Charles Gave – Inflation : le débat fait rage…

Le lecteur, même le moins attentif aux choses de l’économie, a sans doute remarqué que l’inflation revenait à la mode chez les journalistes et les commentateurs de l’économie et que donc le nombre d’articles portant sur le sujet est en train d’exploser.

Et comme d’habitude, ce petit monde se scinde en deux.

  • D’un côté, les pessimistes qui attendent la fin du monde depuis des lustres et qui nous annoncent l’hyperinflation « à la » République de Weimar.
  • De l’autre, ceux qui sont persuadés que les hausses de prix actuelles sont « temporaires » et que tout va rentrer dans l’ordre une fois que les goulots d’étranglements actuels, dus au Covid, seront résorbés.

Et ces deux groupes s’étripent à qui mieux mieux sous les yeux ébaubis des spectateurs en se lançant force chiffres et statistiques à la figure,
lesquels ne font que renforcer la sidération générale.

Et je me retrouve une fois de plus en face du problème : Tout le monde me pose la même question, inflation, ou pas ?

Je ne vais pas me défiler. A la question du moment, l’inflation va-t-elle repartir fortement ou non, je vais apporter une réponse claire et sans ambiguïté : Je n’en ai pas la moindre idée et qui plus est, je m’en fous complètement puisque la question est idiote.

Et pourquoi la question est-elle idiote ? parce que toujours et partout une hausse généralisée des prix a été le résultat d’un processus qui avait commencé souvent depuis plusieurs années  et c’est simplement quand les conséquences de ce processus deviennent visibles sur le niveau général des prix que les commentateurs et les journalistes se mettent à courir en rond comme des poulets sans tète en criant « inflation, inflation », ce qui ajoute à  la panique mais pas à la qualité de la réflexion…

Et donc, une fois encore, je vais procéder devant les lecteurs à une analyse de la façon dont je regarde un problème économique et dans le cas présent, il s’agit d’une hausse des prix généralisée, c’est-à-dire pour un économiste, d’une baisse de la valeur de la monnaie.

Je commence toujours par les grands anciens quand je cherche à comprendre quelque chose, et en ce qui concerne la monnaie, le plus grand a sans doute été Milton Friedman (quoique Cantillon…) qui affirmait que l’inflation toujours et partout avait été le résultat d’une création de monnaie excédentaire. Mais Friedman était tres subtil : il disait simplement : toutes les périodes inflationnistes ont été précédées par une hausse anormale de la masse monétaire, ce qui est vrai.

Mais il n’a jamais dit que toutes les hausses anormales de la masse monétaire amenaient à l’inflation. Il y a eu de nombreux cas où une hausse de la masse monétaire tout à fait excessive n’a entrainé aucune accélération dans le niveau général des prix.

Et donc, pour qu’il y ait une hausse générale des prix, il FAUT qu’il y ait eu une hausse anormale de la masse monétaire quelque temps auparavant, mais cela ne SUFFIT pas. La condition est donc « nécessaire » mais « non suffisante » comme l’on disait en mathématiques dans ma jeunesse.

A la première question : Avons-nous eu une hausse extraordinaire des masses monétaires depuis quelques années, la réponse est un OUI sonore partout dans le monde, sauf en Asie.

La condition nécessaire est donc remplie mais cela ne veut pas dire qu’inflation il y aura et qu’elle sera la même partout.

Dans un deuxième temps, il faut regarder à qui cet argent est allé, et pourquoi ?

Et c’est là que je retrouve un autre grand spécialiste de la chose monétaire, français celui-là, Jacques Rueff quand il énonce cette vérité éternelle : « L’inflation c’est de subventionner des dépenses qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas ».

En termes simples, ce que veut dire Rueff, c’est que si la monnaie créée ex nihilo par la banque centrale va dans des investissements désastreux, alors la poussée inflationniste sera plus forte que si l’argent avaient été dans de bons investissements.

Et enfin, troisième condition, il faut qu’il y ait un vecteur commun à toutes les entreprises et à tous les ménages pour transmettre le virus inflationniste, et dans le passé il s’est agi soit des salaires quand ils étaient indexés, soit du prix de l’énergie.

Et nous savons tous que depuis 2020, l’argent « magique » a été principalement utilisé dans des transferts sociaux certes, mais surtout dans des éoliennes et autres panneaux solaires qui ne répondent en rien aux besoins énergétiques des pays.

Et donc, à mon sens et dans ce cycle, le coût de l’énergie devrait être le vecteur inflationniste global, et c’est donc ce coût qu’il faut surveiller comme du lait sur le feu.

A mon avis, il va inéluctablement monter, non pas parce que l’énergie est plus rare comme le croient les Malthusiens mais parce que certains gouvernements ont décidé de taxer les formes d’énergie les plus performantes au profit de celles qui le sont moins, ce qui va faire monter le prix de l’énergie.

Pourquoi ?

  1. D’abord, personne ne supporte d’être vilipendé nuit et jour au motif qu’il serait en train de détruire la planète, et les producteurs d’énergie « ancienne » ont donc décidé d’arrêter de chercher ou de produire des nouvelles ressources « fossiles » (Pouah, quelle horreur) et nucléaires (double Pouah). Il suffit pour s’en convaincre de regarder le budget d’exploration d’Exxon ou de Shell qui ont baissé de moitié dans les 10 dernières années ou les programmes de construction de centrales nucléaires par rapport aux programmes de destruction des vieilles centrales et la vérité apparait comme aveuglante.
  2. Ensuite les énergies vertes sont par nature intermittentes et requièrent d’être doublées par des centrale à gaz, ce qui double la dépense en capital mais pas la capacité et fait monter le prix de l’énergie. Et du coup, les fabricants de centrales thermiques au gaz sont très favorables aux énergies vertes, ce qui n’étonnera que les naïfs.
  3. Enfin, pour qu’une énergie soit efficiente, il faut que la production soit « faite au centre du réseau », pour être dispersée ensuite, à la périphérie. Dans le cas des énergies vertes, nous avons le schéma inverse, ce qui en fait un système peu efficient et de ce fait très couteux.

Et donc le prix de l’énergie va être tiré vers le haut en raison de ces nouvelles technologies plutôt que vers le bas, comme cela était l’usage dans le passé.

Et donc il me parait probable que si l’on additionne :

  1. Le passage vers le tout électrique.
  2. La fin des investissements dans les énergies classiques (charbon, pétrole, nucléaire).
  3. La remarquable inefficacité des technologies vertes qui n’existent que grâce aux subventions.

Et donc, l’on peut être à peu près certain que le prix de l’énergie sera le vecteur qui nous fera passer d’une forte création monétaire à une hausse généralisée de tous les prix.

Et l’embêtant va être qu’une hausse du prix de l’énergie est équivalente à une hausse des impôts qui amène à chaque fois à une baisse de la rentabilité des entreprises et donc des marchés des actions.

C’est ce que montre le graphique suivant.

Quand la ligne noire baisse, cela veut dire que le prix du pétrole monte plus vite que l’activité économique nominale et donc que les marges des sociétés consommatrices de pétrole baissent, ce qui va faire chuter la bourse (ligne rouge baissant).

Certes, nous n’en sommes qu’au début du processus, mais une longue expérience m’a apprise que les mouvements vers le bas peuvent être extrêmement brutaux.

Et la meilleure façon de se protéger n’est certes pas de mettre une éolienne dans son jardin, ou des panneaux solaires sur son toit mais d’acheter les grandes sociétés productrices d’énergie qui savent produire de l’énergie de façon rentable, verte ou pas verte.

Et curieusement, ces vieilles gloires depuis le début de cette année se sont mises à faire mieux que les nouvelles stars de la nouvelle économie verte, comme le montre notre deuxième graphique.  Le marché saurait il quelque chose que les hommes politiques ne sauraient pas ?

 

Conclusion.

Il y a une Loi de la Science Politique qui ne connait que peu d’exceptions : Les résultats d’une action politique sont souvent inverses aux promesses faites à l’origine. Le blocage des loyers amène à une pénurie de logements, une augmentation du salaire minimum à une hausse du chômage, l’éducation pour tous à une hyper sélectivité par l’argent pour que les enfants des élites se retrouvent bien entre eux etc…

Les « oints du Seigneur » et autres « hommes de Davos » ont identifié et le problème (le réchauffement atmosphérique créé par le CO2) et la solution au problème, l’énergie décarbonée (non sans en exclure la seule efficace, l’énergie nucléaire.)

Il me parait donc probable que nous sommes à la veille d’un mini âge glaciaire et que nous allons manquer d’énergie fossile très bientôt.

Si j’étais facétieux et farceur, je recommanderais bien au lecteur de l’IDL de se bourrer de valeurs pétrolières dans des pays surs comme la Russie ou le Kazakhstan, mais je suis sérieux et à mon avis, avoir une proportion anormalement élevée dans son portefeuille (>20%) des bonnes vieilles valeurs pétrolières cotées chez nous, devrait aider le dit- lecteur à surnager dans le Tsunami énergétique qui risque d’arriver un de ces jours.

Source: https://institutdeslibertes.org/inflation-le-debat-fait-rage/

Pourquoi le libéralisme ?

Pourquoi le libéralisme ?

Si j’avais reçu un euro chaque fois qu’un « sachant » quelconque avait dit ou écrit quelque chose de désagréable, d’insultant, de faux ou de calomnieux sur le Libéralisme, je serai enfin riche comme je le mérite.

Et ce qu’il y a de merveilleux dans ces anathèmes est bien sur qu’elles viennent aussi bien de la droite (qui a trahi la Nation) que de la gauche (qui elle trahissait le peuple), des communistes (il en reste beaucoup et on les voit partout alors qu’ils devraient se cacher), de l’Université (où l’on n’apprend plus rien), des Media (qui ne nous informent plus sur rien), du monde des affaires (qui a perdu toute légitimité en se vendant  à l’Etat pour un plat de lentilles), du chauffeur de taxi, de ma concierge…

Et tous ces gens ont bien entendu raison puisque le Libéralisme a permis en trois siècles un doublement de l’espérance de vie, d’abord en Occident, puis dans le monde entier, la fin de l’esclavage dans tous les pays libéraux, l’éducation pour tous, une hausse du niveau de vie spectaculaire, en particulier pour les plus défavorisées, une explosion de la connaissance et autres désastres.

Heureusement, ces résultats abominables ont été compensés par les succès des communisme, nazisme, fascisme, nationalisme et bientôt écologisme qui ont puissamment aidé à faire disparaître des centaines de millions de pauvres bougres, contribuant ainsi à une réduction de la population mondiale devenue excessive, en tout cas pour les écolos.

Bref, le Libéralisme est devenu « ce pelé, ce galeux d’où venait tout le mal ».

Et je me dis que si des gens qui sont tous infiniment méprisables sont d’accord pour dire que le Libéralisme est l’abomination ultime, alors, cela doit vouloir dire que cette doctrine juridique doit être la seule qu’il faille défendre…

Et c’est ce que je vais faire dans ce papier.

Pour comprendre la beauté intellectuelle du Libéralisme, il faut revenir à l’immense contradiction que l’on trouve au cœur même de chaque Nation qui s’est dotée d’un État, à qui est confié le monopole de la violence légale pour que cette Nation puisse être défendue contre les ennemis extérieurs ou les ennemis intérieurs.

Cet Etat est nécessairement constitué d’hommes et de femmes normaux au départ, mais à qui a été donné le droit de vie ou de mort sur les autres citoyens, ce qui rend fou.

Comme le disait Lord Acton : « Le pouvoir rend fou, et le pouvoir absolu rend absolument fou »

Et donc le problème se pose dès que d’une Nation sort un Etat : comment empêcher ces hommes et ces femmes, d’abord de devenir fous, pour ensuite se servir du pouvoir qui leur a été délégué pour mettre en esclavage leurs concitoyens ?

Et c’est là le problème central de ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui la Science Politique (foutaise totale) et qu’Aristote aurait appelé la Philosophie.

De multiples solutions ont été proposées historiquement pour traiter le problème

  1. La tyrannie, ou celui qui a le pouvoir a aussi la plus grosse matraque. Efficace, puisqu’il n’y a pas de contre pouvoir à celui qui a la plus grosse massue, mais instable.
  2. L’Aristocratie. Un certain nombre de grandes familles de nature guerrière ou commerciale portent la Nation et c’est parmi elles que l’on choisit ceux ou celles qui gouverneront. Les contre-pouvoirs sont détenus par les autres familles. Le risque ici est l’alliance entre les grandes familles pour plumer le reste de la population.
  3. La Royauté. Une famille est perçue comme représentant la Nation « historique » et l’un de ses membres est choisi pour exercer le pouvoir exécutif. Historiquement très efficace, mais mène facilement à de solides bagarres dans la famille et donc à des guerres civiles.
  4. La Théocratie, ou le gouvernement par des prêtres qui ont une ligne directe avec Dieu. Probablement le pire des systèmes, comme on l’a vu avec Savonarole ou les Ayatollahs en Iran.
  5. La Technocratie, ou le gouvernement par les « sachants », membres du Parti, hommes de Davos ou oints du Seigneur. Cela se termine souvent par le pouvoir exécutif fusionnant avec le pouvoir judiciaire (union soviétique, Bruxelles), les opposants allant dans les asiles de fous et ce régime finit toujours dans des émeutes.
  6. La Ploutocratie. Les « riches » ont le pouvoir et l’exercent à leur profit. Très instable, mais satisfaisant pour les riches.
  7. Et enfin la Démocratie, qui trouve son origine intellectuelle dans le Libéralisme tel que défini par Locke a la fin du XVIII -ème siècle, et dont Churchill disait qu’était «le pire de tous les régimes à l’exclusion de tous les autres ». La Démocratie peut hélas glisser  facilement à la démagogie,  c’est n’est plus le Peuple qui règne, mais la rue et il y a de nombreux signes que nous y sommes.

