Merkel a réussi : la CDU prête à gouverner avec les communistes

En Thuringe, afin d’éviter de réaliser le vœu des électeurs, qui avaient donné une majorité de droite au parlement (CDU + FDP + AfD), le parti chrétien-démocrate, sur ordre d’Angela Merkel, discute en ce moment avec le premier ministre communiste Ramelow non réélu et ses alliés socialistes et Verts. Il s’agit de former un gouvernement de transition en attendant de faire revoter les électeurs, selon le modèle inventé par l’Union européeene en cas de vote « non conforme ». Et la CDU veut même que ce gouvernement dure au moins une année, alors que Ramelow se contentait d’une courte période. L’ancienne responsable de la propagande dans l’organisation de jeunesse du parti communiste de la République « démocratique » allemande de sinistre mémoire prépare, avec cette première sur le plan régional, sa réélection à la tête d’un gouvernement fédéral de plus en plus à gauche.

Jetzt bleibt der CDU Thüringen nur noch der Kotau

Traduction (Claude Haenggli) : Ce qui se passe actuellement en Thuringe est une réalisation à retardement de ce que Merkel avait décidé. Dans les coulisses de la CDU, on raconte que la chancelière, lorsqu’elle avait appris dans l’avion pour l’Afrique du Sud la nouvelle de la chute de Ramelow, avait perdu les nerfs. Cette nouvelle ne pouvait pas être vraie, on en avait décidé autrement, aurait-elle crié. Si c'est vrai, cela confirme le soupçon que Merkel vise une cinquième période de pouvoir, s’il le faut avec l’aide des gauchistes.

Hessen (All.) : La CDU (parti de Merkel) fait de la publicité pour la “nouvelle famille allemande”

La CDU de Hesse a annoncé sa "carte familiale à l'échelle nationale" avec une famille "colorée": le père possède un teint foncé, l'apparence de la mère est pâle et la progéniture correspond à un mélange des deux ethnies.

Le nouvel idéal familial allemand a été commenté plus de 2000 fois. La réaction des followers sur Facebook est clairement négative dans certains cas, alors que l'autre partie s'enthousiasme vraiment.

La CDU a maintenu sa photo publicitaire et a répondu aux récalcitrant, dans l'esprit des grands chefs de partis qui viennent d'annoncer à Davos "d’énormes transformations".

"Il est dommage que le message ait en partie provoqué de telles réactions. Le nombre d'enfants représentés sur la photo ou la couleur de peau des personnes qui y figurent n'a aucune importance pour nous", regrette la CDU.

 

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(Traduction libre Schwarze Rose pour Les Observateurs.ch)

Journalistenwatch.com

 

Allemagne – Angela Merkel poussée vers la porte de sortie ?

