Avec l’article du Figaro au sujet de l’esclavage et le livre de Loïk Le Floch Prigent, c’est la fête aux pisse-vinaigre anti-blancs…
Souvenez-vous de ces articles d’août :
« Boulevard Voltaire avait publié un article de monsieur Magaye Gaye : « La persistance de la pauvreté sur le Continent résulte, à notre avis, moins d’un taux de fécondité élevé que de dysfonctionnements économiques ».
Auquel j’avais répondu : "A Magaye Gaye, qui minore la catastrophe de la démographie africaine"
Loïk Le Floch-Prigent (un monsieur qui a fait de la prison etc. Ok mais ça c’est un autre chapitre) nous livre ses réflexions dans « Carnets de route d’un Africain, un autre regard sur l’Afrique d’aujourd’hui. »
Voici quelques passages en style télégraphique :
– Il y a 2 Afriques : celle, envoûtante et mystérieuse, que nous observons depuis l’Europe et celle que nous voyons en Europe et qui suscite plus de défiance que de sympathie – ceux qui croient avoir compris l’Afrique c’est qu’on ne la leur a pas bien expliquée. – Il y a une logique occidentale cartésienne et une autre qui est africaine donc impénétrable – c’est ainsi qu’échouent les efforts politiques français, américains, russes, chinois, etc.
– L’Afrique possède des ressources gigantesques dans ses profondeurs inexplorées ou mal exploitées – l’Occident n’a pas le monopole de l’imbécillité : il y a des imbéciles partout, aussi en Afrique.
– Qui sont les parasites ? Des membres de la famille, au sens où l’on entend la chose en Afrique, c’est-à-dire tout un peuple de parents plus ou moins éloignés – qu’un chef ait une soixantaine d’enfants n’étonne personne – les ouvriers des chantiers qui ont des missions d’ 1 ou 2 ans dans des villes ou villages multiples, malgré leur peu de revenus, peuvent se retrouver accablés d’une bonne dizaine d’enfants nés de 10 femmes différentes – frères ou sœurs partagent rarement le même père ou la même mère, il faut comprendre qu’ils ont été élevés dans la même famille, voire dans le même village. – il faut entretenir les femmes, les enfants mais aussi les frères et sœurs.
– Le travail de la démocratie, travail de fourmi avec des projets et des contre-propositions, tout cela n’existe pas en Afrique.
– Les candidats successifs rêvent de s’accaparer le pouvoir pour l’exercer de la même manière que leurs prédécesseurs, sans réel programme – la communauté internationale ferme les yeux – chacun se demande ce que cela va lui rapporter, à lui personnellement et non pas au pays.
– Il m’a souvent été donné de voir le décor, je n’ai qu’à de rares fois pu entrevoir son envers.
– La société africaine compte des castes – parmi lesquelles l’humble vie des tribus avec l’emploi des langues vernaculaires et la présence insistante des traditions.
– La notion de « pays » telle qu’on l’entend en Europe n’est qu’une chimère.
– L’Africain se considère d’abord comme un « Noir » ensuite vient la famille puis la tribu et ensuite le pays – avec le morcellement en ethnies, tribus, familles et des frontières mal tracées qui causent l’instabilité des pays.
– « Quand on travestît en soldats des villageois et autres paysans, on ne fait pas d’eux des militaires pour autant. De tels procédés font songer davantage aux albums de Tintin qu’aux grands films d’aventure : on est à mi-chemin entre le cirque et le comique troupier. »
– il faut regarder la vidéo « Le retour de l’oncle belge » qui rend compte de la coopération entre la Belgique et le Congo pour la formation de son armée :
https://youtu.be/0xNL67Z81k0
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– Les chemins de fer de la colonisation n’ont connu aucun programme sérieux de maintenance : ils deviennent des reliques qui se délitent de jour en jour comme le merveilleux Addis-Abeba – Djibouti. Les centrales électriques ne sont pas arrivées à suivre la démographie galopante des villes africaines.
– Les maladies tropicales (si combattues durant la colonisation) persistent – l’Afrique est en proie à des maladies génétiques que nul ne sait traiter par exemple la redoutable drépanocytose – « Il y a encore la lèpre, la tuberculose, la bilharziose mais la plus grande cause de mortalité demeure le paludisme » (ajoutons Ebola, SIDA, poliomyielite, fièvre jaune, variole, etc.)