Ce qui m’amène à vous parler de Locke et des solutions qu’il préconise pour nous éviter d’être gouvernés par des fous.

Et ces solutions constituent l’essence même du Libéralisme, ce qui revient à dire que tous ceux qui haïssent le Libéralisme veulent être gouvernés par des fous, ou le sont déjà eux -mêmes.

Venons-en aux solutions proposées par Locke.

Une première remarque s’impose ici. Toutes ces solutions reposent sur le droit et la séparation des pouvoirs.

Tout d’abord. Locke reprend la distinction fondamentale faite par Abélard plusieurs siècles auparavant : l’Etat ne doit et ne peut s’occuper que des crimes, et non pas des péchés.

En aucun cas, l’Etat ne peut légiférer pour empêcher la libre expression des opinions ou croyances. Et donc :

  • Les individus ne peuvent pas déléguer à l’État le soin de s’occuper de leur âme ;
  • L’exercice de la force ne peut pas contraindre les âmes, juste amener à l’obéissance ;
  • Même si la coercition pouvait persuader quelqu’un de quelque chose, Dieu ne force pas les individus contre leur volonté.

C’est cette idée que reprend le premier amendement de la Constitution Américaine : « Le Congrès ne pourra faire aucune loi ayant pour objet l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice, de limiter la liberté de parole ou de presse, ou le droit des citoyens de s’assembler pacifiquement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour qu’il mette fin aux abus »

Ce principe en amène un certain nombre d’autres, qui tous cherchent à limiter le pouvoir de l’Etat.

  • Locke cherche d’abord à contrôler l’État en lui coupant la possibilité de lever librement des impôts. Les impôts doivent être votés par les citoyens ou par leurs représentants, faute de quoi ils ne sont pas légitimes et la population a le devoir de se révolter. C’est ce qui s’est passé aux USA quand le Souverain Britannique imposa aux colonies en Amérique du Nord un impôt sur le thé, ce qui conduisit à la Révolution Américaine.
  • Une seconde conséquence s’ensuit. Le Droit de Propriété est intangible. Permettre à l’Etat de s’emparer par la violence des biens des individus serait en contradiction avec le point ci-dessus.
  • Chacun est propriétaire du fruit de son travail et en dispose comme il veut. Ce qui veut dire que servage ou esclavage sont formellement interdits.
  • En cas de conflit entre citoyens ou entre citoyens et l’Etat, la justice doit être rendue par des personnes indépendantes du pouvoir, rémunérées localement ou travaillant à titre gratuit. Les Juges doivent être indépendants du Pouvoir, si possible élus, et le jugement doit être rendu par des jurys de citoyens sélectionnés au hasard dans la population, le rôle du Juge étant d’informer les citoyens sur la Jurisprudence des cas similaires dans le passé. Ce qui veut dire que le Droit vient de la base et non pas du haut de la Société. En termes simples, cela signifie qu’un Droit bâti sur des codes serait une abomination pour Locke puisqu’il amène automatiquement à une forme de tyrannie technocratique.
  • Cela revient à dire que seuls les citoyens acceptant ces principes peuvent bénéficier de leurs résultats, ce qui constitue une immense contradiction dans l’œuvre de Locke. Par exemple, il considérait que les Catholiques en Grande-Bretagne, qui obéissent à un souverain étranger, s’étaient par là même exclus de la communauté nationale. Les principes définis par la Loi et le Droit ne peuvent s’appliquer qu’à l’intérieur d’une Nation, ce qui est en contradiction totale avec les théories actuelles des Droits de l’Homme telles qu’elles sont employées aujourd’hui.

Résumons

  1. Nul ne peut chercher à imposer aux autres ses croyances religieuses ou philosophiques et surtout pas ceux qui sont au pouvoir. La concurrence doit régner dans le monde des idées comme dans le monde des affaires.
  2. Le contrôle de l’Etat s’effectue par le vote des impôts, par ceux qui les payent.
  3. Le droit de propriété est absolument intangible et ce principe s’applique en particulier sur le produit du travail de chacun.
  4. Le Droit vient du bas au travers d’une lente maturation historique
  5. La Justice est rendue par le peuple et non pas par une partie de l’Etat.
  6. Ces principes ne peuvent s’appliquer qu’à l’intérieur d’une Nation en excluant ceux qui les refusent.

Et dans le siècle qui suivit la publication par Locke de ces thèses, la Grande-Bretagne d’abord, puis les Etats-Unis se mirent à les appliquer.

Et la révolution industrielle pût commencer, avec les résultats que chacun sait et que j’ai décrit un peu plus haut

Il faut donc bien comprendre que le Libéralisme n’est en rien une théorie économique mais est exclusivement un ensemble de recommandations politiques et juridiques pour nous éviter d’être gouvernés par des fous, devenant de plus en plus fous avec le passage du temps.

Il me faut, hélas, reconnaître à ce point, que le but de tous ceux qui aspirent à nous gouverner aujourd’hui est de ne respecter aucun des principes Libéraux posés par Locke.

Les politiques actuels essaient de m’imposer leurs croyances telles que la religion des Droits de l’Homme ou l’écologie.

L’impôt est devenu une façon de punir le bon serviteur et de récompenser celui qui a enterré son talent et non plus une façon de contrôler les fous au pouvoir.

Le Droit de propriété est battu en brèche comme jamais (voir le traitement des squatters par exemple, ou des taux d’imposition grotesques ou à peine 20 % de ce que je gagne par mon travail me revient « in fine »).

Des gens que personne n’a élu et que nous ne pouvons pas virer, à Bruxelles ou dans nos administrations (voir nos pertes de libertés depuis le Covid), nous passent Loi sur Loi, règlement sur règlement qui toutes limitent de plus en plus nos libertés et nous ne pouvons rien faire.

La justice est rendue par des gens qui font partie intégrante de l’appareil d’Etat et qui sont donc devenus fous depuis longtemps, ce qui se vérifie tous les jours quand l’on regarde leurs jugements

Des gens qui ne respectent en rien les principes fondateurs de notre Nation y ont des droits supérieurs à ceux des citoyens, ce qui en attire de plus en plus chez nous.

Etc…

Et je voudrais conclure par un petit rappel historique.

Il y a un peu moins d’un siècle, le Libéralisme tel que je viens de le définir a été l’objet d’immenses attaques de la part des communistes, des fascistes, des nazis, des socialistes, des nationalistes et que sais-je encore.

Le résultat fut que des fous arrivèrent partout au pouvoir et y restèrent, ce qui nous amena à la deuxième guerre mondiale, à Staline en Russie, à Mao en Chine …

Plus ça change, plus c’est la même chose…

Le but de nos classes dirigeantes d’aujourd’hui est de rester au pouvoir envers et contre tout.  Elles attaquent donc de front tous les principes de Locke qui seuls nous expliquent comment et pourquoi contrôler les apprentis fous. Et ils sont de plus en plus en train d’arriver à leurs fins. Nous sommes donc gouvernés par des fous, nous n’avons plus les moyens de les virer, et hélas la folie est contagieuse comme l’histoire des peuples le montre abondamment.

Acheter des actions dans des asiles de fous me paraît être une bonne idée.

Au moins, je pourrai m’y réfugier quand les vrais fous seront dans les rues.

Ça fera du bien de retrouver des gens normaux.

source: https://institutdeslibertes.org/pourquoi-le-liberalisme/

Tocqueville, Huxley, Orwell et Ayn Rand: Atlas Shrugged

Nous vivons un moment crucial où toutes nos institutions sont remises en cause et où un véritable schisme est en train de se produire entre gouvernants et gouvernés.

Nommer une réalité n’est pas expliquer cette réalité, mais juste la constater.

Et du coup, ceux qui veulent des explications sont allés chercher Tocqueville, Aldous Huxley ou George Orwell, et ces trois noms apparaissent à juste titre dans de nombreux articles ou publications rédigés par des commentateurs qui cherchent des explications à ce phénomène qui devient de plus en plus évident.

  • Tocqueville, suivant en cela Aristote qui détestait la démocratie a expliqué comment le passage de l’aristocratie à la démocratie impliquait l’émergence de ce qu’il appelait une tyrannie « molle » qui n’aurait qu’un but : Couper les têtes qui dépassent, ne laissant aux citoyens comme possibilité que de vivre des vies totalement contrôlées et centrées sur des plaisirs médiocres que chacun craint de perdre s’il venait à déplaire au tyran, et cette analyse se vérifie tous les jours. La grande originalité de Tocqueville ne consiste donc pas à avoir prédit que la dictature suit toujours la démocratie puisque c’est ce qu’avait dit Aristote bien avant, mais que cette dictature serait « molle » et bénéficierait du soutien de la population.
  • Huxley, quant à lui, dans « le Meilleur des Mondes », accepte que la démocratie a perdu et que le gouvernement est tombé dans les mains d’une classe assez peu définie mais qui, grâce à la science a réussi à modifier la nature humaine dès avant la naissance, la conception et la gestation ayant lieu dans des éprouvettes ce qui  permet de scinder la population en cinq classes: Au sommet les alphas, puis les bêtas …etc…  Et tout en bas les deltas, tous formés biologiquement pour remplir des tâches bien précises en fonction de leur numérotation. Et pour faire tenir tout ce petit monde tranquille, si l’un d’entre eux a le blues, « on » lui file un produit euphorisant et abrutissant, le Soma qui lui permet de se sentir mieux. Toute ressemblance avec la situation actuelle est évidemment fortuite.
  • Le dernier, Orwell nous annonce dans son livre « 1984 », l’arrivée au pouvoir de « Big Brother », que personne ne connait, mais qui surveille tout le monde de près et qui, grâce au contrôle total du monde technique, politique et médiatique dont il dispose, s’assure de la maitrise du « Logos » en inventant la ‘’Novlangue » où les mots veulent dire le contraire de leur acceptation courante : liberté veut dire esclavage, paix veut dire guerre, information libre veut dire censure, démocratie veut dire dictature … Toute similitude avec nos GAFA, encore une fois, ne peut être que le fruit du hasard.

Et tous les commentateurs, qui tous savent utiliser Google, de nous faire passer de Tocqueville à Huxley puis à Orwell pour nous expliquer ce qui est en train de se passer en espérant nous faire croire qu’ils ont lu et médité ces grands auteurs.

Et donc, pour contribuer à cet effort d’éducation des masses, je vais me permettre d’ajouter un autre géant intellectuel au groupe de ceux qui ont vu tout arriver.

Et dans ce cas précis, ce sera une géante, du nom de Ayn Rand, dont très peu de gens ont entendu parler en France mais qui a écrit à la fin des années 50 LE livre qui a eu le plus d’influence sur une majorité d’américains après la Bible, ‘’Atlas Shrugged ».

Et ce livre qui fut un immense succès mondial ne fut traduit en Français sous le nom de « La Grève » qu’il y a une dizaine d’années tant il dégoutait la classe intellectuelle française (Emmanuelle et moi avons rencontré la traductrice un peu avant la parution en France et je crois qu’Emmanuelle en a fait une recension sur l’IDL, mais du diable si je me souviens quand).

Atlas Shrugged est une œuvre bien étrange.

  • D’abord par sa taille, car il doit compter au moins 1300 pages.
  • Ensuite par le fait que madame Rand n’a guère de bonheur d’écriture. Le style est plat et convenu.
  • Enfin par le fait que ses personnages, à l’exception d’un ou deux personnages secondaires, ont une profondeur psychologique extraordinairement sommaire qui rappelle fâcheusement Zola.

Et pourtant, si vous commencez à le lire, vous ne pouvez pas le lâcher tant les thèses qui y sont développées surprennent et choquent, tout en apparaissant comme parfaitement justifiées par les expériences que chacun a pu faire tout au long de sa vie.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Ayn Rand sans trop se fatiguer, je conseille de lire la note sur https://www.wikiberal.org/wiki/Ayn_Rand qui est plutôt bien faite.

Et quelles sont ces thèses que je vais essayer de résumer au risque de les trahir ?

L’histoire se passe aux USA dans les années cinquante et le pays est gouverné par des gens qui se disent altruistes et recherchent l’égalité au nom du bien commun.

Et cette tentative amène à un désastre humain et économique inouï, et il ne peut pas en être autrement.

Le livre raconte l’opposition totale entre la classe des dirigeants de l’Etat et la classe des créateurs, la classe dirigeante faisant tout pour empêcher les créateurs  d’émerger, au nom de la sacro-sainte-égalité et de l’altruisme (le principal ennemi intellectuel de madame Rand,  dont elle attribue l’émergence à Kant qu’elle vomit, alors qu’elle adore Aristote qui lui observe la réalité sans porter de jugement de valeur).