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Michel Garroté -- La dispute opposant Angela Merkel (qui pourrait bientôt perdre son sourire) à ses alliés sur la politique migratoire allemande s'est aggravée jeudi 14 juin 2018, après l'échec de négociations internes (cf. sources en bas de page). La chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag, a suspendu sa séance à la mi-journée, pour permettre des réunions de crise de la CDU de Mme Merkel d'un côté, et, de la CSU bavaroise du ministre de l'Intérieur Horst Seehofer de l'autre. En cause, la décision dimanche de la chancelière de bloquer un vaste projet de refonte de la politique d'asile présenté par son ministre de l'Intérieur. Ce dernier veut refouler les migrants arrivés en Allemagne mais précédemment enregistrés dans un autre pays de l'Union européenne.
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Mme Merkel refuse cette mesure au nom du "droit et des principes de solidarité européens". Elle a demandé à son camp de lui laisser le temps de négocier des solutions lors du sommet de l'UE prévu à la fin juin. Ses alliés bavarois - au sein de sa coalition gouvernementale avec les sociaux-démocrates (SPD) - lui ont opposé une fin de non-recevoir. "Nous devons mettre en oeuvre rapidement la réglementation pour le refoulement aux frontières. Nous devons nous soucier de la population autochtone, pas seulement et en permanence de toute l'Europe", a déclaré jeudi matin le chef de l'exécutif de la Bavière, Markus Söder.
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Le Bild, journal le plus lu d'Allemagne, posait ouvertement jeudi la question de l'avenir politique de la chancelière qui a entamé son quatrième mandat en mars après six mois de pourparlers pour former sa coalition. "Si un compromis ne peut être trouvé, alors Angela Merkel doit poser la question de confiance (au Parlement) et chaque élu devra trancher : la même chose, la bonne vieille voie d'Angela Merkel. Ou alors l'aventure avec des nouvelles élections", écrit le journal.
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Un député de la CDU s'est déclaré en faveur d'un tel vote. "Depuis 2015 on débat sur ce thème, il va bien falloir trancher, et, s'il le faut, avec la question de confiance", a jugé l'élu Axel Fischer dans Bild. Le chef des députés CSU, Alexander Dobrindt, a, lui, parlé d'une "situation historique". M. Seehofer a aussi isolé un peu plus sa cheffe mercredi sur la scène européenne, affichant sa sympathie avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui annonçait la création d'un axe à trois, avec l'Allemagne, le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini et l'Autriche, pour combattre l'immigration mahométane clandestine.
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Mme Merkel a critiqué l'initiative, estimant qu'il en allait de l' "avenir et de la cohésion de l'UE". "Je pense qu'il est important de ne pas attendre la catastrophe, comme en 2015", a jugé, de son côté, M. Kurz, décochant une flèche en direction de la chancelière qui a ouvert son pays à plus d'un million de réfugiés cette année-là.
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Lueur d'espoir pour Mme Merkel, la direction de la CDU, le parti qu'elle préside depuis 2000, lui a formellement apporté son soutien jeudi matin, indiquant que la dirigeante allemande allait essayer de négocier au sommet de l'UE des accords bilatéraux de refoulement avec les pays membres concernés. Et les sociaux-démocrates, dont les voix sont importantes pour la stabilité du gouvernement, se sont opposés au projet du ministre de l'Intérieur.
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CDU et CSU ne forment qu'un seul groupe parlementaire au Bundestag, mais, selon le journal Augsburger Allgemeine, un responsable de la CSU au Parlement n'a pas exclu que son parti y fasse désormais cavalier seul. La politique migratoire divise donc profondément les deux formations, la CSU s'étant opposée - en 2015 déjà - à la décision de la chancelière de laisser entrer plus d'un million de migrants musulmans sur le territoire allemand.
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En fait, concrètement, il s'agit de proposer un texte de compromis, prévoyant notamment que tout demandeur d'asile débouté une première fois en Allemagne soit automatiquement renvoyé à la frontière s'il revient faire une nouvelle demande. "Il est tout à fait justifié de repousser des gens qui veulent entrer une deuxième fois en Allemagne", a déclaré le député CDU Mike Mohring, proche des positions des chrétiens-sociaux bavarois (CSU).
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Selon l'agence de presse allemande DPA, Horst Seehofer s'est dit prêt à défier Angela Merkel sur cette question. De son côté, le Parti social-démocrate (SPD) - autre composante de la grande coalition gouvernementale - a appelé le bloc conservateur à mettre fin à ses querelles intestines. Sa dirigeante, Andrea Nahles, a accusé la CDU et la CSU de mettre en scène toute cette affaire "à des fins purement électoralistes". D'où la question : Angela Merkel poussée vers la porte de sortie ? (cf. sources en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch
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Sources :
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https://fr.news.yahoo.com/immigration-merkel-menac%C3%A9e-lescalade-dun-conflit-au-gouvernement-112314372.html
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https://fr.news.yahoo.com/r%C3%A9unions-s%C3%A9par%C3%A9es-des-%C3%A9lus-cdu-et-csu-sur-095822538.html
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L’Allemagne sauvée par la Bavière ?

