L’islam incompatible avec la Constitution allemande, l’AfD crée la polémique

Le parti "populiste" allemand Alternative für Deutschland (AfD) a créé la polémique en estimant que l'islam n'était pas compatible avec la Constitution allemande, suscitant lundi critiques nationales et européennes.

L'islam est en soi une idéologie politique qui n'est pas compatible avec la loi fondamentale, a déclaré dimanche dans le journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Beatrix von Storch, une des responsables du parti.

Ce n'est pas la première fois que le parti populiste, qui a dernièrement engrangé d'importants succès électoraux lors de scrutins régionaux, suscite la controverse.

En février, sa chef de file, Frauke Petry, avait suggéré que la police pouvait en dernière instance avoir recours aux armes pour protéger les frontières nationales de l'afflux de migrants.

Et plusieurs autres responsables de l'AfD ont multiplié ce week-end les déclarations concernant l'islam. Il n'y a pas d'islam démocratique, y compris en Allemagne, a par exemple affirmé Alexander Gauland, dans un journal, qualifiant l'islam de corps étranger.

Interrogé lundi à propos de ces déclarations, la chancelière Angela Merkel a insisté sur la liberté de la pratique religieuse qui est garantie par la Constitution, soulignant qu'elle est valable pour les musulmans dans notre pays.

La pratique a montré que la grande majorité des musulmans (en Allemagne) exerce leur religion dans le cadre de la Constitution, a-t-elle encore insisté lors d'une conférence de presse aux côtés du président indonésien Joko Widodo, en visite à Berlin.

Le porte-parole de Mme Merkel, Steffen Seibert, avait souligné plus tôt que la chancelière avait à maintes reprises affirmé que l'islam appartenait indubitablement à l'Allemagne.

Dans un communiqué, le secrétaire général du Conseil de l'Europe, Thorbjørn Jagland, a estimé que les déclarations de l'AfD étaient contraires aux valeurs européennes, valeurs que l'Allemagne, en tant que membre fondateur du Conseil de l'Europe, a toujours soutenues avec force.

S'il est juste et nécessaire d'avoir un débat sur des questions importantes comme l'intégration et l'éducation, dépeindre l'islam comme une menace pour notre société n'est pas bon et blesse des millions d'Européens musulmans, a-t-il ajouté.

Des représentants de la communauté musulmane allemande ont aussi vivement critiqué le positionnement antimusulman de l'AfD.

Le Conseil central des musulmans d'Allemagne a ainsi jugé que c'était la première fois depuis l'Allemagne d'Hitler qu'il y a un parti qui de nouveau discrédite une communauté religieuse dans son ensemble et la menace dans son existence.

L'ensemble des partis politiques allemands ont également dénoncé les propos de l'AfD.

Avant la crise des réfugiés, vivaient en Allemagne environ quatre millions de musulmans, majoritairement d'origine turque.

En 2015, le pays a accueilli plus d'un million de demandeurs d'asile, principalement de confession musulmane.

Source

Allemagne. La marche triomphale de l’AfD

 

Parmi les personnes exerçant une profession centrée sur la politique, la consommation de cristal meth est sans doute plus largement répandue que ce qu'on aurait pu penser. Suite à la victoire de l’AfD, bien des réactions portent les traits d’une distorsion délirante de la réalité.

Die Zeit proclame : « Paradoxe politique : la CDU perd partout, parfois de façon dramatique, mais la politique migratoire de Merkel trouve une majorité partout ». Jakob Augstein du Spiegel titre  : « La victoire de Merkel » en attestant que ses faiblesses se sont transformées en force.

Aujourd’hui, les victoires de la Chancellerie auraient donc cette apparence : presque 13 % pour l’AfD en Rhénanie-Palatinat, 15 % dans le Bade-Wurtemberg, 24 % en Saxe-Anhalt. La CDU en défaite dans son fief du Bade-Wurtemberg et le fidèle SPD réduit au niveau d’un parti contestataire dans deux Länder.