La thèse centrale est que l’égoïsme de chacun fait le succès de tous et que le soi-disant altruisme des dirigeants fait a chaque fois le malheur de tous.  Et pour illustrer cette thèse, le livre raconte l’histoire de plusieurs createurs (la principale héroïne est une femme) qui se battent contre une société qui ressemble fâcheusement à celle qu’annonçait Tocqueville et qui décident à la fin de faire grève (d’où le titre en français) et de se retirer tous ensemble dans une espèce d’abbaye de Thélème dans les Montagnes Rocheuses où ils rejoindront John Galt, leur héros mythique, qui les appelle à la grève depuis longtemps. (« Mais qui est John Galt » est le cri de guerre des entrepreneurs tout au long du livre).

Et le retrait de toute activité de cette minorité minuscule entraîne l’effondrement de la société tout entière.

Et ce qu’il y a de fascinant dans toute l’œuvre d’Ayn Rand (fort abondante) c’est l’incroyable capacité qu’elle a de dérouler une logique implacable pour montrer que la recherche de l’égalité centrée sur de multiples contraintes imposées aux créateurs finit toujours en désastre. Et cette capacité repose sur l’axiome central de la pensée Randienne : « Ma philosophie conçoit essentiellement l’Homme comme un être héroïque dont l’éthique de vie est la poursuite de son propre bonheur, la réalisation de soi son activité la plus noble, et la Raison son seul absolu. »

Elle a d’ailleurs fondé une doctrine philosophique qu’elle appelait « l’objectivisme » et l’un de ses disciples fut Alan Greenspan, qui assista à son enterrement. Pour Ayn Rand, tout doit partir de l’acceptation de la réalité qui elle est purement objective et tout subjectivisme est forcément destructeur.

Si je devais définir cette philosophie, je dirais qu’elle est le symétrique exact du déconstructionnisme qui vit le jour en France, à peu près à la même époque.

Mais Ayn Rand a perdu cette bataille des idées contre le subjectivisme absolu né dans les années cinquante en France  puisqu’aujourd’hui chacun peut décider de ce qu’il est sans considération aucune de ce qu’il a reçu à la naissance.  (Voir mon interview de Mathieu Bock-Côté sur la chaîne de l’ID-Media)

L‘objectivisme a perdu et le subjectivisme qui professe que la réalité n’existe pas l’a emporté, voilà une réalité qu’il est de plus en plus difficile de nier. Et c’est parce que le subjectivisme l’a emporté que nos systèmes politiques sont en train de s’effondrer en Occident.

Mais ce qu’il y a de fascinant dans ses écrits, c’est tout simplement leur caractère prophétique.

Depuis que j’ai lu ce livre il y a une quarantaine d’années, je ne peux m’empêcher de penser a tout ce qui se passe depuis en France, en Europe et aux USA tant l’évolution des événements dans tous ces pays fait irrésistiblement penser à ce qui se passait dans le livre.

  • Lentement mais sûrement tout se déglingue.
  • Le niveau intellectuel moyen s’effondre avec l’éducation.
  • Les médias deviennent le repère des esprits asservis et hurlent avec les loups.
  • Dans le livre,les chemins de fer, les aciéries, les sociétés industrielles, gérés par les syndicats et des incompétents cessent d’investir. Les tunnels s’effondraient au passage des trains, faisant de nombreuses victimes, les dirigeants étant responsables mais non coupables.
  • Le centre des villes se désertifiaient tandis que dans les campagnes la pauvreté la plus absolue régnait…
  • Les pannes d’électricité étaient constantes.
  • L’anomie gagnait la société entière tant le nombre de lois et de règlements empêchait toute initiative.
  • La monnaie, devenue un instrument étatique, ne valait plus rien, la criminalité explosait…

Constater l’effondrement de l’éducation et le déclin des transports en commun, remplacer les chemins de fer par les hôpitaux et la mort des aciéries par la disparition de l’industrie et le parallèle entre la société française d’aujourd’hui et le livre devient criant de vérité.

Beaucoup ont comparé Rand et son entrepreneur de génie au surhomme de Nietzsche et là, je ne suis pas capable de juger n’ayant jamais rien compris à Nietzsche en particulier et à la philosophie allemande en général.

Mais instinctivement, je ne suis pas d’accord. Ayn Rand me semble déifier la Liberté Individuelle et non pas le Pouvoir sur les autres, mais je peux me tromper.

En revanche, ce qu’elle dit me fait beaucoup penser à Pareto et Schumpeter.

Commençons par Pareto : Dans un pays, 80 % de la richesse créée l’est par 20 % des citoyens (Loi de Pareto). Si le système politique s’attache à empêcher les créateurs de créer, alors l’effondrement est inévitable. La question devient donc : mais pourquoi le système politique voudrait-il empêcher ces gens de créer ?

La réponse nous est fournie par Schumpeter dans son grand livre « Capitalisme, Socialisme et Démocratie ».

Le capitalisme, grâce à la destruction créatrice qui en est l’âme (autre mot pour le Darwinisme appliqué à l’économie) permet un développement foudroyant du niveau de vie général.

Cette hausse du niveau de vie amène à un immense développement de l’éducation, ce qui crée des hordes de « faux intellectuels ».

Grâce à l’institution de la démocratie, qui toujours suit l’arrivée du capitalisme, ces faux intellectuels réussissent à prendre le contrôle de l’Etat en promettant d’empêcher toute destruction créatrice, ce qui revient a détruire la classe entrepreneuriale et amène à la stagnation et a la pauvreté.

Ce que pensait Schumpeter, mais là je m’avance peut-être à tort, était sans doute que le capitalisme amenait à la démocratie mais était incompatible à terme avec le suffrage universel, alors que Milton Friedman pensait exactement le contraire. Hélas, il apparaît de plus en plus que Schumpeter avait raison et Friedman tort…

Comme les entrepreneurs seront toujours une minorité et que le caractère révolutionnaire de leurs actions les rendra toujours et partout impopulaires, il est fort à craindre en effet que le citoyen de base ne cherche à se venger dans les urnes de leurs succès dans l’économie.

Après tout et comme le dit le proverbe : « Ce n’est pas tout de réussir dans la vie, encore faut-il que vos amis échouent »

Et ici je vais me permettre une critique de l’œuvre d’Ayn Rand, et la voici.

Pour elle, l’entrepreneur est un peu un personnage parfait, incorruptible, que rien ne touche, une espèce de chevalier blanc défendant sans qu’il en ait même conscience, la veuve et l’orphelin.

Or ce n’est pas vrai.

Beaucoup d’entrepreneurs, arrivés à un niveau de rentabilité qui les satisfait, essaient de transformer leurs profits en rentes. C’est-à-dire qu’ils ne veulent plus prendre de risque.Et pour arriver à leurs fins, le plus simple est de prendre le contrôle de l’Etat et de passer du capitalisme pur et dur au capitalisme de connivence pour garantir leur rente en utilisant le monopole de la violence légitime, privilège essentiel de l’Etat.

Et le résultat final est le même : appauvrissement, colère des « petits » et à la fin révolution ou changement de régime.

C’est là ou nous en sommes avec les Gafa qui sont en train d’essayer de préparer pour nous tous un monde à la fois Tocquevillien (petits plaisirs octroyés par une tyrannie molle), Huxleyen (avec les races des maîtres, des contremaitres et des manants tous bourrés d’antidépresseurs), Orwellien (tout le monde sous surveillance constante et obligé de mentir constamment puisque tout écart de langage les dénonce immédiatement) et Randien (nos niveaux de vie et nos libertés s’effondreront en même temps).

Et c’est dans cette chute de nos niveaux de vie qu, annoncent aussi bien Rand que Schumpeter que réside l’espoir.

Dans le fond, parmi ces grands esprits, les seuls optimistes ont été Ayn Rand et Schumpeter, car, pour eux deux, l’absence de liberté amène automatiquement au retour vers la Liberté, une fois que chaque individu découvrira que c’est à lui et à lui seul de gérer son destin et la façon dont il faut vivre.

Les trois autres n’entrevoient pas la sortie du nouvel ordre qu’ils  annoncent.

Ayn Rand, pour conclure avec elle, nous dit de filer dans les montagnes du Colorado avec ceux qui pensent comme nous.

Dans le fond elle a sa solution : le monastère. C’est ce que sait l’Eglise depuis toujours, ce qui est un extraordinaire paradoxe puisque cette Institution a été fondée sur l’altruisme. Mais pour l’Eglise et pour Rand sans doute, l’altruisme se décide au niveau individuel et chacun se l’impose à soi même s’il le veut.  L’entrepreneur de Rand et le Saint de l’Eglise Catholique ont sans doute plus de points communs que ne le pensait Rand.

Pour le socialiste, le mystique, le subjectiviste il s’agit d’imposer aux autres, au nom du bien commun, ce qu’ils n’ont pas la moindre envie de faire et pour cela ils utiliseront la force de l’État et deviendront tyranniques.

Et je vais conclure avec une citation d’Ayn Rand « La foi des mystiques n’a jamais abouti à rien d’autre qu’à la destruction, comme vous pouvez le constater autour de vous une fois de plus. Et si les ravages occasionnés par leurs actes ne les ont pas incités à s’interroger sur leurs doctrines, s’ils prétendent être animés par l’amour alors qu’ils empilent des montagnes de cadavres, c’est parce que la vérité de leurs intentions est encore pire que l’excuse obscène que vous leur trouvez, selon laquelle ces horreurs sont au service de nobles fins. La vérité est que ces horreurs sont leurs fins. »

cg

Le vaccin contre la COVID annonce-t-il (enfin) la fin de la crise ? – Charles Gave

Alors que la crise du #COVID-19 ne semble pas terminée, les marchés réagissent à l'apparition inespérée d'un #vaccin contre le coronavirus.
Cette bonne nouvelle semble emballer les foules et attirer une attention toute particulière.
A raison bien sûr puisque cette maladie aura bel et bien mis nos vies et nos sociétés à genoux lors des derniers mois.
Mais pourtant, faut-il réellement espérer que ce vaccin apporte avec lui la fin de nos ennuis ?
La crise de la COVID-19 va-t-elle enfin amorcer sa baisse ? N'est-ce pas juste un effet d'annonce qui masque l'ampleur du désastre économique dans lequel nous nous trouvions déjà avant crise, et qui depuis lors n'a cessé de croître ?
D'autre part, n'oublions pas qu'un vaccin met plusieurs années à être développé, et parfois avec des effets secondaires encore bien présents.
Faut-il s'alarmer de l'efficacité recorde avec laquelle nos éminents experts ont conçu ce vaccin ? Qui est responsable de ces délais accélérés et qui sera responsable en cas d'effets secondaires majeurs ?

 

 

Quel est le sens profond du « discours écologique catastrophiste » supposant un gouvernement mondial ?

Charles Gave reçoit dans l’émission « Entre les lignes » Bertrand Alliot, ingénieur en gestion de l’environnement pour la sortie de son livre
« Une histoire naturelle de l’homme » aux éditions L’artilleur.
Le discours « écologique » du XXIe siècle est une diversion pour imposer une nouvelle religion s’éloignant de la défense de l’environnement et du cadre de vie de l’homme.

(48:42)

Le grand réaménagement (reset) ou le triomphe de l’ineptocratie

En 2011, un politicien travailliste anglais, Paul Flynn, eut une merveilleuse inspiration en inventant une nouvelle notion, l’ineptocratie.  

“L ‘ineptocratie est un système de gouvernement dans lequel les moins capables de diriger sont élus par les moins capables de produire quoique ce soit pour subvenir à leurs propres besoins, mais qui, néanmoins, sont récompensés en recevant biens et services produits par des gens à qui l’on vole le produit de leur travail et dont le nombre ne cesse de diminuer. »

A l’époque, j’avais publié un papier sur cette nouvelle forme de gouvernement à laquelle Aristote n’avait pas pensé, pour retrouver, la semaine d’après, dans le Figaro Magazine un article de Jean d’Ormesson reprenant la définition de l’ineptocratie dont il s’attribuait la paternité, ce qui n’avait pas laissé de me surprendre, mais pas tant que cela.

Je vais donc partir du constat que nous avons été en ineptocratie depuis trente ans au moins et que dans le fond, nos gouvernements n’ont qu’une idée, voler les talents aux bons serviteurs pour les refiler au mauvais serviteur, en en gardant une part importante pour eux. (Cf. la parabole des talents dans les Evangiles).

Hélas pour lui, le mauvais serviteur, celui qui enterre son talent, est envoyé en enfer, « là où il y a des pleurs et des grincements de dents » car le Christ n’a guère de sympathie pour les paresseux et les passagers clandestins…

Le vol n’a rien, mais rien à voir avec la charité chrétienne.

Saint Paul se faisait un devoir de travailler quand il visitait chacune des communautés qu’il avait créées.

Et donc, une société qui prend aux productifs pour donner aux bons- à -rien ne peut qu’aller en enfer, et nous y sommes.

Et c’est parce que nous y sommes que « les moins capables de nous diriger » sont en train de songer à « un grand réaménagement », pour continuer à nous voler le produit de notre travail.

Je m’explique.

Les ineptocrates ont non seulement dilapidé les talents que les générations précédentes leur avaient laissé, mais en plus ont emprunté comme des fous les talents que les générations suivantes n’allaient pas manquer de produire.

