Lausanne. École : Un prof veut interdire les croix autour du cou mais ne dit rien sur les filles voilées

Lausanne. Ecole : Un prof allergique à la croix

Mon petit-fils a reçu de ses parents un cadeau pour sa confirmation : une chaînette avec une croix qu’il a laissée à son cou pour aller à l’école, le lendemain, dans un village au nord de Lausanne.

Son prof, voyant son collier avec la croix, lui demande de l’enlever, ce qu’il a refusé de faire.

Il le menace alors d’une heure d’arrêt, mais mon petit-fils, soutenu par ses camarades, tient tête durant toute la période. En rentrant à la maison, il raconte cette histoire à ses parents. Ma fille prend rendez-vous avec le doyen qui convoque le prof et l’élève pour la première heure de cours le lendemain matin. Etant donné que le jeune de 14 ans est resté calme et poli, il n’est plus question d’heure d’arrêt et il ne voit rien de contraire à la loi en portant une croix alors que des filles vont à l’école voilées.

Ce fait étonne simplement dans le contexte que l’on connaît et où l’Occident perd son âme à force de tolérance envers les autres religions.

Monique Coppotelli, Lausanne

 

Allemagne: La visite d’une église est interdite pour des écoliers, mais celle de la mosquée est obligatoire

Une classe de troisième a été interdit de visiter une église catholique dans le cadre d'une excursion. Dans le même temps, les parents d'un élève qui refusaient que leur enfant visite une mosquée ont reçu une amende. La liberté de religion en 2016.

Pendant des années, l'excursion pour la Communion à l'Eglise catholique locale des élèves de troisième année de l'école élémentaire de Ebersberg a été une tradition chère à la municipalité. Cependant, au printemps prochain, cette excursion sera annulée. Le directeur interdit la visite de l'église durant les heures de cours et justifie son interdiction en déclarant qu'il n'est pas admissible d'amener des élèves et des parents, qui ne font pas partie de la foi catholique, à subir, à cause de cette visite, un dilemme de conscience personnel et de détresse.

Toutefois, toute la thématique devient absurde, avec la décision simultanée d'une école dans le nord de l'Allemagne à Rendsburg. Il y avait là, dans le cadre de l'enseignement de la géographie (!) une visite d'une mosquée. Un écolier de 13 ans a refusé de participer à la visite pour des «raisons idéologiques». Même ses parents ont refusé de se soumettre à la pression de la direction scolaire. Ils craignent un «endoctrinement religieux» de leur enfant. Ils refusent le paiement de l'amende qui s'élève à 300 euros.

Cette mosquée gérée par une association, laquelle est surveillée par les services secrets allemands, n'est pas inquiétante pour le Département. De plus; même la participation de l'étudiant à un cours de remplacement dans une autre classe ne doit pas être acceptée selon le Département.

Dès lors, pendant que les visites dans les églises catholiques conduisent les personnes à "des dilemmes de consciences et de détresse", les visites des mosquées sont par contre forcées et sous la contrainte.

Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch

(la photo utilisée n'est qu'une illustration et provient de l'article source)

 

Danemark: Pour ne pas faire fuir les élèves blancs, un lycée pratique la ségrégation raciale

Le lycée Langkaer à Tilst, en banlieue d'Aarhus, a expliqué avoir fixé à 50% la proportion maximale d'élèves d'origine étrangère dans trois classes de première année. De fait, les quatre classes restantes n'accueillent que des adolescents issus de l'immigration.

Le proviseur, Yago Bundgaard, a rejeté toute accusation de discrimination et affirmé que l'objectif était de maintenir une mixité ethnique dans l'établissement en évitant la fuite des élèves blancs. «Pour qu'une vraie intégration ait lieu dans une classe, il faut des effectifs suffisants de chaque groupe», a-t-il déclaré à l'organisme public de télévision DR, estimant qu'il avait opté pour «la moins mauvaise solution».

Le lycée, qui accueillait 25% d'élèves d'origine étrangère en 2007, a vu cette proportion grimper à 80% parmi les nouveaux de première année à la rentrée 2016.

Source et article complet

A Genève, un élève musulman a refusé tout contact physique avec une prof

Un adolescent récemment converti à l’Islam a refusé d’être touché par sa professeure d’éducation physique dans une école de Genève, selon une information de la RTS. Il a invoqué des motifs religieux.