Le traitement réservé à l’AfD peut être comparé à celui dont Donald Trump fait l’objet : on commence par ne pas prendre au sérieux le candidat montant,  trop bruyant selon les experts. Ensuite on constate, irrité, que le marginal se fraie un chemin et progresse dans les sondages, contre toute attente. Puis on se console à l’idée que les électeurs finiront par réaliser le vide du programme proposé. Une fois l’élection passée arrive la phase des invocations : la force réside dans le calme, la faiblesse personnelle s’avère être une force, l’eau tranquille fend la pierre.

On ne peut vraiment pas accuser le journalisme allemand. Mes collègues ont absolument tout entrepris pour dissuader les gens de voter AfD. Ils ont exhorté les électeurs à ne pas s’engager avec les mauvaises personnes. Ils les ont menacés : on les prendrait pour des nazis s'ils passaient outre. Sascha Lobo a tenté une approche plus thérapeutique : je vous comprends, je sens votre douleur, ne soyez plus en colère…

Spiegel de, Jan Fleischhauer, Kolumne

Choix et traduction Caroline

Note : Entretemps, le titre original "Siegeszug der AfD" a été changé par le Spiegel

 

Les partis souverainistes ont-ils une chance ?

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Le "Rassemblement Bleu Marine" en France et "Alternative für Deutschland" en Allemagne ont-ils une chance de gagner ? Et si oui, de gagner quoi, quand et où ? Les castes politico-médiatiques au pouvoir continuent d'insulter les électeurs votant pour ces formations, en ne respectant pas leurs choix démocratiques et en les traitant d'extrémistes de droite, de populistes et même de "nazis". Le fossé entre les pouvoirs installés et les peuples se creuse toujours plus.
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Si les oligarques des pays de l'Union Européenne souhaitaient la guerre civile, ils ne s'y prendraient pas autrement. Concernant le Front National, il a tout récemment refusé, une fois de plus, toute alliance avec d'autres mouvements politiques. Cette obstination risque de le perdre. Quant à l'AfD, on voit mal la CDU accepter de faire alliance avec elle. Bref, les souverainistes ont peu de chance d'accéder au pouvoir. Et les peuples, excédés, décideront peut-être d'investir les rues.
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A ce propos, Guillaume de Thieulloy écrit dans Les 4 Vérités (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Le récent séminaire du Front national n’a pas été l’occasion de tendre la main à la droite conservatrice et souverainiste, comme le demandaient les alliés du FN, Karim Ouchikh (président du SIEL) et Robert Ménard (maire de Béziers, élu avec le soutien du FN). Manifestement, les dirigeants du FN font le pari qu’ils peuvent gagner seuls, alors que les départementales et les régionales ont montré le contraire. Du côté de l’ex-UMP, c’est la foire d’empoigne.
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Guillaume de Thieulloy : La primaire ressemble de plus en plus au concours Lépine des programmes les plus éloignées des électeurs de droite. On ignore tout du positionnement politique du dirigeant du parti, Nicolas Sarkozy (qui, après avoir fait une campagne très droitière en 2007, a gouverné à gauche, avant de se droitiser pour la campagne de 2012, et de faire les yeux doux au centre aujourd’hui...). Quant au favori, Alain Juppé, il annonce une campagne largement à la gauche de Manuel Valls, conclut  Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Juppé largement à gauche de Valls ? Oui, en effet. Voyez plutôt :  dans Paris Match, Daniel Cohn-Bendit déclare : "Les deux personnalités à droite les plus intéressantes sont Alain Juppé et NKM. Celle-ci n'a aucune chance de gagner, mais sa tentative de déringardiser la droite pose des jalons pour l’avenir Et elle est moins droitière, plus moderne que Bruno Le Maire".
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Cohn-Bendit ajoute : "Quant à Alain Juppé, il est le plus rassurant, celui à droite qui s’imposera le plus facilement contre madame Le Pen. Il sera le candidat de droite qui calmera la France. Après, tout dépend de son intelligence. Je sais, pour lui en avoir parlé, qu’il est contre la proportionnelle, mais il tentera d’ouvrir son gouvernement", conclut Cohn-Bendit. Aucun doute : Juppé est largement à gauche de Valls.
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Et quid de NKM, l'autre chouchoue de Daniel Cohn-Bendit ? L'Union des Associations Musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) fait état dans un communiqué (retransmis par l'Observatoire de l'islamisation) de la visite à l'UAM 93 de Nathalie Kosciuzko-Morizet, députée et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris. A la pêche aux voix, sans aucun doute -- peut-on lire sur LSB -- en quoi elle n'est pas la première, l'UAM 93 ayant déjà reçu François Fillon, le jeudi 9 octobre 2014 et Alain Juppé, le mardi 3 mars 2015.
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L'amitié entre LR et l'UAM 93 n'est pas nouvelle -- ajoute LSB -- puisque Oumma.com reprochait déjà en 2012 une proximité de l'Union avec Sarkozy. NKM a promis à l'UAM 93 qu'elle défendrait, à l'occasion des primaires, une taxe halal pour assurer le financement du culte musulman et son indépendance, la formation des imams de France en Alsace en profitant du cadre du concordat, une valorisation de l’enseignement de la langue arabe et la lutte contre la stigmatisation des musulmans de France.
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La revue de presse LSB (voir lien vers source en bas de page) note en outre que "c'est ennuyeux, cette proximité de LR avec l'UAM 93, car les militants de celle-ci font la promotion de la burqa, de la supériorité de la charia sur les lois de la république et de la désobéissance à la police française". Aucun doute : NKM est largement à gauche de Valls.
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Par ailleurs, on peut lire, également dans Les 4 Vérités (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Alternative für Deutschland n’est pas un parti d’extrême droite, comme on l’a souvent entendu ces derniers jours. Ce n’est même pas un parti populiste (il était encore, voici peu, un parti d’intellectuels). C’est un parti « souverainiste ». AfD réclame le retour au mark et refuse que les Allemands paient pour les démagogues de l’Europe du Sud (France socialiste comprise).
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Les 4 Vérités ajoute : Et, depuis des mois, ce parti est le principal opposant à la désastreuse politique migratoire d’Angela Merkel. Le succès d’AfD et le revers de la CDU, c’est donc très clairement le non du peuple allemand – après bon nombre de peuples européens, notamment à l’est – aux idéologues qui veulent une immigration massive, conclut Les 4 Vérités (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté, 16 mars 2016
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http://www.lesalonbeige.blogs.com/
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http://www.les4verites.com/
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Si les peuples se réveillent les gouvernements reculeront

