À 14 ans, il voulait faire sauter une gare au nom de l’EI

Sankt-PËlten (Autriche) - La justice autrichienne juge mardi un adolescent se réclamant du jihadisme et accusé d’avoir voulu faire exploser une bombe dans une gare de Vienne à l’automne dernier, alors qu’il n’avait que 14 ans.

Ce collégien d’origine turque, aujourd’hui âgé de 15 ans, doit répondre de «participation à une entreprise terroriste», lors d’une audience d’une journée devant le tribunal de Sankt-PËlten.

Arrêté en octobre 2014 dans cette ville située à 70 km à l’ouest de Vienne, alors qu’il se trouvait à l’école, il a reconnu avoir cherché à fabriquer une bombe pour la faire exploser dans l’une des principales gares de la capitale autrichienne.

Au cours d’une perquisition, de nombreuses images extrêmement violentes de propagande du groupe Etat islamique ont été trouvées dans l’ordinateur, le téléphone et la console de jeux de l’adolescent.

Le suspect, qui comparaîtra détenu, a «activement» cherché à se procurer les composants de la bombe, selon le parquet.

Selon des informations de presse non confirmées officiellement, l’EI lui aurait promis 25 000 euros s’il parvenait à commettre l’attentat avant de se rendre en Syrie. Celui-ci était prévu à la Westbahnhof, la deuxième plus grande gare de la ville.

Arrêté une première fois le 28 octobre, l’adolescent avait été relâché au bout de deux semaines en raison de son jeune âge, et placé sous contrôle judiciaire.

Mi-janvier, il avait toutefois enfreint aux conditions de son contrôle judiciaire en fuguant en compagnie d’un ami de 12 ans, qu’il voulait convaincre de rejoindre la Syrie avec lui.

Les deux jeunes avaient disparu des radars pendant quatre jours avant d’être arrêtés dans un snack de Vienne le 16 janvier, après que la police eut été alertée par la mère du suspect.

L’adolescent a été replacé en détention provisoire où il se trouve donc depuis plus de quatre mois, une durée rare à son âge mais justifié selon le parquet par la gravité des faits qui lui sont reprochés ainsi que par un risque avéré de fuite.

Plus de 200 personnes, dont des femmes et des mineurs, ont rejoint la Syrie et l’Irak depuis l’Autriche, selon les autorités. Quelque 70 suspects sont revenus dans le pays et plusieurs d’entre eux sont emprisonnés en attente d’un jugement.

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Les Etats-Unis doutent de la volonté des soldats irakiens qui combattent l’EI

Nos lecteurs nous informent (merci à Kandel)

Alors que l'armée irakienne vient d'essuyer deux revers cinglants face aux combattants de l'EI à Ramadi (Irak) et Palmyre (Syrie), ses soldats sont aujourd'hui montrés du doigt par les Etats-Unis. Les Américains doutent en effet de la volonté des intéressés.

 

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Les évêques européens se sont-ils convertis à l’islam ?


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« Comment changent les musulmans en Europe ? », telle était la question (en apparence ambiguë) posée lors de la 4e rencontre des évêques et délégués pour les rapports avec les musulmans en Europe, rencontre organisée par le Conseil des Conférences Episcopales d’Europe (CCEE) à l’abbaye de Saint-Maurice, en Bas-Valais (Suisse), du mercredi 13 au vendredi 15 mai. Une quarantaine de participants, experts (présumés) en « dialogue avec les musulmans en Europe », ont été guidés dans leurs travaux, par le Cardinal Jean-Pierre Ricard (cardinal-archevêque de Bordeaux et ancien vice-président du CCEE de 2006 à 2011).

Le très islamophile cardinal Jean-Louis Tauran, Président du Conseil Pontifical pour le « Dialogue Interreligieux » était également présent, alors que les évêques se sont interrogés sur une éventuelle radicalisation des musulmans en Europe et sur la façon dont cette question est abordée au sein des communautés musulmanes. Autres sujets qui ont été abordés pendant ces trois jours : la possibilité de promouvoir une « culture du dialogue » entre chrétiens et musulmans ; et les « dynamismes culturels et religieux » des musulmans du continent européen.

