L’expert Alain Rodier, sur Atlantico, souligne notamment (extraits adaptés ; cf. lien en bas de page) : Il convient d'attendre des informations supplémentaires pour préciser les conditions de cet incident extrêmement grave. Ce seraient des F-16 turcs qui auraient abattu le Su-24 russe alors qu'il survolait à 6'000 mètres d'altitude. Moscou dément que son appareil ait violé le territoire turc. Le fait qu'il soit tombé en Syrie n'est pas une preuve formelle car l'incident s'est passé dans la zone frontalière (Note de Michel Garroté - Erdogan s’est empressé de saisir l’OTAN, dont la Turquie, est, hélas, encore membre ; cette ruse d’Erdogan est contrariante, car lorsqu’un membre de l’OTAN est attaqué, il est en droit de demander aux autres membres de l’aider à se défendre ; or la Turquie n’avait pas à abattre cet avion russe sous prétexte qu’il aurait éventuellement frôlé sa frontière ; enfin, rappelons qu’Erdogan soutient, de fait, l’Etat islamique…)..
Alain Rodier : Ce n'est certainement pas un hasard si Erdogan a donné l'ordre de tirer. Son souci numéro un reste les Kurdes qu'il voit progressivement mettre en place une zone autonome le long de la frontière syrienne. En ce qui concerne les terroristes islamiques radicaux, avec un allié comme Erdogan, on n'a pas besoin d'ennemis, conclut Alain Rodier. Fin des extraits adaptés ; cf. lien en bas de page. (Note de Michel Garroté - L’OTAN commet donc une très grave erreur en maintenant la Turquie en son sein ; En effet, comment combattre l’Etat islamique si la Turquie soutient cette entité terroriste tout en demeurant membre de l’OTAN ?).
Michel Garroté, 24 novembre 2015
Un avion de combat russe abattu par la Turquie : ce qui se cache derrière la décision d'Erdogan