Mais les jeunes générations se trouvent bien incapables de produire quoi que ce soit puisque les ineptocrates sont toujours au pouvoir et ne cessent de faire rentrer de plus en plus de gens incapables de produire, au motif qu’ils en ont besoin au moment des élections.

Et du coup, la dette de l’Etat a littéralement explosée et est en train de devenir ingérable, ce que chacun peut constater.

Or, la dette étatique n’est que de l’impôt différé.

Pour servir et rembourser cette dette, il faudrait :

  • Cesser de subventionner les incapables, mais c’est impossible puisque les ineptocrates se feraient virer instantanément aux élections suivantes.
  • Augmenter les impôts sur les bons serviteurs qui, du coup, pourraient soit décider de rejoindre les rangs des bons à rien, soit filer vivre sous des cieux plus cléments puisque, comme le dit la sagesse populaire, « trop d’impôt tue l’impôt «

Ils sont donc bel et bien coincés.

Mais en bons élèves de l’ENA (Ecole Nationale des Agnan, le chouchou de la maîtresse dans le Petit Nicolas de Sempé et Goscinny), ils ne manquent pas d’imagination dans leur désir frénétique de rester au pouvoir.

Et le peuple du coup se doute qu’un coup tordu se prépare ,que l’on présente sous le nom de grand réaménagement (Great Reset en anglais) et prend peur à l’idée de ce qui va arriver,

A mon avis, il n’y a rien de nouveau dans les tuyaux. Il y a longtemps que le coup d’état actuel est en cours. Le grand réaménagement ne sera donc qu’une accélération d’un processus qui a commencé il y a bien longtemps.

  • Les ineptocrates ont en effet commencé par massivement augmenter les impôts sur les petits épargnants, pour les spolier en imposant des taux d’intérêts à zéro pour que les nouveaux emprunts ne leur coûtent rien, ruinant de ce fait les plus méritants. Les petits épargnants ont en effet amassé environ 1500 milliards d’euros d’obligations de l’État français dans leurs assurances- vie.
    Il y a 10 ans, les taux d’intérêts servis sur ce placement étaient à 3 %, c’est-à-dire que les épargnants recevaient un revenu net d’impôts de 45 milliards par an.
    Aujourd’hui, les taux sont à zéro ou même négatifs (ce qui est une impossibilité logique puisque cela voudrait dire que le futur est plus certain que le présent) et les épargnants ne touchent donc plus rien, c’est-à-dire que les ineptocrates imposent le produit de l’épargne des petites gens à 100%, ce qui n’est rien d’autre que du vol.
    Et du coup le pouvoir d’achat des épargnants va baisser de 45 Milliards et ils vont connaître la misère.
    Où l’on voit quelles sont les préoccupations premières des ineptocrates : d’après Charles Pratt (voir son interview sur la chaîne de l’IDL ), la fraude sociale s’élèverait à 51 milliards, soit à peu près la même somme.
    Entre condamner des vieux travailleurs a une fin de vie sordide et faire stopper une fraude gigantesque qui ne profite qu’aux mauvais serviteurs, leur choix a été vite fait.
  • Ensuite, ils ont fait acheter leurs obligations, dont plus personne ne voulait, par la BCE, alors même que cela était formellement interdit par tous les traités.
    Pour la première fois dans l’histoire, il n’y a donc plus de prix de marché pour les obligations de notre pays, ce qui n’augure rien de bon puisque cela permet aux ineptocrates d’emprunter sans que cela ne leur coûte rien.
  • Et enfin, cet été, ils ont organisé un véritable coup d’État en réussissant, au nom du Covid, à faire mutualiser la dette française par les autres pays européens, ce qui était interdit non seulement par les traités mais aussi par la Constitution allemande.
    N’ayant plus de bons serviteurs à piller en France, ils entendent donc maintenant piller les « bons serviteurs » allemands suédois ou hollandais. Heureusement la Pologne et la Hongrie ont opposé leurs vétos à cette tentative, pour l’instant.

Malgré toutes ces forfaitures, ils sont bel bien au bout du rouleau et du coup, comme tous les mauvais gérants, ils pensent à faire plus de ce qui a déjà échoué et donc à mettre le pied sur l’accélérateur et nous le savons par l’intermédiaire d’un Suisse, Monsieur Schwab, l’organisateur du forum de Davos.

Pour lui, le nouveau monde devrait s’organiser autour de trois principes qui seront bien sûr les fondations de ce grand réaménagement.
Je donne en premier le principe, et en second la traduction pour que même le lecteur du Monde le plus obtus comprenne (Je doute d’en avoir beaucoup dans le lectorat de l’IDL).

  1. Il faut réorganiser nos sociétés pour qu’elles soient plus « justes ». Traduction, les impôts sur la classe moyenne et ses actifs vont exploser, les paresseux vont toucher plus.
  2. Les Etats doivent investir massivement dans l’économie « verte » et transformer de fond en comble les villes et les lieux de production. Traduction : Le capitalisme de connivence a de beaux jours devant lui et votre immobilier ne vous appartiendra plus. Votre niveau de vie va baisser profondément.
  3. Entre le Covid et le réchauffement atmosphérique, nous avons besoin absolument d’un gouvernement mondial tant les problèmes ne peuvent plus être gérés à l’échelle nationale. Traduction : Dites adieu à la démocratie, de puissants génies comme Jacques Attali vont se coopter et assureront notre bonheur. Mais ils seront malheureusement obligés d’ouvrir des camps de concentration pour y mettre l’auteur de ces lignes et nombre de ses lecteurs, mais on ne fait pas d’ omelettes sans casser des œufs.

Je n’ai jamais été un « conspirationniste », pensant de façon générale que la bêtise humaine suffisait à expliquer nombre de désastres, mais je dois dire que le Covid est arrivé vraiment à point nommé pour donner une apparence de légitimité aux trois propositions mentionnées ci-dessus.

Le réchauffement atmosphérique qui aurait dû nous tuer dès 2018 d’après monsieur Gore en 2008 ne faisant plus peur à personne, il était urgent de créer une nouvelle grande peur de l’an 2000 pour ramener les citoyens à une saine obéissance, ce qui n’a pas manqué de se produire, à la grande satisfaction du lecteur du monde-électeur de Macron.

Le grand réaménagement n’est donc rien d’autre que la contre-attaque des hommes de Davos et autres ineptocrates pour rester au pouvoir envers et contre tout.

Et il faut bien que le lecteur se rende compte d’une chose et d’une seule : Un homme libre soit n’a rien à lui et est complètement autonome (un ermite dans la montagne se nourrissant de racines) ou au contraire, il a une certaine indépendance financière, fondée sur des actifs (actions, terres, immobilier, métaux précieux) dont la possession est garantie par le Droit de Propriété qui existe dans toutes les Constitutions des pays démocratiques.
L’ennemi n’est pas l’ermite mais celui qui dit non parce qu’il est  indépendant financièrement.

Ils vont donc nous piquer nos actifs, et   cela   détruira nos démocraties.

Pour résoudre leurs problèmes, la solution la plus simple est en effet d’aller chercher l’argent là où il est, c’est-à-dire dans vos poches.
Et donc, pour résoudre les problèmes fiscaux des états gérés par les ineptocrates, le plus simple est d’annuler tout ou partie de la dette de l’état français, par exemple, et de la remplacer par une reconnaissance de dette ne donnant droit à aucun remboursement mais simplement au versement d’une rente de 1.5 % tant que le détenteur est en vie.

Improbable ?

Pas tant que ça.

En 1797, le ministre français des finances de l’époque ferme le marché des titres d ‘état pour déclarer que deux tiers de la dette ne seront jamais remboursés et qu’un tiers de la dette sera échangé contre une rente perpétuelle qui versera 5 % par an et dont les cours s’effondrent immédiatement tant tout un chacun voulait se débarrasser des titres restants tant qu’ils valaient encore quelque chose.

Je verrai assez bien monsieur Macron passer à la télévision, comme il le fait chaque semaine, lui dont la parole devait être « rare » pour nous annoncer, qu’à cause du Covid (ben voyons… !), toutes les obligations françaises déposées dans des assurances vie seront converties en obligations perpétuelles versant du 1.5 % à leurs heureux propriétaires.

C’est donc dire que le but essentiel de tous ces malfaisants va être maintenant de s’attaquer au droit de propriété soubassement ultime des systèmes démocratiques, ce qui implique un certain nombre de conséquences.

  1. Interdiction du cash
  2. Destruction des monnaies pour liquider la dette étatique.
  3. Diabolisation de tous les élus (Orban, Trump, Salvini, Dutertre etc…) n’acceptant pas le « projet » que nos ineptocrates transnationaux ne dissimulent même pas.
  4. Excommunication et mise au pas de tous les intellectuels qui ne pensent pas comme eux.
  5. Fermeture des librairies. Interdiction d’un certain nombre de livres ou d’émissions qui sont brûlés en place publique.
  6. Destruction des commerçants indépendants, qui tendent à soutenir les populistes et le droit de propriété.
  7. Faillite des propriétaires de logements qui seront tous squattés sans vergogne par les représentants de la classe des gens ne produisant rien mais ayant tous les droits.
  8. Instauration d’un salaire versé à tout un chacun dans la population quel que soit ses mérites ou ses efforts.
  9. Euthanasie des vieux dans les maisons de vieillesse (ce qui a bien commencé lors de la crise du covid).
  10. Interdiction des cultes et des rassemblements pour des raisons sanitaires.

Le lecteur remarquera sans effort que toutes ces dispositions, même les plus farfelues sont d’ores et déjà en place.

Ma conclusion est donc toute simple : l’attaque que je sentais arriver depuis des années contre nos libertés fondamentales est lancée et bien lancée et le combat fait rage aux USA entre Trump et la classe des ineptocrates criminels.

Les citoyens américains ont bien de la chance, eux ils peuvent s’armer.

source: https://institutdeslibertes.org/le-grand-reamenagement-reset-ou-le-triomphe-de-lineptocratie/

Charles Gave : “Comment Biden est utilisé par l’État profond américain”

Avec Charles Gave, financier, entrepreneur, et président de l’Institut des Libertés. Actualité, politique, invités... Du lundi au vendredi, de 12h à 13h20, retrouvez André Bercoff dans tous ses états.

*****

voir aussi:Pierre Esposito

Une conversation menaçante entre Joe Biden et le président de l'Ukraine Porochenko datée de 2 semaines après l’élection de Donald Trump laisse entendre que Porochenko doit tout faire pour fermer la Privatbank pour éviter qu'il ne connaisse certains "détails".
Cette vidéo est diffusée alors qu'en pleine campagne électorale aux USA, le camp Trump accuse la famille Biden d'enrichissement illégaux par l'entremise du fils de Joe Biden, Hunter Biden.

Conversation Biden-Porochenko 26/11/16 - VOSTFR

 

Trump contre l’Etat Profond : Echec et Mat ?

19 October, 2020 - Charles Gave

A l’époque où Hollywood faisait de bons films, c’est dire il y a bien longtemps, un scénario assez classique racontait l’histoire d’un homme politique où le héros était sauvagement attaqué par des forces obscures qui voulaient le maintien du statu quo.

Tout semblait perdu et notre homme intègre se dirigeait tout droit vers la prison et le déshonneur quand, tout à coup, une nouvelle information sortait qui montrait qu’il avait eu raison de bout en bout (voir par exemple le film de Francis Capra en 1939 « monsieur Smith va à Washington ».)

Et soudain, de reprouvé, de futur banni, le héros l’emporte sur ses ennemis…

Et tous les spectateurs rentrent chez eux, contents de vivre dans un pays ou les méchants sont punis et les vertueux reconnus. Les citoyens aux USA aiment les « happy end.”

Et bien, je suis en train de me demander si ce n’est pas ce que nous allons connaître aux USA tant les informations qui viennent de sortir sur la famille Biden (au sens mafieux du terme) sont stupéfiantes.

Bien entendu, tout va être fait par les forces du mal pour que ces divulgations ne soient pas connues du grand public, mais ce coup-là, la tâche est presque impossible.

Résumé des derniers développements.

Les lecteurs de ce blog ont vu passer pas mal de mes articles consacrés à la lutte à mort qui s’était engagée depuis bien avant 2016 entre Trump et ce qu’il est convenu d’appeler l’Etat Profond américain.

Le programme de Trump était en effet de « nettoyer le marigot pestilentiel (clean the swamp) » qu’était devenu Washington, ce qui ne plaisait guère à Obama, Clinton , Biden, Comey, Brennan et à tous les hiérarques du FBI, de la CIA, du Ministère des affaires étrangères ou du « Pentagon » …

Rien ne fut épargné au Président Américain élu en 2016 : Fausses accusations de complicité avec la Russie, enquête judiciaire interminable, complot ourdi de toutes pièces contre celui qu’il avait choisi comme son principal conseiller en sécurité, trahison des principaux responsables du ministère de la Justice, impeachment … et que sais-je encore.

Mais il est apparu clairement, vers le début de 2019 que, pour la première fois dans l’histoire des USA, un véritable complot avait été ourdi pour essayer de faire tomber un Président légalement élu.