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Michel Garroté  --  Angela Merkel (la CDU centriste) est désormais convaincue par les exigences de son allié bavarois (la CSU conservatrice) sur les migrants musulmans illégaux qui affluent en masse. La chancelière allemande accepte de limiter à 200'000 par an le nombre de "réfugiés" (et non pas un million par an comme Merkel l'avait fait en 2015, 2016 et janvier-octobre 2017).
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Angela Merkel a pour priorité de ressouder sa propre famille politique en donnant des garanties à ceux qui  --  depuis le résultat de la CDU-CSU et la poussée du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) aux législatives du 24 septembre  --  souhaitent que sa politique soit plus conservatrice (un retour aux fondamentaux de la CDU-CSU).
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La chancelière s’y est employée, dimanche 8 octobre, en recevant à Berlin les principaux dirigeants de la CSU conservatrice et bavaroise, le parti allié de la CDU au gouvernement. Une journée de pourparlers au terme de laquelle les deux partis ont trouvé un compromis sur le sujet qui les divise le plus : l’immigration. Clé de cet accord : limiter à 200'000, le nombre de migrants musulmans illégaux, susceptibles d’être accueillis chaque année en Allemagne.
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Pour la CSU bavaroise, il s’agit là d’une importante victoire. Dès le soir des législatives, le président CSU, le flamboyant bavarois Horst Seehofer avait reproché à la centriste Angela Merkel d’avoir délaissé son flanc droit, ajoutant qu’il convenait à présent de combler le vide avec des positions tranchées.
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L'accord trouvé entre les chrétiens-démocrates (CDU) et les chrétiens-sociaux (CSU) ouvre la voie à des discussions sur la constitution d'une coalition gouvernementale dite "Jamaïque" (aux couleurs du drapeau jamaïcain : noir pour la CDU-CSU ; jaune pour le parti libéral FDP ; et vert pour les écolos des Grünen).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 9.10.2017
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Allemagne – Une élection – Trois séismes

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Michel Garroté  --  En Allemagne, le parti conservateur (CDU) d'Angela Merkel a nettement remporté dimanche une élection régionale en Sarre, pulvérisant dans l'immédiat les espoirs des sociaux-démocrates de Martin Schulz (SPD) de faire chuter la chancelière à l'automne. La CDU rassemble 40,7% des suffrages [premier séisme], le SPD 19,6%. Le parti d'Angela Merkel fait même cinq points de mieux que lors du précédent scrutin. Le SPD perd un point par rapport à 2012. La droite patriotique, l'AfD, fait son entrée dans le parlement de Sarre, avec 6,2%. Elle est désormais présente dans 11 parlements régionaux sur 16 [deuxième séisme]. Le taux de participation a été très élevé : 70% [troisième séisme].
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Tsunami allemand – Papa Schulz tiendrait-il la main aux ultra-gauchistes ?