La « possibilité de promouvoir » une culture du dialogue ? Autrement dit, cette possibilité reste à promouvoir et elle n’existe pas pour l’instant. Mais dans ce cas, à quoi le dialogue, débuté il y a soixante ans, a-t-il servi durant cette longue période ?

Dans une récente déclaration du Saint-Siège, le même cardinal Tauran a dénoncé une « stigmatisation des musulmans » à la suite des violences commises au nom de la religion (comprenez : violences commises par des musulmans au nom de l’islam). « Continuer à dialoguer, aussi quand on fait l’expérience de la persécution, peut devenir un signe d’espérance. », selon le cardinal Jean-Louis Tauran, qui a réaffirmé sa confiance dans le dialogue avec l’islam en dépit du contexte de violences commises au nom de cette religion. Le cardinal français a ajouté, dans sa déclaration, que le dialogue avec les musulmans est « plus que jamais » nécessaire face à la « radicalisation du discours communautaire et religieux ».

Tauran dénonce, dans ce climat, « une stigmatisation croissante et banalisée des musulmans et de leur religion ». En clair, lorsque Tauran dénonce la « radicalisation du discours communautaire et religieux », il vise non pas les musulmans, mais les autres, puisqu’il dénonce, dans la même déclaration, « une stigmatisation croissante et banalisée des musulmans et de leur religion ». « Dans ce contexte, nous sommes appelés à renforcer la fraternité et le dialogue », a plaidé Tauran, qui fut (hélas) longtemps actif au sein de la diplomatie vaticane : « Les croyants constituent un formidable potentiel de paix », ajoute Tauran. Avec ce torrent d’inepties, on croit rêver…

Michel Garroté, 18 mai 2015

Sources :

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Monde/Les-eveques-europeens-se-penchent-sur-les-rapports-avec-les-musulmans-2015-05-13-1312034

http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Rome/Le-cardinal-Tauran-estime-le-dialogue-avec-l-islam-plus-que-jamais-crucial-2015-04-22-1305227

  

Les trois ados anglaises ralliées à l’EI fuiraient l’enfer

Les trois gymnasiennes parties de Londres en février pour rejoindre les rangs de l'Etat islamique tenteraient actuellement de fuir le groupe qui les rechercherait activement.

Ces trois adolescentes, Shamima Begun, 15 ans, Kadiza Sultana, 16 ans, et Amira Abase, 15 ans, ont quitté Londres le 17 février dernier. Après moins de trois mois d'une vie sous la coupe de l'Etat islamique, elles seraient désormais en train de le fuir. Leurs «maris», qui ont fait allégeance à l'EI, les chercheraient désormais comme des fous. Ils auraient donné leur signalement à tous les check-points.

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Le site des chrétiens valaisans attaqués par l’Etat islamique

Les sites du Parti chrétien-social suisse et valaisan ont été hackés par un personnage ou un groupe se réclamant de l’EI.

Grâce aux indications fournies dans le contenu affiché, le responsable du PCS a pu contacter et parler avec une personne s’exprimant en anglais à l’origine de l’opération : « Il prétendait agir au nom de l’EI et agissait contre des gens qu’il disait « détester ». J’ai eu toutefois des doutes sur son authenticité. Après l’attaque contre les Etats-Unis ou TV5 Monde, je ne pense pas que le centre-gauche suisse et valaisan soit une cible qui représente un enjeu international… »

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Le dernier tube de l’EI: « taper la France » et « des morts par milliers »!

.NDLR : On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas..........................

 


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« Il nous faut taper la France. Il est temps de l’humilier. On veut voir de la souffrance, Et des morts par millier. La bataille est engagée. La vengeance sera terrible. Nos soldats sont enragés. Votre fin sera horrible. »… C’est le second chant en français que Al Yahat media center, l’organe de diffusion des médias de l’EI, nous adresse. Outre des menaces… ce chant justifie les assassinats de Charlie Hebdo. A la fin de cet enregistrement, l’on entend un message de Coulibaly, le tueur de l’Hyper casher, à l’adresse de sa famille…

 

«On va pas se laisser abattre.
Pour Allah on veut mourir.
On va rester pour combattre.
Partir avec le sourire.

