L'homme qui a attaqué des passants, quai de Loire à Paris, dimanche soir, serait un Afghan de 31 ans. Il serait inconnu de la police, mais il a été décrit comme un consommateur régulier de drogue dure.
- Un individu a agressé des passants hier à Paris, sur le quai de la Loire, aux bords du bassin de la Villette, dans le 19e arrondissement, aux alentours de 22h30. L'agresseur a poignardé plusieurs personnes "qui lui étaient inconnues dans la rue", devant le cinéma MK2. Armé d'un couteau et d'une barre de fer, il s'en est pris quelques instants plus tard à deux touristes britanniques, rue Henri Nogueres.
- L'agresseur a été interpellé par un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC) dans la soirée, après avoir été désarmé et battu par des passants. L'enquête a été confiée au 2e district de police judiciaire (DPJ) du chef de tentative d'homicides volontaires.
- Selon des informations policières, recueillies par Le Point et LCI, l'assaillant serait un Afghan de 31 ans, né à Saracha Ali Khan, dans la région de Jalalabad. Il pourrait s'agir d'un réfugié, des papiers d'identité - que les enquêteurs doivent analysés - ont été retrouvés sur lui. Il n'est pas connu des forces de police, mais l'homme a été décrit comme consommateur de crack.
- On ignore quelles ont été les motivations de l'individu, a indiqué une source proches de l'enquête à France Info. A ce stade, rien ne permet d'affirmer qu'il s'agit d'un attentat terroriste, cette hypothèse semble même, pour le moment, écartée.
- L'attaque au couteau a fait 7 blessés, 4 d'entre eux sont dans un état grave, 1 personne serait très grièvement touchée, son pronostic vital serait engagé.
L'internaute.com
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Un homme, «a priori de nationalité afghane» et muni d'une arme blanche et d'une barre de fer, a été interpellé par un équipage de la Brigade anticriminalité dimanche soir dans le XIXe arrondissement de Paris. «Rien ne permet à ce stade de retenir le caractère terroriste de ces agressions», a assuré une source proche de l'enquête.
Sept personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, dimanche soir à Paris, après avoir été agressées par un homme, «a priori de nationalité afghane», muni d'une arme blanche et d'une barre de fer. Ce dernier a été interpellé par un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC), a précisé une source policière à l'AFP. Une enquête, pour tentatives d'homicides volontaires, a été confiée au 2e District de la police judiciaire. «Rien ne permet à ce stade de retenir le caractère terroriste de ces agressions», selon une source proche de l'enquête.
Les faits se sont déroulés peu avant 23 heures dans le XIXe arrondissement, dans le nord de Paris, le long du canal de l'Ourcq. Selon une source proche de l'enquête, l'homme a attaqué des personnes qui lui étaient inconnues dans la rue» près de deux cinémas MK2.
Selon un vigile d'un des cinémas, qui a vu la fin de la scène, l'homme avait déjà agressé des gens. D'après le témoin, lorsqu'il a vu l'agresseur, il était en train d'être poursuivi par deux autres hommes qui tentaient de l'arrêter. «Il avait une barre de fer en main et l'a jetée sur ses poursuivants, puis a sorti un couteau», a-t-il dit à un journaliste de l'AFP.
Youssef Najah, 28 ans, qui se trouvait sur le quai de Loire en train de marcher le long du canal à proximité d'un terrain de pétanque, a vu un homme «en train de courir avec un couteau de 25-30 cm à la main. Il y avait une vingtaine de personnes qui le poursuivaient, ils lui jetaient des boules de pétanques. Il a pris quatre à cinq boules sur la tête, mais ils ne sont pas arrivés à l'arrêter». Toujours selon ce témoin, l'homme s'est ensuite engouffré dans une impasse, «a essayé de se cacher derrière deux touristes anglais. On leur a dit: faites gaffe, il a un couteau. Mais ils n'ont pas réagi». Ces touristes ont ensuite été agressés.
À Londres, le ministère des Affaires étrangères a confirmé dans un communiqué cité par des médias que «deux Britanniques figuraient parmi les personnes visées», sans donner plus de détails.
Plusieurs agressions similaires en cinq mois
Ces derniers mois, plusieurs attaques similaires se sont produites sur le territoire français.
Le 23 août à Trappes, dans la banlieue de Paris, un homme armé d'un couteau a tué sa mère et sa sœur et blessé grièvement une troisième personne. Les autorités avaient évoqué l'acte d'un «déséquilibré» plutôt qu'une attaque terroriste, malgré une revendication du groupe djihadiste État islamique (EI).
Le 20 juin à Tours (centre), un homme qui menaçait des passants avec un couteau sur un pont piétonnier avait été interpellé. La justice avait là encore écarté l'hypothèse terroriste.
Le 17 juin, une femme voilée avait légèrement blessé deux personnes au cutter dans un supermarché près de Toulon (sud), en criant «Allah Akbar», «apparemment le fait isolé d'une personne avec des troubles psychiatriques avérés» selon les enquêteurs.
Le 12 mai, un passant avait été tué et quatre personnes blessées à Paris par un homme armé d'un couteau qui avait crié «Allah Akbar» avant d'être abattu par des policiers, une attaque revendiquée par l'EI.
Le Figaro