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Michel Garroté - Le parti allemand ultra-gauchiste et radical Die Linke est l'héritier du SED, l'ancien parti communiste de la RDA (la DDR, Allemagne de l'Est). Die Linke est aussi un "refuge politique" pour les anciens agents de la Stasi, police politique de sinistre mémoire, équivalent est-allemand du KGB. Bref, Die Linke, c'est l'addition des islamo-gauchiste, du SED et de la Stasi, un cocktail explosif dont les Allemands n'ont vraiment pas besoin, et, l'on peut espérer, qu'il ne se tourneront jamais -- en grand nombre -- vers cette "ultra-linke Linke" (ultra-gauche La Gauche) ou vers une alliance Martin Schulz - Die Linke.
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Or, il semblerait (allez savoir...) que Martin Schulz (Papa Schulz pour les Kameraden), du parti social-démocrate SPD, tend la main à ces gauchistes radicaux, en vue des élections législatives du 24 septembre prochain, d'où sortira le nouveau Chancelier allemand et son gouvernement (ou la Chancelière allemande Angela Merkel - Mutti Merkel - et son gouvernement démocrate-chrétien CDU-CSU).
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Martin Schulz est le candidat du parti social-démocrate SPD, mais lui même n'est pas social-démocrate. Martin Schulz est socialiste, ou, si l'on préfère, il est membre de l'aile gauche du SPD. Plus précisément, Martin Schulz est très à gauche. On peut le comparer à Benoît Hamon, ou tout au moins, moi je le compare à Benoît Hamon, n'en déplaise à certains.
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Un gouvernement Papa Schulz - Die Linke serait un désastre en matière économique avec du socialo-communisme à cent pour cent et en matière de politique étrangère, qui deviendrait islamo-gauchiste, islamophile à cent pour cent (donc encore plus islamophile que Mutti Merkel), palestinophile à cent pour cent, américanophobe à cent pour cent et israélophobe (pour ne pas dire judéophobe) à cent pour cent, bref, un désastre pour la politique allemande au Proche et au Moyen Orient, et, un désastre pour la politique allemande vis à vis de Donald Trump et donc vis à vis des USA.
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Pascale Hugues, correspondante à Berlin de l'hebdo parisien de centre-gauche 'Le Point' raconte (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Sarah Wagenknecht, la tête de file de Die Linke, le parti à la gauche de la gauche allemande, promet de ne pas mettre de bâtons dans les roues du candidat social-démocrate Martin Schulz, à condition que celui-ci s'engage à donner un grand coup de volant à gauche. Die Linke abat ses cartes : « Si le SPD s'engage sérieusement à mener une politique plus sociale, ce n'est pas à cause de nous que ce projet échouera ». C'est ce qu'a fait savoir Sarah Wagenknecht, ouvrant ainsi la voie à une éventuelle coalition SPD-Die Linke-Verts au pouvoir à Berlin à l'issue des élections du 24 septembre prochain.
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L'annonce du candidat social-démocrate de corriger l'Agenda 2010, les vastes réformes de l'État-providence mises en place par l'ancien chancelier SPD Gerhard Schröder, est interprétée par Sarah Wagenknecht comme une main tendue. En effet, Die Linke n'a eu de cesse au cours des dernières années de dénoncer les réformes Schröder qui, selon le parti, creusent les inégalités entre riches et pauvres et accroît la précarité en Allemagne. Soucieux de rallier l'aile gauche du SPD qui avait massivement quitté le navire à cause de l'Agenda 2010, Martin Schulz vient d'annoncer qu'il souhaitait en particulier revenir sur la fameuse disposition Hartz IV, qui limite drastiquement l'allocation des chômeurs en fin de droits [ndmg - Pascale Hugues, correspondante à Berlin de l'hebdo parisien de centre-gauche 'Le Point', serait-elle une "fan" de Die Linke ?].
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« Si nous étions en mesure de réinstaurer l'État social et de mener une politique étrangère pacifiste, nous ferions volontiers partie du prochain gouvernement. Dans ces conditions, une coalition de centre gauche est possible », affirme Sarah Wagenknecht. Pour celle qui a longtemps appartenu à l'aile radicale de Die Linke opposée à tout compromis, cette prise de position équivaut à une profession de foi de réalisme [ndmg - aile radicale de Die Linke qui elle-même est ultra-radicale, je crois que Pascale Hugues rêve les yeux ouverts]. « On peut faire bouger les choses quand on est dans l'opposition », dit-elle, tout en reconnaissant : « Bien sûr, on a les coudées plus franches pour agir quand on est au gouvernement ». Pour cela, Sarah Wagenknecht demande à Martin Schulz des preuves de son engagement : il doit concrétiser son projet encore trop vague sur de nombreux points et surtout annoncer la couleur : est-il prêt, lui aussi, à envisager une coalition avec Die Linke ?
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Avant l'arrivée providentielle [ndmg - Providentielle ? C'est un Messie temporel, Papa Schulz ?] de Martin Schulz sur la scène politique allemande, le SPD plafonnait autour de 20% des suffrages aux élections et était peut-être en passe de devenir la troisième force politique du pays après la CDU et l'AfD, le nouveau parti populiste. Si des alliances et des coalitions SPD-Die Linke fonctionnent déjà au niveau municipal et régional, jamais Die Linke n'a fait l'appoint des voix pour former une coalition au gouvernement fédéral à Berlin. La palette de couleur rouge-rouge-vert serait une expérience nouvelle. Cependant, même si ces trois partis s'accordent à unir leurs forces, il n'est pas sûr qu'ils parviennent à réunir suffisamment de voix pour décrocher une majorité. À sept mois des élections, les sondages divergent sur ce point.
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Martin Schulz, en revanche, poursuit sa montée en flèche. Pour la première fois depuis plus de dix ans, le SPD double la CDU d'Angela Merkel au 'Deutschland Trend', le baromètre de la première chaîne de télévision AFD jugé particulièrement fiable [ndmg - Pas AFD, mais ARD, chère Pascale Hugues ; première chaîne de télévision ARD qui est tellement à gauche que son 'Deutschland Trend' n'est vraiment pas crédible]. Le SPD gagne 4 points et arrive à 32 % des intentions de vote. La CDU, par contre, perd 3 point et passe à 31%. Les saillies de Martin Schulz contre l'Agenda 2010 semblent avoir joué à son avantage. 65% des personnes interrogées souhaitent, comme le promet Schulz, que la durée de l'allocation chômage soit allongée [ndmg - 65% selon la chaîne de télévision gauchisante ARD et son 'Deutschland Trend' bidon]. Seulement 29% ne sont pas d'accord, ajoute la brave Pascale (Hugues), correspondante à Berlin de l'hebdo parisien de centre-gauche 'Le Point' qui avec cet article pascalinien vire à gauche, très à gauche (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction & Adaptation de Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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http://www.lepoint.fr/europe/allemagne-la-main-tendue-de-martin-schulz-a-die-linke-25-02-2017-2107527_2626.php
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Angela Merkel – Un discours “contre” les migrants ?