Oui Charlie Hebdo est mort, des prophètes il se moquait.
Certes on tuera sans remords ceux qui viennent nous provoquer.
Pourquoi nous avoir cherché ? Vous semez, vous récoltez.
Ceux qui ont les armes chargées, c’est l’heure de se révolter.

Il nous faut taper la France.
Il est temps de l’humilier.
On veut voir de la souffrance,
Et des morts par millier.
La bataille est engagée. La vengeance sera terrible.
Nos soldats sont enragés. Votre fin sera horrible.

L’islam va s’imposer, se répondre par l’épée.
Ceux qui veulent s’opposer ne connaitront plus la paix.
On est venu dominer et nos ennemis vont périr.
On va les éliminer et laisser leurs corps pourrir. »

Source Délit d'images

Un combattant helvétique anti-EI risque 3 ans de prison

Le Suisse Johan Cosar est parti en Syrie en 2012. A son retour en Suisse, il a été interpellé à Bâle. Il a été interrogé avant d'être relâché par la justice militaire. Âgé de 32 ans, il est né à Saint-Gall et a grandi à Locarno (TI).

Source

Rappel : Pour un jihadiste, le juge suisse avait prononcé une peine de 600 heures de travail d'intérêt général avec sursis.

L’EI détruit au bulldozer un joyau archéologique

Selon le ministère du tourisme irakien, le groupe EI a «pris d'assaut la cité historique de Nimrud et a commencé à la détruire avec des bulldozers».

Un responsable des Antiquités a confirmé ces informations. «Jusqu'à présent, nous ne pouvons pas mesurer l'ampleur des dégâts», a dit ce responsable sous couvert d'anonymat.

Nimroud, une cité fondée au 13e siècle avant JC, est située sur les rives du Tigre à quelque 30 km de Mossoul, la grande ville du nord de l'Irak, contrôlée par l'EI depuis juin.

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“Vous venez de manger votre fils”: l’horreur absolue selon l’EI

Comme le rapportent plusieurs médias britanniques, dont le Sun et leDaily Mail, Yasir Abdulla avait quitté l'Angleterre pour rejoindre l'Irak afin de combattre l'EI. Son village natal situé au Kurdistan, qu'il a quitté en 2000, est sur le point de tomber dans les mains du groupe terroriste.

"Elle était déterminée à retrouver son fils", raconte Yasir Abdulla, 36 ans. "Elle a demandé de ses nouvelles aux membres de l'EI. Ils lui ont dit de s'asseoir après son long voyage et qu'elle recevrait de la nourriture. On lui a apporté du thé, de la viande, du riz et de la soupe. Elle a pensé que ces hommes étaient plutôt accueillants. Une fois le repas terminé, on lui a dit en se moquant d'elle: vous venez de manger votre fils."

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Allô Damas ? Passez-moi Bachar al-Assad !


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Michel Garroté -- La crise syrienne me pose un problème. Je l’ai déjà écrit plusieurs fois. Je déteste le clan Assad. Notamment parce que j’ai vu de mes yeux les monstruosités perpétrées par le clan Assad contre les Chrétiens au Liban dans les années 1975-1990. Cela dit, lorsque dans le milieu des années 1990, je me suis rendu en Syrie, j’ai été bien obligé d’admettre que la situation des Chrétiens y était bonne. C’est un paradoxe typiquement levantin. Le clan Assad a voulu chasser les Chrétiens du Liban afin de pouvoir annexer ce pays. Et le même  clan Assad, dans son propre pays, la Syrie, a ménagé les minorités, y compris les minorités chrétiennes, du fait que ce clan est lui-même une minorité alaouite (et donc « chiite ») dans un pays majoritairement sunnite. Je sais très bien qu’actuellement le clan Assad fait à son propre peuple ce qu’il avait déjà fait pendant plus de quinze ans au peuple libanais.

