ce que j’ai fait l’a été dans un but supérieur. Oui, certaines de mes comédies, ok, probablement la moitié de mes comédies, ont été absolument juvéniles et l’autre moitié complètement puériles. J’avoue qu’il n’y avait rien de particulièrement instructif en moi – en tant que Borat du Kazakhstan, le premier faux journaliste d’information – qui courait à travers une conférence de courtiers en hypothèques complètement nu.
Mais quand Borat a réussi à faire chanter tout un bar en Arizona « Throw the Jew down the well », [Jette le Juif dans le puits] cela a révélé l’indifférence des gens face à l’antisémitisme. Quand – en tant que Bruno, le journaliste de mode gay d’Autriche – j’ai commencé à embrasser un homme dans un combat en cage dans l’Arkansas, sur le point de provoquer une émeute, cela a montré le potentiel violent de l’homophobie. Et quand, déguisé en promoteur ultra-soucieux, j’ai proposé de construire une mosquée dans une communauté rurale, incitant un habitant à admettre fièrement : « Je suis raciste, contre les musulmans », cela a montré que l’islamophobie était acceptée.
C’est pourquoi je suis heureux d’avoir l’occasion d’être ici avec vous. Aujourd’hui, dans le monde entier, les démagogues font appel à nos pires instincts. Les théories du complot, autrefois confinées à la marge, sont de plus en plus répandues. C’est comme si l’ère de la raison – l’ère de l’argumentation probante – prenait fin, et maintenant la connaissance est délégitimée et le consensus scientifique est rejeté. La démocratie, qui dépend de vérités partagées, est en recul, et l’autocratie, qui dépend de mensonges partagés, est en marche. Les crimes haineux se multiplient, tout comme les attaques meurtrières contre les minorités religieuses et ethniques.
Qu’est-ce que toutes ces tendances dangereuses ont en commun ? Je ne suis qu’un comédien et un acteur, pas un érudit. Mais une chose est assez claire pour moi. Toute cette haine et cette violence sont facilitées par une poignée d’entreprises Internet qui constituent la plus grande machine de propagande de l’Histoire.
La plus grande machine de propagande de l’Histoire.
Réfléchissez-y. Facebook, YouTube et Google, Twitter et d’autres – touchent des milliards de personnes. Les algorithmes dont ces plates-formes dépendent amplifient délibérément le type de contenu qui maintient l’engagement des utilisateurs – des histoires qui font appel à nos instincts les plus bas et qui déclenchent l’indignation et la peur. C’est pourquoi YouTube a recommandé des vidéos du conspirationniste Alex Jones des milliards de fois. C’est pourquoi les fake news surpassent les vraies nouvelles, car les études montrent que les mensonges se répandent plus vite que la vérité. Et il n’est pas surprenant que la plus grande machine de propagande de l’Histoire ait répandu la plus ancienne théorie du complot de l’Histoire – le mensonge que les Juifs sont dangereux d’une certaine manière. Comme l’a dit un titre : « Pensez à ce que Goebbels aurait pu faire avec Facebook. »
Les fake news surpassent les vraies nouvelles, car les études montrent que les mensonges se répandent plus vite que la vérité
Sur Internet, tout peut paraître tout aussi légitime. Breitbart ressemble à la BBC. Les faux Protocoles des Sages de Sion semblent aussi valables qu’un rapport de l’ADL. Et les divagations d’un fou semblent aussi crédibles que les conclusions d’un prix Nobel. Nous avons perdu, semble-t-il, un sens commun des faits fondamentaux dont dépend la démocratie.
Quand j’ai demandé, en tant qu’apprenti gangster Ali G, à l’astronaute Buzz Aldrin « Qu’est-ce que ça fait de marcher sur le soleil », la blague a marché, car nous, le public, avons partagé les mêmes faits. Si vous croyez que l’alunissage était un canular, la blague n’était pas drôle.
Quand Borat a obtenu de ce bar en Arizona qu’il reconnaisse que « les Juifs contrôlent l’argent de tout le monde et ne le rendent jamais », la blague a marché parce que le public a partagé le fait que la représentation des Juifs comme avare est une théorie du complot datant du Moyen Âge.
Mais quand, grâce aux médias sociaux, les complots s’installent, il est plus facile pour les groupes haineux de recruter, plus facile pour les agences de renseignement étrangères d’interférer dans nos élections, et plus facile pour un pays comme le Myanmar de commettre un génocide contre les Rohingyas.
Des femmes rohingyas pleurent et crient des slogans lors d’un rassemblement de protestation pour commémorer le premier anniversaire de la répression de l’armée du Myanmar contre les musulmans rohingyas, camp de réfugiés de Kutupalong au Bangladesh, samedi 25 août 2018. (AP Photo/Altaf Qadri)
C’est en fait assez choquant de voir à quel point il est facile de transformer la pensée conspirationniste en violence. Dans ma dernière émission « Who is America ?« , j’ai trouvé un type éduqué, normal, qui avait un bon travail, mais qui, sur les médias sociaux, a repris plusieurs des théories du complot que le président Trump, en utilisant Twitter, a répandu plus de 1 700 fois à ses 67 millions d’abonnés. Le Président a même tweeté qu’il envisageait de classer Antifa – des antifascistes qui défilent contre l’extrême droite – comme une organisation terroriste.
Alors, déguisé en expert antiterroriste israélien, le colonel Erran Morad, j’ai dit à la personne qui m’interviewait que, qu’à la Marche des femmes de San Francisco, Antifa complotait de mettre des hormones dans les couches des bébés afin d’en faire des « transgenres ». Et il l’a cru.
Je lui ai demandé d’installer de petits dispositifs sur trois personnes innocentes lors de la marche et je lui ai expliqué que lorsqu’il appuyait sur un bouton, il déclenchait une explosion qui les tuerait tous. Ce n’était pas de vrais explosifs, bien sûr, mais il pensait qu’ils l’étaient. Je voulais voir – est-ce qu’il pourrait vraiment le faire ?
La réponse a été oui. Il a appuyé sur le bouton et a cru avoir tué trois êtres humains. Voltaire avait raison, « ceux qui peuvent vous faire croire aux absurdités, peuvent vous faire commettre des atrocités ». Et les médias sociaux permettent aux despotes de répandre des absurdités à des milliards de personnes.