AfD-Frauke Petry

   
Depuis le week-end des 12 et 13 mars 2016, quelque chose a changé. En Allemagne, le parti AfD a fait un carton aux élections dans trois Länder. En France, les jeunes militants de Génération Identitaire ont mené une action à Calais. On pourrait ajouter : si les peuples se réveillent, les gouvernements reculeront. En Allemagne, Merkel a fait un petit pas en arrière et le discours de l'AfD n'est plus censuré, ce qui est nouveau. En France, le régime socialiste intensifie sa répression, mais le peuple commence à bouger. Oui, sans aucun doute, si les peuples se réveillent, les gouvernements reculeront.
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Certes, le score de l'AfD et l'action courageuse de Génération Identitaire ne sont qu'un petit début. Mais quelque chose a changé. Cela fait maintenant soixante ans que l'Europe se trompe sur la question de l'immigration musulmane. Cela fait maintenant soixante ans que les Etats européens signent des accords suicidaires avec les pays du monde arabo-musulman (Arabie saoudite, Qatar, Turquie, etc.) et avec les entités qui les représentent, notamment la Ligue arabe et l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI). 2015 fut une année désastreuse. 2016 sera peut-être l'année d'un grand réveil.
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Le lundi 14 mars 2016, la Chancelière allemande Angela Merkel a reconnu que l'Allemagne a bénéficié de la décision prise par les pays des Balkans de fermer leurs frontières aux migrants qui cherchent à se diriger vers le reste de l'Europe. Concernant Merkel, le chroniqueur catholique conservateur français Bernard Antony note avec humour sur son blog : "Certes il y a une très ancienne connivence remontant à l’empire ottoman puis aux jeunes-Turcs génocideurs des chrétiens entre la Turquie et l’Allemagne".
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Bernard Antony : "La diplomatie turque de Mustapha Kemal sut aussi, après 1918, remarquablement embobiner simultanément la France, l’URSS et l’Allemagne. Cette fois le premier ministre turc Ahmet Davutoglu hypnotise madame Merkel comme un cobra une pauvre grenouille. Il est arrivé à lui faire accepter à la fois le beurre et l’argent du beurre. Le beurre de l’échange incompréhensible, un pour un, de réfugiés que l’Europe pourrait accueillir et de ceux qu’elle pourrait renvoyer en Turquie".
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Bernard Antony : "L’argent du beurre en effet avec la promesse de milliards d’euros qu’engrangera le gouvernement ottoman pour mieux mener sans doute sa politique de double, voire triple jeu avec l’Europe et l’État islamique. Il n’est toujours pas venu à l’idée de madame Merkel de demander à la Turquie d’exiger de ses alliés islamistes, l’Arabie Saoudite, le Qatar et le Koweït, de vouloir bien accueillir des réfugiés selon les principes de grande générosité de l’Oumma islamique", conclut Bernard Antony.
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Quant au chroniqueur français de droite Ivan Rioufol, il écrit : "Les souverainistes allemands, jusqu’alors marginaux, peuvent dire merci à Angela Merkel et à sa politique entêtée d’accueil massif de "migrants" issus de pays musulmans. Ceux que la presse qualifie de populistes viennent de remporter une première victoire électorale, ce week-end, avec la percée du mouvement protestataire Alternative pour l’Allemagne (AfD), lors d’élections dans trois Etats régionaux (13 millions d’électeurs). Comme en Norvège, en Hongrie, au Danemark ou en Italie, c’est une femme, Frauke Petry, qui s’impose à la tête d’une formation construite en urgence sur l’opposition à la politique migratoire de peuplement et à la montée de l’islamiste".