Du reste, à l’époque, j’étais très seul dans ma défense des chrétiens libanais qui semblaient laisser le monde entier indifférent. Et n’ayant pas changé sur la défense des chrétiens en terre d’islam, je ne peux donc pas, aujourd’hui, prendre parti contre le clan Assad que je déteste, car si un califat islamique lui succède, les Chrétiens de Syrie n’auront plus qu’à faire leurs valises. Et qui les accueillera ? Personne. Encore un point à préciser dans ce contexte : oui, je sais, la Syrie est alliée à l’Iran et au Hezbollah. Cela dit, une Syrie laïque avec al-Assad est « moins pire » qu’un éventuel Califat sunnite syrien. Un tel califat serait génocidaire pour les syriens chrétiens, et, létal pour Israël.

Des djihadistes de l'Etat islamique ont enlevé ces trois derniers jours 220 chrétiens assyriens dans des villages situés dans le nord-est de la Syrie. Les enlèvements se sont produits lors de la capture d'une dizaine de villages situés non loin de la ville syrienne d'Hassaka. Cette région dans le nord-est de la Syrie est le théâtre d'affrontements entre djihadistes de l'Etat islamique et combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

Voici la réaction de Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syrien catholique : « Par leurs politiques malheureuses, en particulier les Français (ndmg - Hollande) et les Américains (ndmg - Obama), avec leurs alliés régionaux, ont favorisé de facto la montée en puissance du Daesh (l’Etat islamique : EI). Maintenant, ils persévèrent dans l’erreur, commettant des fautes stratégiques grotesques. De plus, ils s’obstinent à interférer au travers d’interventions sans importance, au lieu de reconnaître que le soutien qu’ils apportent aux groupes djihadistes nous a porté à ce chaos et a détruit la Syrie, nous faisant régresser de 200 ans », conclut Mgr Jacques Behnan Hindo.

Dans ce contexte, rappelons que depuis 2013, la radicalisation des groupes d’opposants syriens armés continue et que le nombre de combattants étrangers augmente, qu’ils sont fortement disciplinés et bien entraînés. A cause de cela, les groupes les plus radicaux ont maintenant un avantage sur les factions soi-disant « modérées », ce qui explique que des groupes comme l’État Islamique aient réussi à créer leurs propres bastions, notamment dans le nord de la Syrie. La perméabilité des frontières de la Syrie facilite l’intrusion d’acteurs régionaux armés dans ce conflit et l’influence d’éléments extrémistes augmente. Et à ce propos, je continue de penser qu’en France en particulier et en Europe en général, les innombrables journalistes, analystes et experts qui formulent leurs opinions sur ce conflit, non seulement sont totalement incultes et lamentablement démagogues, mais en plus, ils sont terriblement arrogants et même insultants envers ceux qui ne pensent pas comme eux.

La semaine du 23 février 2015, les députés UMP Jacques Myard et PS Gérard Bapt, par ailleurs président du groupe d'amitié France-Syrie à l'Assemblée, ainsi que Jean-Pierre Vial, sénateur UMP de Haute-Savoie, président du groupe d'amitié France-Syrie au Sénat, et François Zocchetto, sénateur UDI de la Mayenne, ont séjourné en Syrie pour une mission : « Nous avons rencontré Bachar al-Assad pendant une bonne heure. Ça s'est très bien passé », a indiqué le député des Yvelines. « Nous ferons rapport à qui de droit », a-t-il dit. Les parlementaires se trouvaient auparavant au Liban.

La rupture officielle avec Damas n'ayant rien donné, et les menaces de ‘Etat Islamique (« Daesh ») se faisant de plus en plus insistantes, la ligne imposée par Paris est de plus en plus controversée. Ayant décidé de se faire une idée de la situation directement sur place, les quatre parlementaires ont rencontré, outre Bachar al-Assad, le mufti, les patriarches catholique, orthodoxe et arménien, ainsi que les représentants du croissant et de la croix rouges, et du lycée français.

De plus en plus de voix, même au sein des renseignements, s'élèvent contre le choix de la France, qui a conduit jusqu'à présent à une impasse. "On ne peut pas travailler sur Daesh et contre Daesh sans passer par la Syrie, donc une nécessaire reprise du dialogue est obligatoire », estime l'ancien patron du renseignement intérieur, Bernard Squarcini. Beaucoup de services aimeraient retourner à Damas, reconnait un diplomate européen, soulignant que Paris et Londres étaient, au sein de l'UE, dans une position encore extrêmement crispée vis-à-vis de toute reprise de contact, même minimale, avec Damas.