Pour leur défense, ces entreprises de médias sociaux ont pris certaines mesures pour réduire la haine et les théories du complot sur leurs plateformes, mais ces mesures ont été pour la plupart superficielles.
Je prends la parole aujourd’hui parce que je crois que nos démocraties pluralistes sont sur le déclin et que les douze prochains mois et le rôle des médias sociaux pourraient être déterminants. Les électeurs britanniques se rendront aux urnes tandis que les conspirateurs en ligne feront la promotion de la théorie méprisable du « grand remplacement » selon laquelle les chrétiens blancs sont délibérément remplacés par des immigrants musulmans. Les Américains voteront pour le président tandis que les trolls et les bots perpétueront le mensonge dégoûtant d’une « invasion hispanique ». Et après des années de vidéos sur YouTube qualifiant les changements climatiques de « canular », les États-Unis sont sur la bonne voie, dans un an, pour se retirer officiellement des accords de Paris. Un égout de sectarisme et de viles théories du complot qui menacent la démocratie et notre planète – cela ne peut pas être ce que les créateurs de l’Internet avaient en tête.
Je crois qu’il est temps de repenser fondamentalement les médias sociaux et la façon dont ils propagent la haine, les complots et les mensonges. Le mois dernier, cependant, Mark Zuckerberg, de Facebook, a prononcé un important discours qui, comme on pouvait s’y attendre, a mis en garde contre de nouvelles lois et réglementations sur les entreprises comme la sienne. Certains de ces arguments sont tout simplement absurdes. Faisons le décompte.
Premièrement, Zuckerberg a essayé de dépeindre toute cette question comme un « choix… autour de la liberté d’expression ». C’est ridicule. Il ne s’agit pas de limiter la liberté d’expression de qui que ce soit. Il s’agit de donner aux gens, y compris certaines des personnes les plus répréhensibles de la terre, la plus grande plate-forme de l’histoire pour atteindre un tiers de la planète. La liberté d’expression n’est pas la liberté d’accès. Malheureusement, il y aura toujours des racistes, des misogynes, des antisémites et des pédophiles. Mais je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que nous ne devrions pas donner aux sectaires et aux pédophiles une tribune gratuite pour amplifier leurs opinions et cibler leurs victimes.
Deuxièmement, M. Zuckerberg a affirmé que de nouvelles limites à ce qui est publié sur les médias sociaux reviendraient à « restreindre la liberté d’expression ». C’est tout à fait absurde. Le Premier Amendement dit que « le Congrès ne fera aucune loi » restreignant la liberté d’expression, mais cela ne s’applique pas aux entreprises privées comme Facebook. Nous ne demandons pas à ces entreprises de déterminer les limites de la liberté d’expression dans la société. Nous voulons simplement qu’ils soient responsables sur leurs plates-formes.
Si un néo-nazi entre dans un restaurant et commence à menacer d’autres clients en disant qu’il veut tuer des Juifs, le propriétaire du restaurant serait-il obligé de lui servir un repas gastronomique ? Bien sûr que non ! Le restaurateur a tous les droits légaux et l’obligation morale de mettre les nazis à la porte, tout comme ces sociétés Internet.
Troisièmement, Zuckerberg semblait assimiler la réglementation des entreprises comme la sienne aux actions des « sociétés les plus répressives ». Incroyable. Ceci, de la part de l’une des six personnes qui décident de l’information que le monde entier peu voir. Zuckerberg sur Facebook, Sundar Pichai chez Google, chez sa maison mère Alphabet, Larry Page et Sergey Brin, ex-belle-sœur de Brin, Susan Wojcicki chez YouTube et Jack Dorsey chez Twitter.
Les « Silicon Six » – tous milliardaires, tous Américains – qui se soucient plus de faire monter le cours de leurs actions que de protéger la démocratie. Il s’agit de l’impérialisme idéologique – six individus non élus de la Silicon Valley qui imposent leur vision au reste du monde, qui n’ont de comptes à rendre à aucun gouvernement et qui agissent comme s’ils étaient au-dessus de la loi. C’est comme si nous vivions dans l’Empire romain, et Mark Zuckerberg était César. Au moins ça expliquerait sa coupe de cheveux.
Voici une idée. Au lieu de laisser les Six de la Silicon Valley décider du sort du monde, laissons nos représentants élus, élus par le peuple, de chaque démocratie du monde, avoir au moins leur mot à dire.
Quatrièmement, Zuckerberg parle d’accueillir une « diversité d’idées », et l’année dernière il nous a donné un exemple. Il a dit qu’il trouvait les messages niant la Shoah « profondément offensants », mais il ne pensait pas que Facebook devrait les supprimer « parce que je pense que les gens se trompent sur certaines choses. Je ne pense pas qu’ils se trompent intentionnellement ». En ce moment même, il y a encore des négationnistes sur Facebook, et Google vous emmène toujours sur les sites de négation de la Shoah les plus abjects par un simple clic. L’un des dirigeants de Google m’a dit un jour, de façon incroyable, que ces sites ne montrent que « les deux côtés » de la question. C’est de la folie.
Pour citer Edward R. Murrow [journaliste américain durant la Seconde Guerre mondiale], « on ne peut accepter qu’il y ait, dans chaque histoire, deux côtés égaux et logiques à un argument ». Nous avons des millions de preuves de la Shoah – c’est un fait historique. Et le nier n’est pas une opinion aléatoire. Ceux qui nient la Shoah veulent en encourager une autre.
Pourtant, Zuckerberg dit que « les gens devraient décider de ce qui est crédible, pas les entreprises de technologie ». Mais à une époque où les deux tiers des milléniaux disent ne pas avoir entendu parler d’Auschwitz, comment peuvent-ils savoir ce qui est « crédible » ? Comment peuvent-ils savoir que le mensonge est un mensonge ?
La vérité objective existe. Les faits existent. Et si ces sociétés Internet veulent vraiment faire une différence, elles devraient embaucher suffisamment de contrôleurs pour surveiller, travailler en étroite collaboration avec des groupes comme l’ADL, insister sur les faits et éliminer ces mensonges et complots de leurs plateformes.