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Ivan Rioufol : "Cette féminisation du discours de fermeté, que connaît aussi la France avec Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen, laisse de moins en moins place aux clichés sur les crânes rasés et les gros bras, illustrations médiatiques pour de tels rassemblements d’opposition. L’AFD, que Frauke Petry dirige depuis huit mois, a fait 12,5% des voix en Rhénanie-Palatinat, 15% dans le Bade-Wurtemberg et 24% en Saxe-Anhalt, en dépit d’un programme politique encore inexistant. La CDU de la  chancelière a été plus durement ébranlée que ne le prévoyaient les observateurs. Si Merkel garde encore, malgré tout, la confiance de près de 50% des Allemands, cet avertissement signe son discrédit amorcé depuis cet été".
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Ivan Rioufol : "L’incompréhension populaire de sa politique, applaudie par les "élites" européistes prêtes à lui décerner le prix Nobel de la paix, n’est évidemment pas une surprise pour ceux qui, comme sur ce blog, avaient jugé infantile la décision sentimentale à courte vue de "Mère Angela", encouragée par le cynisme du patronat devant la perspective d’exploiter une importante main d’œuvre à bon marché. Le réveil populaire allemand est de ceux qui se multiplieront en Europe, en opposition à des gouvernements incapables d’écouter les alertes des citoyens soucieux de la protection des nations et de leur homogénéité. Celle qui, la semaine dernière, était présentée comme suffisamment puissante pour se passer des avis de François Hollande, se retrouve en fait fragilisée à son tour par son irréalisme. Il ne reste du couple franco-allemand qu’un duo d’éclopés. Le plus probable est que la sortie de l’histoire les attend", conclut Ivan Rioufol.
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De son côté, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, qui se réveille enfin, déclare : "La menace à laquelle nous sommes confrontés a deux caractéristiques nouvelles. Premièrement, elle s'est militarisée. Deuxièmement, il s'avère que cette menace militarisée est la même à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières. Il y a aujourd'hui en Libye entre 4'000 et 5'000 combattants de Daech. Il existe un risque majeur que Daech organise le passage des migrants vers Lampedusa".
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Toujours en France, samedi 12 mars 2016, 80 militants de Génération Identitaire bloquaient pacifiquement des ponts à Calais. Lors de l'intervention des forces de l'ordre, ils se sont allongés sur les ponts en attendant d'être délogés. Ce qui a été fait, mais la police politique du socialiste Bernard Cazeneuve a voulu réprimer ces militants.
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Dans un communiqué, Génération Identitaire dénonce le deux poids deux mesures du régime socialiste : "Suite à l’action de Calais où Génération Identitaire a occupé trois ponts afin d’en bloquer l’accès aux immigrés clandestins, trois de nos militants ont été condamnés à trois mois de prison ferme et à des amendes pour 'faits de rébellion'. Cette action symbolique a duré deux heures, avant que les forces de l’ordre ne délogent violemment nos militants".
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Génération Identitaire ajoute : "Au sol et non-violents, ces derniers ont été durement matraqués et gazés comme le prouvent les vidéos que nous avons publiées. Un policier a même avoué devant le tribunal avoir mis deux coups au visage d’un militant pendant son transport vers le commissariat. La sévérité de la justice socialiste contraste fortement avec sa clémence pour les casseurs d’extrême-gauche et les immigrés clandestins qui font tant souffrir Calais depuis des années", conclut le communiqué de Génération Identitaire.
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Michel Garroté, 15 mars 2016
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La spirale de l’horreur est en marche