Les quatre parlementaires français ont été reçus par le vice-ministre syrien des Affaires Etrangères Fayçal Moqdad et ils se sont entretenus avec le chef de la diplomatie, Walid Mouallem. Ils ont dîné également avec le mufti de la République cheikh Ahmad Hassoun. Cette visite de parlementaires français constitue une première depuis la rupture des relations diplomatiques décidée en mai 2012 conjointement par la France, la Grande-Bretagne, l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, sous l’impulsion d’Obama et Hollande. Depuis, la France ne cesse de réclamer le départ du pouvoir d'Assad en soutenant politiquement et militairement l'opposition islamique au président laïc syrien.

Alexandre Giorgini, porte-parole du Quai d'Orsay et donc porte-parole de l’incompétent Fabius, interrogé sur une éventuelle concertation de cette visite avec les services de son patron, a précisé qu'il s'agit d'une initiative de parlementaires qui, conformément au principe de séparation des pouvoirs, n'a pas été décidée en concertation avec le ministère des Affaires étrangères. « Comme l'a précisé M. Fabius le 15 février, les parlementaires concernés ne sont porteurs d'aucun message officiel », a ajouté Alexandre Giorgini. Il est vrai que depuis le milieu des années 1970, la France n’a cessé de signer des accords, d’abord avec la Ligue Arabe, puis avec l’Organisation de la Coopération islamique, accords conclus sur le dos des chrétiens en terre d’islam et sur le dos d’Israël.

Michel Garroté, 26 février 2015

L’allégorie de la caverne, ou l’aveuglement occidental face à l’horreur

On ne parle plus que de ça : Charlie Hebdo, islamisme, terrorisme....que va-t-il donc se passer ? Attention, je parle bien ici d'islamisme et de terrorisme islamique (qui sont les idéologies extrémistes et fondamentalistes se revendiquant de l'islam) et non pas de la communauté musulmane. [...]

Suite aux attentats du 7 janvier à Paris, nous aurions pu espérer une prise de conscience de l'ampleur de la menace djihadiste sur la société occidentale. Les réactions ont pourtant été vives, le soutien aux victimes, quasi unanime (alors qu'au même moment la secte Boko Haram massacrait plusieurs milliers d'innocent au Nigeria dans l'indifférence générale).

Je suis pessimiste : plus encore que les horreurs commises par les terroristes islamistes, ce sont les réactions de la masse et du monde politique qui me laissent songeur...

"Pas d'amalgames !". Je ne peux plus voir ces mots en peinture tant ils ont été répétés, martelés, dans la presse, sur les réseaux sociaux et jusque dans la bouche des habitués du Café du Commerce. Ceux-là même qui ont accusé l'UDC et les autres partis de droite conservatrice à travers l'Europe d'avoir fait de l'abjecte récupération politique avec les tragiques évènements de Charlie Hebdo. Il s'y sont adonné à coeur-joie, profitant de cette occasion pour diaboliser les patriotes et les conservateurs dans un discours à la foi contradictoire et hypocrite. Pire, certains ont même accusé la droite conservatrice ("l'extrême droite" comme ils se complaisent à le dire) d'être responsable par lien de cause à effet de ces évènements !

En occident, ces attentats ont eu un impact énorme. Mais l'extrême intellectualisation de ce qui s'est passé est en train de noyer la conscience même du danger.

Les débats stériles qui ont suivi ces évènements n'ont fait que semer un peu plus de confusion et conforter l'Occident dans une position arrogante et aveugle, nous rendant incapable d'admettre que nous ne sommes pas à l'abri de la menace.

Oui, nous sommes menacés ! Comment refuser de le voir ? Nous sommes menacés par ceux qui tuent au nom d'une idéologie sanglante, intolérante et dénuée de toute bonté; nous sommes menacés par ceux qui déclarent ouvertement haïr notre mode de vie, nos libertés, notre civilisation; ils prônent notre destruction et s'attellent à cet odieux dessein par de lâches attentats visant des innocents désarmés.