   
Michel Garroté - Aurait-elle changé, pris conscience des réalités, ou, rétropédalé sur le Chimsee ? Angela Merkel, qui a annoncé sa candidature à un nouveau mandat, a lancé, mardi 6 décembre 2016, la bataille pour les législatives  --  d'où sortira le prochain Chancelier ou la prochaine Chancelière, équivalent de Chef de Gouvernement  --  avec un discours ferme sur l'immigration de masse : sincérité politique ou démagogie électorale ?
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Pour quoi faire ? Pour faire barrage à la droite patriotique-populaire et pour répondre aux critiques dans les rangs de son propre parti, la CDU, tournant ainsi la page de sa politique d'accueil massif de migrants (en supposant que sur ce point Angela soit sincère, alors nous sommes réconciliés, même si je suis "CSU-bavaroise-Oktoberfest", ou, même, AfD (oups...), plutôt que CDU).
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La chancelière allemande, un brin "dame de fer" et un brin "mère bienveillante", s'est vu adresser un avertissement par le millier de délégués de l'Union Chrétienne-Démocrate (CDU) réunis en congrès. Elle a été reconduite à la tête du parti avec 89,5% des voix. Pour rassurer la base et satisfaire l'aile droite de son parti, Angela Merkel a donc tenu un discours ferme sur l'immigration massive.
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"Une situation comme celle de l'été 2015 ne peut et ne doit pas se répéter", a-t-elle déclaré, plus d'un an après sa décision catastrophique d'ouvrir les portes de son pays à plus d'un million de "migrants" afghans, africains, etc. Cet afflux inédit a profondément bouleversé la société, partagée entre générosité irresponsable et inquiétudes légitimes, à l'égard de l'afflux migratoire massif.
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La chancelière avait vu sa cote de popularité dégringoler et les critiques dans son propre camp se multiplier. Elle a toutefois depuis regagné son soutien populaire (reconduite à la tête du parti avec 89,5% des voix !). Durant son discours, elle s'est montrée ferme sur la défense des valeurs de l'Allemagne, affirmant vouloir interdire le voile intégral. Elle a aussi insisté sur le fait que "le droit allemand prévaut sur la charia".
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La CDU devrait également se prononcer sur un durcissement en matière d'expulsions des demandeurs d'asile déboutés. Elle a mis en garde contre "les solutions simples" proposées par la droite patriotique-populaire (je n'aime pas dire "nationaliste" et/ou "populiste" comme le font les gens politiquement corrects et éthiquement abjects...).
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"Le monde n'est pas noir et blanc", a souligné la chancelière, sans évoquer directement l'ascension du parti Alternative pour Allemagne (AfD). "Nous devons rester sceptiques à l'égard des réponses simples" car elles ont "rarement fait avancer notre pays", a-t-elle dit.
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L'AfD prospère sur les inquiétudes d'une partie de la population qui se sent, avec raison, déclassée socialement et qui rejette, encore avec raison, les élites. Des militants CDU conservateurs ont par ailleurs critiqué, à juste titre, la politique trop centriste d'Angela Merkel. La CDU a permis "à l'AfD de se constituer à sa droite. Nous ne regagnerons pas ce terrain", a lancé la déléguée CDU Christine Arlt-Palmer.
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De plus, la CDU a décidé de revenir sur l'octroi automatique de la "double nationalité" (nationalité allemande et nationalité étrangère) aux enfants nés de parents étrangers (la plupart sont des turcs musulmans). L'Allemagne compte plus de 10 millions d'immigrés, turcs notamment (10% des Turcs d'Allemagne, soit un million, approuvent le "calife-dictateur-halluciné-nazislamiste" Erdogan).
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Merkel – La gifle