Cinquièmement, en discutant de la difficulté de supprimer du contenu, Zuckerberg a demandé « où établir la limite ? Oui, définir une limite peut être difficile. Mais voici ce qu’il dit vraiment : l’élimination d’autres mensonges et complots est tout simplement trop coûteuse.
Ce sont les entreprises les plus riches du monde et elles ont les meilleurs ingénieurs au monde. Ils pourraient régler ces problèmes s’ils le voulaient. Twitter pourrait déployer un algorithme pour supprimer davantage de discours haineux suprématistes blancs, mais ce n’est pas le cas, semble-t-il, parce qu’il éjecterait certains politiciens très en vue de leur plate-forme. Ce n’est peut-être pas une mauvaise chose ! La vérité, c’est que ces entreprises ne changeront pas fondamentalement parce que tout leur business plan repose sur la production de plus de mobilisation, et rien ne génère plus de mobilisation que le mensonge, la peur et l’indignation.
Il est temps de qualifier enfin ces entreprises de ce qu’elles sont vraiment – les plus grands éditeurs de l’histoire. Et voici une idée pour eux : respecter les normes et les pratiques de base comme le font tous les jours les journaux, les magazines et les journaux télévisés. Nous avons des normes et des pratiques à la télévision et au cinéma ; il y a certaines choses que nous ne pouvons pas dire ou faire. En Angleterre, on m’a dit qu’Ali G ne pouvait pas dire de gros mots quand il passe avant 21h. Ici, aux États-Unis, la Motion Picture Association of America réglemente et évalue ce que nous voyons. J’ai eu des scènes dans mes films qui ont été coupées ou réduites pour respecter ces normes. S’il existe des normes et des pratiques pour ce que les cinémas et les chaînes de télévision peuvent montrer, les entreprises qui publient du matériel destiné à des milliards de personnes devraient certainement aussi respecter des normes et des pratiques de base.
Prenons la question des publicités politiques. Heureusement, Twitter les a finalement bannis, et Google fait aussi des changements. Mais si vous les payez, Facebook diffusera n’importe quelle publicité « politique » que vous voulez, même si c’est un mensonge. Et ils vous aideront même à micro-cibler ces mensonges auprès de leurs utilisateurs pour un effet maximum. Dans cette logique tordue, si Facebook avait existé dans les années 1930, il aurait permis à Hitler de publier des messages publicitaires de 30 secondes sur sa « solution » au « problème juif ». Voici donc une bonne norme et une bonne pratique : Facebook, commencez à vérifier les faits sur les annonces politiques avant de les diffuser, arrêtez immédiatement les mensonges micro-ciblés et, lorsque les annonces sont fausses, rendez l’argent et ne les publiez pas.
Voici une autre bonne pratique : ralentissez. Chaque message n’a pas besoin d’être publié immédiatement. Oscar Wilde a dit un jour que « nous vivons à une époque où les choses inutiles sont nos seules nécessités ». Mais est-ce vraiment une nécessité d’avoir toutes les pensées ou vidéos affichées instantanément en ligne, même si elles sont racistes, criminelles ou meurtrières ? Bien sûr que non !
Le tireur qui a massacré des musulmans en Nouvelle-Zélande a diffusé en direct son atrocité sur Facebook, où elle s’est ensuite répandue sur Internet et a probablement été vue des millions de fois. C’était une vidéo amateur, qui vous a été présentée par les médias sociaux. Pourquoi ne pouvons-nous pas prendre plus de temps pour détecter et arrêter ces saletés qui causent des traumatismes avant même qu’elles ne soient publiées ?
Enfin, M. Zuckerberg a déclaré que les entreprises de médias sociaux devraient « être à la hauteur de leurs responsabilités », mais il est totalement silencieux sur ce qui devrait se passer quand elles ne le sont pas. À l’heure actuelle, il est assez clair qu’on ne peut pas leur faire confiance pour s’auto-réglementer. Comme dans le cas de la révolution industrielle, il est temps que la réglementation et la législation freinent la cupidité de ces barons de la haute technologie.
Dans toutes les autres industries, une entreprise peut être tenue responsable lorsque son produit est défectueux. Lorsque les moteurs explosent ou que les ceintures de sécurité ne fonctionnent pas correctement, les constructeurs automobiles rappellent des dizaines de milliers de véhicules, pour un coût de plusieurs milliards de dollars. Il semble juste de dire à Facebook, YouTube et Twitter : votre produit est défectueux, vous êtes obligé de le réparer, peu importe combien il vous en coûte et peu importe combien de modérateurs vous devrez employer.
Dans toutes les autres industries, vous pouvez être poursuivi pour le mal que vous causez. Les éditeurs peuvent être poursuivis pour diffamation, les gens peuvent être poursuivis pour diffamation. J’ai été poursuivi plusieurs fois ! Je suis poursuivi en ce moment par quelqu’un dont je ne mentionnerai pas le nom parce qu’il pourrait encore me poursuivre en justice ! Mais les entreprises de médias sociaux sont largement protégées de toute responsabilité pour le contenu que leurs utilisateurs publient – aussi indécent soit-il – en vertu de l’article 230 de la Loi sur, préparez-vous, la décence en matière de communication. Absurde !
Heureusement, les sociétés Internet peuvent maintenant être tenues responsables des pédophiles qui utilisent leurs sites pour cibler les enfants. Je dis, tenons également ces entreprises responsables de ceux qui utilisent leurs sites pour plaider en faveur des meurtres massifs d’enfants en raison de leur race ou de leur religion. Et peut-être que les amendes ne suffisent pas. Il est peut-être temps de le dire à Mark Zuckerberg et aux PDG de ces entreprises : vous avez déjà laissé une puissance étrangère s’ingérer dans nos élections, vous avez déjà facilité un génocide au Myanmar, recommencez et vous allez en prison.
En fin de compte, tout dépend du genre de monde que nous voulons. Dans son discours, M. Zuckerberg a déclaré que l’un de ses principaux objectifs est de « défendre une définition aussi large que possible de la liberté d’expression ». Pourtant, nos libertés ne sont pas seulement une fin en soi, elles sont aussi le moyen d’atteindre une autre fin – comme vous le dites ici aux États-Unis, le droit à la vie, la liberté et la poursuite du bonheur. Mais aujourd’hui, ces droits sont menacés par la haine, les complots et les mensonges.
