Albert Coroz: Les médias de Suisse romande sanglotent: le peuple n’a rien compris aux grandes causes planétaires que les pastèques défendent.
L’UDC aurait diffusé des slogans de désinformation et elle a fait mouche, sachant exactement quel levier actionner: le porte-monnaie.
Pourtant, la RTS et toute la presse ont mis le paquet ces dernièrs mois pour tenter de porter à la victoire les initiatives des Verts.
Notons que l’UDC est le seul parti qui soit régulièrement accusé d’actionner le levier populiste, le porte-monnaie, de faire du clientélisme. Il y a même tout un jargon réservé à l’UDC.
Autre exemple : la semaine précédant ces votations, la RTS a programmé chaque jour dans l’émission Forum une interview de différents partis sur l’avenir de la Suisse face à l’UE.
Seul Marco Chiesa était fermement opposé à une idée d’adhésion, même lointaine, défendant la souveraineté du pays. Lors de la séquence UDC, il a été dit deux fois que le fonds de commerce de l’UDC était l’opposition à l’UE. Jamais le terme «fonds de commerce» n’est appliqué aux partis de gauche et ce ne sont que les initiatives qui seraient traumatisantes.
Extraits de la séquence UDC à la RTS:
... Le traumatisme de 2014 est encore fort dans les esprits du Conseil fédéral et des partis après l’acceptation de l’initiative de l’UDC dite sur l’immigration de masse.
Après la fin de l’Accord cadre, l’UDC perd son fonds de commerce qui était très mobilisateur...
La population a largement rejeté la fin de la libre circulation, donc l’UDC ne veut pas revenir là-dessus. L’UDC ne dictera plus l’agenda. ...
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Lundi, le lendemain des votations, quatre férus écologistes militants sont invités à Forum pour «débattre» la suite de la politique CO2 de la Suisse:
- Martine Rebetez, climatologue et professeure à l’Université de Neuchâtel,
- Géraldine Pflieger, spécialiste de la gouvernance de l’environnement et professeure à l’Université de Genève,
- Philippe Roch, ancien directeur de l’Office fédéral de l’environnement et père de la première loi CO2 du temps de Ruth Dreifuss
- Jérôme Cosandey, directeur du think tank Avenir Suisse.
Martine Rebetez (UNINE): La Suisse est un pays extrêmement riche, nous sommes un laboratoire, nous avons un rôle d’exemplarité. Nous externalisons trop en achetant nos certificats. La crédibilité de la Suisse est en jeu, les négociations CO2 sont proches, cette votation a comme un effet d’électrochoc, on repart de zéro, c’est presque un retrait des Accords de Paris alors que nous devons répondre à ces obligations. Si les taxes sur les billets d’avion et les carburants n’ont pas marché, il reste bien d’autres instruments qui peuvent faire merveille sur le plan cantonal.
Il faut activer ces plans rapidement, car le temps presse.
Géraldine Pflieger: Les indicateurs montrent qu’on n’arrivera pas à atteindre nos objectifs fixés, nous sommes très en retard. Et il faut y arriver.
Philippe Roch: Il faut tout de suite se mettre au travail pour corriger le tir avec un consensus plus fort pour arriver à nos objectifs fixés. L’initiative CO2 était trop complexe avec 85 articles que peu ont tous lus. La politique climatique doit être construite par le bas vers le haut en incluant les agriculteurs pour arriver à respecter les Accords de Paris, et arriver à l’objectif très ambitieux de neutralité carbone. Il faut faire l’effort et montrer l’exemple. La Suisse est un pays industriel, développé, avec ses magnifiques hautes écoles, elle doit montrer comment aller vers une nouvelle civilisation de la modération avec moins de prédation sur la nature. Roch trouve que la compensation (reverser de l’argent) est une bonne idée à garder.
Martine Rebetez déplore que la majorité de la population n’a toujours pas conscience de l’urgence climatique. Or, chaque minute il y a une nouvelle accumulation de gaz à effet serre qui va rester dans l’atmosphère, nous sommes en retard et tout va empirer.
Jérôme Cosandey: Le temps joue contre nous, il y aura toujours trop de CO2, mais il faut l’extraire de l’atmosphère. Il faut investir là-dedans, développer des moyens de retirer du CO2 grâce aux technologies.