   
Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Wirtschaftswoche, Angela Merkel informe qu’elle renonce à son célèbre "Wir schaffen das" (« Nous y arriverons »), formule qu’elle a employée à maintes reprises depuis le 31 août 2015, formule qui était devenue le symbole d’une politique d’ouverture à l’égard des réfugiés ouverture de plus en plus contestée ; formule qui, redisont encore, lui est aujourd’hui très vivement reprochée par la majorité du peuple allemand.
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Angela Merkel : "Parfois, je pense que cette phrase (« Nous y arriverons ») a été un peu exagérée, qu’on a mis trop de choses dedans, à tel point que je préfère ne plus guère la répéter. C’est devenu un simple slogan, presque une formule vide de sens", affirme désormais Angela Merkel. En clair, selon Angela Merkel elle-même, son propre slogan, "Nous y arriverons", n'est, finalement, plus qu'une formule vide de sens. Et Angela Merkel précise : "je préfère ne plus guère la répéter". Bien.
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Il faut dire qu'Angela Merkel n'a plus la cote auprès des électeurs. Ainsi, le parti chrétien-démocrate (CDU) d'Angela Merkel a enregistré le pire résultat de son histoire, avec 17% seulement des voix (en baisse de -5,7 points), lors des élections, dimanche 18 septembre 2016, au Parlement de Berlin. Jamais dans l’histoire de Berlin, celle de Berlin-Ouest après la Deuxième guerre mondiale, puis celle de la ville réunifiée après 1990, la CDU n’avait connu pareille débâcle.
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De son côté, le parti populaire et patriotique Alternative pour l'Allemagne (AfD), lui, entre en grandes pompes au Parlement berlinois, avec 14,2% des voix. Le résultat de ces élections  va aussi permettre à l'AfD de siéger dans différents conseils d’arrondissement, notamment dans les trois quartiers berlinois de Lichtenberg, Marzahn-Hellersdorf et Treptow-Köpenick), et, enfin, le résultat de ces élections  permettra aux élus AfD d’obtenir quelques postes de maires adjoints.
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Michel Garroté pour https://lesobservateurs.ch/
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Allemagne: La nouvelle juge de la Cour constitutionnelle est favorable à une immigration illimitée

Politique: La professeur de droit Christine Langenfeld est devenue la nouvelle juge de la Cour constitutionnelle selon les vœux du parti CDU (parti dont Angela Merkel est la présidente). Elle est chercheuse dans le domaine des migrations et elle est favorable à une immigration illimitée en Allemagne.

Le Premier ministre de Hesse, Volker Bouffier (CDU) s'est mis d'accord avec son collègue de Bade-Wurtemberg, Wilfried Kretschmann (Parti des Verts) afin de promouvoir Christine Langenfeld, a rapporté le Tagesspiegel.

Mme Langelfeld est présidente du soit-disant "comité d'experts pour la migration et l'intégration" qui est sponsorisé par de grands consortiums comme VW. A ce titre, elle exige une immigration encore plus élevée en Allemagne. Elle refuse de mettre des limites, exactement comme la chancelière fédérale Angela Merkel.

Source Traduction Christian Hofer pour Les Observateurs.ch

Face à la montée de l’AfD, Merkel s’oppose à toute « dérive droitière » de la CDU

Malgré les récents succès électoraux d’Alternative pour l’Allemagne (AfD), crédité d’environ 13% des voix aux futures élections législatives, Angela Merkel n’entend pas abandonner sa politique centriste. Quitte même à rompre avec certains dogmes du parti.

A dix-huit mois de la prochaine élections législatives, cette petite phrase de Merkel prouve que celle-ci a manifestement décidé de mener une campagne au centre, sans doute par conviction mais sans doute aussi parce qu’elle sait qu’elle aura besoin des sociaux-démocrates et/ou des Verts pour continuer à gouverner. Une stratégie qui, en passant, confirme qu’Angela Merkel a bel et bien l’intention de briguer un quatrième mandat.