   
En France, le socialiste Cambadélis met sur le même plan, d'une part, les attentats perpétrés en Côte d'Ivoire et en Turquie ; et d'autre part, les résultats électoraux en Allemagne : "Alarme brune en Allemagne, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche". Cambadélis ferait mieux d'analyser les résultats électoraux dans son propre pays ; et de cesser de faire des amalgames débiles.
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En effet, il y a eu trois élections législatives partielles en France le dimanche 13 Mars 2016. Le deuxième tour se dirige vers un duel Julien Dive (LR) contre Sylvie Saillard (FN) dans l'Aisne. La socialise Anne Ferreira a été éliminée. Dans le Nord, le maire de Roncq, Vincent Ledoux (LR, 46,8%) affrontera Virgine Rosez (FN, 25,2%). Là aussi, le PS a été éliminé. Cambadélis va-t-il alléguer : "Alarme brune en France, attentats à Grand-Bassam et Ankara. La spirale de l'horreur est en marche" ?
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Dans ce climat aussi répressif qu'ahurissant, relevons qu'après 1h30 d'occupation, 130 jeunes militantes et militants de Génération Identitaire qui bloquaient trois ponts pour empêcher l'accès des migrants à la ville de Calais ont été délogés par les forces de l'ordre. Le régime socialiste français a donc une fois de plus montré quel était son choix entre les clandestins musulmans et les défenseurs des Calaisiens. Douze jeunes militants de Génération Identitaire ont été placés en garde à vue. "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Pour revenir aux élections en Allemagne, dans trois Länder, dimanche 13 Mars 2016, le  revers pour l'immigrationniste Angela Merkel est clair : l'AfD fait son entrée dans les trois parlements et enregistre dans chaque Land un résultat à deux chiffres : 12% dans deux Länder, Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat, et 23% en Saxe-Anhalt, soit près de deux fois plus que le parti social-démocrate SPD.
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Avec ce succès, l'AfD s'impose comme la deuxième force politique du Land Saxe-Anhalt. A noter la très forte participation, autour de 70%, qui a profité au parti de droite anti-immigration AfD. La leçon est claire : l'afflux massif de réfugiés musulmans déplaît aux Allemands. . "La spirale de l'horreur est en marche"...
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Mais revenons, encore une fois, à la France, avec cette remarquable interview de Robert Ménard parue sur Atlantico à lire absolument (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Nous avons des relations cordiales [ndlr - avec Marine Le Pen et le FN]. Nous sommes alliés sur le plan politique. Mais, dans le même temps, j'ai de vrais désaccords avec certaines positions du FN, des désaccords que je n'ai jamais cachés. Aujourd'hui, sur la loi El Khomri, ces désaccords se traduisent concrètement par des appréciations très différentes : quand Florian Philippot dit de ce projet de loi qu’il est 'infâme', je trouve que c'est non seulement disproportionné, mais plus encore inapproprié et caricatural. Utiliser ce genre de mots, c’est adopter une rhétorique d'un autre temps.
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Robert Ménard : On ne peut pas, à longueur de temps, expliquer que tous les malheurs de la France viennent de Bruxelles. Non, ils sont aussi la conséquence, sur le terrain économique notamment, de lois votées ici depuis 40 ans, de l'inflation des réglementations, d'une omniprésence de l'Etat. Et tout cela a été largement décidé à Paris. C'est un autre point de désaccord avec Florian Philippot. Quand il déclare que, si Marine Le Pen prenait le pouvoir, six mois plus tard la France quitterait l'Union européenne, c'est tout simplement irréaliste. J'ai du plaisir à travailler avec le FN, et je suis d'accord avec l'immense majorité de ce qu'il dit, notamment sur l'immigration, l'identité, la sécurité ou encore l'école. Mais j'ai aussi des désaccords en ce qui concerne l'Europe et la vision économique colbertiste qu'il propose et que je ne partage pas.
