La Commission de Viola Amherd veut réviser la neutralité et se rapprocher de l’OTAN et de l’UE

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Carla Montet: Voici la stratégie révélée par un document déclassifié du Conseil fédéral qui a comme but de manipuler les résultats des votations par l'orientation dissimulée de l'opinion publique dans le sens souhaité, méthode qui fonctionne encore.

Un article publié le 21 juillet 2022 par Le Temps révèle ces secrets. L'enjeu était déjà l’adhésion à ce qui allait devenir plus tard l’UE, le règlement de l’aspect institutionnel et des relations bilatérales.

LE CONSEIL FÉDÉRAL, DANS UN RAPPORT INTERNE DÉSORMAIS PUBLIC

"A l’automne 1970, Ernst Brugger, chef du Département fédéral de l’économie publique (DFEP), adresse une note à ses collègues du Conseil fédéral. Dans ce document, il passe en revue les scénarios qui s’offrent à la Suisse pour l’établissement de «liens particuliers» avec la CEE: une «solution proche de l’adhésion»

«...Dans un rapport interne désormais public, il juge nécessaire de «créer et de maintenir dans l’opinion publique, à tous les niveaux, mais plus particulièrement à celui de la grande masse, un climat d’intérêt, d’ouverture et de compréhension pour les grands problèmes qui engagent le destin du pays [...]».

 

«Il ne s’agit en aucun cas de faire œuvre de propagande, mais essentiellement didactique. Le Conseil fédéral passe un contrat de droit privé avec le journaliste et publicitaire vaudois Roger Nordmann, fondateur de la Chaîne du Bonheur, afin qu’il «élabore des programmes de communication à la masse des éléments fondamentaux des problèmes tels que ceux de l’aide au développement, de l’intégration ou de l’ONU.»

 

9 novembre 1970, l’ambassadeur Paul Jolles, directeur de la Division du commerce au DFEP: 
«le problème le plus difficile sera sans aucun doute l’organisation de la participation institutionnelle de la Suisse au processus d’intégration».

 

Même Orwell aurait été surpris par la tournure de certains événements en Europe occidentale. L’Alliance atlantique ouvrira cet automne un bureau de liaison à Genève, dans le bâtiment appelé "Maison de la Paix" et nos médias déploient un effort colossal pour aligner la population sur sa propagande atlantiste.

En maniant des leviers culpabilisateurs, angoissants, moralisateurs, et par la diabolisation de tous ceux qui ne marchent pas dans le "bon sens" dicté par l'élite politico-journalistique, les peuples européens se sont soumis volontairement au délire de la décarbonation de la planète, à l'acceptation suicidaire de l'invasion migratoire par le tiers-monde, à l'islamisation, comme au financement de la guerre en Ukraine, causes qui sans exception desservent totalement leurs intérêts.

Le conflit régional ukrano-russe a commencé en 2014; d'un côté les Russes ont armé une partie des combattants russophones du Donbass, de l'autre, les USA ont soutenu activement – durant 8 ans – les résistants à l'invasion. Il s'agit donc d'une guerre proxy des USA, à nouveau sur le continent européen, qui a des répercussions graves sur les populations européennes et leurs économies. Dans ce contexte, pour amener les peuples d'Europe à collaborer avec les USA, les méthodes de vassalisation entrent en jeu, où les moyens les moins coûteux passent par la manipulation de l'opinion, tout en présentant le message sous forme "didactique", et, bien sûr, avec la collaboration massive des médias au service du pouvoir, accompagnée de consignes pour positiver les enjeux, sur «ce qui ne doit pas être dit dans l’information au peuple» ...

 

 

«Il est nécessaire de créer et de maintenir dans l’opinion publique, à tous les niveaux, mais plus particulièrement à celui de la grande masse, un climat d’intérêt, d’ouverture et de compréhension pour les grands problèmes qui engagent le destin du pays […]».

 

«Il ne s’agit en aucun cas de faire œuvre de propagande, mais essentiellement didactique.