– L’équilibre des sociétés traditionnelles est bouleversé – la jeunesse explose sans trouver d’emplois et cesse de respecter l’autorité des anciens – améliorer la santé des populations faisant reculer la mortalité a fait exploser la démographie – le baby-boom est tel que tout va de travers dans l’éducation – les « Bounty » ceux qui sont noirs dehors et blancs dedans, ont reçu une éducation soignée en France, G.B, USA, Canada, Chine jadis Moscou – ces jeunes gens prometteurs n’ont aucun intérêt à changer quoi que ce soit à la politique élitiste – ces cadres sont devenus une autre caste qui n’a aucunement cherché à transformer en profondeur la vie quotidienne de leurs concitoyens.
– Tout est de guingois, même dans les palais présidentiels lorsqu’il est fait appel à la main d’œuvre locale. Ils ne savent pas travailler parce qu’on ne leur a pas appris à travailler – la ville draine des milliers de candidats à l’exil – l’attrait pour la télévision procède des séries américaines ou européennes qui les font vivre dans un monde dont ils rêvent (et qu’ils viennent chercher en Europe).
– La possession de 1 ou plusieurs téléphones est devenu obligatoire pour les jeunes – avec le logement le premier poste dans le budget – leur rêve c’est un costume impeccable, assorti d’un quatre-quatre rutilant et ce dès leurs études finies. Ils n’ont pas de projet de vie à travers une profession.
– Ministères et administration sont truffés de jeunes verbeux se cherchant un destin tandis que le travail de terrain est confié à un personnel non formé ou à des Chinois. La politique d’éducation de masse est donc un échec par défaut d’analyse des véritables besoins du pays et aussi par manque de motivation réelle des jeunes. – « C’en est fini de l’ascenseur social qui existait lors de la période coloniale, tandis que les élèves studieux et appliqués se faisaient remarquer par les curés ou les instituteurs, qui leur ouvraient la voie vers des études supérieures : tout cela a été remplacé par une auto-reproduction des élites – le niveau de culture et de savoir s’est effondré avec la déchristianisation – on ne sélectionne plus les élites parmi les bons élèves » – « le bilan d’ensemble, c’est-à-dire sans tenir compte des exceptions, est effectivement catastrophique. »
– Il n’est pas rare de voir des étages entiers du Crillon retenus par un unique chef d’état africain.
– Les douaniers demandent ce qu’il y a pour eux dans les bagages – la corruption commence à l’aéroport à la douane mais que dire des ports où les agents publics devraient avoir pour tâche de remplir les caisses de l’Etat au lieu de chercher avidement à remplir les leurs ? – « Les aides directes expédiées aux Etats disparaissent en grande partie dans les abîmes de la corruption. »
– La présence insistante de sorciers, de croyances, de superstitions, de gris-gris et autres fétiches… de drogues aphrodisiaques tant la virilité passe chez eux pour une affaire de la plus haute importance.
– Si le propriétaire ne reste pas près de sa voiture il n’en retrouvera que la carrosserie, toutes les pièces détachables étant déjà cannibalisées.
– Parmi toutes les religions : « Le coran est récité par des foules qui n’en comprennent pas un traître mot » – « Il y a des évangélistes africains, des sectes chrétiennes abondantes, des musulmans spécifiques à chaque contrée : tout cela à l’encontre des intérêts du peuple africain, mais qui malheureusement progresse ».
Voilà quelques bouts de phrases glanés dans les 266 pages. Ajoutons les problèmes de l’énergie, eau potable, égouts, déchets et hygiène, religions, langues, la femme africaine, école et santé, les ONG et leurs effets pervers, les communautés, etc.
– « Où va l’Afrique? » « Le peuple ne voit depuis des dizaines d’années aucun progrès à sa situation et l’effritement des ouvrages d’art bâtis par les colons qu’ils se prennent de temps en temps à regretter (…) Le pillage interne et externe des richesses africaines n’a donc jamais cessé, tandis que le cynisme le dispute à l’hypocrisie, et ce, d’une manière accrue ces dernières années. Jadis, certains acteurs plaçaient dans leurs efforts une manière de passion et de bonne volonté, mais le monde nouveau, celui de la finance mondialisée, n’offre plus la moindre place à de tels élans. »
A l’heure où les frontières cèdent sous la poussée immigratoire, la lecture de ce livre nous donne une petite idée de ce qui est en train de nous arriver…
Pour compléter le tableau je vous invite à lire mes souvenirs du Congo dans les années 1956-1959 dans Atelier Cà della Fiola
Si les enfants que nous étions alors avaient pu continuer à grandir ensemble, aujourd’hui le Congo serait un des pays les plus prospères et modernes de la planète et la catastrophe migratoire n’aurait pas eu lieu.
Conclusion : que les pisse-vinaigre anti-blancs aillent régler leurs problèmes chez eux au lieu de cracher dans la soupe chez nous.
Anne Lauwaert
Article paru également sur Riposte Laïque