DÉCRYPTAGE – Il s’agit du deuxième quartier de prévention de la radicalisation du pays après celui ouvert à Rennes il y a deux ans.
Répondre à la déferlante. Deux ans après l’ouverture du premier quartier de prévention de la radicalisation (QPR) à Rennes, une deuxième unité de 14 places ouvre à Roanne (Loire) ce mois de janvier. Un rééquilibrage géographique un peu vers le Sud, afin de gérer les flux de femmes terroristes revenant des zones de guerre. L’administration pénitentiaire a dû réaliser des travaux au pas de charge.
Outre la donne géographique, Roanne cochait bien des cases: «le fait d’être un centre de détention moderne, de disposer d’un quartier pour femmes qui n’était pas plein, avec des qualités bâtimentaires permettant d’assurer une bonne étanchéité avec le reste de la détention», détaille Laurent Ridel, directeur de l’administration pénitentiaire. «À cela s’ajoute une équipe de direction d’établissement dynamique et, au niveau de la région, des personnels qui ont acquis une bonne connaissance du phénomène djihadiste puisque, à Bourg-en-Bresse, il y a déjà un quartier de prévention de la radicalisation…
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