 

Le Conseil fédéral passe un contrat de droit privé avec le journaliste et publicitaire vaudois Roger Nordmann, fondateur de la Chaîne du Bonheur, afin qu’il «élabore des programmes de communication à la masse des éléments fondamentaux des problèmes tels que ceux de l’aide au développement, de l’intégration ou de l’ONU.»

 

L'OTAN affirmait, depuis la chute de l'URSS, qu'elle ne souhaitait pas une confrontation directe avec la Russie, mais tout le monde sait que cette organisation défensive – sous prétexte d'actions préventives – a déjà mené de nombreuses guerres extraterritoriales, dont la guerre des Balkans, qui fut aussi la première sur territoire européen.

A ce propos, nous nous rappelons que la Hongrie, qui venait d'être subitement admise à l'OTAN, était invitée dès le lendemain à participer au bombardement de la Serbie, avec comme lieu de décollage des bombardiers, bien évidemment, son propre territoire. C'était lors du premier gouvernement Orban, qui a refusé catégoriquement d'obéir, en sauvegardant par là ses excellentes relations avec son voisin.

Le fait que la participation de la Hongrie aurait entraîné une hostilité pour les siècles à venir entre deux pays voisins, était le cadet des soucis de l'alliance, qui est en réalité une organisation militaire occidentale offensive au service des ambitions politiques des USA.

Dans le monde multipolaire qui se dessine autour de nous, il y a également une multipolarisation des hostilités. La haine des Occidentaux est pratiquement généralisée dans tous les pays émetteurs de demandeurs d'asile. Si nous avions besoin d'une alliance armée, ce serait pour stopper l'invasion mortifère, non pas pour combattre contre la Russie.

La Hongrie, après avoir réussi à se libérer de l'occupation soviétique, aspirait à l'autonomie, à la liberté et à la prospérité et imaginait que son salut viendrait de sa reconnaissance par le monde occidental comme faisant partie des siens. Mais après la guerre de Yougoslavie, après avoir perdu de ses soldats dans la guerre en Afghanistan, et après la politique de rétorsion de Bruxelles à cause de sa politique migratoire, la Hongrie se retrouve pieds et poings liés et rêve de devenir neutre... comme la Suisse d'antan, qui grâce à sa neutralité n'a pas été ravagée par les deux guerres mondiales.

Depuis l'invasion russe du 24 février 2022, la Hongrie a subi d'énormes pressions pour qu'elle participe à l'"effort de guerre" pour "libérer l'Ukraine", mais rien n'a pu la faire plier. Actuellement, la Hongrie est considérée par de nombreux pays des BRICS ou autres comme pays non-hostile, alors que l'UE n'a jamais cessé ses vendettas contre elle à cause de ses refus de se soumettre aux puissants maîtres de l'Occident.

Ce 22 juillet 2024, L'UE a transféré une réunion de Budapest à Bruxelles en représailles, réunion qui aurait dû se tenir à Budapest puisque c'est la Hongrie qui détient la présidence tournante. Les Premiers ministres de l'UE se sont cassé la tête toute une journée pour trouver de moyens de mettre au pas la Hongrie dans l'effort de guerre contre la Russie.

La Hongrie a actuellement des sueurs froides à l'idée que la Pologne, à force de provocations, réussisse à entrer en guerre contre la Russie et que la Hongrie soit obligée d'aller la défendre, comme le traité avec l'OTAN l'y obligerait.

Et la Suisse, qui n'est pas membre de l'OTAN, au lieu de jouir de sa liberté, chercherait à se soumettre à un tel traité?

Chez nous, on parle de "rapprochement de plus en plus pressant vers l'OTAN", la pression médiatique qui s'exerce sur le mental des Romands va crescendo, mais sans qu'on parle jamais du fait que nous sommes à deux doigts d'une confrontation entre l'Occident et la Russie, qui pourrait même dégénérer en un conflit nucléaire.
Actuellement, des territoires russes sont attaqués par l'armée ukrainienne dans la région de Koursk avec des armes occidentales. Cette situation engendre une escalade dangereuse et totalement opposée aux intérêts des trois parties concernées.
L'Europe, bien sûr, mais aussi l'Ukraine, qui est décimée démographiquement et économiquement et a intérêt à négocier - tout comme comme la Russie - mais toutes deux se retrouvent coincées dans une stratégie qui les dessert.