Permettez-moi de terminer en vous suggérant un objectif différent pour la société. Le but ultime de la société devrait être de veiller à ce que les gens ne soient pas pris pour cible, harcelés ou assassinés en raison de leur identité, de leur origine, de qui ils aiment ou comment ils prient
Si nous en faisons notre objectif – si nous privilégions la vérité sur le mensonge, la tolérance sur les préjugés, l’empathie sur l’indifférence et les experts sur les ignorants – alors peut-être que nous pouvons arrêter la plus grande machine de propagande de l’histoire, nous pouvons sauver la démocratie, nous pouvons encore avoir une place pour la liberté de parole et d’expression et, surtout, mes blagues continueront à marcher.
Merci beaucoup à vous tous.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de JTA ou de sa société mère, 70 Faces Media.
- Michel Garroté -- En mai 2018, de grands médias américains ont publié des articles tel que par exemple « Une petite fille meurt dans la brume de Gaza » (« A Baby Girl Dies in the Haze of Gaza »), articles qui racontaient l’histoire de Layla Ghandour, une Palestinienne de huit mois qui aurait été tuée par l’inhalation de gaz lacrymogènes utilisés par les Forces de défense d’Israël. - Cette histoire était tragique et bouleversante. Elle était aussi fausse, comme l'a révélé une enquête d'Adam Milstein (voir les sources en bas de page). Le "Los Angeles Times", le "New York Times", le "Washington Post" et d’autres grands médias ont publié des articles similaires, accusant Israël et les soldats israéliens de tuer des enfants, amplifiant le faux récit du Hamas sur la mort de Layla. - À la suite de cette vague d’expositions médiatiques, le cousin de Layla a admis que le Hamas avait payé ses proches pour mentir aux médias au sujet de la cause de la mort de Layla. En réalité, Layla est décédée d’une pathologie sanguine préexistante. Bien sûr, la famille d’un bébé décédé mérite la sympathie de toute personne rationnelle, mais lorsque les médias suivent la propagande du Hamas qui utilise la mort d’un bébé innocent pour dégrader Israël, personne, à l’exception du Hamas, ne gagne. - Aujourd’hui encore, cette histoire continue d’être accessible à un large public qui peut la lire et s’y référer, sans qu’elle ne soit assortie d’aucun avertissement selon lequel elle repose sur des informations falsifiées. En France, l’Agence France Presse (AFP) diffusa largement la fausse nouvelle avant de faire tardivement machine arrière en réaction à une analyse démontrant avec précision les invraisemblances du récit. - Par la suite, pendant les manifestations de la "Grande Marche du Retour" de l'été 2018, dont chacune était une tentative violente de franchir les frontières d’Israël et de tuer des civils, le "Los Angeles Times" rapporta le 18 juin qu’« environ 130 manifestants ont été tués par les troupes israéliennes ». En fait, ce groupe de « manifestants » consistait en un nombre important de combattants armés et actifs du Hamas. - Le "Los Angeles Times" a ignoré ce fait ainsi que le but de cette marche, alors qu’un haut responsable du Hamas avait admis auparavant que la plupart des Gazaouis morts lors des manifestations étaient des membres du Hamas, des terroristes : la désinformation peut aller jusqu’à la vie ou la mort. - Michel Garroté pour LesObservateurs.ch - Sources : - https://www.jpost.com/Opinion/The-grave-danger-of-media-bias-565343 - http://infoequitable.org/bebe-palestinien-asphyxie-la-piste-de-la-fake-news-se-confirme/ -
Le rendez-vous du médiateur. La "ré-information", comment cela fonctionne ?
Emmanuelle Daviet la médiatrice des antennes reçoit le journaliste Thomas Huchon de "Spicee" sur le thème de la ré-information.
franceinfo Emmanuelle DavietRadio France
Mis à jour le 29/09/2018 | 10:09
publié le 29/09/2018 | 10:09
La ré-information, c'est le thème du rendez-vous de la médiatrice de Radio France, Emmanuelle Daviet. Avec les précisions du journaliste Thomas Huchon.
À quel moment est apparue la notion de "ré-information" ?
C'est une notion qui est apparue dans les années 2000 et qui a été popularisée notamment par l'extrême droite afin de qualifier une opération qui voudrait ré-informer les citoyens. Cela part du postulat que les médias professionnels mentent à la population. La ré-information est ce qu'on appelle aujourd'hui "fake news", la théorie du complot.
Ces sites de ré-information font-ils partie de la "complot-sphère" ?
La complot-sphère est l'agrégation de tous les sites qui prétendent ré-informer les gens, qui vont diffuser les théories du complot. Ils sont très liés à l'extrême droite. Ce sont des personnalités qui estimaient ne pas pouvoir s'exprimer suffisamment dans les médias qui ont créé leur propre média et des espaces où ils vont pouvoir tenir des propos beaucoup plus libres. La complot-sphère représente à peu près 400 à 600 sites internet environ, très liés à une idéologie d'extrême droite ou à des courants de pensées qui s'en approchent.
Qui sont actuellement les représentants de la "ré-information" dans les médias en France ?
On peut citer Eric Zemmour ou Charlotte d'Ornellas qui nous a démontré par l'absurde récemment les limites de la ré-information. On est face à un phénomène sérieux. Utiliser des mensonges pour arriver à ses fins est une forme de manipulation.
Ces représentants de la réinformation bénéficient-ils d'une audience importante ?
Les principaux sites de la complot-sphère trouvent une audience importante ; exemple le site d'Alain Soral qui voit passer plusieurs millions de visiteurs par mois.
Quels dangers pour la démocratie ?
Il est impossible de ne pas voir un lien entre la montée des populismes en Europe et l'augmentation de l'audience de tous ces sites d'information. Il ne faut pas considérer cela comme un combat loyal, on est face à des menteurs qui cherchent à manipuler des populations pour attaquer la démocratie.
Il va falloir s'attaquer à ces propos et convaincre les indécis.