L'allégorie de la Caverne de Platon prend tout son sens aujourd'hui, à l'heure où des djihadistes endiablés n'hésitent pas à faire appel au meurtre, à la violence et en appellent même au génocide sur sol européen, par haine de notre mode de vie, de notre liberté, par détestation des fondements de notre civilisation. Tous les jours, l'EI commet des atrocités sans précédents au Moyen-Orient, brûlant vif des prisonniers, torturant, violant, pillant, commettant des massacres de masse, détruisant tout ce qui n'est pas comme eux, pratiquant l'esclavagisme, l'esclavage sexuel et la pédophilie. Plus l'horreur grandit, plus l'élite bien-pensante occidentale tente de nous le cacher, de minimiser les faits.

Fermer les yeux, zapper, tergiverser, s'inventer des raisons, c'est rassurant...

Mais que ferons-nous le jour où les "loups solitaires" se regrouperont en meute devant nos portes ?

Niels Rosselet-Christ, 24 février 2015

 

 

 

L’EI appelle à des attaques terroristes en Suisse

Dans une nouvelle vidéo de propagande tournée en Syrie, un membre de l'organisation terroriste a appelé ses «frères» à frapper, notamment, la Confédération helvétique.

Une semaine après les attentats de Paris, une nouvelle vidéo de l'Etat islamique (EI) a fait surface sur internet, mercredi 14 janvier. Il s'agit d'un appel vidéo pour encourager d'autres jihadistes à frapper l'Europe avec de nouvelles vagues d'attentats.

«Tuez-les, égorgez-les»

Pour les «frères» qui ne parviennent pas à rejoindre les rangs de l'EI, le jihadiste, qui s'exprime en français, estime qu'il faut tuer les «infidèles». «Si vous n’arrivez pas à rejoindre les terres du Califat islamique, je dirai, faites de votre mieux, faites tout ce que vous pouvez, tuez-les, égorgez-les, brûlez leurs voitures, brûlez leurs maisons, faites tout ce que vous pouvez. Le Califat va s’installer dans toute l’Europe. »

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Un musulman, ex-garde du corps d’un chef de l’Etat islamique : “Nous avons décapité des enfants devant leurs parents”

Un ex-garde du corps de l’État islamique vient de révéler l’horreur des exactions du groupe pour imposer son califat autoproclamé en Irak et en Syrie. Son travail consistait à protéger Saddam Jamal, alias Abu Abdullah, un des chefs de l’Etat islamique ancien trafiquant de drogue, qui a rejoint  l'Armée Libre Syrienne puis l’EI.

L’ex-garde du corps évoque une série d’exactions atroces notamment quand Abu Abdullah a forcé un père et une mère à regarder leurs enfants se faire décapiter par un jihadiste.

Ils ont aligné les enfants selon leur taille, le plus jeune avait treize ans. Ensuite, ils ont accroché la tête des garçons sur la porte de l’école où la famille s’était cachée a déclaré l’ex-garde du corps.

Abu Abdullah ne cherchait rien d’autre que le pouvoir. Certains croient que l’assassinat et la trique sont la bonne façon de répandre l’islam mais Abu Abdullah ne se souciait pas de le propager, il voulait le pouvoir. Si demain une organisation islamique plus forte émerge, il s’y joindra. Beaucoup d’individus sont comme lui dans l’Etat islamique. Source et suite de l'article sur : ibtimes.co.uk.

Saddam Jamal, alias Abu Abdullah.

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Abu Hattab, 13 ans: «J’aime l’Etat islamique parce qu’il tue les infidèles. Bientôt l’Occident sera fini»

Accueillant l'équipe de la BBC, dont le journaliste Mark Owen, dans le salon de la résidence familiale située dans le sud de la Turquie, le garçon de 13 ans a tout du jeune adolescent, cheveux en bataille, sourire aux lèvres, il porte un chandail kangourou gris. Mais avant de commencer l'entrevue, il s'éclipse dans la pièce voisine pour en ressortir masqué d'un balaclava noir et d'un chandail au camouflage militaire. Il veut être appelé Abou Hattab. Né en Syrie, il a déjà de l'expérience en tant que djihadiste, acquise au sein du groupe d'inspiration marocaine Sham al-Islam. Il veut aujourd'hui continuer la guerre sainte sous l'égide du groupe État islamique. Et ce n'est pas sa mère qui l'en empêchera.