Ce n’est pas moi qui avance le mot de complot, c’est le ministre de la Justice, monsieur Barr, nommé en 2018, qui a employé ce terme lors de l’une de ses dépositions devant le congrès des USA au début de 2019.

Et ce même ministre de la Justice du coup chargea l’un des plus éminents « prosecutors » américain, monsieur Durham de mener l’enquête.

Et depuis, plus rien.

Tout le monde-et moi le premier- s’attendait à ce que Durham rende son rapport avant l’élection présidentielle de 2020 de façon à favoriser les chances de Donald Trump, s’il y avait quelque chose dans le dossier, bien entendu, ce dont je ne doutais pas.

Et pourtant rien ne venait, et il y a quelques semaines, monsieur Barr fit savoir que rien ne sortirait avant l’élection, à mon grand désespoir et au grand contentement des démocrates tant cela semblait indiquer qu’il n’y avait pas grand-chose à montrer.

Et du coup, je me mis à douter de la réélection de Trump…

Homme de peu de foi….

En fait, et bien entendu je ne le savais pas, monsieur Trump avait dans son carquois depuis plus d’un an l’arme fatale pour détruire la candidature de Joe Biden.

Joe Biden a en effet un fils, Hunter Biden, qui a eu une histoire personnelle un peu… compliquée.

Brillant avocat, drogué au dernier degré, quelque peu obsédé sexuel, cet homme s’est retrouvé propulsé au conseil d’administration d’une société Ukrainienne d’énergie (Burisma), sans doute la plus corrompue des sociétés en Ukraine, alors qu’il n’y connaissait rien ni en gaz ni en énergie.

Mais sa nomination eut lieu curieusement quand son père, alors vice-président des USA était en charge du dossier de ce pays.

Et, miraculeusement, le procureur Général Ukrainien qui menait les poursuites contre Burisma, un homme honnête paraît-il, fut viré, après la nomination d’Hunter a son conseil, à la demande du vice-président américain qui menaça de bloquer le prêt d’un milliard de dollars des USA à l’Ukraine si cet homme n’’était pas viré.

Et le procureur Ukrainien fut renvoyé comme un malpropre.

Mais les exploits de fiston ne s’arrêtèrent pas là : Il créa avec des amis une société d’investissement que le gouvernement Chinois, après une visite officielle de Joe Biden en Chine (avec son fils qui avait voyagé dans Air force 2, l’avion réservé au vice-président), abonda cette société financière qui n’avait jamais eu un client, de 1. 5 milliards de dollars immédiatement alors que ce cher Hunter n’avait aucune expérience financière.

Madame le maire de Moscou transféra aussi au jeune Biden 3.5 millions de dollars sans que quiconque se donne la peine d’expliquer quoi que ce soit.

Rien de neuf dans tout cela, ces informations étant déjà vieilles.

Et quand on posait des questions à Joe Biden (ce que la presse ne faisait jamais bien entendu), il répondait de façon imperturbable que son fils et lui ne parlaient jamais d’affaires ensemble.

Tout marchait comme sur des roulettes et Joe Biden, en battant Trump, allait assurer la pérennité de l’état profond US et la présidence Trump apparaîtrait vite comme un mauvais cauchemar qui se dissipe au réveil.

Et soudain, patatras !

Le New-York Post, quatrième tirage et plus vieux journal des USA vient d’annoncer qu’il a retrouvé l’ancien ordinateur portable d’Hunter Biden dans lesquels se trouveraient toutes les preuves de la complicité entre Joe Biden et son fils dans toutes les affaires de corruption avec la Chine, la Russie, l’Ukraine etc…

Le fils indiquerait que 50 % de tous ses gains devaient être reversés à son père, ce qui semblait l’agacer beaucoup.

L’histoire est rocambolesque, mais la voici.

Hunter aurait laissé cet ordinateur à un réparateur dans le Delaware (état dont Joe Biden était l’élu) à un moment où il était particulièrement » chargé » et ne se souvenant sans doute de rien, n’était jamais venu le rechercher.

L’ayant réparé, le propriétaire du magasin regarda à qui il appartenait et, affolé de ce qu’il découvrit, prévint le FBI qui ne fit RIEN mais qui dit quand même à notre réparateur « qu’il n’arrive jamais rien à ceux qui ne parlent pas »

Ambiance…

Et bien entendu, le contenu de l’ordinateur ne serait jamais arrivé au ministère de la Justice qui à l’époque, enquêtait sur… Trump.

Mais notre homme, n’étant pas né de la dernière pluie, avait fait deux copies du disque dur, l’une qu’il avait remise à un ami très sûr au cas où il lui arriverait un accident et l’autre à Rudy Guilani, l’ancien « prosecutor fédéral », devenu ensuite le très populaire maire de New-York car il avait été l’homme qui avait nettoyé cette ville et de la mafia et de la criminalité aveugle qui sévissait dans les quartiers noirs.

Signalons au passage que Guilani se trouve être aussi l’avocat « personnel » et grand ami du Président Trump.

Et donc, depuis au moins un an, Trump et Guilani avaient toutes les preuves en leurs mains de la corruption criminelle de Joe Biden et de sa famille.

Et quinze jours avant l’élection, le New-York Post commence à sortir ces preuves une par une, les articles étant écrits par Rudy Guilani lui-même sous la forme d’un dossier d’accusation qu’aurait choisi un ‘Prosecutor »

Les deux premières livraisons ont fait l’effet d’une bombe, à tel point que Twitter et Facebook, grands supporters de Biden, en ont immédiatement interdit la rediffusion, ce qui indique la panique qui doit régner au parti Démocrate. Et bien entendu, cette interdiction garantit sans doute que tous les citoyens sont en train de décharger le dit-dossier.

Mais, en vieux routier de la politique, Guilani a déjà fait savoir que l’on n’a encore rien vu et que les meilleurs morceaux sont à venir, ce qui fait que la famille Biden ne peut pas nier puisqu’ils ne savent pas ce qui arrive derrière.

Et donc ma conviction est la suivante

Guilani et Trump avaient toutes les preuves dont ils avaient besoin contre Biden depuis au moins un an.
Ils devaient souhaiter de tout leur cœur que le candidat démocrate choisi soit Biden et les Démocrates, Obama en tète sont tombes dans le piège. Nul doute que lors de la nomination de Biden, Trump et Guilani n’aient partagé non une coupe de champagne (Trump ne boit pas) mais un Coca Cola festif.
Et du coup, Trump n’avait absolument pas besoin que le rapport de Durham sur les crimes commis par Obama, Brennan ou le patron du FBI sorte avant les élections, bien au contraire, puisque c’est à partir de ce rapport qu’il va pouvoir faire tomber ses ennemis, non pas pour être réélu, mais pour que justice soit faite, après sa réélection. Personne ne pourra dire que le dossier Durham sort pour favoriser la réélection du Donald.
Ce qui doit faire flipper non seulement tous les démocrates, mais aussi tous les journalistes de gauche (oxymore s’il en fut) tant leur évidente complicité criminelle dans le complot va être mise en lumière et bien des journalistes risquent de se retrouver en prison avec leurs amis démocrates, ce qui m’attriste au plus haut point.
Quant à l’élection, les citoyens aux USA vont se retrouver devant le choix de voter pour un criminel ou pour Trump. Il me semble qu’un grand nombre de démocrates, du coup, n’iront pas voter et que les hésitants risquent de voter Trump, alors que les troupes républicaines sont très enthousiastes, ce qui semble indiquer que les républicains pourraient faire beaucoup mieux que prévu aux élections sénatoriales et à la chambre des représentants.

Et donc les 15 jours qui restent avant l’élection vont être passionnants et quelque peu agités, avec le New-York Post dans le rôle du Washington Post au moment du Watergate.

Et inutile de dire que je souhaite la victoire de Donald Trump, qui, à mon avis, va gagner par KO dans la dernière reprise, non sans avoir été malmené pendant les 14 premiers rounds.

Comme je le dis souvent, il y a des moments dans la vie ou il faut savoir attacher sa ceinture et ses bretelles. Nous sommes en train d’arriver au dénouement de la guerre sans merci qu’a livré l’etat profond américain à un Président élu.

Beaucoup de gens aux USA doivent être en train de réserver leurs billets pour l’Argentine ou le Brésil…

Mais quel bon film, qui nous aura tenu en haleine pendant quatre ans…

Je crois de plus en plus à une fin heureuse pour Trump mais bien difficile pour l’état profond.

Nous verrons bien.

source: https://institutdeslibertes.org/trump-contre-letat-profond-echec-et-mat/

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

La vieillesse est sans pitié – André Bercoff et Charles Gave sur la baisse du niveau intellectuel

Que s’est-il donc passé dans la société française pour être confronté à une telle baisse de la qualité de la discussion publique ? Pour la première fois dans l’histoire de France, il n’y a plus de grands intellectuels !
André Bercoff et Charles Gave sont sans pitié avec la classe « jacassière » devenue stupide, la progression du crétinisme aussi bien dans la classe politique que chez les élites…

Le Totalitarisme nouveau est arrivé

Charles Gave   31 August, 2020

Il n’y a rien de plus imprudent que de ne pas comprendre ce qui sous-tend l’action de nos ennemis. La tentation est toujours forte de penser que s’ils raisonnent de travers, c’est sans doute parce qu’ils sont demeurés et/ou de mauvaise foi et qu’il suffit d’attendre pour que les idées saines, les nôtres, triomphent. Historiquement, rien n’est plus faux. Cette stratégie peut -être en effet extraordinairement dangereuse si vos adversaires se mettent à utiliser des arguments qui peuvent toucher une partie importante de la population et que vous ne les comprenez tout simplement pas, tant ils sont en dehors de vos schémas de pensée habituels. La tentation est alors de vous retirer dans vos certitudes et, se faisant, de laisser le champ libre à l’adversaire. Pour résumer ce que j’essaie de dire, il ne suffit pas que vos idées soient les bonnes, il vous faut aussi comprendre les idées que vous trouvez dangereuses, pour mieux les combattre.

Pourquoi suis-je en train de vous raconter ce qui peut apparaître comme une évidence pour quiconque s’est intéressé un peu à la rhétorique ?

Tout simplement parce qu’aux USA, en France et en Grande-Bretagne nous avons eu depuis quelques mois nombre d’incidents à connotation raciale, ce qui n’est guère nouveau, mais que les explications données à ces incidents étaient par contre complètement nouvelles. Et ces explications ont semblé être acceptées par les média et une grande partie de la population, ce qui était aussi tout à fait inattendu. Ce qui était nouveau, ce n’était donc pas le ou les crimes racistes, c’était l’explication fournie à ces crimes et la réaction des media à ces faits.

Et comme toujours quand quelque chose me surprend, j’essaie de comprendre, et donc je me mets à lire. Et très rapidement, Emmanuelle me signala un livre dans lequel toute la genèse et les développements de ces nouvelles façons de penser était décrites et fort bien expliquées. Ce livre, paru il y a plus de deux ans, s’appelle « Le multiculturalisme comme Religion Politique », édité chez ‘’Politique Lexio » et son auteur Mathieu Bock-Coté (MBC) est bien connu des lecteurs ou des auditeurs français, bien que vivant au Québec où il enseigne la sociologie. C’est de loin le meilleur livre que j’ai lu sur l’évolution intellectuelle de la gauche depuis 1960, aussi bien en Amérique qu’en France et sur les liens qui unissent ces deux gauches.

Comme à l’accoutumée quand je fais la découverte d’un grand livre, il va se retrouver au dernier étage de ma bibliothèque où il côtoiera les ouvrages de René Girard, Bertrand de Jouvenel, Arnold Toynbee, Soljenitsyne, Bastiat, Tocqueville, Jean-François Revel, Milton Friedman, Von Mises…J’ai souvent écouté ou lu Bock-Coté, j’ai même participé à une émission sur Sud- Radio avec lui, mais je ne me doutais pas qu’il pouvait atteindre ce degré de profondeur.
Ceux qui veulent comprendre ce qui nous menace pour mieux lutter pour défendre leurs idées doivent donc lire ce livre.  Pour les cossards parmi les lecteurs (et je sais qu’il y en a, l’étant moi-même), je me vois obligé de faire un petit résumé de cet ouvrage, au risque de trahir la pensée de l’auteur, ce dont je le prie de m’excuser

Commençons par un peu d’histoire. Dans les années 60, en France, un certain nombre de grands esprits, (Foucauld, Derrida, Bourdieu, Lacan…) se rendent compte que le Marxisme tel qu’il est pratiqué en URSS ou en Chine est un désastre. Comme ils haïssent et la démocratie et l’économie de marché, il leur faut inventer quelque chose de nouveau, et ils vont donc s’essayer à « fusionner » le Marxisme, le Freudisme et l’antiracisme.

L’idée est la suivante : l’opposition de base n’est pas entre la bourgeoisie et le prolétariat, mais entre les « oppresseurs » et les « opprimés ».  Cette oppression passe par l’éducation et le langage (le logos) et aussi bien les oppresseurs que les opprimés n’ont pas vraiment conscience de leurs statuts respectifs puisqu’ils attribuent les succès aux mérites des uns et les échecs à l’incompétence des autres.
Ni les oppresseurs, ni les opprimés n’ont conscience de cette relation oppresseur/opprimé, ce qui veut dire que tout continue sans qu’aucun effort politique n’ait lieu pour changer quoi que ce soit.