Pour écouter le journaliste gauchiste désinformateur en chef qui accuse ses concurrents sérieux de désinforamtion, ici
A titre d'exemple, notre site LesObservateurs.ch que les autres menteurs et désinformateurs du Décodex du Monde par exemple ont qualifié de peu fiables et ayant tendance à diffuser de fausses nouvelles, a publié plus de 58.000 articles en 7 ans et tous les jours des médias flics scannent notre site pour trouver en vain des fausses nouvelles. Il faudrait aussi rappeler toutes les incroyables, obsessionnelles, basses et scandaleuses méthodes que ces flics des médias et autres commissaires politiques utilisent pour tenter de faire crever les sites de la vraie réinformation, toujours bien sûr au nom de la liberté et de la démocratie!
Chaque année le bureau de l'intégration des étrangers (BIE) organise et finance la Semaine contre le racisme afin de souligner la «Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale» du 21 mars. L'édition 2018, dans laquelle s'investissent de nombreuses institutions cantonales, villes, communes et associations genevoises, se déroulera du 19 au 25 mars avec pour thème central «les mots du racisme blessent».
À Meyrin, c’est un atelier d’écriture de rap. Aux Charmilles, un cours d’autodéfense verbale contre le racisme envers les Noirs. Les actions vont se multiplier dans tout le canton.
(...)
Aux projections de films, expositions et autres tables rondes s’ajoutent surtout de nombreux ateliers participatifs. À l’image de celui intitulé «Fake news et migration», qui se tiendra jeudi 22 au Centre social protestant.
Michel Garroté -- Dans les années 1970, la caste médiatique est devenue le quatrième pouvoir ; puis, au fil des décennies, elle est même devenue le premier pouvoir. A tel point que les politiciens n'ouvrent la bouche qu'en fonction de ce que les médias ont dit la veille et de ce qu'ils pourraient dire le lendemain. La seule chose que les médias n'avaient pas prévu, c'est qu'Internet deviendrait le cinquième pouvoir, véritable contre-pouvoir de ces mêmes médias. - Un exemple de contre-pouvoir que j'apprécie tout particulièrement, ce sont les tweets sulfureux et provocateurs de Donald Trump, étant entendu que Trump ne se résume pas à ses seuls tweets. Pour tenter d'anéantir les sites et blogues de réinformation, la réinfosphère, le quatrième pouvoir devenu premier pouvoir a d'abord fait semblant de les ignorer. Puis, il les a calomniés. Puis, il leur a intenté des procès avec dommages et intérêts, espérant ainsi les ruiner financièrement. - Et enfin, le quatrième pouvoir devenu premier pouvoir a allégué et allègue encore que les sites et blogues de réinformation publieraient, soi-disant, des fake news. Alors que le principal pourvoyeur de fake news, c'est, en réalité, le quatrième pouvoir devenu premier pouvoir. Sa dernière trouvaille en matière de lutte contre les sites et blogues de réinformation, contre la réinfosphère, c'est de demander aux patrons des réseaux sociaux de censurer les soi-disant fake news de cette réinfosphère. - En clair, le pouvoir en place, à savoir la caste politico-médiatique, s'efforce actuellement de censurer les sites et blogues de réinformation. Mais revenons aux tweets sulfureux et provocateurs de Donald Trump, étant entendu, j'insiste sur ce point, que Trump ne se résume pas à ses seuls tweets. - A ce propos précisément, le jeune philosophe Vivien Hoch dresse un intéressant bilan "médiatique" de la première année de la présidence Trump (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Un grand mérite de l’épopée Trump, c’est qu’il a, à lui seul, complètement dévalué la "valeur média" auprès de l’opinion mondiale. Il rappelle que tous les discours sont idéologiquement situés, et que le discours des médias dominants est univoque. - Il pousse les médias à avouer clairement leurs présupposés et leur situation d’énonciation, c’est-à-dire le "point de vue" duquel ils parlent, et montre que ce point de vue est souvent profondément le même. Sous couvert d’être "ouverte aux tendances", la dialectique des médias revient en fait toujours au même : mêmes critiques, mêmes conclusions, mêmes idées. Donald Trump dénonce cette rigidité hypocrite des médias. Il réintroduit de l’herméneutique là où il n’y avait que de la répétition inlassable du même. - Il montre que les médias sont enfermés dans un abject mimétisme. Il réintroduit de l’altérité là où il n’y avait que consanguinité d’intellects. Par là, il sauve la raison d’être du journalisme : en donnant en permanence à commenter des faits, des paroles et des actes qui sont totalement étrangers et répulsifs aux médias, il les réveille de leur sommeil dogmatique. Il permet à la démocratie de revivre, et de réaliser à nouveau son essence : assumer le conflit (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). - Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 26.1.2018 - http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/01/un-grand-m%C3%A9rite-de-l%C3%A9pop%C3%A9e-trump-est-davoir-d%C3%A9valu%C3%A9-la-valeur-m%C3%A9dia-.html -
Le pape François estime que les fake news s'inscrivent dans les desseins du diable, enjoignant journalistes et utilisateurs des réseaux sociaux à éviter et à démasquer les «tactiques du serpent» qui ne font que «propager l'arrogance et la haine».
Dans un document intitulé «La vérité vous libérera – fake news et journalisme pour la paix», le pape François s'est érigé le 24 janvier contre la diffusion des fausses informations, qui servent selon lui l'œuvre du Malin.
«Les Fake news sont un signe d'attitudes intolérantes et hypersensibles et ne font que propager l'arrogance et la haine. C'est le résultat final des contrevérités», a-t-il écrit dans le premier document consacré au sujet qui a pris une nouvelle dimension depuis la dernière campagne présidentielle aux Etats-Unis.
«Diffuser des fake news peut servir à faire avancer des objectifs spécifiques, influencer des décisions politiques et servir des intérêts économiques», a-t-il poursuivi, condamnant l'utilisation à des fins manipulatrices des réseaux sociaux aussi bien que d'autres formes de communication.
Lors de ses voeux à la presse, le 3 janvier 2018, Emmanuel Macron s'est fendu d'une nouvelle promesse: afin de protéger la démocratie, il va légiférer sur la liberté de la presse et faire voter une loi contre les "fake news".
Comment ? Vous n'étiez pas au courant ? Et oui, on vient de l'apprendre, la France est menacée par un nouveau fléau dévastateur: une épidémie de fake news. Comme ces nouvelles épidémies qui nous valent maintenant d'injecter 11 vaccins à nos nourrissons pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques, pardon pour leur sauver la vie, une loi sera donc votée pour nous protéger de ceux qui remettent un peu trop en question les thèses officielles véhiculées par les médias aux mains de quelques milliardaires amis du pouvoir.