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Robert Ménard : Et les prises de position sur la loi El Khomri sont à l'opposé de ce slogan [ndlr - la France apaisée]. Elles entretiennent l'idée qu'il existe forcément une sorte de lutte des classes au sein des entreprises - même les plus petites - entre les patrons et les salariés. C'est une vision du XIXe siècle. Même s'il existe des difficultés dans les entreprises, le monde professionnel a changé. Je suis le maire d'une ville de 75'000 habitants, où je rends visite très souvent à des petites et moyennes entreprises. Les intérêts entre un patron et ses salariés ne sont pas les mêmes, bien sûr. Mais je vous assure que ce qu’ils ont en commun est bien plus important que ce qui les oppose. Je crois qu'il y a aujourd'hui la nécessité de regrouper la droite nationale, cette droite qui se retrouve dans le Front national, mais également du côté de Debout la France, du Siel, de l’Avant-garde, du CNIP et de certains courants des Républicains.
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Robert Ménard : Je pense que le peuple français le demande, que le peuple de droite l'exige. Mais je constate que les querelles d'appareil, les problèmes d'égo empêchent ce regroupement. Tout cela étant dérisoire par rapport à la gravité de la situation. Il y a une nécessité absolue à faire travailler ensemble des personnalités telles que Jacques Myard, Eric Ciotti, Thierry Mariani, Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen. Les désaccords sont peu de choses par rapport à ce qu'ils ont en commun. Hélas, trop peu d'entre eux sont prêts à aller vers ce rassemblement. Et je le déplore tant nous en avons besoin. Toutes ces personnalités, que l'on pourrait ranger dans la catégorie de la droite patriotique, ont en commun de dire que la France qu'on aime est menacée.
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Robert Ménard : Mais si elle l'est vraiment, il faut faire taire les divergences et se mobiliser ensemble. C'est pour cela que j'appelle à un grand rendez-vous des droites à Béziers, du 27 au 29 mai prochain, pour construire un programme de salut public qui pourrait nous rassembler. Aujourd'hui, j'essaye seulement de rassembler un certain nombre de personnes et de dire à cette droite patriote, à cette droite des valeurs, à cette droite de la morale, à cette droite de la France, qu'il faut absolument se regrouper pour l'emporter. On ne peut pas dire '2017, c'est perdu, nous verrons en 2022'. Les Français ne peuvent ni le comprendre, ni l'admettre, conclut Robert Ménard (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).

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Michel Garroté, 14 mars 2016
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http://www.atlantico.fr/decryptage/robert-menard-on-ne-peut-pas-dire-2017-c-est-perdu-pour-droite-patriote-celle-valeurs-et-morale-verrons-en-2022-interview-2623635.html
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Allemagne: Elle suggère de tirer «au besoin» sur les réfugiés

Le parti populiste allemand AfD a suscité un tollé samedi en suggérant que la police fasse «au besoin» usage d'armes à feu pour empêcher les migrants d'entrer en Allemagne.

«Nous avons besoin de contrôles efficaces afin qu'il n'y ait plus autant de demandeurs d'asile non enregistrés qui entrent par l'Autriche», a dit la présidente du parti, Frauke Petry, au journal régional Mannheimer Morgen samedi. «Au besoin», a-t-elle ajouté, les forces de police à la frontière «devraient pouvoir faire usage de leur arme à feu, c'est inscrit dans la loi». «Aucun policier ne veut tirer sur un réfugié, je ne le veux pas non plus. Mais en dernière instance on doit pouvoir avoir recours aux armes», a-t-elle ajouté.

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