Et c’est là qu’arrivent nos intellectuels français. Pour casser le côté soi-disant « héréditaire » de cette relation dominant-dominé, il faut d’abord détruire l’école, outil de domination, pour libérer les dominés de leur sujétion perpétuelle. La destruction de l’école Républicaine était donc voulue. Et le moins que l’on puisse dire est que les partisans de ces thèses ont parfaitement réussi dans leurs efforts de dynamiter nos systèmes d’enseignement depuis qu’ils s’y sont attelés il y a un peu plus de soixante ans.  Mais, comme l’avait prévu Gramsci, ces idées sont maintenant en train de passer du monde de l’enseignement à la société toute entière ce qui ne manquera pas d’avoir des effets profonds sur nos structures politiques.

Quittons donc l’historique et venons-en aux idées développées par cette nouvelle gauche.

  • L’histoire est toujours racontée par les vainqueurs, et les vainqueurs ont toujours été les plus violents (premier non sequitur). Comme notre civilisation s’est imposée au monde entier, cela veut donc dire qu’elle a été de loin la plus violente (deuxième non sequitur), et la conclusion est qu’ayant été la plus violente elle a été aussi la plus injuste (troisième non sequitur).
  • La bataille à mener n’est donc pas pour le contrôle des moyens de production, comme le pensaient les marxistes, mais sur l’essence même de la civilisation imposée par la majorité.
    Nos pays doivent abandonner les principes de base qui fondent notre civilisation, c’est à dire le marché libre et le pouvoir dévolu par la majorité des votants à ceux qui vont gouverner au travers d’élections fréquentes et contradictoires. Nos systèmes politiques, basés sur ces deux idées, sont en fait profondément injustes puisque ces principes impliquent la disparition par absorption des cultures minoritaires, la seule façon de cesser d’être opprimé étant de rejoindre la civilisation dominante en intégrant sa culture.
    Et la disparition d’une culture est un génocide. Toutes les cultures doivent en effet être acceptées comme égales[CG1], la démocratie n’étant pas la dictature de la majorité mais la protection des minorités.
  • Qui plus est, tous les pays dominants se trouvent être de race blanche (autre ânerie). Et donc, toutes les minorités non blanches dans ces pays ont été certainement traitées de façon particulièrement abominable puisque le seul choix qui leur était offert était de disparaitre en abandonnant leur propre culture et en s’assimilant à la culture dominante, ou d’être l’objet d’un racisme perpétuel.
  • Le rôle de l’État « juste » dans un tel monde n’est donc plus de s’occuper de la majorité qui l’a élu mais d’aider à la préservation des cultures minoritaires en transférant des ressources prélevées sur la majorité blanche pour que ces cultures minoritaires puissent se développer et survivre.
  • Il n’est pas besoin de signaler à ce point que cela ne peut se faire que si le contrôle de l’état est enlevé à la population blanche majoritaire qui a du mal à comprendre pourquoi elle devrait s’appauvrir au profit exclusif de gens qui refusent de s’intégrer. Ce qui veut dire que les souverainetés nationales doivent être abandonnées pour être transférées à des technocrates non élus travaillant dans des organisations extérieures à chaque pays, qui préfigurent le futur gouvernement mondial.
  • Et donc, ceux qui acceptent ces thèses ne sont favorables ni à des élections, ni à des référendums, ni à des consultations populaires, mais tout comme leurs ancêtres Marxistes, préconisent un gouvernement « mondial », le pouvoir étant exercé par une classe d’inamovibles oints du seigneur, chargés de guider l’humanité vers des lendemains qui chantent puisque dans le monde qu’ils nous préparent toutes les cultures vivront harmonieusement les unes avec les autres.
  • Pour empêcher l’horrible majorité blanche de se révolter, la souveraineté juridique et judiciaire doit être transférée en dehors de chaque pays à des cours de justice internationales qui mettront au point une jurisprudence garantissant la supériorité des droits de l’homme sur les droits des citoyens nationaux.
  • Le meilleur exemple d’une telle démarche se trouve bien sûr dans la construction européenne, que tous les partisans de ces analyses, dans le monde entier, considèrent comme la matrice du futur gouvernement mondial. Et du coup, la moindre tentative d’un pays européen ou d’un autre pour retrouver tout ou partie de sa souveraineté, ou pour préserver son identité nationale (refus de l’immigration), est accueillie avec fureur tant cela apparaît comme un véritable blasphème contre la nouvelle religion.
  • Mais il y a plus: comme chacune des minorités est d’un poids électoral assez faible, le pouvoir en place qui aura accepté l’idée du gouvernement mondial doit tout faire pour fédérer toutes les minorités pour qu’elles se lancent toutes ensemble contre la majorité ; les féministes s’allieront au LBGT et aux mouvements racialistes, les homosexuels avec les tenants des frères musulmans et les écologistes, tout est bon pour occuper le terrain politique, le but restant toujours le même : délégitimer la majorité « historique» et donc raciste en la convainquant qu’elle est à l’origine de tous les crimes de l’histoire..
  • À cet effet, sont créées des administrations spéciales qui financeront toutes les organisations issues de ces minorités, et curieusement dès que l’argent arrive, toute une série de gens, qui ne se rendaient pas compte qu’ils étaient horriblement opprimés, le découvrent avec bonheur et se mettent à battre le pavé des studios de télévision avec beaucoup de conviction.
  • De façon peu surprenante, les partisans du multiculturalisme se trouvent dans les media, chez les bureaucrates non élus, dans les organisations internationales ou les NGO financées par les milliardaires américains que tout le monde connait, ce qui ne surprendra personne. Et comme la Loi est l’’expression de la culture dominante, la respecter c’est faire le jeu des oppresseurs

C’est le combat du Parti Démocrate aux USA, de monsieur Macron en France, de madame Merkel en Allemagne, de la BCE et de Bruxelles aujourd’hui qui ont intégré toutes ces idées dans leurs programmes ou leurs actions et dont aucun n’entend respecter la Loi des oppresseurs. Nous sommes donc dans une situation curieuse où ceux mêmes qui sont chargés de faire respecter la Loi sont obligés de cacher leur véritable but quand ils cherchent à se faire élire, qui est de détruire la Nation, source de tous les maux.

Résumons-nous : Il y a quelques années, dans l’une de ces chroniques du Lundi, j’avais mentionné qu’en Océanie, la coutume était de scinder la population en hommes des arbres et en hommes des bateaux : Les hommes des arbres vivait sous leurs arbres (auprès de mon arbre, je vivais heureux… Georges Brassens), tandis que les hommes des bateaux, eux, coupaient les arbres pour faire des pirogues et aller voir si l’île d’à côté n’était pas plus verte.

Cette distinction s’applique au monde entier : les hommes des arbres sont les locaux, contents de vivre et de mourir là où ils sont nés, tandis que les hommes des bateaux, les globalistes, ne pensent qu’à aller voir l’île d’à côté et cette opposition est beaucoup plus réelle que la distinction entre la droite et la gauche.  Les locaux veulent gérer leur commune ou leur pays, les internationalistes, le monde.

Et MBC, à ce point du raisonnement mentionne un fait très important : ces croyances, comme c’était le cas pour le Marxisme, sont d’une nature religieuse et ressortent de la Foi. Ce qui veut dire, comme l’a montré Karl Popper que l’on ne peut pas prouver qu’elles sont fausses…Toute opposition, considérée comme un blasphème, est donc instantanément assimilée à un désir de maintenir l’opprimé dans son oppression. Et c’est là que l’on nous ressort à chaque fois « les heures les plus sombres de notre histoire » … Discuter avec des gens qui vous traitent de racistes et d’oppresseur à la moindre objection, garantit que le débat sera bref.

Et voilà comment nous sommes passés du Marxisme scientifique au Marxisme multiculturel, et il est frappant de constater que ni l’un ni l’autre n’admettent la contradiction. Celui qui n’est pas d’accord avec eux est automatiquement un salaud. Les mauvaises idées, fondées sur la haine de l’autre qui ne peut être qu’une ordure puisqu’il n’est pas d’accord avec moi qui suis fondamentalement bon, et l’envie mimétique qui pousse mon adversaire à vouloir me liquider pour s’emparer de ce que je n’ai pu acquérir que par des crimes, ont décidément la vie dure. Comme le disait Soljenitsyne, la frontière entre le bien et le mal passe en chacun d’entre nous. Ces gens pensent au contraire que la frontière se situe en dehors d’eux, ce qui est le cas de tous les gens qui aiment le totalitarisme, qui, du coup, est en train de faire un brillant retour sur la scène politique.

Au XXème siècle, nous avons assisté à la victoire de la démocratie et du capitalisme d’abord sur le Nazisme, ensuite sur le Socialisme Scientifique, mais la lutte entre totalitarisme et démocratie ne s’arrêtera jamais, contrairement à ce que pensait Francis Fukuyama.

Au XXIème siècle, il va nous falloir nous débarrasser du marxisme multiculturel. Et la guerre a déjà bien commencé. Nous avons connu quelques solides escarmouches : Le Brexit, les dernières élections anglaises, la victoire de Trump aux USA en 2016 peuvent être considérées comme des victoires pour les hommes des arbres, les élections françaises et le changement de majorité en Italie comme des victoires pour les hommes des bateaux. Cet été nous avons assisté à un coup d’état mené par les hommes des bateaux en Europe contre la souveraineté fiscale des nations du vieux continent, et il s’est produit bien entendu sous les applaudissements des médias

(Voir à ce sujet https://www.youtube.com/watch?v=Tzjf9leUN8w&t=1087s.

Aux USA, le coup d’état contre le Président Trump n’est à ce jour pas éclairci.

Et donc la bataille centrale de notre époque, notre Armageddon, va avoir lieu cette fois ci aux USA entre l’inattendu représentant des hommes des arbres, Donald Trump et les hommes de l’état profond US qui sont les maitres d’œuvre de cette tentative de prise de pouvoir au niveau mondial pour le compte des hommes des bateaux.

  • Si Trump l’emporte et garde le Sénat, alors, on peut espérer que le camp adverse sera saisi d’une immense panique à l’idée de perdre toutes ses prébendes et reconnaîtra sa défaite, ce qui implique un changement de direction, voir un éclatement du parti démocrate, une mise au pas du système judiciaire, qui cesserait d’être l’outil de transformation sociale utilisé par la gauche, pour dire à nouveau le Droit, et une complète transformation des media aux USA, qui redeviendraient des organes d’information à la place d’être des vecteurs de propagande. On peut rêver…
  • Si Trump perd, et surtout s’il perd après des fraudes électorales massives (que les démocrates sont en train de préparer par une utilisation hors norme du vote par correspondance), alors je craindrais le pire tant les risques de guerre civile apparaîtraient aux USA entre les côtes atlantiques et Pacifiques, fiefs électoraux des hommes des bateaux, et le reste du pays.

Jamais, dans ma vie, une élection n’aura été aussi importante, et jamais je n’ai eu aussi peur.

  • La nouvelle inquiétante est que les sondages sont mauvais pour Trump.
  • La bonne nouvelle est que pour la première fois dans l’histoire des USA, près des deux tiers des américains refusent d’indiquer leurs préférences électorales tant les hommes des bateaux font régner la terreur contre tous ceux qui supporteraient le Président sortant, ce qui revient à dire que les sondages ne veulent sans doute pas dire grand-chose.

Nous saurons à quoi nous en tenir le 4 Novembre au matin, sauf si le score était très serré, ce qui serait la pire des situations car elle pourrait facilement nous amener à une guerre civile que je crains par-dessus tout et dont nous avons peut-être vu les prémisses cet été aux USA.

Auteur: Charles Gave

Économiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

sources: Dreuzinfo et https://institutdeslibertes.org/le-totalitarisme-nouveau-est-arrive/

Le plan de sauvetage post-Covid est un hold-up sur la démocratie qui ne sert qu’à sauver les technocrates de Bruxelles

Charles Gave (économiste et essayiste) et Markus C. Kerber (économiste) analysent les conséquences désastreuses du plan de relance européen post-covid.
Et dénoncent le coup d’État permanent de la Commission européenne pour détruire la souveraineté fiscale des États-Nations avec la complicité du Président Macron et de la Chancelière Merkel.

Impôt négatif : Milton Friedman était de Gauche ? Avec Charles GAVE

Dans cette interview de Charles Gave, Richard Détente revient sur une petite phrase de Charles qui n’était pas passée inaperçue du public de la chaîne Grand Angle : “Milton Friedman était de gauche !”.
Ce qui permettra de développer cette idée qui revient aujourd’hui à la mode de l’Impôt Négatif, idée que Milton Friedman avait lui-même défendue en son temps. SI Charles Gave considère que Milton Friedman était de gauche c’est qu'il était contre la guerre du Vietnam notamment mais aussi car il défendait cette idée d’un impôt négatif.
Dans cette interview, Richard Détente et Charles Gave nous expliquent comment un impôt négatif pourrait devenir une solution pour pallier aux problèmes que nous allons rencontrer suite aux conséquences de vague de coronavirus.
L’impôt négatif sera également comparé au revenu universel et leurs mérites comparés seront développés.
Cette interview est importante dans cette période de transition sociale où des millions de personnes se retrouveront probablement exclues du système et où des minimas sociaux soutenables vont probablement devoir être élaborés pour continuer à vivre ensemble…

*****

Impôt négatif sur le revenu

L'impôt négatif sur le revenu est un système d'impôt unique qui consiste en l’allocation à tout individu d’un montant fixe par l’État, un « impôt négatif », couplé à « impôt positif normal, progressif » à partir d’un certain niveau de revenu1.