 

l’égard de l’aile conservatrice de la CDU mais surtout de la CSU bavaroise. En 1986, face au succès -qui s’est révélé éphémère des Républicains, un parti d’extrême-droite- Franz-Josef Strauss, tout-puissant président de l’Union chrétienne-sociale (CSU) et ministre-président de Bavière, avait eu une phrase définitive: «Il ne doit y avoir aucun parti démocratique à la droite de la CSU». Une ligne de conduite également adoptée par Helmut Kohl, président de la CDU. Non seulement celle-ci n’a jamais été remise en question mais Horst Seehofer, actuel successeur de Franz-Josef Strauss en Bavière ne cesse de la brandir, tout comme plusieurs dirigeants de la CDU. En clair, cela signifie actuellement: pas question de laisser le champ libre à l’AfD. [...]

Evidemment, dans un contexte déjà tendu entre la CDU et la CSU, ces propos ont rajouté de l’huile sur le feu. Dès le lundi, Horst Seehofer, dans un entretien à la Süddeutsche Zeitung, juge cette interview «complètement superflue». [...]

allemagne.blog.lemonde via Fdesouche.com

Les partis souverainistes ont-ils une chance ?

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Le "Rassemblement Bleu Marine" en France et "Alternative für Deutschland" en Allemagne ont-ils une chance de gagner ? Et si oui, de gagner quoi, quand et où ? Les castes politico-médiatiques au pouvoir continuent d'insulter les électeurs votant pour ces formations, en ne respectant pas leurs choix démocratiques et en les traitant d'extrémistes de droite, de populistes et même de "nazis". Le fossé entre les pouvoirs installés et les peuples se creuse toujours plus.
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Si les oligarques des pays de l'Union Européenne souhaitaient la guerre civile, ils ne s'y prendraient pas autrement. Concernant le Front National, il a tout récemment refusé, une fois de plus, toute alliance avec d'autres mouvements politiques. Cette obstination risque de le perdre. Quant à l'AfD, on voit mal la CDU accepter de faire alliance avec elle. Bref, les souverainistes ont peu de chance d'accéder au pouvoir. Et les peuples, excédés, décideront peut-être d'investir les rues.
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A ce propos, Guillaume de Thieulloy écrit dans Les 4 Vérités (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le récent séminaire du Front national n’a pas été l’occasion de tendre la main à la droite conservatrice et souverainiste, comme le demandaient les alliés du FN, Karim Ouchikh (président du SIEL) et Robert Ménard (maire de Béziers, élu avec le soutien du FN). Manifestement, les dirigeants du FN font le pari qu’ils peuvent gagner seuls, alors que les départementales et les régionales ont montré le contraire. Du côté de l’ex-UMP, c’est la foire d’empoigne.
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Guillaume de Thieulloy : La primaire ressemble de plus en plus au concours Lépine des programmes les plus éloignées des électeurs de droite. On ignore tout du positionnement politique du dirigeant du parti, Nicolas Sarkozy (qui, après avoir fait une campagne très droitière en 2007, a gouverné à gauche, avant de se droitiser pour la campagne de 2012, et de faire les yeux doux au centre aujourd’hui...). Quant au favori, Alain Juppé, il annonce une campagne largement à la gauche de Manuel Valls, conclut  Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Juppé largement à gauche de Valls ? Oui, en effet. Voyez plutôt :  dans Paris Match, Daniel Cohn-Bendit déclare : "Les deux personnalités à droite les plus intéressantes sont Alain Juppé et NKM. Celle-ci n'a aucune chance de gagner, mais sa tentative de déringardiser la droite pose des jalons pour l’avenir Et elle est moins droitière, plus moderne que Bruno Le Maire".
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Cohn-Bendit ajoute : "Quant à Alain Juppé, il est le plus rassurant, celui à droite qui s’imposera le plus facilement contre madame Le Pen. Il sera le candidat de droite qui calmera la France. Après, tout dépend de son intelligence. Je sais, pour lui en avoir parlé, qu’il est contre la proportionnelle, mais il tentera d’ouvrir son gouvernement", conclut Cohn-Bendit. Aucun doute : Juppé est largement à gauche de Valls.
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Et quid de NKM, l'autre chouchoue de Daniel Cohn-Bendit ? L'Union des Associations Musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) fait état dans un communiqué (retransmis par l'Observatoire de l'islamisation) de la visite à l'UAM 93 de Nathalie Kosciuzko-Morizet, députée et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris. A la pêche aux voix, sans aucun doute -- peut-on lire sur LSB -- en quoi elle n'est pas la première, l'UAM 93 ayant déjà reçu François Fillon, le jeudi 9 octobre 2014 et Alain Juppé, le mardi 3 mars 2015.
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L'amitié entre LR et l'UAM 93 n'est pas nouvelle -- ajoute LSB -- puisque Oumma.com reprochait déjà en 2012 une proximité de l'Union avec Sarkozy. NKM a promis à l'UAM 93 qu'elle défendrait, à l'occasion des primaires, une taxe halal pour assurer le financement du culte musulman et son indépendance, la formation des imams de France en Alsace en profitant du cadre du concordat, une valorisation de l’enseignement de la langue arabe et la lutte contre la stigmatisation des musulmans de France.
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La revue de presse LSB (voir lien vers source en bas de page) note en outre que "c'est ennuyeux, cette proximité de LR avec l'UAM 93, car les militants de celle-ci font la promotion de la burqa, de la supériorité de la charia sur les lois de la république et de la désobéissance à la police française". Aucun doute : NKM est largement à gauche de Valls.
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Par ailleurs, on peut lire, également dans Les 4 Vérités (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Alternative für Deutschland n’est pas un parti d’extrême droite, comme on l’a souvent entendu ces derniers jours. Ce n’est même pas un parti populiste (il était encore, voici peu, un parti d’intellectuels). C’est un parti « souverainiste ». AfD réclame le retour au mark et refuse que les Allemands paient pour les démagogues de l’Europe du Sud (France socialiste comprise).
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Les 4 Vérités ajoute : Et, depuis des mois, ce parti est le principal opposant à la désastreuse politique migratoire d’Angela Merkel. Le succès d’AfD et le revers de la CDU, c’est donc très clairement le non du peuple allemand – après bon nombre de peuples européens, notamment à l’est – aux idéologues qui veulent une immigration massive, conclut Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 16 mars 2016
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http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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http://www.les4verites.com/
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Nous sommes tous des Juifs Allemands