Cette annonce a néanmoins déclenché un tollé chez tous les journalistes qui se respectent car ils y voient clairement une volonté du pouvoir de mieux contrôler l'information. Tout le monde l'a bien compris, sous prétexte d'empêcher des médias étrangers d'influencer l'opinion publique française, Macron veut en réalité mettre au pas l'ensemble de la profession et contrôler la diffusion des informations qui pourraient mettre en difficulté le pouvoir.
Face à la levée de boucliers unanime, Macron a donc envoyé ses petites mains assurer le service après-vente. Parmi eux, on retrouve Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement qui enchaîne les plateaux télés et radios. Le 6 janvier, sur ONPC de France 2, il évoque le sujet en affirmant: "les informations les plus partagées sont souvent des informations totalement fausses". Il appuie son argumentation en évoquant ... les groupes terroristes. Bouh, vous avez compris ? Vous avez peur maintenant, non ?
"Si demain un milliardaire étranger ou un groupe terroriste avec des fonds importants décidaient de sponsoriser des contenus diffamant tel ou tel candidat, ils peuvent librement le faire sur les plates-formes alors qu'un candidat, aujourd'hui, vous ne pouvez pas, vous, sponsoriser vos propres contenus sur le web..." (sic) (1)
Ah oui, c'est nouveau, ça vient de sortir, pour 2018, les groupes terroristes arrêtent les attentats. Ils se consacreront désormais aux fake news, d'où l'importance d'une loi.
Comment ? Vous pensez que les hommes politiques se foutent de notre gueule ? Vous avez bien raison.
Benjamin Griveaux est un ancien socialiste qui a participé activement à la campagne de Dominique Strauss-Kahn en 2006. En 2012, il a même fait partie du cabinet de Marisol Touraine, ministre socialiste de la santé du gouvernement Valls. Cet illustre ex-socialiste a publié un livre intitulé: "salauds de pauvre". Si vous observez attentivement la couverture, vous découvrirez le nom de l'éditeur: Fayard et juste au dessus un logo avec une mention: "Fondation Jean Jaurès".
Attention, la manipulation ne fait que commencer.
Que se passe-t-il le 7 janvier ? 4 jours après l'annonce de Macron, le lendemain de l'argument massue du porte-fake news ? La Fondation Jean Jaurès, tiens, tiens, la même qui a sponsorisé le livre de Benjamin Griveaux, sort une "étude" intitulée: "le conspirationnisme dans l'opinion publique française" dont la principale conclusion, reprise en boucle par l'ensembles des médias mainstream est la suivante: "8 français sur 10 croient à au moins une théorie du complot". Quelle coïncidence, non ? Pour être parfaitement rigoureux, cette étude a été commanditée par la Fondation Jean Jaurès mais également par un site aux faux airs anglo-saxons: "Conspiracy Watch", site internet fondé en 2007 par Rudy Reichstadt,... membre de... non ? et si.. membre de la Fondation Jean Jaurès...
Intéressons-nous donc à la Fondation Jean Jaurès.
Officiellement, la Fondation Jean-Jaurès se décrit à la fois comme "un think tank, un acteur de terrain et un centre d’histoire au service de tous ceux qui défendent le progrès et la démocratie dans le monde." En réalité, la Fondation Jean Jaurès est un think tank fondé sous l'impulsion de Pierre Mauroy, ancien premier ministre de François Mitterand. On trouve dans son conseil d'administration bon nombre de socialistes comme Jean-Marc Ayrault, Vincent Peillon ou Bruno Le Roux, mais plus surprenant, devinez qui occupe jusqu'en mai 2017 le poste de secrétaire général ? Gérard Collomb... Aujourd'hui ministre de l'intérieur de Macron. Pour la petite histoire, avec Gérard Collomb qui est toujours membre du Conseil d'Administration, on trouve également au poste d'administrateur, monsieur Christophe Carol, qui aussi est chef du bureau des associations et fondations au ministère de l'intérieur. Bonjour le conflit d'intérêts. (2)
Côté financement, ça vaut aussi son pesant de cacahuètes. La Fondation Jean Jaurès se vante d'être indépendante. Ah bon ? Le budget voté le 21 décembre 2016 est de 2 730 000 €. 1 000 000 d'euros de recettes proviennent des services généraux du premier ministre" et 878 000 € proviennent de subventions publiques. Autrement dit, l'Etat finance la Fondation Jean Jaurès à hauteur de 70% de son budget. Les ressources propres: publications, dons... ne représentent que 6% des recettes.
Bref, la Fondation Jean Jaurès est une véritable "organe d'influence", une officine de propagande d'Etat qui n'ose pas dire son nom.
Ca y est ? Vous comprenez mieux la manipulation ?
Bien évidemment, tous les médias vont reprendre en boucle les informations de la fameuse étude censée démontrer que les Français sont des adeptes inconditionnels des fake news et du conspirationnisme. Libération, qui appartient, comme L'Express, l'Expansion, BFM et RMC à Patrick Drahi, le milliardaire Franco-Israélien, fait la une sur le sujet en titrant son édition du 9 janvier: "Complotisme: le côté obscur de la France". Le soir même, Europe 1, propriété du milliardaire Arnaud Lagardère consacre un débat au fake news. Bref, tout le monde s'y met et ne parle que de ça ou presque pendant plusieurs jours.
Voilà, la boucle est bouclée. Aucun journaliste n'aura remarqué la supercherie, ou du moins, aucun ne s'est intéressé au véritable commanditaire de l'étude.
Sur le fond du sujet, précisons simplement deux ou trois choses.
Aux Etats-Unis, Hillary Clinton a dépensé pour sa campagne 1,2 milliards de dollars, la plus grosse somme jamais dépensée dans l'histoire des Etats-Unis lors d'une campagne électorale pour finalement se faire battre. Alors il va falloir qu'on nous explique comment un Etat étranger peut dépenser quelques milliers de dollars en contenus sponsorisés sur Facebook et Twitter et faire basculer le résultat de l'élection américaine. Enfin, c'est surtout à Hillary qu'il faudra l'expliquer car apparemment, elle n'est pas au courant et elle aurait bien aimé connaître la recette pour se l'appliquer à elle-même.