«J'aime l'État islamique parce qu'il implante la charia et tue les infidèles, les non-sunnites et ceux qui ont abandonné l'islam, confie-t-il au journaliste britannique. Les personnes tuées par l'État islamique sont des agents américains. Nous devons les décapiter, comme Allah le dit dans le coran.»

«puissances du mal»

Sa famille vit maintenant en Turquie - Aurait-il lancer une attaque ici, ou en Grande-Bretagne par exemple?

»La Grande-Bretagne devrait être attaquée parce qu'elle est dans l'OTAN et contre l'État islamique», dit-il, "mais nous ne tuons que ceux qui le méritent. Si on me demande d'attaquer la Turquie et de me donne un ordre sacré, je le ferai. Bientôt l'Occident sera fin."

À la maison, lui et sa mère, qui désire être connu sous le nom de Fatima, mènent une vie pieuse.

Elle passe beaucoup de son temps à étudier le Coran et admet de fortes sympathies pour les militants.

"La guerre fait murir les enfants rapidement. Je veux qu'il devienne un futur leader, un émir."

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Djihadisme : Les photos du camp de formation pour enfants de l’Etat Islamique

Hier, sur Twitter, des photos d’un camp destinés aux enfants de l’Etat Islamique ont été diffusés. Ce camp destiné aux garçons, jusqu’à 16 ans, se situe dans le nord-est de la ville syrienne de Raqqa. Les jeunes garçons y sont endoctrinés et reçoivent une formation militaire.

Les enfants seraient entre 200 et 300.

Selon Ibrahim al-Raqqawi, blogueur syrien originaire de Raqqa, certains enfants y sont formés pour devenir des kamikazes.

Certains enfants de ce camp sont les fils de combattants étrangers enrôlés dans l’Etat Islamique.

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Londres a déjoué un complot terroriste de l’EI

La police et le Service de sécurité britanniques ont annoncé avoir déjoué le premier complot terroriste planifié par le groupe État islamique au Royaume-Uni. Quatres hommes ont été arrêtés mardi soir à Londres, rapporte le Daily Telegraph.

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Les quatre hommes, âgés de 21 ans pour deux d’entre eux et 20 ans pour les deux autres, ont été arrêtés à différentes adresses à Londres «dans le cadre d’une enquête sur le terrorisme islamiste», a précisé la police.

«103 arrestations»

La ministre de l’Intérieur Theresa May avait déclaré la semaine dernière que «103 arrestations en lien avec le terrorisme en Syrie» avaient eu lieu cette année et que le passeport de 25 Britanniques avait été retiré pour les empêcher de se rendre en Syrie.

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Elsa, militante parisienne de l’EI « leur combat est juste »

A souligner que les médias parlent de "militants" pour des gens qui n'hésiteraient pas une seule seconde à tuer. A comparer avec le traitement fait au sujet d'identitaires s'opposant pacifiquement à la construction d'une mosquée à Poitiers.

Elsa est étudiante à Paris, elle est née de parents athées et d’origine algérienne, des parents qui aujourd’hui ne comprennent pas que leur fille porte le hijab depuis deux ans et pratique un islam rigoriste et fondamental. En s’intéressant aux révolutions arabes puis à la guerre en Syrie, elle a découvert l’existence de l’Etat islamique avant même que les djihadistes donnent ce nom à leur organisation. Leur projet d’instauration d’un califat sans frontières où régnerait la charia, la loi islamique, a convaincu cette jeune femme qui rejette ouvertement le système démocratique et laïc dans lequel elle a grandi.

Lien de la vidéo

Ne trouvant pas dans les médias traditionnels d’informations sur cette mouvance djihadiste, elle fait des recherches sur Internet et discute sur les réseaux sociaux avec des personnes qui pensent comme elle. Avec eux elle échange des idées et peu à peu des images, des vidéos et communiqués d’une organisation en train de naître, l’Etat islamique, proclamé en juin dernier.