Les Juifs Allemands se réveillent-ils ? Après avoir, dans un premier temps, soutenu l’accueil de tous les « migrants » convergeant vers l’Allemagne, les Juifs Allemands semblent avoir compris qu’il y a parmi ces « migrants » des éléments fanatiquement antisémites et judéophobes.

Ainsi, le président du Conseil central des juifs d'Allemagne, Josef Schuster, s'est prononcé, lundi 23 novembre 2015, en faveur d'une limitation de l'afflux de réfugiés dans le pays, arguant, à juste titre, que beaucoup d'entre eux viennent de pays où la haine des Juifs est largement répandue.

« Je crois qu'il faudrait que l'accès à l'Allemagne soit contrôlé. Tôt ou tard, on ne pourra pas éviter des plafonds » pour contrôler et filtrer le nombre de réfugiés, a-t-il confié au quotidien allemand Die Welt. L'Allemagne, qui s'attend à accueillir un million de migrants en 2015, débat actuellement de la nécessité de fixer ou non des plafonds pour l’accueil de demandeurs d'asile.

Angela Merkel est opposée à cette hypothèse, prônant à la place des quotas européens annuels négociés avec la Turquie, à charge ensuite pour les pays de l'UE de se les répartir. Angela Merkel semble avoir perdu la tête. Le régime islamiste turc soutient l’Etat islamique. Il n’est donc plus notre partenaire. Et encore moins un interlocuteur valable pour négocier sur la question des « migrants ».

« Le flux de réfugiés a deux facettes. Il faut considérer les deux », a précisé Josef Schuster. « Beaucoup de réfugiés fuient la terreur de l’Etat islamique et veulent vivre en paix, librement », a-t-il ajouté. Mais « en même temps, ils viennent de cultures où la haine des Juifs et l'intolérance sont solidement installées », a-t-il mis en garde.

Michel Garroté, 23 novembre 2015