L’incident a eu lieu au début de l’année 2015, lors d’un cours d’éducation physique durant lequel les élèves effectuaient des exercices abdominaux. "J’ai voulu corriger sa posture mais à peine l’avais-je effleuré qu’il a bondi en arrière en m’expliquant qu’il ne touchait pas les femmes. J’ai été extrêmement surprise et décontenancée", explique à Mise au Point Corine Casagrande, professeure d’éducation physique à l’école de culture générale Jean-Piaget.

Cas dénoncé à la direction

L’enseignante a dénoncé le cas à sa direction qui a convoqué l’élève et pris contact avec les parents. "Dans un cas comme celui-ci, la première question que nous nous posons est celle du risque de radicalisation de l’élève, précise Francine Novel directrice de l’établissement. Nous avons heureusement pu rapidement dissiper cette inquiétude."

L’élève a pu poursuivre les cours de sport sans entrer en contact physique avec son enseignante ou des élèves féminines. "En l’occurrence, les disciplines pratiquées durant la fin du semestre ne l’exigeaient pas, poursuit la directrice. Mais nous avons expliqué à l’élève que si un contact était obligatoire pour assurer sa sécurité dans un exercice, nous serions obligés de l’exclure du cours."

François Roulet

Cas identique à Bâle

Deux élèves musulmans de la commune de Therwil (BL) ont été dispensés de serrer la main du personnel enseignant féminin, provoquant colère et stupéfaction dans les milieux éducatifs.Elle a été prise après que les deux jeunes ont déclaré avoir des problèmes avec cette coutume car dans leur religion ils affirment qu'un homme n'a pas le droit de toucher une femme si celle-ci n'est pas la sienne ou si elle n'est pas membre de sa famille.

Bâle: Les deux enfants syriens qui refusent de serrer la main de leur professeure déclarent que “personne ne peut les forcer”

Entretien avec les frères syriens

Les objecteurs de la poignée de main de Therwil, à Bâle Campagne, font les manchettes internationales. Les frères syriens en parlent pour la première fois directement.

"Nous ne faisons de mal à personne, déclare le plus jeune des deux frères syriens, qui a reçu une dispense de poignée de main à Therwil BL. laquelle a provoqué un véritable séisme. "Les journalistes nous regardent aller à l'école, à la mosquée. Des gens parfaitement inconnus nous menacent." Dans une interview avec la "Sonntagszeitung", les deux étudiants se déclarent choqués par l'ampleur provoquée par la dispense. "Personne ne peut nous forcer à toucher les mains."

Pour le plus âgé des deux garçons, la chose est claire: «Les politiciens nous utilisent afin d'échauffer les esprits contre les musulmans, en particulier les représentants de l'UDC.» Et cela malgré le fait que lui et son frère soient bien intégrés et suivent les lois. "Comment peut-on nous attaquer ainsi sans nous connaître? Tous ces gens, ils ne savent rien de nous." 

Le partage de la vidéo de l'Etat islamique

Au sujet de la radicalisation crainte par la Commission scolaire, ils déclarent: "Sommes-nous radicaux parce que nous obéissons aux commandements de l'islam? C'est pourtant notre devoir." Le prophète Mohammed est leur modèle. Ce dernier n'a jamais touché aux femmes autre que la sienne.

Entre-temps, la police enquête sur le frère le plus âgé parce qu'il a partagé sur son profil Facebook une vidéo de propagande de l'Etat islamique. "Mon frère et moi-même sommes très clairement opposés à l'Etat islamique. L'islam interdit de tuer des civils."

Depuis l'année dernière, le Conseil Central Islamique Suisse (CIEC) s'occupe des deux frères. Des représentants de l'organisation, qui étaient observés par le service de renseignement, ont aussi accompagné les deux frères aux séances avec la direction scolaire de Therwiler.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

 

 

Charlie Hebdo: Un élève passé à tabac pour avoir rappelé les valeurs de tolérance et de laïcité

Un élève du lycée technique et professionnel Blaise Pascal de Châteauroux a été passé à tabac vendredi par trois autres élèves après avoir publié sur Facebook des messages rappelant «deux des valeurs de la République que sont la tolérance et la laïcité», à l’occasion d’un échange sur les attentats à Paris.

Une semaine de la citoyenneté va être organisée, la semaine prochaine, dans l’enceinte du lycée, a encore indiqué M. Lascaux.

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