Elsa est aujourd’hui très active sur Internet et les réseaux sociaux. Elle publie et republie les productions vidéos de l’Etat islamique et contribue à propager des images qui justifient à ses yeux l’ultra violence des djihadistes, c’est à dire la restauration d’un califat islamique.

Elsa fait sans doute partie des centaines de personnes actuellement surveillées par les services de renseignements. Elle pourrait se faire arrêter pour « incitation au terrorisme ». Et elle le sait. Mais en attendant de rejoindre le califat, Elsa a décidé de participer au « djihad médiatique » en militant sur les réseaux, seul moyen pour elle de soutenir, de France, l’Etat islamique.

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L’otage britannique Alan Henning, travailleur humanitaire, décapité par l’EI

Travailleur humanitaire, ouvert aux autres, faisant fi des différences culturelles et religieuses: Exactement le produit que la gauche a fabriqué en Occident. Sacrifié sur l'autel de l'idéologie niaise et sirupeuse que l'on nous sert quotidiennement...

 

Le Britannique Alan Henning, 47 ans, a été tué par l’organisation terroriste Daech Etat islamique. Une nouvelle vidéo montrant sa décapitation a été diffusée sur internet. Les terroristes menacent à présent un Américain, Peter Kassig. Alan Henning est le cinquième occidental tué au nom du groupe islamiste, en comptant le Français Hervé Gourdel en Algérie.

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Le mode opératoire est sinistrement bien connu : une vidéo de décapitation diffusée sur Internet. Cette fois c’est le Britannique Alan Henning, 47 ans, qui est victime de l’organisation terroriste Daech Etat islamique. Après les journalistes James Foley et Steven Sotloff et le travailleur humanitaire David Haines, Alan Henning est le quatrième otage occidental tué par ce groupe islamiste en Syrie ou en Irak. A ces victimes, il faut ajouter le Français Hervé Gourdel, tué en Algérie, mais également au nom de Daech.

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Source

 

Les supporters du club de Casablanca scandent des louanges à « Daesh » et au Jihâd

http://youtu.be/cnk1hnO80Pg

Sur la banderole, il est écrit: « Le Califat est en train d’arriver avec l’aide d’Allah. ». Ce drapeau noir est celui des terroristes d’ISIS

Islamisation

Loi française antiterrorisme : « Un pansement sur une jambe de bois »

Les députés ont adopté, hier, le projet de loi de « lutte contre le terrorisme ». Celui-ci interdit notamment la sortie du territoire des ressortissants français tentés par le djihad. Mais pour Pierre Martinet, ancien du service « action » de la DGSE, cette mesure est vaine.

985525-1168646Marianne : Les députés ont voté l’interdiction de sortie du territoire, assortie d’une confiscation du passeport et de la carte d’identité pour toute personne soupçonnée de vouloir partir mener le djihad. Cette mesure vous semble-t-elle efficace ?

Pierre Martinet : C’est un pansement sur une jambe de bois. Il suffit de prendre sa bagnole et de rouler jusqu’en Turquie. Là, les filières se débrouilleront pour vous faire passer. Comme d’habitude, on est dans la gestion du problème, et pas dans l’anticipation. La faute à une vision court-termiste de la politique. Ce qui se passera dans cinq ans, le gouvernement n’en à rien à faire. Le fond du problème, c’est la multiplication des groupes djihadistes depuis le 11 septembre 2001, qui vont aujourd’hui de la côte mauritanienne jusqu’en Afghanistan, et même en Inde. Ces groupes, il faut les détruire. Et pour les détruire, il faut aller sur le terrain. Une guerre ne se mène pas uniquement dans les airs. Mais est-ce que la démocratie est compatible avec la lutte contre ce cancer ? Non, parce qu’il faut tuer des gens. Et ça, l’opinion publique ne l’accepte pas. Les islamistes ont déclaré la guerre à l’Occident. C’est une guerre non-conventionnelle, asymétrique. Qu’est-ce qu’on fait ? On les élimine ou on les laisse poser des bombes ?

Le ministère de l’Intérieur parle d’environ un millier de Français actuellement impliqué dans le djihad…

En fait, ce serait plutôt le double, voire le triple.

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