En Angleterre, une commission parlementaire a décidé de demander des comptes à Facebook et Twitter concernant une possible ingérence russe dans le Brexit. Dans un courrier adressé à la commission fin décembre, Facebook révèle, après vérifications, que le principal compte russe supposé avoir payé des publicités afin d'influencer le vote lors du brexit n'a dépensé que... 1 dollar... A peine mieux du côté de Twitter qui ne relève que 6 tweets sponsorisés par Russia Today pour une valeur d'environ 1 00 dollars. (3)
Enfin, pour tous ceux qui l'auraient oublié, la plus grande, la plus énorme, la plus gigantesque des fake news jamais inventée n'est pas l'oeuvre d'un journal, d'une télévision ou d'une radio, c'est l'oeuvre d'un Etat. En l'occurrence, l'Etat américain, sous l'administration Bush. Rappelez-vous, c'était le 5 février 2003 devant les Nations-Unies à New-York. Pendant 80 minutes, Colin Powell se livre à un véritable réquisitoire contre l'Irak, il montre des photos satellite, il brandit un flacon d'anthrax et explique que Sadam Hussein est en train de fabriquer une bombe nucléaire. (4)
On connaît la suite, le 20 mars 2003, les forces armées américaines envahissent l'Irak qu'elles occuperont pendant 8 ans avant de se retirer le 18 décembre 2011, pour un coût estimé à 3 000 milliards de dollars. 10 ans après, à l'occasion de la publication d'un livre, Colin Powel avoue à propos des armes de destruction massive que "Saddam Hussein ... n'en possédait pas un gramme". Et oui, tout cela n'était qu'un énorme mensonge destiné à justifier l'invasion américaine et le pillage du pétrole irakien. Juste une fake news en fin de compte.
Et si vous pensez que seuls les américains sont capables de manipuler ainsi les peuples, rappelez-vous de l'affaire du sang contaminé ou du nuage radio-actif de Tchernobyl qui avait touché toute l'Europe mais s'était miraculeusement arrêté aux frontières de la France.
En résumé: le 4 janvier, Macron annonce une nouvelle forme de censure contre les médias; les jours suivants, le porte-parole va expliquer sur les plateaux que c'est indispensable pour se protéger, par exemple des groupes terroristes et le 7 janvier, une officine de propagande financée par l'Etat nous pond une étude qui démontre que nous sommes tous atteints de complotisme aigu et que, par conséquent, une cure de désintoxication s'impose. Diffusée en boucle par tous les médias, cette "étude" vient clore le débat et faire taire tous ceux qui s'étaient pourtant offusqués quelques jours plus tôt de l'annonce d'une nouvelle mesure liberticide.
Voilà un parfait exemple de manipulation de l'opinion publique par l'Etat lui-même.
Jamais personne n'aura autant de moyens médiatiques, humains, financiers et politiques permettant de réussir de telles manipulations. Tous les producteurs de "fake news" devraient s'en inspirer et tous les journalistes devraient s'en rappeler.
Chapeau bas, monsieur Macron. Opération parfaitement réussie. Personne ne vous arrivera jamais à la cheville en matière de manipulation, sauf bien évidemment monsieur Bush.
Emmanuel Macron a annoncé vouloir lutter contre les fake news. Alors que de nombreuses voix critiquent sa proximité avec la presse traditionnelle, cette mesure prend une tournure très politique...
Macron, élu grâce au soutien de quelques oligarques propriétaires des médias, veut s'assurer qu'aucune voix dissonante ne sera en mesure de lutter contre le verrouillage complet de l'information qu'il a entrepris. Sans atteindre l'outrance des BFM et autres "Echos" qui présentent sa politique comme inspirée par l'Olympe, la plupart des grands organes de presse écrite ou audiovisuelle lui sont désormais soit entièrement acquis soit très bienveillants. La manière dont le matraquage fiscal des Français en ce début d'année est escamoté est tout à fait édifiante.
La reprise en main complète de l'audiovisuel public, pourtant si peu indépendant, va également bon train.
Il ne reste qu'à museler Internet, ce que Macron va tenter au prétexte de lutter contre les influences étrangères ou les rumeurs dites fabriquées.
Je ne veux voir qu'une tête
Tiens, tiens, nous qui croyions que l'ouverture à l'international et les échanges étaient par définition une bonne chose selon la doxa macronienne.
Quant à la capacité des citoyens à distinguer le vrai du faux, on voit bien pourquoi Macron, qui les a si totalement enfumés depuis un an, y croit modérément. En matière de manipulation, il en connaît un rayon le bougre !
Bref, nous voilà menacés d'une nouvelle loi liberticide au prétexte que les braves gens sont manipulables : la quintessence même du mensonge et de la tartufferie ... Souvenez vous d'Orwell, d'Huxley ou de la Boëtie, c'est toujours pour votre bien que les dictatures agissent.
Et c'est sans parler de la véritable usine à gaz imaginée dans ce petit cerveau, avec intervention du juge et tutti quanti.
Exemples : «les plateformes se verront imposer des obligations de transparence accrue sur tous les contenus sponsorisés afin de rendre publiques l'identité des annonceurs et de ceux qui les contrôlent mais aussi de limiter les montants consacrés à ces contenus» ;
«en cas de propagation d'une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge au travers d'une nouvelle action en référé qui permettra, le cas échéant, de supprimer le contenu mis en cause, de déréférencer le site, de fermer le compte utilisateur, voire de bloquer l'accès au site Internet.» ; ou enfin : «le CSA pourra lutter contre toute tentative de déstabilisation par les services contrôlés ou influencés par des États étrangers», ce qui pourra passer par «la suspension ou l'annulation» de leurs conventions avec le régulateur !
Inutile de vous demander qui définira ce qu'est ou n'est pas une fausse nouvelle ! Sans plaisanter, l'heure est grave, chers amis démocrates.
Qui peut encore croire que cet individu est un libéral ?
L’Agence France-Presse (AFP) et 20 Minutes ont été condamnés ce jeudi pour diffamation. Ils avaient imputé en 2016 au Front national des pratiques fiscales opaques ou frauduleuses dans le cadre du scandale des Panama Papers.