Juliet Rhys-Williams théorisa le concept dans les années 1940, puis il fut repris par l'économiste et « Prix Nobel » d'économie Milton Friedman en 1962 dans Capitalisme et liberté2. L'impôt négatif a été défendu par ce dernier afin de simplifier et démocratiser le versement des allocations en pénalisant moins l'activité économique. [...]

article complet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_n%C3%A9gatif_sur_le_revenu

*****

Nations et l'intelligence (QI):

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:World-iq-map-lynn-2006.svg

  •    N.A.
  •    ≤65
  •    >65
  •    >70
  •    >75
  •    >80
  •    >85
  •    >90
  •    >95
  •    >100
  •    >105

*****

Corrélation QI - revenu - climat:

article complet: https://www.worlddata.info/iq-by-country.php

Rank Country IQ Ø Income Education expenditures
per capita
Ø Daily max
temperature
1 Singapore 108 25,561 $ 906 $ 31.5 °C
2 Hong Kong 108 25,419 $ 915 $ 26.2 °C
3 Taiwan 106 27.0 °C
4 South Korea 106 13,710 $ 520 $ 18.2 °C
5 Japan 105 36,784 $ 1,242 $ 19.8 °C
6 China 104 1,374 $ 27 $ 19.4 °C
7 Switzerland 102 50,054 $ 2,465 $ 12.8 °C
8 Netherlands 102 33,689 $ 1,685 $ 14.4 °C
9 North Korea 102 14.9 °C
10 Macao 101 20,608 $ 624 $ 25.9 °C
11 Iceland 101 34,861 $ 2,417 $ 8.0 °C
12 Finland 101 31,447 $ 1,986 $ 8.1 °C
13 Canada 101 27,683 $ 1,657 $ 7.3 °C
14 Belgium 100 30,741 $ 1,681 $ 14.6 °C
15 Germany 100 30,892 $ 1,385 $ 13.7 °C
16 United Kingdom 100 30,986 $ 1,443 $ 12.8 °C
17 Austria 100 32,004 $ 1,762 $ 12.8 °C
18 New Zealand 100 18,676 $ 1,283 $ 17.5 °C
19 Norway 99 48,287 $ 3,527 $ 9.0 °C
20 Sweden 99 36,480 $ 2,339 $ 9.5 °C
21 Luxembourg 99 54,254 $ 2,286 $ 13.9 °C
22 Denmark 99 39,017 $ 3,127 $ 12.3 °C
23 Czechia 99 9,283 $ 385 $ 12.3 °C
24 Estonia 99 9,562 $ 458 $ 10.1 °C
25 Australia 99 25,665 $ 1,388 $ 24.5 °C
26 France 98 29,484 $ 1,607 $ 16.7 °C
27 United States 98 36,470 $ 1,909 $ 18.7 °C
28 Hungary 98 7,434 $ 391 $ 16.4 °C
29 Italy 97 25,889 $ 1,171 $ 18.3 °C
30 Latvia 97 6,954 $ 333 $ 10.7 °C
31 Spain 97 19,808 $ 884 $ 21.1 °C
32 Poland 97 6,127 $ 298 $ 13.2 °C
33 Russia 96 4,103 $ 157 $ 8.7 °C
34 Croatia 95 8,878 $ 350 $ 18.4 °C
35 Ukraine 95 1,458 $ 83 $ 14.1 °C
36 Portugal 95 14,181 $ 724 $ 21.2 °C
37 Ireland 94 28,419 $ 1,633 $ 13.1 °C
38 Vietnam 94 481 $ 26 $ 29.3 °C
39 Israel 94 19,376 $ 1,224 $ 26.2 °C
40 Belarus 93 2,523 $ 139 $ 11.7 °C
41 Malaysia 93 4,556 $ 273 $ 31.9 °C
42 Lithuania 93 6,741 $ 326 $ 11.5 °C
43 Georgia 92 1,311 $ 38 $ 19.7 °C
44 Kazakhstan 92 2,768 $ 97 $ 13.0 °C
45 Greece 92 16,859 $ 541 $ 22.5 °C
46 Bulgaria 91 2,802 $ 112 $ 18.0 °C
47 North Macedonia 91 2,549 $ 118 $ 18.8 °C
48 Argentina 90 6,345 $ 278 $ 23.9 °C
49 Romania 90 3,374 $ 120 $ 15.2 °C
50 Turkey 89 4,925 $ 140 $ 19.9 °C
51 Thailand 89 2,607 $ 108 $ 32.8 °C
52 Serbia 89 3,529 $ 157 $ 18.3 °C
53 Chile 89 5,620 $ 210 $ 17.7 °C
54 Cambodia 88 428 $ 7 $ 33.5 °C
55 Bermuda 88 64,052 $ 1,467 $ 24.5 °C
56 Laos 88 420 $ 11 $ 32.1 °C
57 Costa Rica 86 3,949 $ 215 $ 28.9 °C
58 Philippines 86 1,307 $ 36 $ 31.3 °C
59 Mexico 86 6,336 $ 279 $ 29.3 °C
60 Venezuela 85 4,812 $ 241 $ 31.7 °C
61 Bolivia 85 1,021 $ 67 $ 25.3 °C
62 Cuba 84 3,257 $ 312 $ 29.9 °C
63 Iran 84 2,839 $ 120 $ 23.7 °C
64 Albania 84 1,690 $ 55 $ 22.7 °C
65 Indonesia 84 1,082 $ 29 $ 31.8 °C
66 Egypt 83 1,265 $ 59 $ 30.1 °C
67 Ecuador 83 2,343 $ 68 $ 24.5 °C
68 Burma 83 382 $ 5 $ 32.2 °C
69 Brazil 83 4,515 $ 229 $ 30.6 °C
70 United Arab Emirates 83 35,275 $ 378 $ 34.4 °C
71 Paraguay 83 1,983 $ 78 $ 28.9 °C
72 Pakistan 82 598 $ 16 $ 31.5 °C
73 Algeria 82 2,325 $ 109 $ 24.9 °C
74 Dominican Republic 82 2,757 $ 46 $ 32.2 °C
75 Peru 82 2,299 $ 76 $ 25.8 °C
76 Syria 82 1,129 $ 58 $ 25.5 °C
77 Colombia 82 2,790 $ 128 $ 28.7 °C
78 Morocco 82 1,720 $ 89 $ 23.9 °C
79 Bosnia and Herzegovina 82 2,617 $ 18.6 °C
80 India 81 571 $ 22 $ 29.9 °C
81 Saudi Arabia 81 10,618 $ 700 $ 32.6 °C
82 Tunisia 81 2,492 $ 167 $ 25.2 °C
83 Afghanistan 80 340 $ 13 $ 24.3 °C
84 Panama 79 4,271 $ 187 $ 30.9 °C
85 Sri Lanka 79 1,024 $ 30 $ 28.9 °C
86 Madagascar 79 282 $ 9 $ 28.4 °C
87 Qatar 78 48,088 $ 1,574 $ 33.7 °C
88 Bangladesh 77 465 $ 9 $ 30.8 °C
89 Nepal 77 276 $ 10 $ 25.6 °C
90 Kenya 71 474 $ 32 $ 28.8 °C
91 Tanzania 71 370 $ 14 $ 29.9 °C
92 Ivory Coast 71 802 $ 39 $ 32.0 °C
93 South Africa 70 3,991 $ 224 $ 24.8 °C
94 Sudan 70 551 $ 14 $ 36.5 °C
95 Nigeria 70 840 $ 33.0 °C
96 Ghana 69 522 $ 34 $ 31.5 °C
97 Chad 65 360 $ 10 $ 36.2 °C
98 Cameroon 65 900 $ 27 $ 30.9 °C
99 Mali 64 382 $ 14 $ 36.1 °C
100 Democratic Republic of the Congo 63 217 $ 3 $ 30.0 °C
101 Eritrea 63 355 $ 13 $ 29.2 °C
102 Guinea-Bissau 62 316 $ 13 $ 32.9 °C
103 Ethiopia 61 190 $ 8 $ 27.2 °C
104 Senegal 60 878 $ 37 $ 35.7 °C
105 Gambia 60 566 $ 12 $ 32.9 °C
106 East Timor 60 1,552 $ 42 $ 30.9 °C
107 Gabon 60 4,857 $ 191 $ 29.8 °C
108 Sao Tome and Principe 58 904 $ 53 $ 28.6 °C
109 Equatorial Guinea 56 3,369 $ 158 $ 30.1 °C

Cette vidéo devrait être vue par tous les étudiants en sciences humaines et par tous ceux qui travaillent dans le domaine de la justice et de la police

 Xavier Raufer: la Police ne peut plus rien pour vous!

Participants: Charles Gave, Xavier Raufer, Maurice Signolet

Institut des Libertés18 juin 2020

*****

Hervé Juvin - La grande séparation, pour une écologie des civilisations - 20 déc. 2013

Hervé Juvin vous présente son ouvrage "La grande séparation, pour une écologie des civilisations" aux éditions Gallimard. http://www.mollat.com/livres/juvin-he... Notes de musique : 14 Europa
 

 

 

 

 

Il va se passer quelque chose en Italie (et dans l’Europe du Sud).

25 May, 2020  -  Charles Gave

Que le lecteur veuille bien considérer le graphique suivant.

 

 

En bleu, nous avons la production industrielle en Italie qui de 100 en 2000, au moment de l’arrivée de l’euro est aujourd’hui à 58.6. C’est-à-dire au niveau de1975.

Depuis 2000, l’Italie a donc perdu 41 % de son appareil industriel, tandis que la production industrielle allemande (que je ne montre pas sur le graphique) est montée de 11 % et que la croissance des deux indices de production industrielle a été exactement la même pour l’Allemagne et l’Italie de 1970 à 2000.

La raison de ce désastre ?

Regardez ce qui arrive à la ligne rouge, le taux de change entre l’Italie et l’Allemagne.

Comme les Italiens sont différents des allemands, sans doute plus créatifs mais moins bien organisés et que la gestion de l’état italien laisse à désirer, les entreprises italiennes ne s’en sortaient, et fort bien, que parce que la monnaie Italienne dévaluait constamment contre la monnaie allemande, passant de 100 à 1000 en l’espace de 30 ans.

La variable d’ajustement pour compenser la mauvaise gestion de l’Etat Italien était le taux de change.

Ce mouvement de dévaluation perpétuelle protégeait les entrepreneurs Italiens contre les turpitudes de leurs politiques, de leurs fonctionnaires et de la mafia, qui dans le fond étaient payées en lires tandis qu’eux, les entrepreneurs, étaient payés en DM.

Pour faire simple et caricatural, les entrepreneurs étaient payés en DM et la mafia administrativo -politique-criminelle prélevait sa livre de chair en Lire et comme ce genre de mafia est rarement tres efficace, elle mettait du temps à réajuster ses prix à la hausse pour suivre les dévaluations et toute était parfait dans le meilleur des mondes possible.

C’est ce que montre le deuxième graphique.

De 1978 à 2000, les entrepreneurs italiens (représentés par l’indice des actions de la Bourse de Milan) gagnent deux fois plus que les rentiers locaux (représentés par le rendement total d’une obligation a 10 ans Italienne) et donc le système est satisfaisant, la prise de risque est rémunérée. L ligne rouge représente le ratio au travers du temps de ces deux rentabilités, encore une fois base 100 en 2000..

 

 

A partir de l’arrivée de l’Euro, largement soutenu par la mafia dont j’ai parlé plus haut qui s’était bien sûr acoquinée avec la mafia bruxelloise, renversement de tendance : depuis 2000, il a été trois plus rentable d’être un rentier membre de la mafia qu’un entrepreneur. Prendre des risques en Italie depuis cette date a donc été complètement idiot. Ce qui est logique. Dans le fond, l’Euro a été créée par une mafia unissant des fonctionnaires européens et nationaux pour pouvoir être payés en DM. Après tout, les concepteurs de l’Euro étaient tous des gens qui n’avaient travaillé que dans des structures étatiques et qui souffraient beaucoup de voir des gars beaucoup moins diplômés qu’eux gagner plus qu’eux. Voila l’un des rares problèmes que ces gens ont réussi à régler…

Pour l’instant, rien de nouveau dans votre analyse va me dire le lecteur fidèle.

Ça fait des années que vous nous racontez cela, ce qui est vrai, mais comme le dit toujours l’un de mes amis : ‘’dans la vie, on a le choix entre se répéter ou se contredire’’, et je suis plutôt du genre répéteur.

Mais un phénomène nouveau va sans doute se produire en Italie dans les mois qui viennent que je vais m’essayer à présenter comme la disparition totale des entrepreneurs en Italie et dans l’Europe du Sud.

Ayant côtoyé des entrepreneurs toute ma vie, il me va falloir décrire un peu le profil psychologique de cet animal curieux.