Les peuples d'Europe se voient rapprochés de nouveau d'un conflit, sans parler du désastre économique provenant des sanctions, de la facture relative aux réfugiés ukrainiens, de la destruction des Nord-Stream et de rapports d'hostilités à la place d'une coopération vers la prospérité.

Pendant ce temps, les USA tirent leur épingle du jeu et ont plusieurs options à disposition. Si Trump gagne la présidentielle, ils vont simplement laisser l'Europe payer les pots cassés. Si d'ici novembre, la situation dégénère, ce seront encore les Européens qui vont trinquer.

La protection nucléaire des USA est dissuasive, mais jamais les USA n'entreront en guerre nucléaire contre la Russie pour sauver l'Europe. Ce pays défend farouchement ses intérêts et n'a jamais hésité à trahir ses alliés.
Quant à la Suisse, elle doit assurer sa survie seule, comme tout pays qui se respecte et respecte ses citoyens, en envoyant au diable les leçons culpabilisantes de la classe bavarde à subventions.

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RTS Une commission fédérale présente 100 recommandations pour la sécurité suisse de demain
La commission d'étude instituée par le Département fédéral de la défense (DDPS) a rendu jeudi son rapport avec une centaine de recommandations. Elle présente comment la Suisse pourrait créer une politique de sécurité qui soit adaptée aux menaces et aux dangers futurs.
Débat avec Jacqueline de Quattro, conseillère nationale (PLR/VD) et membre de la commission à l'origine du rapport, et Pierre-Alain Fridez, conseiller national (PS/JU) et ancien membre de cette même commission.
Forum 29.08. 2024

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Une commission fédérale préconise une coopération beaucoup plus forte avec l'OTAN. La gauche et l'UDC dénoncent une expertise partiale

2 commentaires

  1. Posté par Maurice le

    Et encore un faux drapeau de la Suisse comme illustration.
    Est-ce pour signaler qu’une Suisse assujettie à l’OTAN n’est plus la Suisse ?

  2. Posté par antoine le

    ”La Constitution fédérale prévoit que le Conseil fédéral et l’Assemblée fédérale veillent à préserver la neutralité.”
    https://www.eda.admin.ch/eda/fr/dfae/politique-exterieure/droit-international-public/neutralite.html
    Mme Viola Amherd fait partie du Conseil Fédéral et DOIT défendre notre neutralité.
    Si elle ne le fait pas, il y a plusieurs cas de figures.
    – Elle ne le sait pas, donc elle est incompétente et ignorante
    – Elle sait qu’elle doit défendre la neutralité mais fait tout son contraire
    – Dans ce cas, elle devient traîtresse à la Patrie et collabo de l’OTAN !
    En temps de guerre, les traîtres et autres renégats sont passés par les armes. On espère pour elle qu’on ne sera jamais en guerre, mais par les temps qui courent, on ne sait jamais … !

    Traîtres à la patrie au cours de la Seconde Guerre mondiale :
    ”Au cours de la Seconde Guerre mondiale, plus de 900 Suisses ont été condamnés pour espionnage. Lorsqu’il s’agissait de soldats et d’officiers, le Code pénal militaire leur était applicable, celui-ci prévoyant la peine de mort pour la haute trahison. Entre 1942 et 1945, 17 traîtres à la patrie ont ainsi été passés par les armes. Les dossiers des soldats et officiers inculpés et condamnés pour trahison envers la patrie sont conservés dans des dossiers individuels par le fonds Office de l’auditeur en chef : cas particuliers (1969-1991).”
    https://www.bar.admin.ch/bar/fr/home/recherche/conseils-de-recherche/themes/nachrichtendienste–spione–landesverraeter-und-staatsschutz-in-/nachrichtendienste–skandale-und-unspektakulaerer-alltag.html

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