Martine Rebetez pense que nous pourrions vivre sans nous priver grâce aux panneaux solaires.
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En résumé, pour le camp du clergé climatique, il y a une urgence climatique qui est indiscutable, le temps presse pour sauver la planète; la Suisse, très mauvais élève, a déjà pris du retard sur les accords qu’elle a signés, et voilà, avec le flop du 13 juin qui vient de se produire, la Suisse vient de perdre sa crédibilité.
En réalité, s’il y a urgence, c’est exclusivement parce qu’un mensonge aussi monumental n’est pas tenable à long terme, quelqu’un risque de crier que le roi est nu. C’est la seule raison de nous presser chaque un peu plus pour financer ce mensonge qui a pris des proportions absolument surréalistes.
Au Moyen âge, le clergé vendait des indulgences, de nos jours, une armada de fonctionnaires vivent grassement de ce canular.
Et l’infection du corps social par le ‘virus CO2’ a pris de telles proportions que rien ni personne ne peut plus contester le prétendu réchauffement anthropique du climat via le nouveau démon de notre temps, à savoir le CO2.
Le 13.06.2021, durant ce dimanche de votation, Esther Coquoz a annoncé à la RTS qu’aujourd’hui, plus personne ne remet en question les causes anthropiques du réchauffement climatique, le débat concerne la manière de procéder pour remplir les exigences des accords de Paris que la Suisse a signés.
La religion climatique est devenue aussi incontestable que l’étaient le dogme chrétien au moyen âge et la place de l’Église dans la société d’alors. Actuellement, si une personnalité publique s’aventurait à aller à l’encontre de ces dogmes climatiques, sa mort politique et sociale immédiate serait assurée, comme le bûcher ou l’asile de fous attendaient jadis les hérétiques.
Si le CO2 contribue au réchauffement climatique, ce que personne n’a pu scientifiquement démontrer à ce jour, ce n’est de toute façon que marginalement.
En effet, l’activité solaire, qui a toujours varié au cours des siècles, est le facteur principal du réchauffement.
Ces dernières décennies, une clique d’idéologues intéressés a lancé, sur le marché mondial de la manipulation des cerveaux, différents produits marketing destinés à racketter à leur profit les contribuables. Il y a eu successivement :
- La propagande pour les énergies propres, éoliens, solaires, accompagné de la diabolisation du nucléaire,
- le refroidissement puis réchauffement climatique
- la mort des abeilles
- la mort des forêts
- la remontée des eaux, etc.
Et après le flop de ces derniers, arrive la 6ème extinction de masse et 'le ‘CO2’, avec son système de «rachat d’indulgences» par des contribuables occidentaux.
Toutes ces différentes gesticulations sont du même tabac gauchiste, la dernière étant seulement plus nocive que les précédentes.
Une partie de la population - la jeunesse romande massivement - est tombée dans le panneau et participe à cette manipulation admirablement orchestrée au niveau mondial.
Pour se convaincre du fait qu’il y a bien une manipulation mondiale, il suffit de regarder qui est appelé à « passer à la caisse ».
Sont-ce les plus gros pollueurs de la planète ?
- Chine largement en tête, suivie de près par l’Afrique avec son non-respect environnemental et sa croissance démographique exponentielle que rien ne semble pouvoir contenir.
Ce dernier point, les idéologues climatiques ne l’évoquent même pas. Bien au contraire: lors de la campagne sur l’initiative Ecopop, qui visait à fournir de l’aide à la contraception dans les pays ou les femmes enfantent sans pouvoir maîtriser leur fécondité, comme une fatalité, l’idée a été vigoureusement combattue par la bande hypocrite des pastèques.
Mais quel que soit le problème au monde: soins, pollution, migrations, manque de ceci ou de cela, ce sont toujours les nations occidentales qui doivent «s’y coller» pour y porter remède. Et là, il n’y a rien de plus normal vu que ce sont les seules nations au monde sur lesquelles il est possible de faire pression en les culpabilisant.
En effet, la culpabilisation ne marche qu’avec les Blancs occidentaux, qui croient encore devoir porter le poids du monde sur leurs épaules, alors que les autres se rient d’eux et encaissent très volontiers les retombées de leur folie.