La caractéristique principale de ces personnages c’est l’ingéniosité et la ténacité. Ils vont déployer des trésors d’imagination pour pouvoir continuer à se battre jour après jour jour. Ils sont un peu comme la garde Impériale à Waterloo, « ils meurent (c’est eux qui ont l’une des espérances de vie les plus courtes) mais ne se rendent pas ».

Ce qui veut dire, que quand ils meurent, c’est en masse, tous touchés par le même cataclysme.

  • Nous avons déjà eu une première vague de décès de 2008 à 2012, quand la production industrielle italienne tomba de 100 à 75, soit -25 %, en quelques mois, condamnés à mort qu’ils furent par la grande crise financière qui tua tous ceux qui étaient endettés.
  • La deuxième vague vient de se produire, la production industrielle ayant déjà baissée de 32 % sur son plus haut récent, et nous n’avons pas encore les chiffres pour le PIB.  Ont dû disparaitre une grande partie des survivants du premier carnage, puisque cette fois ci, c’est leur chiffre d’affaires qui a complétement disparu, alors que leurs fonds propres étaient faibles et les marges tres basses. Et nous allons voir les effets de ce désastre dans les mois qui viennent, sur l’emploi, les rentrées fiscales, la vie culturelle, les familles etc…

Mais ce que les observateurs financiers ne semblent pas comprendre c’est que la capacité d’une nation à rembourser ses dettes dépend presque exclusivement des entrepreneurs qui sont les seuls à créer de la valeur marchande.

Or l’euro, dans les vingt dernières années, a tué une grande majorité des entrepreneurs Italiens (et français et Espagnols) et ceux qui restaient sont sans doute en train d’agoniser.

Il est donc à peu près certain que l’Italie va faire faillite puisque les taux à 10 ans Italiens sont aux alentours de 2 % par an alors le PIB nominal va baisser au minimum de 4 % à 6% cette année. Si vous empruntez à + 2 % et que votre richesse baisse de 4 % en un an (mais en fait de 8 % puisque c’est le secteur privé qui peut rembourser la dette, et lui seul, et il fait à peu près 50 % du PIB), la ruine vous guette…ce n’est qu’une question de temps.  La dette Italienne en pourcentage du PIB va monter d’au moins cinquante pour cent à 180 % du PIB dans les cinq ans qui viennent et la même chose va se produire pour la France et l’Espagne, qui sont exactement dans la même situation.

Et donc, nous sommes devant une alternative tres simple :

  • Ou bien l’Allemagne garantit toutes les dettes de l’Europe du Sud, ce que sa Constitution interdit et qui de toutes façons est trop gros pour elle
  • Ou bien l’Euro explose et disparait.

Réponse fin Aout, lorsque la Bundesbank rendra son rapport à la Cour Constitutionnelle Allemande. Et quant au nouveau plan Franco-Allemand, c’est bien entendu de la poudre aux yeux et dont tout le monde sait que c’est de la foutaise.

Conclusion

Faites des réserves de billets avant la fin aout, on ne sait jamais.

Si l’Euro disparait, tous les billets en Euro risquent de ne pas être « égaux ». Un cinquante euros allemand risque de valoir plus qu’un cinquante euro Grec. Et je vous donne donc ci-dessous et à toute fins utiles le pays qui a émis votre billet en euro, la première lettre vous donnant le pays d’origine et donc où ce billet aura cours légal et pourra être échangé contre la nouvelle monnaie nationale le moment venu.

L – Finlande
N – Autriche
R – Luxembourg
S – Italie
T – Irlande
Y – Grèce
M – Portugal
P – Pays-Bas
U – France
V – Espagne
X – Allemagne
Z – Belgique

Moi, j’aurais tendance à faire mes réserves de billets avec L, A, N, R, P, X. Et à utiliser les billets commençant par S, M, U, V pour me faire des réserves de sucre, de pates, de chocolat, de boites de sardines et de riz. Utilisez donc les mauvais billets pour faire les courses, et gardez les bons dans votre matelas. Comme le dit la plus vieille loi économique, dite Loi de Gresham : La mauvaise monnaie chasse la bonne. Et comme il risque d’y avoir plein de mauvaises monnaies en Europe d’ici peu…

source: https://institutdeslibertes.org/il-va-se-passer-quelque-chose-en-italie-et-dans-leurope-du-sud/

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

Charles Gave : La fin des inégalités entraînera aussi la fin de l’euro. L’erreur de Thomas Piketty.

Charles Gave et moi revenons sur l’annonce du 22 Avril 2020 faite par Christine lagarde : La Directrice de la Banque Centrale Européenne a annoncé que la BCE écartait tout rachat direct de dettes des entreprises européennes.
Nous prenons aussi en considération l’échec du 23 Avril 2020 à mettre en place un plan de relance ambitieux. Et si les pays du nord ne voulaient tout simplement pas être solidaire de la dette des pays du sud ?
Mais si la BCE passait tout simplement par les banques commerciales, en rachetant au final les dettes des entreprises ?
Cela ne serait-il pas un moyen de contourner les décisions de l’union européenne ?
La BCE fait donc office de prêteur en dernier ressort pour tenir l'euro à bout de bras. Et fera donc de son mieux pour conserver donc des taux d’intérêt à zéro, pour payer le moins cher possible cette décision. Mais les taux d’intérêts à zéro ne posent-ils pas toute une foule de problèmes ?
Nous profitons de cette vidéo avec Charles Gave pour revenir sur l’erreur de Thomas Piketty, Directeur d'études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et spécialiste de l’étude des inégalités économiques, auteur du livre Le capital au xxie siècle (2013) qui s’appuie sur ses travaux communs avec Emmanuel Saez.
L’erreur de Piketty est une erreur fondamentale, idéologique et que nous expliquerons facilement dans cette vidéo.
Après ça, vous ne verrez plus le capital et sa rémunération de la même manière. Après ça, vous saurez à quel point des taux d’intérêts négatifs ne sont pas une bonne idée.
Charles Gave a relevé l’erreur de raisonnement de Piketty dans son article de fond, très argumenté et illustré d’informations macroéconomiques, publié sur l’Institut des Libertés intitulé “Les économistes existent pour que les astrologues aient l'air sérieux.”
Dans cette vidéo, Charles Gave et moi vous expliquons comment l’Euro sert à enrichir les rentiers italiens et les entrepreneurs allemands au détriment des entrepreneurs italiens et des rentiers allemand.
Nous entrons dans le détail de la situation européenne en différenciant deux situations : celle du rentier, qui ne souffre pas de la dégradation du secteur économique réel à laquelle nous assistons et celle de l’employé ou de l’entrepreneur des petites entreprises qui font la réalité économique européenne.
Nous analysons les risques de se fier aux statistiques remontées par les instituts d’observation européens et qui peuvent laisser croire que la situation “ne va pas si mal”.
Une approche plus fine et plus profonde de la réalité économique ne laisse aucun doute sur la gravité de la situation à laquelle nous faisons face. C’est cette analyse que nous vous livrons dans cette vidéo.

Après Éric Zemmour et Marion Maréchal, Charles Gave en 2022 ?

Dans une vidéo publiée, ce mardi soir, sur sa chaîne YouTube, le fondateur de l’École Major et ancien patron des FNJ a fait part, aux internautes, d’une théorie sur le candidat idéal des souverainistes, des « identitaires et des conservateurs ».

Exit Éric Zemmour, Marion Maréchal, Nicolas Dupont-Aignan ou encore le général de Villiers, le nouvel espoir des souverainistes et de la droite patriote de manière générale serait, pour Rochedy, l’économiste, entrepreneur et essayiste de 76 ans Charles Gave.

« Même si je n’ai absolument aucune intention de refaire de la politique, on me demande très souvent quel candidat faudrait-il soutenir en 2022 en vertu de la confiance abîmée qu’inspirent désormais le RN et Marine Le Pen. J’ai donc donné mon avis : Charles Gave a le profil pour rassembler, gagner, et mieux encore : bien diriger. Aux autres maintenant de faire grandir cette idée, car elle peut aller loin ! » précise l’ancien cadre du Front national devenu Rassemblement national.

Fondateur de l’Institut des libertés, un think tank « libéral et conservateur », et personnalité iconoclaste, Charles Gave rend souvent visite aux médias et fait preuve d’un grand éclectisme à ce sujet. C’est sur Sud Radio, Thinkerview, BFM TV ou encore Sputnik qu’il distille sa pensée libérale, tout en soutenant massivement les gilets jaunes.

Contacté, Charles Gave s’est dit amusé. [...]

article complet: https://www.bvoltaire.fr/apres-eric-zemmour-et-marion-marechal-charles-gave-en-2022/

Charles Gave : un choc pétrolier suivra la crise du coronavirus. Le consommateur va-t-il trinquer ?

28 mars 2020 -  Grand Angle

Dans cette vidéo, Charles Gave anticipe un choc pétrolier dans les toutes prochaines années. Le prix du pétrole, dont personne ne parle aujourd’hui car il est extrêmement bas, va voir ses acteurs secoués par de nombreux changements. Les sociétés qui sont aujourd’hui investies dans le pétrole de schiste vont exploser. Une mauvaise nouvelle pour les entrepreneurs texans mais aussi et surtout pour les banques et fonds de pension qui leur ont prêté l’argent pour leurs installations. Tout ce petit monde va exploser.
On peut s’étonner de la chute du prix du pétrole, dont on pensait manquer et dont on pouvait imaginer que le prix augmente au fur et à mesure de l’épuisement des réserves. Mais on peut expliquer l’effondrement du prix du pétrole par les mesures de confinement suite à la crise du coronavirus. En récession économique, le pétrole n’est tout simplement pas un sujet. Personne ne bouge, personne n’a besoin de pétrole.
Dans ce contexte et sur fond de confinement, Charles Gave et moi-même abordons des questions d’actualité : Est-ce bien le moment de revenir sur les marchés actions ? Acheter aujourd’hui des actions n’est-ce pas jouer à la roulette russe ? L’explosion de cette bulle pétrolière va représenter 5 000 milliards de dollars : Les banques et les fonds de pension peuvent-elles se permettre de perdre des sommes aussi importantes ? - Les fonds pension américains peuvent-ils se remettre de l’explosion de la bulle pétrolière ? Les banques européennes vont-elles pouvoir absorber les conséquences d’un tel choc ? Qui seront les gagnants et les perdants de l’explosion de la bulle pétrolière ?
On revient avec Charles Gave sur l’initiative de Poutine, qui a profité de l’occasion pour essayer d’assassiner le pétrole de schiste américain. Tant que la contraction de l’économie sera notre quotidien pour des raisons de confinement et de fermeture des industries, le pétrole ne sera pas un sujet d’actualité. En effet, le prix de l’énergie progresse tant qu’il ne bute pas sur des limites d’infrastructure. La construction d’une raffinerie ou d’un pipeline est un processus long et qui coûte cher. Et comme l’énergie est vitale pour l’économie, dès que le pétrole va venir à manquer, les prix vont exploser. Mais comme les industries pétrolières stoppent leurs investissements quand le prix du pétrole est bas.
Elles ne seront pas prêtes lorsque la reprise arrivera, et là, le prix du pétrole explosera. On va donc assister à l’explosion du pétrole de schiste et une explosion de la bulle pétrolière. On sait que le pic du pétrole conventionnel est déjà derrière nous, il a eu lieu en 2007. Personne ne s’en préoccupe car l’offre de pétrole non-conventionnel (comme le gaz de schiste) compense cette baisse de pétrole conventionnel. Mais le pétrole de schiste atteint son pic de production plus vite que le pétrole traditionnel : entre 2 à 3 ans approximativement. Les conséquences de la crise qu’il est en train de connaître seront visibles bien plus rapidement.
Les mesures de confinement vont éviter que les limites d’accès à nos services de soin explosent. Mais une fois le confinement seront derrière nous, il n’est pas certain que la fin du confinement ne soit pas la source de nouvelles vagues d’épidémie avec des secondes vagues de maladie. Est-ce bien le moment de revenir sur les marchés actions ? Acheter aujourd’hui des actions n’est-ce pas jouer à la roulette russe ?
L’explosion de cette bulle pétrolière va représenter 5 000 milliards de dollars : Les banques et les fonds de pension peuvent-elles se permettre de perdre des sommes aussi importantes ? - Les fonds pension américains peuvent-ils se remettre de l’explosion de la bulle pétrolière ? Les banques européennes vont-elles pouvoir absorber les conséquences d’un tel choc ? Qui seront les gagnants et les perdants de l’explosion de la bulle pétrolière ?

Charles Gave: Nous Sommes Gouvernés Par Des Fous

Les Bourses mondiales ont vécu une semaine particulièrement difficile depuis le lundi 9 mars. L'économie est désormais frappée de plein fouet. Les conséquences sont déjà considérables. Sommes-nous à l’aube d’une crise économique d’une ampleur comparable à celle vécue en 2008 ? ou à une simple correction des marchés financiers ?
🎁 Pour soutenir le développement de la chaîne : https://www.youtube.com/channel/UC5a1... Chaque euro nous permet de continuer notre mission et développer de nouveaux projets. Abonne-toi et clique sur la petite 🔔 pour être prévenu à chaque nouvelle vidéo.

https://www.youtube.com/watch?v=nc2vu4QfrZI