Reconnus coupables de « diffamation publique », les responsables de la publication de l’AFP et de 20 minutes ont été condamnés chacun à 1000 euros d’amende et 2000 euros de dommages et intérêts à verser au FN, ainsi que 2000 euros chacun pour les frais de justice.
L’AFP a été condamnée pour une dépêche datée du 5 avril 2016 et titrée « Panama Papers: la liste des pratiques fiscales opaques s’allonge, le FN et la Société générale épinglés ». Cette dépêche reprenait des informations publiées par le journal Le Monde, qui s’était procuré, dans le cadre d’un groupe de journalistes d’investigation, des documents provenant du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca mettant en cause des membres de l’entourage de Marine Le Pen, la présidente du parti d’extrême droite.
[…] De son côté, 20 Minutes était attaqué pour le sous-titre d’un article du 5 avril 2016 portant sur le même scandale des Panama Papers et indiquant « Fraude: le système dénoncé aurait été utilisé par le FN pour sortir de l’argent de France au moyen de sociétés écrans et de fausses factures ». […]
Le thème que le Pape François a choisi pour la 52ème journée mondiale des communications sociales 2018 concerne les «fausses nouvelles» ou “fake news”, c'est-à-dire les informations infondées qui contribuent à générer et à alimenter une forte polarisation de l’opinion.
«"La vérité vous rendra libres" (Jn 8, 32). Fausses nouvelles et journalisme de paix.», est l'intitulé exact du message du Pape, dont le contenu sera publié le 24 janvier prochain. Lors d'une conférence, le jeudi 28 septembre 2017, le préfet du Secrétariat pour la Communication, Mgr Dario Edoardo Viganò, avait présenté la radio comme un rempart contre les "fake news", qui deviennent souvent virales sur les réseaux sociaux, comme la campagne présidentielle américaine de 2016 l'a montré avec une particulière ampleur.
Il s’agit d’une distorsion souvent instrumentale des faits, avec d’éventuelles répercussions au niveau des comportements individuels et collectifs. Dans un contexte où les entreprises de référence du Web social et le monde des institutions et de la politique ont commencé à s'attaquer à ce phénomène, l'Église veut également offrir une contribution en proposant une réflexion sur les causes, les logiques et les conséquences de la désinformation dans les médias et en aidant à la promotion d’un journalisme professionnel, qui cherche toujours la vérité, et donc un journalisme de paix qui favorise la compréhension entre les personnes.
La Journée Mondiale des Communications Sociales, unique célébration mondiale instaurée par le Concile Vatican II (Inter mirifica, 1963), est célébrée dans plusieurs pays, sur la recommandation des évêques du monde entier, le dimanche avant la Pentecôte. En 2018, ce sera le 13 mai.
Le message du Saint-Père pour la Journée Mondiale des Communications Sociales est publié traditionnellement le 24 janvier, jour de la fête de saint François de Sales, Patron des journalistes.
(CV- communiqué du Secrétariat pour la Communication)
Face à la propagation inquiétante de «fausses informations», le ministère de l'éducation suédois pense avoir la solution ! Dès l'école primaire, les petits suédois apprendront à reconnaître les «fake news» et à repérer les sources douteuses.
Le ministre de l'Education suédois, Gustav Fridolin, n'est pas peu fier des méthodes pédagogiques pensées par ses équipes.
«La Suède a le genre d'approche dont tout le monde devrait s'inspirer. Ici, chaque enfant est préparé dès le plus jeune âge à la vie active, ses premiers pas vers le savoir doivent avoir lieu très tôt, et ce notamment pour tout ce qui relève des technologies multimédia et de l'information», a expliqué Gustav Fridolin, cité par le média The Local.
A partir de juillet 2018, une nouvelle discipline sera donc au programme des élèves du primaire en Suède : ils apprendront à séparer le bon grain de l'ivraie médiatique, à analyser les sources et distinguer les vraies informations des fausses
Le réseau social va déployer en France son dispositif de signalement par ses utilisateurs d’une information qu’ils pensent être fausse. Celle-ci pourra ensuite être vérifiée par des médias partenaires, dont « Le Monde ».
Huit médias français, dont Le Monde, ont décidé de collaborer avec Facebook pour réduire la présence de fausses informations sur le réseau social. L’annonce en a été faite, lundi 6 février, par l’entreprise américaine, soumise à d’importantes pressions ces dernières semaines pour lutter davantage contre la prolifération de fake news, considérée par beaucoup comme un élément marquant de la dernière campagne électorale aux Etats-Unis.
Concrètement, le projet est de déployer prochainement en France un dispositif similaire à celui qui a été mis en place en décembre aux Etats-Unis avec le concours de cinq médias (ABC News, AP, FactCheck.org, Politifact et Snopes), et qui doit prochainement être lancé en Allemagne, avec la rédaction de Correctiv. En France, outre Le Monde, les médias partenaires sont l’Agence France-Presse (AFP), BFM-TV, France Télévisions, France Médias Monde, L’Express, Libération et 20 Minutes. Après la France, Facebook projette de poursuivre le déploiement dans d’autres pays.
Les US ne cessent d’évoquer la propagande et les «fake news» contre lesquels il faut lutter. Pour faire du fact-cheking, Facebook a choisi... les plus grands donateurs d’Hillary Clinton et du establishment américain. Découvrez l’analyse de RT.
Les «fausses nouvelles» est un phénomène qui envahit des réseaux sociaux, comme nous le disent sans cesse les médias américains. Comment Facebook propose-t-il de lutter contre un tel fléau ? C’est très simple : vous choisissez un organisme de vérification des faits, de préférence celui qui a les liens les plus étroites avec l’establishment américain et le faites passez pour un mécanisme indépendant et impartial. Les résultats ne vont pas se faire attendre...
To provide the best experiences, we and our partners use technologies like cookies to store and/or access device information. Consenting to these technologies will allow us and our partners to process personal data such as browsing behavior or unique IDs on this site and show (non-) personalized ads. Not consenting or withdrawing consent, may adversely affect certain features and functions.
Click below to consent to the above or make granular choices. Your choices will be applied to this site only. You can change your settings at any time, including withdrawing your consent, by using the toggles on the Cookie Policy, or by clicking on the manage consent button at the bottom of the screen.
Fonctionnel
Always active
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.